29 research outputs found
Large expert-curated database for benchmarking document similarity detection in biomedical literature search
Document recommendation systems for locating relevant literature have mostly relied on methods developed a decade ago. This is largely due to the lack of a large offline gold-standard benchmark of relevant documents that cover a variety of research fields such that newly developed literature search techniques can be compared, improved and translated into practice. To overcome this bottleneck, we have established the RElevant LIterature SearcH consortium consisting of more than 1500 scientists from 84 countries, who have collectively annotated the relevance of over 180 000 PubMed-listed articles with regard to their respective seed (input) article/s. The majority of annotations were contributed by highly experienced, original authors of the seed articles. The collected data cover 76% of all unique PubMed Medical Subject Headings descriptors. No systematic biases were observed across different experience levels, research fields or time spent on annotations. More importantly, annotations of the same document pairs contributed by different scientists were highly concordant. We further show that the three representative baseline methods used to generate recommended articles for evaluation (Okapi Best Matching 25, Term Frequency-Inverse Document Frequency and PubMed Related Articles) had similar overall performances. Additionally, we found that these methods each tend to produce distinct collections of recommended articles, suggesting that a hybrid method may be required to completely capture all relevant articles. The established database server located at https://relishdb.ict.griffith.edu.au is freely available for the downloading of annotation data and the blind testing of new methods. We expect that this benchmark will be useful for stimulating the development of new powerful techniques for title and title/abstract-based search engines for relevant articles in biomedical research.Peer reviewe
De l’automatisation des caisses à la recomposition du travail des caissières
La grande distribution repose sur le principe de la mise au travail du client (Dujarier, 2008, Tiffon, 2011). Historiquement, la standardisation du conditionnement a permis de s’affranchir du travail des vendeurs au comptoir et de déléguer aux clients le soin de s’approvisionner en collectant eux-mêmes les marchandises au sein des rayons (Cochoy, 1999). Une nouvelle étape est aujourd’hui franchie avec l’introduction de processus d’automatisation des caisses. Si les analyses sur l’automatisation industrielle se révèlent éclairantes à cet égard, elles n’épuisent pour autant pas le sujet et ne sont pas transposables dans les services. En effet, si la fluidité recherchée en caisse est un enjeu quasi industriel (Bernard, 2005), il se trouve compliqué par le fait que les déterminants du flux et de l’absorption relèvent en partie de l’intervention d’une « rationalité externe » (Borzeix, 2003) : les clients. Dès lors, le processus d’automatisation dans les services invite à revisiter cette question pour en faire émerger les spécificités. De quelles manières l’organisation se recompose-t-elle suite à l’introduction de ces innovations ? Quels en sont les effets concrets sur le travail des caissières ? Comment se redéfinit leur activité ? Pour répondre à ces questionnements, nous nous appuierons sur les résultats de deux enquêtes réalisées dans la grande distribution alimentaire et non-alimentaire dans une visée comparative
L’activité des clients : un travail ?
National audienceSi la participation active des clients à la réalisation d’un service est observée avec précision par les sociologues depuis une trentaine d’années, elle semble aujourd’hui prendre une ampleur nouvelle. L’activité des clients est en effet maintenant requise pour un nombre croissant de services et de biens matériels. Et sur chacun d’eux, elle s’étend à de nouvelles tâches. La coproduction, en se généralisant et en changeant de nature, n’est alors plus un phénomène aux marges des organisations. S’agit-il d’un mode de production spécifique ? D’une nouvelle division du travail ? Peut-on aller jusqu’à parler de mise au travail des clients ? Telles sont les questions abordées par ce numéro qui, dans une approche pluridisciplinaire et au travers de cas variés, décrit l’activité des clients dans des secteurs économiques divers. Les auteurs examinent les conditions nécessaires à leur participation dans la production et la construction sociale du marché. S’ils décrivent alors les dispositifs de cadrage, contrôle et prescription visant à faire réaliser des tâches précises aux clients, les articles montrent également les initiatives prises par ceux-ci pour profiter du marché, le modeler ou s’en échapper
: L’hypothèse de la mise au travail des clients
National audienceIntroduction à un numéro thématique portant sur l’activité réalisée par les clients à différents moments de la production des biens et services. Ce dernier propose d’interroger son statut et de mettre en discussion une hypothèse nouvelle dans le champ de la sociologie du travail, des organisations et de la consommation : les fournisseurs instaureraient une division des tâches dans laquelle les clients sont mis au travail. Ce phénomène socio-économique émergeant serait caractéristique du capitalisme contemporain. Il succéderait, d’après l’hypothèse ici discutée, au paradigme industriel et à celui de la société de services
Introduction
Ce numéro porte sur l’activité réalisée par les clients à différents moments de la production des biens et services. Il propose d’interroger son statut et de mettre en discussion une hypothèse nouvelle dans le champ de la sociologie du travail, des organisations et de la consommation : les fournisseurs instaureraient une division des tâches dans laquelle les clients sont mis au travail. Ce phénomène socio-économique émergeant serait caractéristique du capitalisme contemporain. Il succéderait,..
: L’hypothèse de la mise au travail des clients
National audienceIntroduction à un numéro thématique portant sur l’activité réalisée par les clients à différents moments de la production des biens et services. Ce dernier propose d’interroger son statut et de mettre en discussion une hypothèse nouvelle dans le champ de la sociologie du travail, des organisations et de la consommation : les fournisseurs instaureraient une division des tâches dans laquelle les clients sont mis au travail. Ce phénomène socio-économique émergeant serait caractéristique du capitalisme contemporain. Il succéderait, d’après l’hypothèse ici discutée, au paradigme industriel et à celui de la société de services