56 research outputs found

    The New Historians of Israel and their Political Involvement

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    At the end of the 1980’s, appeared in Israel a remarkable and fascinating intellectual phenomenon: the “New Historians”. Young social scientists, working in the fields of history, sociology, anthropology and economics, began to put into question fundamental ideas which, until then, had been considered by the Israeli society as perfect “truth”. In particular, these young and brilliant academics undertook to review various chapters of contemporary Israeli history, in order to check if these events were true or were “political myths” created by the Zionist establishment to support the national aim. The main debate was initiated by Benny Morris and dealt with the exodus of the Palestinian Arab population during the War of Independence (1948-49). The book written by Morris and published in 1988 was the first revolutionary event in this national controversy. The questions raised by the “New Historians” provoked a major intellectual debate in Israeli media. These young academics were harshly criticized, or enthusiastically supported. The aim of my paper is to try to explain the importance of this controversy in the context of the Israeli society, in the wake of my book: La Nouvelle histoire d’Israël : essai sur une identité nationale (Gallimard).À la fin des années 80, un phénomène remarquable et fascinant apparaît en Israël : celui des “nouveaux historiens”. De jeunes scientifiques, travaillant dans les domaines de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie et de l’économie, remettent en question des idées fondamentales qui, jusque-là, étaient considérées par la société israélienne comme l’unique “vérité”. Ces jeunes et brillants universitaires ont entrepris d’examiner différents chapitres de l’histoire contemporaine israélienne, afin de vérifier si ces événements étaient réels ou bien des “mythes politiques” créés par l’establishment sioniste dans le but de soutenir l’objectif national. Le principal débat a été lancé par Benny Morris qui traitait de l’exode de la population arabe palestinienne pendant la guerre d’Indépendance (1948-49). Le livre de Morris publié en 1988 est le premier événement révolutionnaire dans cette controverse nationale. Les questions soulevées par les “nouveaux historiens” ont provoqué de grands débats intellectuels dans les médias israéliens. Ces jeunes universitaires ont été sévèrement critiqués, ou soutenus avec enthousiasme. Le but de mon article est de tenter d’expliquer l’importance de cette controverse dans le contexte de la société israélienne, à la suite de mon livre: La Nouvelle histoire d’Israël : essai sur une identité nationale (Gallimard)

    Ethnic Identification and Stereotypes in Western Europe, circa 1100-1300

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    Les frères Porquin, usuriers lombards dans les Pays-Bas au début des Temps modernes: trois archétypes d'identité civique

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    Chapitre 4. 2013 : État des lieux

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    Les forces religieuses en Israël Dans ce quatrième et dernier chapitre, je voudrais faire le point sur la situation actuelle des relations entre religion et État en Israël, et tenter d’expliquer les courants d’évolution possibles dans les années à venir. Aujourd’hui, les « sionistes-religieux » (ou « kipot tricotées », comme on les appelle en Israël pour les distinguer des kipot noires des « hommes en noir ») représentent environ 20 à 22 % de la population, et ils sont unis derrière leur part..

    Birnbaum (Pierre) dir. - Histoire politique des juifs de France.

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    Greilsammer Ilan. Birnbaum (Pierre) dir. - Histoire politique des juifs de France.. In: Revue française de science politique, 42ᵉ année, n°1, 1992. pp. 130-133

    Cohabitation à la française, cohabitation à l'israélienne

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    How are we to define « cohabitation » ? What are its characteristics and how does it differ from other modes of shared government ? What are during cohabitation the behaviors and strategies of the partners/adversaries ? Two recent typical cases are compared : the cohabitation between a socialist president and a conservative government in France, 1986-1988, and the cohabitation between the Labor Party and the Likud in the Israeli National Union government, 1984-1988. Whereas these two examples present many common features at the theoretical level, the behavior of the actors seems to have been substantially divergent. An analysis of the governmental cultures of the two countries makes it possible to explain these different practices under circumstances of «forced sharing ».Comment définir le phénomène de la « cohabitation » ? Quelles en sont les caractéristiques et en quoi se distingue-t-il d'autres modes de gouvernement partagé ? Quels sont, en période de cohabitation, les comportements et les stratégies des partenaires/adversaires ? Deux cas types très récents — la cohabitation entre un président socialiste et un gouvernement de droite dans la France des années 1986-1988 et la cohabitation entre le Parti travailliste et le Likoud dans le gouvernement d'union nationale israélien en 1984-1988 — présentent, sur le plan théorique, bien des traits communs, alors que les conduites des acteurs semblent avoir été considérablement divergentes. L'analyse des cultures de gouvernement des deux pays permet d'expliquer ces pratiques différentes en période de « partage forcé ».Greilsammer Ilan. Cohabitation à la française, cohabitation à l'israélienne. In: Revue française de science politique, 39ᵉ année, n°1, 1989. pp. 5-20

    Chapitre 2. Le problème religieux dans l’état d’Israël (1948-1967)

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    Les questions posées à la veille de la création de l’État Nous l’avons vu dans le premier chapitre : au cours des années qui ont précédé la création de l’État d’Israël, les relations des rabbins ultra-orthodoxes antisionistes avec les institutions sionistes de Palestine ont commencé à évoluer dans un sens positif. Il faut être clair : jamais les « hommes en noir » de l’Agoudat Israël, les ultra-religieux des quartiers nord de Jérusalem, de Safed, de Tibériade ou de Bne-Brak, n’ont adopté l’id..

    Chapitre 1. Le problème religieux dans l’histoire du sionisme jusqu’à la création de l’état d’Israël

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    La culture juive : une culture religieuse Commençons par un rappel qui me paraît important. La culture des juifs de la diaspora au cours des siècles de leur dispersion, depuis la destruction du second Temple de Jérusalem au ier siècle de notre ère, était une culture purement religieuse. Qu’on considère les populations juives dites ashkénazes (originaires des pays d’Europe) ou séfarades (originaires des pays arabes), il s’agissait de communautés observantes, ou « pratiquantes ». Le judaïsme, c..
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