107 research outputs found

    J.M.G. Le ClĂ©zio et Édouard Glissant: pour une poĂ©tique de la trace

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    En utilisant les textes que J.M.G Le ClĂ©zio et Edouard Glissant ont Ă©crits pour la collection Peuples de l’eau aux Ă©ditions du Seuil, cet article analyse la façon dont les deux auteurs repensent la notion d’interculturalitĂ© Ă  partir du concept de trace. Ces traces ce sont tout d’abord les signes et les voix qu’ils dĂ©couvrent lors de leur dĂ©couverte des Ăźles de la PentecĂŽte et de Pacques, Ăźlots isolĂ©es dans l’immensitĂ© de l’ocĂ©an Pacifique. Suivre ces traces devient pour eux une maniĂšre de mettre en avant la dette de l’Occident envers la mĂ©moire de ces peuples mais aussi une invitation Ă  l’imaginaire et au rĂ©cit pour restaurer un sens cachĂ© et perdu. En somme, il s’agira de voir comment une poĂ©tique de la trace leur permet de repenser notre rapport aux autres tout en suivant ce que Glissant appelle ‘L’imaginaire des peuples'

    VARIATIONS DEPUIS 10000 ANS DE LA REPARTITION ET DE LA PRODUCTIVITE DES FORETS D'ALTITUDE DANS LES ALPES ET LE JURA ET SIMULATION DES CHANGEMENTS FUTURS

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    Ce travail repose sur les charbons de bois enfouis dans les sols et les autres macrorestes ont Ă©tĂ© datĂ©s par 14C et identifiĂ©s botaniquement, et pour un site particulier (lac Cristol), sur les analyses de pollens, d'insectes, de macro-restes vĂ©gĂ©taux, charbons de bois et tronc d'arbres ont Ă©tĂ© combinĂ©s en une « approche multi-proxy » afin de mieux comprendre les variations de la forĂȘt de montagne en rĂ©ponse aux changements climatiques globaux et Ă  l'activitĂ© anthropique. Les variations de la limite de la forĂȘt sont de plus de 500 m durant l'HolocĂšne. La pĂ©riode la plus chaude semble avoir Ă©tĂ© 9000-8000 ans cal B.P. (annĂ©es calendaires avant le prĂ©sent). Les hauts niveaux lacustres du dĂ©but et de la fin de l'HolocĂšne sont de natures en fait assez diffĂ©rentes. Au dĂ©but de l'HolocĂšne ils sont principalement dus Ă  une Ă©vapotranspiration plus faible, et Ă  la fin de l'HolocĂšne Ă  des prĂ©cipitations plus Ă©levĂ©es. L'ensemble de ces informations a permis de tester un modĂšle de vĂ©gĂ©tation (Biome3) par une utilisation en mode inverse et Ă  essayer de prĂ©dire l'Ă©volution de la vĂ©gĂ©tation. Un doublement de CO2 permet Ă  la vĂ©gĂ©tation d'Ă©voluer vers des conditions plus tempĂ©rĂ©es. Une « forĂȘt mixte tempĂ©rĂ©e », pourra devenir une forĂȘt dĂ©cidue tempĂ©rĂ©e grĂące Ă  des hivers nettement plus doux et Ă  une meilleure efficacitĂ© dans l'utilisation de l'eau en Ă©tĂ©. Ces sites d'altitude ont connu une telle vĂ©gĂ©tation entre 9000 et 8000 ans cal B.P

    L'ergotoxicologie en actions – Mobiliser l'analyse de l'activitĂ© pour rĂ©duire les risques chimiques

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    Contexte et objectifs L’ergotoxicologie est conçue comme une pratique particuliĂšre de l’ergonomie (Garrigou, 2011) visant Ă  analyser les activitĂ©s de travail dans des milieux professionnels oĂč des expositions Ă  des produits chimiques peuvent se produire. Dans ce cadre, l’ergotoxicologie dĂ©veloppe « des modĂšles opĂ©rants (au sens de Wisner, 1972), des outils et des moyens de prĂ©vention efficaces pour gĂ©rer et prĂ©venir les risques pour la santĂ© des travailleurs exposĂ©s Ă  des produits chimiques » (Garrigou, 2011). En ce sens, il s’agit bien d’une forme de recherche et de pratique Ă  visĂ©e opĂ©rationnelle, et non d’une nouvelle discipline ou sous-discipline de l’ergonomie. On peut alors considĂ©rer que l’ergotoxicologie est un des domaines de spĂ©cialisation de l’ergonomie (Falzon, 2004, p.18). Dans cette perspective l’ergotoxicologie est ancrĂ©e profondĂ©ment dans l’ergonomie, mais de par ses objectifs, elle mobilise des connaissances et des modĂšles issus de la toxicologie, de la mĂ©decine du travail et de la prĂ©vention. Sa pratique nĂ©cessite donc un engagement transdisciplinaire, en ne perdant pas de vue que ses racines se nourrissent de l’analyse de l’activitĂ© (Garrigou, 2011). L’ergotoxicologie se dĂ©veloppe dans un contexte de remise en question des pratiques classiques de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l’utilisation de produits chimiques dĂ©taillĂ© par Mohammed-Brahim & Garrigou (2009). La notion d’ergotoxicologie est apparue Ă  partir de la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte les caractĂ©ristiques rĂ©elles des opĂ©rateurs exposĂ©s en situations de travail pouvant influencer les effets sur la santĂ© ou en raison d’une non certitude d’absence d’effets sur la santĂ© malgrĂ© le respect des normes Ă©tablies (Villate, 1985). Ces « bonnes pratiques » actuelles de prĂ©vention sont essentiellement basĂ©es sur la mise en place de barriĂšres entre une source de danger (NPs par exemple) et les opĂ©rateurs, comme dĂ©crit par Mortureux (2016). La principale limite de ce modĂšle et de son opĂ©rationnalisation (Mohammed-Brahim & Garrigou, 2009) est l’efficacitĂ© partielle de ces barriĂšres pouvant ĂȘtre « permĂ©ables ». La mise en place des barriĂšres ne rĂ©sulte pas toujours d’une analyse systĂ©mique des situations Ă  risque, les causes rĂ©elles dĂ©terminantes des expositions peuvent ĂȘtre ainsi occultĂ©es. Une telle reprĂ©sentation des actions possibles s’interdit alors d’agir sur les dĂ©terminants rĂ©els de l’exposition, en raison d’un manque de prise en compte de l’activitĂ© de travail, au profit d’une prise en compte de la tĂąche prescrite. Les normes Ă©tablies dans ces modĂšles classiques de prĂ©vention sont ainsi souvent dĂ©contextualisĂ©es des situations de travail et de l’activitĂ© rĂ©elle (Galey & Garrigou., 2020). Ces derniĂšres annĂ©es, l’ergotoxicologie a fait l’objet de nombreux dĂ©veloppements conceptuels et mĂ©thodologiques par la construction de projets de recherche-intervention financĂ©s dans le cadre de rĂ©ponses Ă  des appels Ă  projets de recherche de publics. On peut citer les travaux de Judon (2017) portant sur les expositions au fumĂ©es de bitume des travailleurs de la route. Ceux de Galey (2019) sur la caractĂ©risation des expositions aux particules nanomĂ©triques dans les nouveaux procĂ©dĂ©s industriels comme la fabrication additive. Ainsi que les travaux de Jolly (Jolly et al., 2021) sur l’exposition des pomiculteurs quĂ©bĂ©cois aux pesticides, de Goutille (Goutille et al., 2016 ; Goutille & Garrigou, 2021 ; Goutille, 2022) sur la co-construction de la prĂ©vention des risques en milieux industriels et agricoles, ou bien les travaux d’Albert (Albert et al., 2021) sur l’articulation des sources du droit et de l’ergonomie pour concevoir autrement les pulvĂ©risateurs, L’objectif de ce symposium est de contribuer Ă  la transmission/traduction de ces concepts et mĂ©thodologies pour engager des actions de transformations. En effet, aujourd’hui, l’ergotoxicologie n’est pas rĂ©servĂ©e aux seuls ergonomes. Elle est Ă©galement mobilisĂ©e par des prĂ©venteurs internes ou en service de santĂ© au travail et par des toxicologues (Mohammed-Brahim et al., 2018), nourrissant une pratique transprofessionnelle. Axes de rĂ©flexion Le premier axe de rĂ©flexion concerne la transmission des concepts et des mĂ©thodes dĂ©veloppĂ©s en ergotoxicologie et leur traduction et ou leur transformation dans des contextes d’intervention divers (entreprises, services de santĂ© au travail, etc.) et dans des logiques mĂ©tiers diffĂ©rentes (ergonomes, prĂ©venteurs, toxicologues, mĂ©decin du travail
). Le deuxiĂšme axe va porter sur la possibilitĂ© des acteurs mettant en oeuvre des concepts et mĂ©thodes issus de l’ergotoxicologie de pouvoir ou pas dĂ©velopper des approches pluridisciplinaires et/ou transprofessionnelles dans leurs actions de construction des problĂšmes, de diagnostics mais aussi de co-construction des transformations de la situation de travail. Cette problĂ©matique va porter sur les interactions entre les « experts » de la prĂ©vention mais aussi sur l’implication du chef d’entreprise, des salariĂ©s et de leurs reprĂ©sentants. Le troisiĂšme axe portera sur les dĂ©terminants des expositions qui font l’objet de la construction du problĂšme, des analyses, et des transformations. Nous nous intĂ©resserons aux diffĂ©rents dĂ©terminants de l’exposition prĂ©sents dans la situation de travail, qu’ils soient d’ordre technique, humain ou organisationnels. L’objectif de la discussion est aussi d’aller discuter de familles de dĂ©terminants qualifiĂ©s d’éloignĂ©s de la situation de travail mais qui concourent aux expositions. Ce symposium s'appuiera sur 5 prĂ©sentations et un dĂ©bat avec les participants autour des questions que pose la prĂ©vention durable du risque chimique en milieu de travail. Les communicants d’origine disciplinaire et professionnelle diverse (doctorants, prĂ©venteurs, consultant, service SST, anthropologue, ergonome, toxicologue, 
) prĂ©senteront leurs travaux de recherche et d’intervention en milieu hospitalier, agricole, dans le BTP, ainsi que dans des plus petites entreprises (TPE et cabinet de podologie). La premiĂšre contribution sera prĂ©sentĂ©e par CĂ©dric Gouvenelle (ergonome) et Julie Vornax (toxicologue) de l’ASPT 18. Elle portera sur l’apport de l’ergotoxicologie en service de santĂ© au travail. Dans le cadre de cette Ă©tude prĂ©sentĂ©e, la fabrication d’élĂ©ments en bĂ©ton est identifiĂ©e par le mĂ©decin du travail comme un secteur exposant les travailleurs Ă  de la silice cristalline cancĂ©rogĂšne (ANSES, 2019. Le mĂ©decin du travail identifie ces formes d’exposition lors de l’établissement du diagnostic santĂ© travail en s’appuyant sur les donnĂ©es des visites des travailleurs, la dĂ©claration des risques de l!employeurs et la littĂ©rature. Dans un contexte oĂč les perceptions entre les travailleurs et l'employeur apparaissent diffĂ©rentes (perception du contexte et des normes) et Ă  des rĂ©gulations concernant le port de certains Ă©quipements de protection individuel, il s'est agi de comprendre l!activitĂ© et ses diffĂ©rents dĂ©terminants. Recueillir les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  l'adaptation du suivi individuel et Ă  la traçabilitĂ© des expositions a permis de co-construire des pistes de solutions avec l'employeur, les salariĂ©s et leurs reprĂ©sentants. Lors de cette intervention les outils ergotoxicologiques et la construction d!objets intermĂ©diaires (Vinck, 2009; Vinck & Laureillard, 1996) Ă©volutifs, ont Ă©tĂ© des leviers pour la construction de pistes de solution. La deuxiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Valentin Lamarque (doctorant en ergonomie) et Guillaume Swierczynski (doctorant en santĂ© publique). Elle portera sur l’hybridation de la SantĂ© publique et de l’ergotoxicologie dans un contexte d’exposition des soignants aux cytotoxiques, contenus dans les mĂ©dicaments anti-cancĂ©reux administrĂ©s en service d’oncologie. L’enjeu de la recherche interventionnelle prĂ©sentĂ©e est la co-construction d’un dispositif de formation en e-learning avec les professionnels concernĂ©s. La troisiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Esterre (ergonome) et Emilie Bussy (mĂ©trologue) au sein d’un service de santĂ© au travail, l’AHI33. La prĂ©sentation va porter sur l’étude de l'exposition des soignants aux cytotoxiques (contenus dans les mĂ©dicaments anticancĂ©reux) dans un institut d'oncologie. La question qui va ĂȘtre discutĂ©e est de savoir comment l'activitĂ© de travail des professionnels de santĂ© peut induire des situations d'expositions aux agents cytotoxiques ? Cette question va ĂȘtre traitĂ©e Ă  partir : - De l’analyse de l'activitĂ© de travail des soignants (recherche des situations exposantes) en suivant le produit de sa rĂ©ception Ă  son Ă©limination dans l'institut - De prĂ©lĂšvements de surface (identification des sources potentielles d’exposition) - De la restitution des analyses aux salariĂ©s grĂące Ă  des objets intermĂ©diaires pour dĂ©velopper les pratiques de prĂ©vention La quatriĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Jessie Aldana (toxicologue Ă  l’ASTI en formation en ergonomie) et MaĂ«l Montigny (en formation en ergonomie). La prĂ©sentation va porter sur l’analyse de l’activitĂ© et de l’exposition Ă  des produits chimiques dans le cadre de la fabrication d'orthĂšses chez des pĂ©dicures podologues. Cette intervention a permis de mettre en Ă©vidence une exposition au risque chimique potentialisĂ©e par des dĂ©terminants organisationnels et techniques de l'activitĂ©. Des variables ont Ă©tĂ© observĂ©es et ont permis de rĂ©vĂ©ler d'autres facteurs d'expositions aux agents chimiques dangereux. Des observations ouvertes et systĂ©matiques de l'activitĂ© ont Ă©tĂ© couplĂ©s Ă  une analyse de danger des produits manipulĂ©s. L’étude a permis de mettre en corrĂ©lation des signes d'intoxication dĂ©clarĂ©s par les opĂ©rateurs avec les rĂ©sultats de mesures. La cinquiĂšme contribution sera prĂ©sentĂ©e par Caroline Jolly (doctorante en ergonomie, IRSST) et Fabienne Goutille (anthropologue doctorante en ergonomie, Inserm). Elle va porter sur les croisements possible entre analyse de l’activitĂ©, analyse du contexte de l’activitĂ© et analyse des expositions aux pesticides du point de vue des agriculteurs. Les deux recherches interventions menĂ©es au Canada et en France viendront illustrer la maniĂšre dont l’ergonomie peut contribuer Ă  la prĂ©vention du risque pesticides dans deux contextes d’intervention diffĂ©rents (acteurs, rĂ©glementations, technologies, 
)

    Le tuf calcaire de La Celle-sur-Seine (Seine et Marne) : nouvelles données sur un site clé du stade 11 dans le Nord de la France

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    De nouvelles Ă©tudes morphostratigraphiques et biostratigraphiques ainsi que des datations ont Ă©tĂ© entreprises sur le cĂ©lĂšbre dĂ©pĂŽt de tuf calcaire de La Celle-sur-Seine afin d'obtenir une reconstruction dĂ©taillĂ©e des successions palĂ©oenvironnementales et climatiques enregistrĂ©es dans cette formation interglaciaire du PlĂ©istocĂšne moyen. L'approche dĂ©veloppĂ©e a privilĂ©giĂ© l'aspect pluridisciplinaire afin d'exploiter la richesse palĂ©ontologique du gisement, de mieux apprĂ©hender ses caractĂšres morphostratigraphiques et de prĂ©ciser sa position chronologique. Les premiers rĂ©sultats obtenus Ă  partir des Ă©tudes malacologiques montrent que le dĂ©pĂŽt, composĂ© de tufs et de niveaux limono-argileux, s'est construit en progradant le long du versant. Ainsi l'Ă©paisseur totale de la formation atteint prĂšs de 9 mĂštres. Les malacofaunes permettent de reconstituer une Ă©volution palĂ©oenvironnementale correspondant au dĂ©but puis Ă  l'optimum d'une phase climatique interglaciaire. Les niveaux sommitaux sont, eux, caractĂ©risĂ©s par un net recul de la couverture forestiĂšre.La crĂ©ation de nouveaux profils stratigraphiques a permis la dĂ©couverte dans un niveau de limon gris tufacĂ© d'une abondante faune de mammifĂšres accompagnĂ©e par quelques silex taillĂ©s. Cet horizon appartient Ă  la malacozone la plus riche en taxons thermophiles qui est interprĂ©tĂ©e comme la phase optimum de l'Interglaciaire. La signification environnementale et climatique du cortĂšge mammalogique, qui comprend en particulier de l'hippopotame et du macaque, corrobore les rĂ©sultats malacologiques. L'industrie lithique est de type bifaciale en cohĂ©rence avec les rĂ©coltes de bifaces acheulĂ©ens effectuĂ©es Ă  la fin du 19Ăšme siĂšcle. La composition du cortĂšge de mollusques permet de rapprocher la faune de La Celle de "l'assemblage Ă  Lyrodiscus", caractĂ©ristique des tufs du stade 11 dans le nord-ouest de l'Europe. Cette attribution chronologique est confirmĂ©e par les premiĂšres mesures radiomĂ©triques obtenus par U-Th sur des Ă©chantillons de tuf indurĂ© et par RPE/U-Th sur une dent de cheval. Enfin la rĂ©vision des collections palĂ©ontologiques d'empreintes foliaires permet, en conjonction avec les donnĂ©es malacologiques, d'initier la discussion sur l'interprĂ©tation palĂ©oclimatique du biome Ă  Lyrodiscus. L'association floristique et faunique de La Celle qui comprend quelques taxons arborĂ©ens mĂ©diterranĂ©ens et nombre de gastĂ©ropodes Ă©teints ou de rĂ©partition actuelle centre-europĂ©enne et ocĂ©anique rend compte d'un environnement tempĂ©rĂ© de forĂȘt humide. La prĂ©sence de ces espĂšces allochtones dans le nord de la France est mise en parallĂšle avec la durĂ©e exceptionnellement longue du Stade Isotopique Marin (SIM) 11 et de faibles amplitudes de tempĂ©ratures saisonniĂšres, qui auraient permis Ă  plusieurs taxons mĂ©ridionaux de coloniser cette zone septentrionale, plutĂŽt qu'avec un climat plus tempĂ©rĂ© que l'actuel.New morpho and biostratigraphical studies have been undertaken at the famous calcareous tufa deposit of La Celle-sur-Seine in order to obtain a detailed paleoenvironmental and climatic reconstruction from this Middle Pleistocene Interglacial formation. Multiproxy approach allows to study palaeontological contain of the tufa as well as its morphostratigraphical aspects and chronological allocation. First results from malacological study show that the tufa edificated downwards the slope reaching a total thickness of 9 metres high. Moreover molluscs show palaeoenvironmental succession corresponding to the early part of an Interglacial period followed by an optimum phase. Finally, at the top of the deposit faunas clearly indicate decrease of forest biotopes.Excavation of new profiles have allowed to discover a grey silty tufa horizon (lgt) yielding abundant mammal remains and a few lithic artefacts. This level is part of the molluscs zone 3 corresponding to the climatic optimum. Palaeoenvironmental and climatic conditions inferred from mammal assemblage (including Hippopotamus and Macaca) strengthened the malacological interpretation. The lithic industry is identified as Acheulean and appears in agreement with earliest handaxes discoveries during the late 19th century.La Celle malacological fauna belongs to the well-known MIS 11 "Lyrodiscus assemblage" in north-west Europe. This chronological allocation is confirmed by first U-series radiometric measures. Finally reappraisal of leaf print collections allows together with malacological data to discuss palaeoclimatic interpretation of the "Lyrodiscus biome". Flora and fauna from La Celle include a few mediterranean trees and several extinct gastropods together with few molluscs of central Europe modern range, allowing to describe a forest and humid lanscape. Presence of these peculiar species in northern France is thought to be related with the long length of MIS 11 and lower seasonal temperature contrast, that have allowed northern colonisation by southern species, rather than with occurrence of temperature higher than today

    The Athena X-ray Integral Field Unit (X-IFU)

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    The X-ray Integral Field Unit (X-IFU) is the high resolution X-ray spectrometer of the ESA Athena X-ray observatory. Over a field of view of 5' equivalent diameter, it will deliver X-ray spectra from 0.2 to 12 keV with a spectral resolution of 2.5 eV up to 7 keV on similar to 5 '' pixels. The X-IFU is based on a large format array of super-conducting molybdenum-gold Transition Edge Sensors cooled at similar to 90 mK, each coupled with an absorber made of gold and bismuth with a pitch of 249 mu m. A cryogenic anti-coincidence detector located underneath the prime TES array enables the non X-ray background to be reduced. A bath temperature of similar to 50 mK is obtained by a series of mechanical coolers combining 15K Pulse Tubes, 4K and 2K Joule-Thomson coolers which pre-cool a sub Kelvin cooler made of a He-3 sorption cooler coupled with an Adiabatic Demagnetization Refrigerator. Frequency domain multiplexing enables to read out 40 pixels in one single channel. A photon interacting with an absorber leads to a current pulse, amplified by the readout electronics and whose shape is reconstructed on board to recover its energy with high accuracy. The defocusing capability offered by the Athena movable mirror assembly enables the X-IFU to observe the brightest X-ray sources of the sky (up to Crab-like intensities) by spreading the telescope point spread function over hundreds of pixels. Thus the X-IFU delivers low pile-up, high throughput (> 50%), and typically 10 eV spectral resolution at 1 Crab intensities, i.e. a factor of 10 or more better than Silicon based X-ray detectors. In this paper, the current X-IFU baseline is presented, together with an assessment of its anticipated performance in terms of spectral resolution, background, and count rate capability. The X-IFU baseline configuration will be subject to a preliminary requirement review that is scheduled at the end of 2018. The X-IFU will be provided by an international consortium led by France, the Netherlands and Italy, with further ESA member state contributions from Belgium, Czech Republic, Finland, Germany, Ireland, Poland, Spain, Switzerland and contributions from Japan and the United States.Peer reviewe

    Vicariance and dispersal in southern hemisphere freshwater fish clades: a palaeontological perspective

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    Widespread fish clades that occur mainly or exclusively in fresh water represent a key target of biogeographical investigation due to limited potential for crossing marine barriers. Timescales for the origin and diversification of these groups are crucial tests of vicariant scenarios in which continental break‐ups shaped modern geographic distributions. Evolutionary chronologies are commonly estimated through node‐based palaeontological calibration of molecular phylogenies, but this approach ignores most of the temporal information encoded in the known fossil record of a given taxon. Here, we review the fossil record of freshwater fish clades with a distribution encompassing disjunct landmasses in the southern hemisphere. Palaeontologically derived temporal and geographic data were used to infer the plausible biogeographic processes that shaped the distribution of these clades. For seven extant clades with a relatively well‐known fossil record, we used the stratigraphic distribution of their fossils to estimate confidence intervals on their times of origin. To do this, we employed a Bayesian framework that considers non‐uniform preservation potential of freshwater fish fossils through time, as well as uncertainty in the absolute age of fossil horizons. We provide the following estimates for the origin times of these clades: Lepidosireniformes [125–95 million years ago (Ma)]; total‐group Osteoglossomorpha (207–167 Ma); Characiformes (120–95 Ma; a younger estimate of 97–75 Ma when controversial Cenomanian fossils are excluded); Galaxiidae (235–21 Ma); Cyprinodontiformes (80–67 Ma); Channidae (79–43 Ma); Percichthyidae (127–69 Ma). These dates are mostly congruent with published molecular timetree estimates, despite the use of semi‐independent data. Our reassessment of the biogeographic history of southern hemisphere freshwater fishes shows that long‐distance dispersals and regional extinctions can confound and erode pre‐existing vicariance‐driven patterns. It is probable that disjunct distributions in many extant groups result from complex biogeographic processes that took place during the Late Cretaceous and Cenozoic. Although long‐distance dispersals likely shaped the distributions of several freshwater fish clades, their exact mechanisms and their impact on broader macroevolutionary and ecological dynamics are still unclear and require further investigation.Peer Reviewedhttps://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/148368/1/brv12473_am.pdfhttps://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/148368/2/brv12473.pd

    The Athena X-ray Integral Field Unit: a consolidated design for the system requirement review of the preliminary definition phase

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    The Athena X-ray Integral Unit (X-IFU) is the high resolution X-ray spectrometer, studied since 2015 for flying in the mid-30s on the Athena space X-ray Observatory, a versatile observatory designed to address the Hot and Energetic Universe science theme, selected in November 2013 by the Survey Science Committee. Based on a large format array of Transition Edge Sensors (TES), it aims to provide spatially resolved X-ray spectroscopy, with a spectral resolution of 2.5 eV (up to 7 keV) over an hexagonal field of view of 5 arc minutes (equivalent diameter). The X-IFU entered its System Requirement Review (SRR) in June 2022, at about the same time when ESA called for an overall X-IFU redesign (including the X-IFU cryostat and the cooling chain), due to an unanticipated cost overrun of Athena. In this paper, after illustrating the breakthrough capabilities of the X-IFU, we describe the instrument as presented at its SRR, browsing through all the subsystems and associated requirements. We then show the instrument budgets, with a particular emphasis on the anticipated budgets of some of its key performance parameters. Finally we briefly discuss on the ongoing key technology demonstration activities, the calibration and the activities foreseen in the X-IFU Instrument Science Center, and touch on communication and outreach activities, the consortium organisation, and finally on the life cycle assessment of X-IFU aiming at minimising the environmental footprint, associated with the development of the instrument. Thanks to the studies conducted so far on X-IFU, it is expected that along the design-to-cost exercise requested by ESA, the X-IFU will maintain flagship capabilities in spatially resolved high resolution X-ray spectroscopy, enabling most of the original X-IFU related scientific objectives of the Athena mission to be retained. (abridged).Comment: 48 pages, 29 figures, Accepted for publication in Experimental Astronomy with minor editin

    The Athena X-ray Integral Field Unit: a consolidated design for the system requirement review of the preliminary definition phase

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    The Athena X-ray Integral Unit (X-IFU) is the high resolution X-ray spectrometer studied since 2015 for flying in the mid-30s on the Athena space X-ray Observatory. Athena is a versatile observatory designed to address the Hot and Energetic Universe science theme, as selected in November 2013 by the Survey Science Committee. Based on a large format array of Transition Edge Sensors (TES), X-IFU aims to provide spatially resolved X-ray spectroscopy, with a spectral resolution of 2.5 eV (up to 7 keV) over a hexagonal field of view of 5 arc minutes (equivalent diameter). The X-IFU entered its System Requirement Review (SRR) in June 2022, at about the same time when ESA called for an overall X-IFU redesign (including the X-IFU cryostat and the cooling chain), due to an unanticipated cost overrun of Athena. In this paper, after illustrating the breakthrough capabilities of the X-IFU, we describe the instrument as presented at its SRR (i.e. in the course of its preliminary definition phase, so-called B1), browsing through all the subsystems and associated requirements. We then show the instrument budgets, with a particular emphasis on the anticipated budgets of some of its key performance parameters, such as the instrument efficiency, spectral resolution, energy scale knowledge, count rate capability, non X-ray background and target of opportunity efficiency. Finally, we briefly discuss the ongoing key technology demonstration activities, the calibration and the activities foreseen in the X-IFU Instrument Science Center, touch on communication and outreach activities, the consortium organisation and the life cycle assessment of X-IFU aiming at minimising the environmental footprint, associated with the development of the instrument. Thanks to the studies conducted so far on X-IFU, it is expected that along the design-to-cost exercise requested by ESA, the X-IFU will maintain flagship capabilities in spatially resolved high resolution X-ray spectroscopy, enabling most of the original X-IFU related scientific objectives of the Athena mission to be retained. The X-IFU will be provided by an international consortium led by France, The Netherlands and Italy, with ESA member state contributions from Belgium, Czech Republic, Finland, Germany, Poland, Spain, Switzerland, with additional contributions from the United States and Japan.The French contribution to X-IFU is funded by CNES, CNRS and CEA. This work has been also supported by ASI (Italian Space Agency) through the Contract 2019-27-HH.0, and by the ESA (European Space Agency) Core Technology Program (CTP) Contract No. 4000114932/15/NL/BW and the AREMBES - ESA CTP No.4000116655/16/NL/BW. This publication is part of grant RTI2018-096686-B-C21 funded by MCIN/AEI/10.13039/501100011033 and by “ERDF A way of making Europe”. This publication is part of grant RTI2018-096686-B-C21 and PID2020-115325GB-C31 funded by MCIN/AEI/10.13039/501100011033
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