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Landor (Henry Savage) : La route de Lhassa (titre anglais original : In the forbidden Land, 1897)
Le Calloc'h Bernard. Landor (Henry Savage) : La route de Lhassa (titre anglais original : In the forbidden Land, 1897). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 82, n°306, 1er trimestre 1995. p. 124
Goré (Francis) : Trente ans aux portes du Thibet interdit. 1908-1938. Liminaire de Christian Simonet
Le Calloc'h Bernard. Goré (Francis) : Trente ans aux portes du Thibet interdit. 1908-1938. Liminaire de Christian Simonet. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 81, n°305, 4e trimestre 1994. p. 535
Le dernier voyage d'Alexandre Csoma de Körös (1842)
The Hungarian scholar, Csoma de Koros, who founded the European Tibetology, once more tried to reach Central Asia via Tibet. The period was no propitious at all since the turmoil caused by the European expansionism in China as well as in India raised up hostility of the local authorities. Csoma died on his way to Tibet while unsuccessfully waiting for an authorization to enter this country.Le savant hongrois Csoma de Kôros, fondateur de la Tibétologie européenne, était persuadé que les Magyars descendaient des Huns et que leur berceau d'origine devait se trouver en Haute Asie. Par conséquent, il entreprit de s'y rendre. Cet article examine la dernière tentative pour traverser le Tibet. Csoma perdit la vie en chemin. En effet, Csoma engage son voyage au moment où les confins indo-tibétains sont embrasés par une guerre et où les pays d'Asie orientale en proie à l'expansionnisme européen (guerre de l'Opium) sont enclins à voir dans tout Européen un agent de l'impérialisme.Le Calloc'h Bernard. Le dernier voyage d'Alexandre Csoma de Körös (1842). In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 82, n°308, 3e trimestre 1995. pp. 277-295
La boussole bretonne
Bleimor. La boussole bretonne. In: Annales de Bretagne. Tome 27, numéro 1, 1911. pp. 14-16
Kanam, le village d'Alexandre Csoma de Kőrös, d'après Werner Hoffmeister
De tous les voyageurs qui, dans la première moitié du XIXème siècle, ont visité le village himalayen de Kanam, où travailla durant trois ans et demi Alexandre Csoma de Korös, fondateur de la tibétologie européenne, le médecin prussien Werner Hoffmeister est celui qui en a fourni la description la plus précise et la plus complète. Publiée en 1847 à Braunschweig, la lettre qu'il avait envoyée de l'Inde avant sa mort prématurée lors de la guerre anglo-sikhe, est aujourd'hui introuvable dans les collections publiques, même en Allemagne. Elle constitue un document d'autant plus précieux qu' elle a été écrite trois ans seulement après la disparition du savant hongrois
Alexandre Csoma de Körös, le bodhisattva hongrois
Alexander Csoma de Kôrös, the Hungarian Bodhisattva
The Hungarian traveller Alexander Csoma de Kôrös (1784-1842) is the founder of tibetology. He is the author of the first dictionary and the first grammar of the classical Tibetan language, and of many other works on Tibetan culture. When he left his homeland for the East, his intention was to trace the mysterious origin of this people in high Asia, but he could not reach his initial aim, so that he remained in the Himalaya and became the first specialist of Tibetan buddhist civilisation. Man of high virtue and of exceptional determination, he has been proclaimed a bodhisattva on the 22nd of February 1933 at the Japanese university of Taishô, Tokyo, in recognition for the fundamental part he played in the discovery of Tibetan buddhism. He is the only European who may be regarded as a buddhist « saint ».Auteur du premier dictionnaire et de la première grammaire de la langue tibétaine classique, ainsi que de nombreux autres travaux sur le Tibet, le voyageur hongrois Alexandre Csoma de Körös (1784-1842) est le fondateur de la tibétologie. Parti en Asie avec l'intention d'y rechercher le berceau supposé de son peuple, il fut détourné par une série d'événements de son but initial et amené à s'intéresser longuement au monde himalayen, dont il fut le seul spécialiste jusqu'à sa mort. C'est en hommage au rôle pionnier qu'il joua dans la découverte de la civilisation bouddhique du Tibet, aux vertus dont il fit preuve toute sa vie, ainsi qu'à son indomptable courage, qu'il a été solennellement proclamé bodhisattva le 22 février 1933 à l'Université Taishô de Tokyo. Csoma de Körös se trouve ainsi le seul Blanc qui ait jamais été honoré d'un titre aussi prestigieux, comparable à ce que la sainteté est dans la tradition chrétienne.Le Calloc'h Bernard. Alexandre Csoma de Körös, le bodhisattva hongrois. In: Revue de l'histoire des religions, tome 204, n°4, 1987. pp. 353-388
Alexandre Csoma de Kőrös vu par H. G. Rawlinson
Hugh George Rawlinson (né en 1880), neveu du H. G. Rawlinson, pionnier de l'assyriologie, était un membre du corps enseignant de l'Inde qu'il a servi sans interruption dès 1908 jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. On lui doit de nombreux travaux d'histoire généralement relatifs à l'empire britannique des Indes. En revanche, l'article qu'il a consacré à Alexandre Csoma de Kőrös, fondateur hongrois des études tibétaines européennes et qu'il a publié dans la revue « Indian Art and Letters » en 1945, a passé complètement inaperçu, non seulement dans le Royaume Uni et les pays de langue anglaise, mais aussi en Hongrie. C'est la raison pour laquelle nous estimons devoir la reproduire ci-dessous, en y ajoutant notes et commentaires