Comparaison de la croissance du pin gris et de l'épinette blanche en plantation en milieu forestier et agricole

L'installation des zones de sylviculture intensives vise à établir un équilibre entre les objectifs de conservation et de production de fibre ligneuse. En Abitibi-Témiscamingue le reboisement des friches agricoles constitue un élément de l'aménagement forestier durable des régions périphériques. Le milieu agricole offre-t-il une productivité comparable au milieu forestier, compte tenu du compactage causé par l'utilisation des machines et le labourage plus accentué? Les objectifs de l'étude étaient de comparer la croissance du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) et de l'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) en plantations établies sur sols agricoles et forestiers, d'évaluer les indices de qualité du sol et la productivité des espèces. L'échantillonnage comprenait 20 plantations de pin gris et 20 plantations d'épinette blanche en milieu agricole et forestier dans la région écologique de la sapinière à bouleau blanc de l'ouest du Québec. Les paramètres de croissance des arbres mesurés étaient la hauteur totale, le diamètre et la longueur des cinq derniers verticilles. Les indices de qualité du sol évalués comprenaient les propriétés physiques et chimiques du sol. La comparaison des propriétés des sols entre les deux milieux a révélé que les sols agricoles sont modifiés par l'effet du compactage. Les macroporosités étaient plus élevées de 3 et 4% en milieu forestier. La capacité au champ était de 3 et 5% plus élevée en milieu agricole et les points de flétrissement de 6 et 5% supérieurs à ceux des sols forestiers. L'épinette blanche augmentait la masse volumique du sol au fil du temps, le pin gris favorisait une macroporosité plus élevée des sols. Les sols forestiers avaient un taux de minéralisation de l'azote plus élevé et une meilleure qualité de la matière organique. L'augmentation de la capacité au champ en milieu agricole favorisait la croissance en hauteur du pin gris, l'azote minéralisé favorisait la croissance de l'épinette blanche. La croissance des deux essences n'a pas été pour autant différente d'un milieu à l'autre

Comparaison de la croissance du pin gris et de l'épinette blanche en plantation en milieu forestier et agricole

L'installation des zones de sylviculture intensives vise à établir un équilibre entre les objectifs de conservation et de production de fibre ligneuse. En Abitibi-Témiscamingue le reboisement des friches agricoles constitue un élément de l'aménagement forestier durable des régions périphériques. Le milieu agricole offre t-il une productivité comparable au milieu forestier, compte tenu du compactage causé par l'utilisation des machines et le labourage plus accentué? Les objectifs de l'étude étaient de comparer la croissance du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) et de l'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) en plantations établies sur sols agricoles et forestiers, d'évaluer les indices de qualité du sol et la productivité des espèces. L'échantillonnage comprenait 20 plantations de pin gris et 20 plantations d'épinette blanche en milieu agricole et forestier dans la région écologique de la sapinière à bouleau blanc de l'ouest du Québec. Les paramètres de croissance des arbres mesurés étaient la hauteur totale, le diamètre et la longueur des cinq derniers verticilles. Les indices de qualité du sol évalués comprenaient les propriétés physiques et chimiques du sol. La comparaison des propriétés des sols entre les deux milieux a révélé que les sols agricoles sont modifiés par l'effet du compactage. Les macroporosités étaient plus élevées de 3 et 4% en milieu forestier. La capacité au champ était de 3 et 5% plus élevée en milieu agricole et les points de flétrissement de 6 et 5% supérieurs à ceux des sols forestiers. L'épinette blanche augmentait la masse volumique du sol au fil du temps, le pin gris favorisait une macroporosité plus élevée des sols. Les sols forestiers avaient un taux de minéralisation de l'azote plus élevé et une meilleure qualité de la matière organique. L'augmentation de la capacité au champ en milieu agricole favorisait la croissance en hauteur du pin gris, l'azote minéralisé favorisait la croissance de l'épinette blanche. La croissance des deux essences n'a pas été pour autant différente d'un milieu à l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pin gris, Épinette blanche, Plantations, Croissance, Compactage du sol, Propriétés physiques et chimiques du sol, Région écologique de la sapinière à bouleau blanc du Québec (5a)

EFSA BIOHAZ Panel (EFSA Panel on Biological Hazards), 2013. Scientific Opinion on the public health hazards to be covered by inspection of meat (bovine animals).

A risk ranking process identified Salmonella spp. and pathogenic verocytotoxin-producing Escherichia coli (VTEC) as current high-priority biological hazards for meat inspection of bovine animals. As these hazards are not detected by traditional meat inspection, a meat safety assurance system for the farm-to-chilled carcass continuum using a risk-based approach was proposed. Key elements of the system are risk-categorisation of slaughter animals for high-priority biological hazards based on improved food chain information, as well as risk-categorisation of slaughterhouses according to their capability to control those hazards. Omission of palpation and incision during post-mortem inspection for animals subjected to routine slaughter may decrease spreading and cross-contamination with the high-priority biological hazards. For chemical hazards, dioxins and dioxin-like polychlorinated biphenyls were ranked as being of high potential concern; all other substances were ranked as of medium or lower concern. Monitoring programmes for chemical hazards should be more flexible and based on the risk of occurrence, taking into account the completeness and quality of the food chain information supplied and the ranking of chemical substances, which should be regularly updated to include new hazards. Control programmes across the food chain, national residue control programmes, feed control and monitoring of environmental contaminants should be better integrated. Meat inspection is a valuable tool for surveillance and monitoring of animal health and welfare conditions. Omission of palpation and incision would reduce detection effectiveness for bovine tuberculosis and would have a negative impact on the overall surveillance system especially in officially tuberculosis free countries. The detection effectiveness for bovine cysticercosis, already low with the current meat inspection system, would result in a further decrease, if palpation and incision are removed. Extended use of food chain information could compensate for some, but not all, the information on animal health and welfare lost if only visual post-mortem inspection is applied

Very low helminth infection in sheep grazed on pastures fertilised by sewage sludge or cattle slurry

Helminth infection acquired by lambs grazing on pastures fertilised either by urban sewage sludge or cattle slurry were studied in temperate Central Western France. The aim was to assess the risk of larval cestodoses in lambs after sewage application and of digestive tract nematode infection following the slurry application. Twenty-six sheep were allocated on two paddocks of 0.7 ha, one fertilised with sludge and the other with cattle slurry. The delay between application and actual grazing was 6 weeks; grazing on these paddocks extended from mid July to beginning of November 2002. The herbage biomass was slightly increased in the sludge paddock but it did not result in an increase of lamb live weight, compared with the slurry paddock. The lambs did not acquire cysticercosis or any other larval cestodoses in the sewage sludge group and only very limited infections with Cooperia spp. and Nematodirus spp. were observed in the slurry group. It was concluded that in our conditions the helminth risk was extremely low and was not a cause of restriction of the use of these biowastes

Sewage sludge or cattle slurry as pasture fertilisers: comparative cysticercosis and trichostrongylosis risk for grazing cattle

Sewage sludge and slurry are used as fertilisers on pastures grazed by ruminants. The former may be a source of Taenia saginata, which causes cysticercosis in cattle and taeniosis in man. The latter is a source of digestive tract-strongyles, a major helminth infection in cattle. The interest of application on pastures of these two biowastes is environmental (optimal recycling of biowastes) and agronomic (fertilisation). The parasitic risk and the fertilisation value of such applications on pastures were evaluated during one grazing season. Liquid sewage sludge did induce higher herbage biomass, which corresponded to higher liveweight gains during the first 2 months of grazing, compared to slurry spread pastures and calves grazing them. The sludge group of calves did not acquire live cysticerci and thus the risk was nil under the conditions of the study (delay of 6 weeks between application and grazing). The slurry group of calves did become lightly infected with digestive-tract strongyles, mostly Ostertagia ostertagi. Under the conditions of this experiment, a 6-week delay between application and grazing strongly reduced the risk of infection: it renders compatible the agronomic use and requirements of public or animal health