Post-Den Emergence Behavior of Polar Bears (Ursus maritimus) in Northern Alaska

We observed polar bear (Ursus maritimus) maternity den sites on Alaska’s North Slope in March 2002 and 2003 in an effort to describe bears’ post-den emergence behavior. During 40 sessions spanning 459 h, we observed 8 adults and 14 dependent cubs outside dens for 37.5 h (8.2% of total observation time). There was no significant difference between den emergence dates in 2002 (mean = 15 Mar ± 4.1 d) and 2003 (mean = 21 Mar ± 2.1 d). Following initial den breakout, polar bears remained at their den sites for 1.5 to 14 days (mean = 8.1 ± 5.1 d). The average length of stay in dens between emergent periods was significantly shorter in 2002 (1.79 h) than in 2003 (4.82 h). While outside, adult bears were inactive 49.5% of the time, whereas cubs were inactive 13.4% of the time. We found no significant relationships between den emergence activity and weather. Adult polar bears at den sites subjected to industrial activity exhibited significantly fewer bouts of vigilance than denned bears in undisturbed areas (t = -5.5164, df = 4, p = 0.00). However, the duration of vigilance behaviors at sites near industrial activity was not significantly shorter than at the other sites studied (t = -1.8902, df = 4, p = 0.07). Results for these bears were within the range of findings in other studies of denned polar bears.Nous avons observé des tanières de maternité d’ours polaires (Ursus maritimus) sur le versant nord de l’Alaska aux mois de mars 2002 et 2003 dans le but de décrire le comportement de sortie des ours après leur séjour dans la tanière. Dans le cadre de 40 séances d’observation ayant duré 459 heures, nous avons observé 8 ours adultes et 14 oursons à charge en dehors des tanières pendant 37,5 heures (soit 8,2 % de la durée d’observation totale). Il n’y avait pas de différence importante entre les dates de sortie des tanières en 2002 (moyenne = 15 mars ± 4,1 j) et 2003 (moyenne = 21 mars ± 2,1 j). Après la première sortie de la tanière, les ours polaires restaient à l’emplacement de leur tanière pendant 1,5 à 14 jours (moyenne = 8,1 ± 5.1 j). La longueur moyenne du séjour en tanière entre les périodes de sortie était beaucoup plus courte en 2002 (1,79 h) qu’en 2003 (4,82 h). Une fois sortis, les ours adultes étaient inactifs pendant 49,5 % du temps, tandis que les oursons étaient inactifs pendant 13,4 % du temps. Nous n’avons pas trouvé de lien important entre l’activité une fois sorti de la tanière et le temps qu’il faisait. Les ours polaires adultes à l’emplacement de tanières assujetties à des activités industrielles affichaient beaucoup moins de séquences de vigilance que les ours en tanière des régions tranquilles (t = -5,5164, dl = 4, p = 0,00). Cependant, la durée des comportements de vigilance aux emplacements situés près d’activités industrielles n’était pas beaucoup plus courte qu’aux autres emplacements étudiés (t = - 1,8902, dl = 4, p = 0,07). Les résultats enregistrés pour ces ours tombaient dans l’étendue des constatations découlant d’autres études d’ours polaires en tanière

Polar Bear Aerial Survey in the Eastern Chukchi Sea: A Pilot Study

Alaska has two polar bear populations: the Southern Beaufort Sea population, shared with Canada, and the Chukchi/Bering Seas population, shared with Russia. Currently a reliable population estimate for the Chukchi/Bering Seas population does not exist. Land-based aerial and mark-recapture population surveys may not be possible in the Chukchi Sea because variable ice conditions, the limited range of helicopters, extremely large polar bear home ranges, and severe weather conditions may limit access to remote areas. Thus line-transect aerial surveys from icebreakers may be the best available tool to monitor this polar bear stock. In August 2000, a line-transect survey was conducted in the eastern Chukchi Sea and western Beaufort Sea from helicopters based on a U.S. Coast Guard icebreaker under the "Ship of Opportunity" program. The objectives of this pilot study were to estimate polar bear density in the eastern Chukchi and western Beaufort Seas and to assess the logistical feasibility of using ship-based aerial surveys to develop polar bear population estimates. Twenty-nine polar bears in 25 groups were sighted on 94 transects (8257 km). The density of bears was estimated as 1 bear per 147 km² (CV = 38%). Additional aerial surveys in late fall, using dedicated icebreakers, would be required to achieve the number of sightings, survey effort, coverage, and precision needed for more effective monitoring of population trends in the Chukchi Sea.L'Alaska a deux populations d'ours polaires : celle du sud de la mer de Beaufort, commune avec le Canada, et celle de la mer des Tchouktches / mer de Béring, commune avec la Russie. À l'heure actuelle, on ne possède pas d'estimation fiable de la population de la mer des Tchouktches / mer de Béring. En raison des conditions variables de la glace, de la portée limitée des hélicoptères, de la très grande étendue du domaine vital de l'ours polaire et des conditions météorologiques particulièrement mauvaises - facteurs qui limitent l'accès aux régions éloignées -, il n'est peut-être pas possible d'effectuer des relevés aériens à base terrestre de la population ou des relevés par marquage-recapture. Le meilleur outil disponible pour une surveillance continue de cette population d'ours polaires semble donc être le relevé de transects effectué depuis les airs par un appareil embarqué sur un brise-glace. En août 2000, un relevé de transect a été effectué dans l'est de la mer des Tchouktches et dans l'ouest de la mer de Beaufort depuis des hélicoptères embarqués sur un brise-glace de la garde côtière américaine sous les auspices du programme des navires de passage. Les objectifs de cette étude pilote étaient d'estimer la densité de l'ours polaire dans l'est de la mer des Tchouktches et l'ouest de la mer de Beaufort, et d'évaluer la faisabilité logistique de l'utilisation d'hélicoptères embarqués pour établir des estimations de la population d'ours polaires. Vingt-neuf ours polaires répartis en 25 groupes ont été aperçus dans 94 transects (8257 km). La densité des ours était évaluée à 1 animal par 147 km² (CV = 38 %). Il faudrait réaliser d'autres relevés aériens à la fin de l'automne, en ayant recours à des brise-glace spécialisés, pour en arriver au nombre d'observations, aux activités de relevés, à la couverture et à la précision nécessaires à une surveillance plus efficace des tendances démographiques dans la mer des Tchouktches