69 research outputs found

    Linear and Nonlinear Spectroscopy by a Common-Path Birefringent Interferometer

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    © 1995-2012 IEEE. We introduce a passive common-path interferometer to replace Michelson interferometers in the Fourier-Transform spectroscopy. Our device exploits birefringence to introduce a highly accurate delay between two orthogonal polarization components by continuously varying the material thickness. Due to its inherent delay stability and reproducibility, it can be used even for short wavelengths (down to ∌200 nm) without the need for any active control or position tracking. We first demonstrate its performances in linear spectroscopy, by implementing a spectrometer and a spectrophotometer. We then extend its use to nonlinear spectroscopy and, in combination with lock-in detection at MHz modulation frequencies, illustrate its application to pump-probe spectroscopy with high sensitivity (ΔT/T 500 nm) and to broadband stimulated Raman scattering microscopy in the CH stretching region

    Dynamique et ùge de formation des ophiolites de Seram-Ambon (Indonésie centrale)

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    L’üle de Seram-Ambon est situĂ©e au nord de la mer de Banda entre les Ăźles de Sulawesi et de Nouvelle GuinĂ©e (fig. 1A). Sa position actuelle montre que son Ă©volution gĂ©otectonique est et a Ă©tĂ© fortement liĂ©e, depuis le milieu du CĂ©nozoĂŻque, aux mouvements respectifs de la plaque Australienne qui remonte vers le NNW Ă  raison de 7 cm.an –1 et de la plaque Philippine qui se dĂ©place vers l’ouest Ă  une vitesse d’environ 10 cm.an –1 [Minster et Jordan, 1978 ; De Mets et al., 1990]. Plusieurs fragments d’ophiolites y sont prĂ©sents. Ils sont pour l’essentiel localisĂ©s dans la partie ouest de l’üle de Seram (fig. 1B), sur les petites Ăźles de Kelang situĂ©es Ă  l’ouest et sur l’üle d’Ambon prĂ©sente au sud-est [Tjokrosapoetro et Budhitrisna, 1982] (fig. 1C). Ces trois secteurs rĂ©unis prĂ©sentent tous les termes classiques d’une sĂ©quence ophiolitique, avec des pĂ©ridotites, pyroxĂ©nites, gabbros et basaltes, mais aucun d’entre eux ne prĂ©sente la totalitĂ© des termes d’une sĂ©rie ophiolitique complĂšte. Les pĂ©ridotites sont essentiellement des lherzolites Ă  plagioclase, des harzburgites Ă  spinelle riches en Cpx (3-3,5 %) pouvant contenir jusqu’à 2,2 % de plagioclase, et plus rarement des harzburgites sans Cpx qui contiennent quelques rubannements d’orthopyroxĂ©nites. Ces pĂ©ridotites sont localement recoupĂ©es par des filonnets de chromitites, par des filons ou poches de webstĂ©rites de compositions chimiques variĂ©es (types 1, 2 et 3), gĂ©nĂ©ralement Ă  cƓur gabbroĂŻque (groupes 1 et 2) et par des filons basaltiques. L’origine et la mise en place de ces sĂ©ries ophiolitiques restent encore trĂšs controversĂ©es [Katili, 1975 ; Hutchison, 1977 ; Milson, 1977 ; Hamilton, 1979]. D’aprĂšs Linthout et al. [1997], elles reprĂ©senteraient un ancien fragment ocĂ©anique d’ñge miocĂšne qui se serait formĂ© Ă  la suite d’une ouverture en milieu continental le long de la marge ouest australienne, leur obduction sur Seram datant de 9-7 Ma. Les donnĂ©es pĂ©trologiques et gĂ©ochimiques que nous prĂ©sentons dans ce travail montrent que les pĂ©ridotites ont un caractĂšre faiblement rĂ©siduel bien qu’étant trĂšs riches en olivine (tabl. I). Les faibles teneurs en C# du spinelle (C# = Cr/[Cr+Al]) des harzburgites sans Cpx (C# = 0,40 en moyenne) contrastent avec celles plus Ă©levĂ©es des harzburgites riches en Cpx (0,43<Cr#<0,53) et des lherzolites Ă  plagioclase (0,47<Cr#<0,56 – fig. 3B). Les spinelles se caractĂ©risent par de fortes teneurs en titane (Ti>50 millications – fig. 3C), de mĂȘme que les pyroxĂšnes (TiOpx>7 millications, TiCpx>14 millications) des lherzolites Ă  plagioclase. Ces fortes teneurs en Ti seraient associĂ©es Ă  la formation mĂ©tamorphique du plagioclase lors de la rĂ©Ă©quilibration sub-solidus de ces roches dans le faciĂšs Ă  plagioclase (fig. 3D) lors de leur remontĂ©e [Kornprobst et Tabit, 1988 ; Li, 1991 ; Cornen et al., 1996 ; Charpentier, 2000]. Les lherzolites Ă  plagioclase prĂ©sentent des spectres de terres-rares homogĂšnes (environ 2 fois les valeurs chondritiques) dont l’appauvrissement en terres-rares lĂ©gĂšres (0,1<La/Sm<0.3 – fig. 4A) traduit un taux de fusion partielle modĂ©rĂ©. Les harzburgites riches en Cpx montrent de plus faibles concentrations en terres-rares lourdes et en intermĂ©diaires (environ 0,5 fois les valeurs chondritiques – fig. 4B) caractĂ©ristiques de taux de fusion plus importants. Les trĂšs faibles concentrations en terres- rares des harzburgites sans Cpx (0,1-0, 3 fois les chondrites – fig. 4C, valeurs inhabituelles si on compare ces valeurs avec celles des pĂ©ridotites ocĂ©aniques [Niu, 1997 ; Niu et HĂ©kinian, 1997]), sont par contre les tĂ©moins d’un manteau fortement rĂ©siduel. Si les enrichissements en terres-rares lĂ©gĂšres peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme rĂ©sultant d’un effet chromatographique (e.g. Takazawa et al.[1992 ; 2000]), il ne peut ĂȘtre exclu qu’un processus mĂ©tasomatique subsĂ©quent Ă  la fusion partielle de ces roches soit Ă  leur origine, ainsi que cela a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par Weichert et al. [1996]. Certains cumulats mantelliques (webstĂ©rites de type 1 et gabbros du groupe 1) sont caractĂ©risĂ©s par des spectres de terres-rares plats (6-10 fois les valeurs chondritiques), lĂ©gĂšrement appauvris en terres-rares lĂ©gĂšres (fig. 5A-B, tabl. II). Les formes spectrales laissent supposer que ces cumulats ont Ă©voluĂ© par cristallisation fractionnĂ©e en accord avec les observations de terrain qui montrent que ces roches sont souvent associĂ©es. Les webstĂ©rites de type 2 et les gabbros du groupe 2 se distinguent des roches prĂ©cĂ©dentes par leurs trĂšs forts appauvrissements en terres-rares lĂ©gĂšres (0,02<(La/Yb)N<0,04 – fig. 5A-B), traduisant une cristallisation Ă  partir de liquides magmatiques provenant de taux de fusion plus importants. Par opposition, les webstĂ©rites de type 3 se caractĂ©risent par de trĂšs forts enrichissements en terres- rares lĂ©gĂšres (3,40<(La/Yb)N<24,00 – fig. 5C) et par de faibles Ă  trĂšs faibles concentrations en terres-rares lourdes (0,1<Yb<1,0 ppm). En accord avec les valeurs Ă©levĂ©es en Na mesurĂ©es dans les Cpx (fig. 3E), ceci suggĂšre une origine des sources plus profonde et riche en grenats. La plupart de ces cumulats ont cependant la particularitĂ© de prĂ©senter des spectres multi-Ă©lĂ©ments ayant des caractĂ©ristiques gĂ©ochimiques similaires Ă  celles des laves associĂ©es (anomalies nĂ©gatives en Nb, Zr, Ti, Y, voir paragraphes suivants), ce qui montre que leur mise en place dans le manteau pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  une remontĂ©e du manteau gĂ©nĂ©rĂ©e par l’ouverture du bassin arriĂšre-arc. Les roches effusives prĂ©sentent de faibles variations des concentrations en SiO2 (46,60-58,30 % – tabl. III). Elles sont Ă©galement caractĂ©risĂ©es par des teneurs Ă©levĂ©es en Al2O3 (16,60 % en moyenne) et par de faibles concentrations en TiO2 et K2O (0,75 et 0,15 % en moyenne rĂ©ciproquement). Les laves dont les concentrations en Na2O sont les plus Ă©levĂ©es (1,47 %<Na2O<2,79 % – fig. 3F) prĂ©sentent des spectres de terres-rares typiques de basaltes de rides ocĂ©aniques (MORB) (fig. 6B). Elles se caractĂ©risent nĂ©anmoins par des enrichissements en Ă©lĂ©ments fortement incompatibles (par exemple : U, Th) qui, associĂ©s Ă  la prĂ©sence de fortes anomalies nĂ©gatives en Nb (3,0<(La/Nb)N<5,0) et dans une moindre mesure en Zr, en Ti et en Y, suggĂšrent une formation dans un bassin arriĂšre-arc [Saunders et Tarney, 1984 ; Monnier et al., 1995]. Le caractĂšre trĂšs primitif de certaines d’entre elles (MgO>10 %) traduirait une mise en place prĂ©coce dans un bassin qui pourrait s’ĂȘtre par ailleurs ouvert en bordure d’une marge continentale compte-tenu des fortes concentrations en Th mesurĂ©es (Th/Nb=0,62) [Auzende et al., 1990 ; Eissen et al., 1998]. Les autres laves associĂ©es ont des teneurs plus faibles en Na2O (Na2 O<1,15 %). Elles sont caractĂ©risĂ©es par de forts enrichissements en terres-rares lĂ©gĂšres (20 Ă  100 fois les valeurs chondritiques) et prĂ©sentent des anomalies nĂ©gatives en Nb et en Ta (fig. 6A), typiques des tholĂ©iites d’arc faiblement potassiques (0,06 %<K2O<0,79 %). Les fortes concentrations en MgO (>10 %) de certaines d’entre elles, comparables Ă  celles rencontrĂ©es dans les basaltes arriĂšre- arc, suggĂšrent qu’elles sont issues de liquides primaires pouvant s’ĂȘtre formĂ©s lors des premiers stades de l’édification d’un arc volcanique (e.g. Jonhson et al. [1980 ; 1990]). Les Ă©tudes pĂ©tro-gĂ©ochimiques des unitĂ©s ophiolitiques de Seram-Ambon ont permis de montrer que les pĂ©ridotites reprĂ©sentent un manteau partiellement fondu, ayant subi un rĂ©Ă©quilibrage dans le faciĂšs Ă  plagioclase, probablement lors de sa dĂ©compression dans un contexte d’ouverture en bordure de marge continentale. Ces Ă©tudes ont Ă©galement permis de mettre en Ă©vidence l’existence de tholĂ©iites d’arc dont certaines sont caractĂ©risĂ©es par de fortes teneurs en MgO, ce qui pourrait suggĂ©rer une origine lors des premiers stades de l’édification d’un arc volcanique et de BABB (associĂ©es dans l’espace aux tholĂ©iites d’arc) dont certaines sont elles-mĂȘmes riches en MgO. Les fortes affinitĂ©s gĂ©ochimiques existant entre les tholĂ©iites d’arc et les basaltes arriĂšre-arc plaideraient pour une ouverture du bassin ocĂ©anique dans les premiers stades du processus de subduction. La remontĂ©e du manteau arriĂšre-arc se serait accompagnĂ©e de la mise en place de nombreux cumulats mantelliques (webstĂ©rites et gabbros) ayant aussi des caractĂ©ristiques arriĂšre-arc, Ă  l’exception des gabbros du groupe 2 qui ont des signatures de N-MORB et d’un Ă©chantillon de webstĂ©rite de type 3 Ă  affinitĂ© adakitique. Les Ăąges radiochronologiques ( 40 K/ 40 Ar – tabl. IV) obtenus sur les basaltes arriĂšre-arc (20-15 Ma) montrent bien que le bassin marginal s’est ouvert au cours des premiers stades de l’édification d’un arc volcanique dont seulement des jeunes tĂ©moins ont pu ĂȘtre datĂ©s (15-9 Ma). Ce dernier Ăąge (9 Ma) est contemporain de celui de l’exhumation de l’ophiolite sur l’üle de Seram qui aurait dĂ©butĂ© vers 9,5 Ma pour s’achever vers 7 Ma [Linthout et al., 1996, 1997]. Ceci indique un contexte gĂ©otectonique particuliĂšrement rapide pour la formation et l’exhumation de l’ophiolite. Compte tenu de la position palĂ©o-gĂ©ographique de l’üle de Seram qui aurait Ă©tĂ© bordĂ©e Ă  l’est par un domaine ocĂ©anique lors de sa remontĂ©e vers le nord au MiocĂšne [Haile, 1979 ; Haile, 1981] et de nos donnĂ©es gĂ©ochimiques, nous proposons que ce bassin s’est formĂ© dans un systĂšme transtensif, Ă  durĂ©e de vie limitĂ©e (10 Ma), bordĂ© Ă  l’ouest par la marge continentale de Seram (fig. 7). L’obduction de l’ophiolite au MiocĂšne supĂ©rieur se serait effectuĂ©e du NE vers le SW, si on prend en compte la rotation de 70 o qu’a subi l’üle lors de sa migration vers le nord [Linthout et al., 1997], ce qui rĂ©sulte de nos observations structurales qui indiquent, pour la position actuelle de Seram, des cisaillements du NW vers le SE (fig. 2) [Permana, 1998]

    Expression of a protease-resistant insulin-like growth factor-binding protein-4 inhibits tumour growth in a murine model of breast cancer

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    BACKGROUND: Insulin-like growth factor 1 (IGF1) promotes breast cancer and disease progression. Bioavailability of IGF1 is modulated by IGF-binding proteins (IGFBPs). IGFBP4 inhibits IGF1 activity but cleavage by pregnancy-associated plasma protein-A (PAPP-A) protease releases active IGF1. METHODS: Expression of IGF pathway components and PAPP-A was assessed by western blot or RT-PCR. IGFBP4 (dBP4) resistant to PAPP-A cleavage, but retaining IGF-binding capacity, was used to block IGF activity in vivo. 4T1.2 mouse mammary adenocarcinoma cells transfected with empty vector, vector expressing wild-type IGFBP4 or vector expressing dBP4 were implanted in the mammary fat pad of BALB/c mice and tumour growth was assessed. Tumour angiogenesis and endothelial cell apoptosis were assessed by immunohistochemistry. RESULTS: 4T1.2 cells expressed the IGF1R receptor and IGFBP4. PAPP-A was expressed within mammary tumours but not by 4T1.2 cells. Proliferation and vascular endothelial growth factor (VEGF) production by 4T1.2 cells was increased by IGF1(E3R) (recombinant IGF1 resistant to binding by IGFBPs) but not by wild-type IGF1. IGF1-stimulated microvascular endothelial cell proliferation was blocked by recombinant IGFBP4. 4T1.2 tumours expressing dBP4 grew significantly more slowly than controls or tumours expressing wild-type IGFBP4. Inhibition of tumour growth by dBP4 was accompanied by the increased endothelial cell apoptosis. CONCLUSION: Protease-resistant IGFBP4 blocks IGF activity, tumour growth and angiogenesis

    The relationships between regional Quaternary uplift, deformation across active normal faults and historical seismicity in the upper plate of subduction zones: The Capo D’Orlando Fault, NE Sicily

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    In order to investigate deformation within the upper plate of the Calabrian subduction zone we have mapped and modelled a sequence of Late Quaternary palaeoshorelines tectonically-deformed by the Capo D’Orlando normal fault, NE Sicily, which forms part of the actively deforming Calabrian Arc. In addition to the 1908 Messina Strait earthquake (Mw 7.1), this region has experienced damaging earthquakes, possibly on the Capo D’Orlando Fault, however, it is not considered by some to be a potential seismogenic source. Uplifted Quaternary palaeoshorelines are preserved on the hangingwall of the Capo D’Orlando Fault, indicating that hangingwall subsidence is counteracted by regional uplift, likely because of deformation associated with subduction/collision. We attempt to constrain the relationship between regional uplift, crustal extensional processes and historical seismicity, and we quantify both the normal and regional deformation signals. We report uplift variations along the strike of the fault and use a synchronous correlation technique to assign ages to palaeoshorelines, facilitating calculation of uplift rates and the fault throw-rate. Uplift rates in the hangingwall increase from 0.4 mm/yr in the centre of the fault to 0.89 mm/yr beyond its SW fault tip, suggesting 0.5 mm/yr of fault related subsidence, which implies a throw-rate of 0.63 ± 0.02 mm/yr, and significant seismic hazard. Overall, we emphasise that upper plate extension and related vertical motions complicate the process of deriving information on the subduction/collision process, such as coupling and slip distribution on the subduction interface, parameters that are commonly inferred for other subduction zones without considering upper plate deformation

    Crustal types and Tertiary tectonic evolution of the AlborĂĄn sea, western Mediterranean

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    Multichannel seismic reflection images across the transition between the east AlborĂĄn and the Algero-Balearic basins show how crustal thickness decreases from about 5 s two-way traveltime (TWTT, ∌15 km thick) in the west (east AlborĂĄn basin) to ∌2 s TWTT typical of oceanic crust (∌6 km thick) in the east (Algero-Balearic basin). We have differentiated three different crustal domains in this transition, mainly on the basis of crustal thickness and seismic signature. Boundaries between the three crustal domains are transitional and lack evidence for major faults. Tilted blocks related to extension are very scarce and all sampled basement outcrops are volcanic, suggesting a strong relationship between magmatism and crustal structure. Stratigraphic correlation of lithoseismic units with sedimentary units of southeastern Betic basins indicates that sediments onlap igneous basement approximately at 12 Ma in the eastern area and at 8 Ma in the western area. Linking seismic crustal structure with magmatic geochemical evidence suggests that the three differentiated crustal domains may represent, from west to east, thin continental crust modified by arc magmatism, magmatic-arc crust, and oceanic crust. Middle to late Miocene arc and oceanic crust formation in the east AlborĂĄn and Algero-Balearic basins, respectively, occurred during westward migration of the Gibraltar accretionary wedge and shortening in the Betic-Rif foreland basins. Arc magmatism and associated backarc oceanic crust formation were related to early to middle Miocene subduction and rollback of the Flysch Trough oceanic basement. Subduction of this narrow slab beneath the AlborĂĄn basin was coeval with collision of the AlborĂĄn domain with the Iberian and African passive margins and subsequent subcontinental-lithosphere edge delamination along the Betic-Rif margins

    Linear dichroism amplification: Adapting a long-known technique for ultrasensitive femtosecond IR spectroscopy

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    We demonstrate strong amplification of polarization-sensitive transient IR signals using a pseudo-null crossed polarizer technique first proposed by Keston and Lospalluto [Fed. Proc. 10, 207 (1951)] and applied for nanosecond flash photolysis in the visible by Che et al. [Chem. Phys. Lett. 224, 145 (1994)]. We adapted the technique to ultrafast pulsed laser spectroscopy in the infrared using photoelastic modulators, which allow us to measure amplified linear dichroism at kilohertz repetition rates. The method was applied to a photoswitch of the N-alkylated Schiff base family in order to demonstrate its potential of strongly enhancing sensitivity and signal to noise in ultrafast transient IR experiments, to simplify spectra and to determine intramolecular transition dipole orientations

    A Deep-sea Channel in the Northwestern Mediterranean Sea: Morphology and seismic structure of the Valencia Channel and its surroundings

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    16 pages, 10 figuresThe 400 km long Valencia Channel occupies the axis of the Valencia Trough in the Northwestern Mediterranean. Four different types of seismic reflection profiles were used to analyze the morphology and structure of the Valencia Channel with regard to the role played by both margins, Balearic and Iberian, of the Valencia Trough. From a detailed morphoseismic analysis of the Valencia Channel, its upper, middle, and lower courses can be characterized as follows: (1) in the upper course, tributaries are short and only slightly incised, with recent mass-transport deposits occurring on the adjacent continental slopes; (2) in the middle course, the channel deepens, and tributary valleys merge into it; and (3) the lower course begins after a sudden change in the direction of the channel, has a meandering path, is flanked by levees, and is fed by some valleys. During the Pliocene and Quaternary, at least four erosional and filling phases are observed in seismic profiles of the lower course of the Valencia Channel. The varying intensity of mass-transport processes and associated retrogressive slumping, which are related with fluctuations in sediment supply and relative sea-level changes, have played a major role in the formation, maintenance and deepening of the Valencia Channel. In addition to these sedimentary processes, a basement tectonic control and some morphostructural features affect the direction of the Valencia Channel locally. © 1995 Kluwer Academic Publisher
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