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    Technologies of contraception and abortion

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    Soon to turn 60, the oral contraceptive pill still dominates histories of technology in the ‘sexual revolution’ and after. ‘The pill’ was revolutionary for many, though by no means all, women in the west, but there have always been alternatives, and looking globally yields a different picture. The condom, intrauterine device (IUD), surgical sterilization (male and female) and abortion were all transformed in the twentieth century, some more than once. Today, female sterilization (tubal ligation) and IUDs are the world's most commonly used technologies of contraception. The pill is in third place, followed closely by the condom. Long-acting hormonal injections are most frequently used in parts of Africa, male sterilization by vasectomy is unusually prevalent in Britain, and about one in five pregnancies worldwide ends in induced abortion. Though contraceptive use has generally increased in recent decades, the disparity between rich and poor countries is striking: the former tend to use condoms and pills, the latter sterilization and IUDs. Contraception, a term dating from the late nineteenth century and since then often conflated with abortion, has existed in many forms, and techniques have changed and proliferated over time. Diverse local cultures have embraced new technologies while maintaining older practices. Focusing on Britain and the United States, with excursions to India, China and France, this chapter shows how the patterns observed today were established and stabilized, often despite persistent criticism and reform efforts. By examining past innovation, and the distribution and use of a variety of tools and techniques, it reconsiders some widely held assumptions about what counts as revolutionary and for whom. Analytically, it takes up and reflects on one of the main issues raised by feminists and social historians: the agency of users as patients and consumers faced with choice and coercion. By examining practices of contraception alongside those of abortion, it revisits the knotty question of technology in the sexual revolution and the related themes of medical, legal, religious and political forms of control

    Des normes conjugales et parentales en mutation au cours du baby-boom

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    The change in marital and parental norms during the baby-boom This article, hinged mainly on press from the fifties and sixties, examines testimonies of men and women who share their ways of understanding the changes in marriage and parenthood. They justify and challenge contraceptive methods in order to delay the arrival of the first child, to space out subsequent children so as to better care for each one and to have a sex life free from the risk of another pregnancy, which doesn''t hinder the couple’s symmetry. Contraception activists will endorse these new aspirations, this new marital and parental ideal, making it a societal priority. They will demonstrate that these aspirations are based on socially coveted values, and will eventually create new norms based on them. During the debates which led to the adoption of the Neuwirth law in 1969, they appear as collectively shared norms.S’appuyant essentiellement sur la presse des années 1950 et 1960, cet article examine les témoignages d’hommes et de femmes qui s’expriment sur leurs manières de concevoir la conjugalité et la parentalité qui apparaît en mutation. Ils et elles justifient et réclament les moyens de la régulation des naissances pour retarder l’arrivée du premier enfant, espacer les suivants afin de mieux s’occuper de chacun d’eux et pour une sexualité libérée des risques d’une nouvelle grossesse, qui n’entrave pas l’harmonie du couple. Des militants de la régulation des naissances vont s’appuyer sur ces nouvelles aspirations, ce nouvel idéal conjugal et parental, pour en faire un impératif social. Ils vont démontrer que ces aspirations reposent sur des valeurs socialement désirables et finissent par produire, à partir d’elles, de nouvelles normes. Lors des débats qui conduiront à l’adoption de la loi Neuwirth en 1967, elles apparaissent comme des normes collectivement partagées.De Luca Barrusse Virginie. Des normes conjugales et parentales en mutation au cours du baby-boom. In: Politiques sociales et familiales, n°118, 2014. Production et réception des normes de « bonne » parentalité. pp. 23-34

    Dans l’ombre de la réforme sociale, Paul Strauss (1852-1942)

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    Qui était Paul Strauss ? Journaliste et fondateur de revues, élu de la République au conseil municipal de Paris avant d’accéder aux plus hautes fonctions, sénatoriales et ministérielles, Paul Strauss est pourtant un oublié de l’histoire. Son cheminement croise tous les soubresauts de la Troisième République, qu’il voit naître et mourir. Il a connu trois guerres, eu autant d’amis que d’ennemis, a été aux côtés de Gambetta, Clemenceau, Poincaré, Waldeck-Rousseau, etc., avec lesquels il a contribué à l’enracinement de la République. Proche des radicaux, pasteurien, philanthrope, solidariste, laïque et franc-maçon, Paul Strauss est à la fois une figure représentative et néanmoins atypique de la Troisième République. Ce provincial, juif alsacien d’origine modeste, défie en effet les classifications simplistes. Farouche défenseur des politiques sociales, convaincu de la nécessité de réformer, visionnaire en matière de protection sanitaire, il aura bâti un ensemble de lois dont la plupart restent d’actualité : habitations à loyer modéré, protection maternelle et infantile, assistance publique, hygiène publique, lutte contre le cancer, droits des femmes… Il aura contribué à la mise en place d’une politique sociale et sanitaire, attentif à la lutte contre la mortalité excessive, aux conditions de vie et de santé des plus démunis. Ses combats s’inscrivent dans le contexte de la modification du régime démographique, auquel il a été sensible. Cette politique à laquelle il contribue si fortement constitue l’un des fondements de ce qui formera, après-guerre, l’État-providence. Cet ouvrage, fruit des recherches d’une grande spécialiste de l’histoire sociale de la Troisième République, retrace cette carrière exceptionnelle à travers ses engagements politiques, sociaux et intellectuels et constitue, en quelque sorte, une forme de réhabilitation d’un homme resté dans l’ombre de la réforme sociale tout en étant l’un de ses principaux maîtres d’œuvre. Catherine Rollet est historienne démographe, professeure de démographie à l’université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, et membre du laboratoire Printemps. présidente du Conseil scientifique de l’Ined de 2006 à 2009, elle a également été membre de la Société de démographie historique et du Comité d’histoire de la Sécurité sociale. En 2005, elle a présidé le comité d’organisation du Congrès de l’Union internationale pour l’étude scientifique des populations qui s’est tenu à Tours. Ses recherches portaient principalement sur les politiques à l’égard de l’enfance, sur l’histoire des politiques sociales et de santé aux xixe et xxe siècles. Virginie De Luca Barrusse est historienne démographe, professeure de démographie à l’Université Paris-1-Panthéon Sorbonne et membre du Cridup, centre de recherche de l’Institut de démographie (Idup). Ses travaux portent sur les politiques de population et les populations vulnérables aux xixe siècles

    Les femmes et les enfants aussi

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    Frauen und Kinder auch. Oder das Recht der Vertretung durch die Familienwahl. Die Familienwahl ist ein Wahlverfahren, das dem Familienoberhaupt eine oder mehrere zusátzliche Stimmen zuerkennt, damit Familien bei Wahlen mehr ins Gewicht fallen. Zwischen 1910 und 1920 war die Débatte um dièse Frage besonders angeregt. Nachdem es sich zunâchst in konservativen Kreisen grosser Beliebtheit erfreute, wurde es auch von ůberzeugten Republikánem aufgegriffen, die das Familienwahlrecht als integriertes allgemeines Wahlrecht darstellten, das auch Frauen und Kinder, in einer Zeit allgemeiner Depeuplierungsàngste, beriicksichtigte. Die Fôrderer von Geburten und Familien, die sich fur das Familienwahlrecht einsetzten, bedienten sich spezifisch demographischer Argumente, um einem Wahlrecht Anerkennung zu verschaffen, das die soziale und demographische Nutzlichkeit der Haushalte berucksichtigte.Women and children too. Or the right to be represented by the family vote. The family vote is a mode of suffrage that gives one or several additional votes to family heads so that families carry more weight in the electoral balance. Debate over this question was particularly sharp between 1910 and the end of the 1920s. First backed by conservative factions, the idea was taken over by committed republicans who presented the family vote as a full-fledged universal suffrage including women and children at a peak point in the fear of a population decline. Pro-birth and pro-family groups arguing in favor of the family vote used specifically demographic tools to legitimize a mode of suffrage that respected the demographic and social usefulness of households.Les femmes et les enfants aussi. Ou le droit d'être représenté par le vote familial. Le vote familial est un mode de suffrage qui consiste à donner une ou plusieurs voix supplémentaires aux chefs de famille de sorte que les familles pèsent davantage dans la balance électorale. Le débat sur cette question est particulièrement vif des années 1910 à la fin des années 1920. D'abord soutenue par les milieux conservateurs, l'idée est récupérée par des républicains convaincus qui présentent le suffrage familial comme un suffrage universel intégral prenant en compte les femmes et les enfants à un moment fort de crainte de la dépopulation. Les natalistes et familialistes qui plaident en faveur du vote familial utilisent des outils spécifiques de la démographie pour légitimer un mode de suffrage respectueux de l'utilité démographique et sociale des ménages.Las mujeres y los ninos también. О el derecho a ser representado por el voto familiar. El voto familiar es un modo de sufragio que consiste en otorgar uno o varios votos suplementarios a los jefes de familia, de tal manera que las familias tengan mayor peso en la balanza electoral. En Francia, esta cuestión dio lugar a un encendido debate durante todo el decenio de 1910 y hasta finales del de 1920. En un principio se trata de una idea apoyada por los medios conservadores: Más tarde, los republicanos convencidos se apropian del sufragio familiar, presentándolo como un sufragio universal integral que incluye a las mujeres y los niños, en una época en que la despoblación inspira mucho temor. Los natalistas y los familiaristas que preconizan el voto familiar utilizan instrumentos demográficos específicos para legitimar un modo de sufragio que respeta la utilidad demográfica y social de la familia.De Luca Virginie. Les femmes et les enfants aussi . In: Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 140, décembre 2001. Votes. pp. 51-56

    Guy Caplat, L'inspection générale de l'Instruction publique au XXe siècle, dictionnaire biographique des inspecteurs généraux et des inspecteurs de l'Académie de Paris, 1914-1939, 1997

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    De Luca Virginie. Guy Caplat, L'inspection générale de l'Instruction publique au XXe siècle, dictionnaire biographique des inspecteurs généraux et des inspecteurs de l'Académie de Paris, 1914-1939, 1997. In: Annales de démographie historique, 1999-2. L'usine, les hommes, la ville. L'intégration dans les villes industrielles. pp. 202-203

    The Emergence of Sex Education: A Franco-Swiss Comparison, 1900-1930

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    Grange Cyril — Les gens du Bottin Mondain, 1903-1987, Y être c'est en être

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    De Luca Virginie. Grange Cyril — Les gens du Bottin Mondain, 1903-1987, Y être c'est en être. In: Population, 51ᵉ année, n°4-5, 1996. pp. 1061-1062

    L'idéal féminin

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    Le débat sur le retour de la "dénatalité" en France et sa perception entre 1974 et 1981

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    The article is devoted to the discussion on the decline in fertility – "denatality" (dénatalité) in France between 1974 and 1981 and society's reaction to it. The article discusses the question: did the widely reported media debate affect public opinion or did it not go beyond discussion by a narrow range of demographics specialists? The first part shows how new trends in fertility dynamics were reflected in the press, analyses the content of 705 articles published in a newspaper with a wide range of readers. An attempt is then made to understand, based on sample surveys examining respondents' awareness of demographic processes in France and their views on their trends, whether or not the above-mentioned discussions had had an effect on public opinion. The article shows that between 1974 and 1981 public opinion changed and preferences for changes in demographic processes prevailing in society were quite close to the position expressed in the media
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