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    Données préliminaires sur l’exploitation des pangolins (Pholidota) autour du Parc National de Kahuzi-Biega, République Démocratique du Congo

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    Dans un contexte où la demande des écailles des pangolins pour la médicine traditionnelle chinoise ne cesse d’augmenter, ces animaux se trouvent de plus à plus braconner. Il est donc important que les études soient menées dans leur zone de répartition pour arriver à dégager les motivations de cette exploitation dans chaque zone. C’est dans cet angle que l’étude sur l’exploitation des pangolins et de leurs produits dérivés a été réalisée autour du parc national de Kahuzi-Biega avec pour objectif de dégager les différentes fins pour lesquelles ces animaux y sont exploités et identifier les différents acteurs intervenant dans ce domaine via l’information et les connaissances des riverains. La méthode d’enquête individuelle et collective a été conduite auprès de 116 personnes pendant une période de deux mois (mars et avril 2019) autour du Secteur Tshivanga et du Secteur Itebero. Les analyses comparatives, Khi-deux, Ficher et les analyses à correspondances multiples (ACM) ont été effectuées à l’aide du logiciel Past 3.2. Les résultats obtenus montrent que les pangolins sont principalement exploités pour l’alimentation et la médecine traditionnelles. Cependant, le trafic de leurs écailles a fait augmenter la demande dans la zone. Les demandeurs des écailles viennent principalement des grandes villes (Bukavu, Goma, Kisangani) et des certaines pays étrangers (Ouganda, Burundi, Tanzanie et les agents de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo). Le commerce des écailles pour satisfaire la demande externe, bien qu’encore à ces débuts, vient menacer les pangolins dans cette zone où la chasse est strictement interdite. Ce commerce passe par des intermédiaires, dont les principaux sont les enfants du milieu.Mots clés : Étude préliminaire, exploitation, pangolins, Kahuzi-biega, RDC English Title: Preliminary data on the exploitation of Pangolins (Pholidota) about the National Park of Kahuzi-Biega, Democratic Republic of Congo (DRC)In a context where the demand for pangolin scales for traditional Chinese medicine continues to increase, these animals are increasingly being poached. It is therefore important that studies be carried out in their area of distribution in order to identify the motivations for this exploitation in each area. It is in this perspective that the study on the exploitation of pangolins and their by-products was carried out around the Kahuzi-Biega National Park with the aim of identifying the different purposes for which these animals are exploited there and to identify the different actors involved in this field through the information and knowledge of local residents. The individual and collective survey method was conducted among 116 people over a two-month period (March and April 2019) around the Tshivanga Sector and the Itebero Sector. Comparative, Chi-square, File and Multiple Correspondence Analysis (MCA) analyses were carried out using Past 3.2 software. The results obtained show that pangolins are mainly exploited for traditional food and medicine. However, the trafficking of their scales has increased demand in the area. The demand for the scales comes mainly from the big cities (Bukavu, Goma, Kisangani) and from some foreign countries (Uganda, Burundi, Tanzania and agents of the United Nations Stabilization Mission in Congo). The trade in scales to satisfy external demand, although still in its infancy, is threatening pangolins in this area where hunting is strictly prohibited. This trade goes through intermediaries, the main ones being local children.Keywords: Preliminary study, exploitation, pangolins, Kahuzi-biega, DRC

    La végétation herbacée des zones humides du Nord-Cameroun : phytosociologie et utilisation pastorale

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    International audienceUne étude phytosociologique a été menée sur la végétation herbacée des zones humides du secteur phytogéographique soudano-sahéliene du Cameroun afin de mettre en évidence leurs intérêts biocénotique et pastoral. Les relevés de végétation ont été réalisés suivant la méthode sigmatiste et leur analyse par la méthode des tableaux a permis de mettre en évidence 15 groupements. Un tableau synoptique a, par la suite, été dressé afin de mettre en évidence non seulement les espèces caractéristiques mais aussi la fréquence de chaque espèce dans chaque groupement. La flore recensée pendant l'étude, essentiellement composée de thérophytes, comprend 185 espèces. Malgré leurs potentialités pastorales actuelles, les auteurs attirent l'attention des utilisateurs et des décideurs sur le caractère fragile de ces écosystèmes dont l'exploitation doit toujours être précédée par une étude d'impact. (Résumé d'auteur

    Impact des légumineuses fourragères et de couverture sur la biodiversité floristique et la fertilité des sols au Nord-Cameroun

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    International audienceUne étude synchronique a été menée dans un dispositif expérimental mis en place en 1994 et comprenant quatre types de jachères améliorées avec des légumineuses à usages multiples. Initialement conçu pour mesurer l'impact de la coupe et de la pâture sur le rendement grainier de Calopogonium mucunoides, Stylosanthes hamata, et Cajanus cajan, ce dispositif a été laissé en jachère un an après. Le but de la présente étude est de mettre en évidence les tendances évolutive de la diversité floristique et de la fertilité du sol 6 ans après abandon. Il ressort des résultats obtenus que les légumineuses utilisées permettent une augmentation significative de la biomasse herbacée d'une part et que par la colonisation rapide de l'espace, elles concourent à l'appauvrissement de la bio-diversité. Ce caractère nettoyant peut être utilisé pour lutter contre la persistance de certaines adventices dans les parcelles. La litière accumulée est plus importante dans les jachères à Calopogonium mucunoides, et dans celles ayant comme antécédent l'association Cajanus cajan / Zea mays. Ceci s'explique par le fait que Stylosanthes hamata est plus consommé que ces deux espèces. L'analyse des profils pédologiques montre une incorporation plus importante de la matière organique dans les sols sous jachères améliorées par rapport à la jachère naturelle, ce qui se traduit par un plus grand épaississement de l'horizon superficiel. La présente étude doit être continuée par des analyses chimiques des sols afin de déceler les tendances évolutives de la composition minérale du sol dans les jachères améliorées avec ces légumineuses. (Résumé d'auteur

    Continued availability and sale of pangolins in a major urban bushmeat market in Cameroon despite national bans and the COVID-19 outbreak

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    First paragraph: Bushmeat (or ‘wild meat’, defined as the meat of wild animals) is a major source of protein for rural people across sub-Saharan Africa (Ingram et al., 2021), yet some species suffer unsustainable levels of exploitation often to meet the demands of increasing urban populations (Coad et al., 2019; Wilkie et al., 2016). As in the rest of Central Africa, Cameroon has a long history of bushmeat consumption and trade (Bahuchet & Ioveva, 1999; Randolph, 2016). Pangolins (Family: Manidae) have been one of the many groups of species exploited as they are highly valued for food and, in some countries, used as traditional remedies (Soewu et al., 2020). Pangolin meat is favoured for its taste and it remains commonly offered for sale in Cameroonian markets and restaurants (Ingram et al., 2018; Nguyen et al., 2021). Furthermore, Cameroon has become one of the major export countries for the illegal trade in pangolin scales from Africa to Asia (Ingram et al., 2019a), to supply the market for Asian traditional medicines, for example in traditional Chinese medicine (Wang et al., 2020). All African pangolin species are now considered to have declining population trends (Ingram et al., 2019b; Nixon et al., 2019; Pietersen et al., 2019a, 2019b)

    Wild meat Is still on the menu: Progress in wild meat research, policy, and practice from 2002 to 2020

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    Several hundred species are hunted for wild meat in the tropics, supporting the diets, customs, and livelihoods of millions of people. However, unsustainable hunting is one of the most urgent threats to wildlife and ecosystems worldwide and has serious ramifications for people whose subsistence and income are tied to wild meat. Over the past 18 years, although research efforts have increased, scientific knowledge has largely not translated into action. One major barrier to progress has been insufficient monitoring and evaluation, meaning that the effectiveness of interventions cannot be ascertained. Emerging issues include the difficulty of designing regulatory frameworks that disentangle the different purposes of hunting, the large scale of urban consumption, and the implications of wild meat consumption for human health. To address these intractable challenges, we propose eight new recommendations for research and action for sustainable wild meat use, which would support the achievement of the United Nations Sustainable Development Goals. Expected final online publication date for the Annual Review of Environment and Resources, Volume 46 is October 2021. Please see http://www.annualreviews.org/page/journal/pubdates for revised estimates
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