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    Epidémiologie moléculaire des infections intramammaires à Streptococcus uberis dans des troupeaux laitiers français

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    National audienceThe aim of this study was to describe the infection dynamics of Streptococcus uberis (Str. uberis) in dairy herds, in order to assess a molecular-based method to determine the transmission routes of Str uberis infections on the herds. Milk samples were taken aseptically every quarter from every lactating cow in 17 herds in the west of France with an accute Str. Uberis mastitis problem. The sampling took place five times with a six-week interval. The samples were analysed for bacteriological identification and the isolated strains were genotyped by MLVA. Str. uberis was found in 693 samples out of 13 796. Mean infection prevalence was 5.3%, with significant variations according to the herd, from 2.1% and 15.9%. MLVA allowed identifying 203 strains (from 5 to 30 strains on one herd). The major source of new infections was contagion from another quarter (56%), followed by environmental transmission (44%). The part of contagious contamination varied between the herds from 0 to 78%, without any link with risk factors. Fifty-three percent of the sub-clinical infections disappeared spontaneously, while 71% of the subclinical infections disappeared when they were cured by antibiotics. This study emphasizes the mixed origin of Str. uberis mammary infections and confirms that measures targeting both contagious and environmental sources have to be considered to manage this pathogen in infected herds.Cet article a pour objectif de décrire la dynamique des infections à Streptococcus uberis (Str. uberis) dans les troupeaux afin d’évaluer la capacité d’une méthode de typage moléculaire à distinguer les troupeaux selon leur voie majoritaire de transmission des infections. Dans 17 troupeaux de l’ouest de la France à problèmes récurrents de mammites liées Str. uberis, 5 séries de prélèvements aseptiques d’échantillons de lait de quartier ont été effectuées toutes les 6 semaines, sur toutes les vaches en lactation. Après identification bactériologique, un génotypage des souches de Str. uberis a été effectué par la technique MLVA. Sur les 13796 échantillons réalisés, 693 prélèvements étaient positifs à Str. uberis. La prévalence moyenne de l’infection était de 5,3% des quartiers avec des variations importantes suivant les troupeaux, de 2,1% à 15,9%. L’analyse MLVA a permis d’identifier 203 souches différentes, soit de 5 à 30 souches par troupeau. Les nouvelles infections sont issues pour 44% de contaminations par l’environnement et de 56% des contagions à partir d’un autre quartier. Selon les troupeaux, la part des contagions variait de 0 à 78%, sans que l’on puisse identifier clairement des pratiques d’élevage à risque. Le taux de guérison spontanée des infections subcliniques en lactation était de 53% alors que celui des traitements antibiotique de mammite clinique était de 71%. Cette étude confirme l’origine mixte des infections à Str. uberis et doit conduire à recommander des actions visant à limiter les contaminations par l’environnement et les contagions entre vaches dans les élevages confrontés à ces infections

    Epidémiologie des infections intramammaires à Streptococcus uberis : premiers résultats

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    National audienceOn constate depuis quelques années une augmentation de la prévalence des mammites dues à Streptococcus uberis qui peuvent persister dans la mamelle et ainsi contribuer à une augmentation des niveaux cellulaires des laits. Un travail a été engagé depuis plus de 2 ans par l’UMT Maîtrise de la santé des troupeaux bovins et l’INRA afin de mieux connaitre grâce au typage moléculaire MLVA, l’épidémiologie des infections à Streptococcus uberis au sein des troupeaux et ainsi permettre de mieux cibler les actions de maîtrise à recommander. Cet article a pour objectif de décrire les premiers résultats concernant la dynamique des infections (prévalence, incidence, taux de guérison, proportion de contagion) dans dix neuf troupeaux de l’ouest de la France (Bretagne et Pays de la Loire) à problèmes récurrents de mammites liées Streptococcus uberis

    Apport de l'épidémiologie moléculaire pour l'amélioration de la maîtrise des infections mammaires à Streptococcus uberis des vaches laitières

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    Ce travail avait pour objectif d’évaluer la capacité d’une méthode de typage moléculaire pour décrire la dynamique des infections à Streptococcus uberis (Str. uberis) dans les troupeaux et plus précisément pour distinguer les troupeaux selon leur voie majoritaire de transmission des infections. Dans 19 troupeaux de l’Ouest de la France à problèmes récurrents de mammites liées Str. uberis, cinq séries de prélèvements aseptiques d’échantillons de lait de quartier ont été effectuées toutes les six semaines, sur toutes les vaches en lactation. Après identification bactériologique de l'espèce, un génotypage des souches de Str. uberis a été effectué par la technique MLVA et a permis de préciser que de nombreuses souches de Str. uberis étaient présentes dans les élevages (203 souches différentes, soit de 5 à 30 souches par troupeau). Par contre, même si l’approche MLVA est à même de caractérisersans ambiguïté le modèle épidémiologique des infections en élevage (contagieux, environnemental ou mixte), il est inenvisageable, pour des raisons financières, de procéder en routine à ce type d’approche.Une diminution marquée de ce coût, rendue possible par une automatisation d’une ou toute partie de l’analyse, permettrait d’associer cette approche par MLVA aux outils actuellement disponibles pour la réalisation d’un diagnostic des mammites par les intervenants de terrain. Le typage basé sur l’étude de la variabilité de séquence d’un des gènes de virulence que nous avons mis en évidence pourrait également constituer une alternative moins coûteuse

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXII<sup>e</sup>-I<sup>er</sup> siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXIIe-Ier siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXIIe-Ier siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus
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