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    Étude pilote d'un programme préventif d'exercices physiques sur les symptômes dépressifs post-partum et la sensibilité maternelle

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    La période post-partum est une étape de changements dans la vie des femmes et de leur famille qui nécessite des adaptations. Certaines nouvelles mères s'ajustent moins bien à leur nouveau rôle et jusqu'à 19,2 % d'entre elles vivent une dépression post-partum. Ce trouble occasionne de nombreuses conséquences chez la mère, le père et l'enfant. En plus de procurer des vertus pour lutter contre la morbidité et la mortalité de certaines maladies, une pratique d'exercices physiques procure des bienfaits sur la santé mentale et pourrait même diminuer la symptomatologie de la dépression post-partum. Ce projet de recherche, réalisé dans le cadre d'études de maîtrise, a pour objectif principal de documenter la faisabilité d'un programme d'exercices physiques en post-partum, de décrire les effets d'une participation à un tel programme sur les symptômes dépressifs post-partum et de décrire l'influence de l'inclusion d'activités d'interaction au sein de la dyade mère-enfant sur la sensibilité maternelle. Trente-huit femmes en post-partum vivant au moins un symptôme dépressif du Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4 (DSM-IV), sans avoir un diagnostic de dépression, ont choisi de participer à un programme d'exercices physiques de 12 semaines (n =14) ou à un groupe sans exercice (n = 24). Toutes les participantes ont répondu à l'échelle de dépression post-partum d'Édimbourg (EPDS), à l'inventaire des comportements de soutien et à l'échelle de sensibilité parentale (ESP) au début et à la fin de l'intervention. Les résultats démontrent qu'un programme d'exercices physiques en post-partum est réalisable en Estrie, suscite un intérêt, une grande satisfaction chez les participantes (100 %) et procure subjectivement des bienfaits physiques (hausse du niveau d'énergie, amélioration de la condition physique et du bien-être physique, perte de poids et meilleur sommeil), psychologiques (meilleure humeur et estime de soi, détente et accomplissement personnel) et sociaux (échanges avec d'autres mères). De plus, les femmes participant au programme d'exercices ont présenté une baisse significative de l'intensité des symptômes dépressifs entre le début et la fin de l'intervention (EPDS : 11,5 versus 4,0; p = 0,028), alors qu'aucune amélioration significative n'est observée chez les femmes du groupe sans exercice (EPDS : 8,0 versus 7,5; p > 0,05).La faible participation aux activités d'interaction mère-enfant ne permet pas d'observer une amélioration de la sensibilité maternelle chez les femmes du groupe d'exercices physiques comparativement à celle du groupe sans exercice. Cette étude novatrice permet de conclure qu'un programme d'exercices physiques en post-partum, incluant des activités d'interaction mère-enfant, est faisable et semble une avenue prometteuse comme stratégie de prévention de la dépression post-partum. De plus amples recherches sur l'implantation d'un programme préventif s'articulant autour de l'exercice physique et d'activités d'interaction mère-enfant méritent d'être poursuivies à plus grande échelle

    Maternal lipid profile differs by gestational diabetes physiologic subtype

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    Aim To characterize lipid profiles in women with different gestational diabetes mellitus (GDM) physiologic subtypes. Methods We measured seven lipid markers (total cholesterol, LDL, HDL, triglycerides, non-esterified fatty acids (NEFA), ApoA, ApoB) in fasting plasma collected in a prospective cohort of 805 pregnant women during second trimester. We estimated insulin sensitivity and secretion using oral glucose tolerance test-based validated indices. We categorized GDM physiologic subtypes by insulin sensitivity and secretion defects defined as values below the 25th percentile among women with normal glucose tolerance (NGT), as previously established. We compared lipid markers across NGT and GDM subtypes. We explored associations between lipid markers and newborn anthropometry in the overall group and stratified by glucose tolerance status. Results Among 805 women, 67 (8.3%) developed GDM. Women with GDM had higher body mass index (BMI; 29.3 vs. 26.6 kg/m2), while ethnicity (97.3% vs. 97.0% European ancestry) and age (28 vs. 29 years) were similar. In comparison to women with NGT, women with GDM characterized by a predominant insulin sensitivity defect had significantly higher triglycerides (2.20 vs. 1.82, P = 0.002), lower HDL (1.64 vs. 1.90, P = 0.01) and higher NEFA (0.34 vs. 0.24, P < 0.0001). GDM women with a predominant insulin secretion defect differed from women with NGT with respect to NEFA (0.32 vs. 0.24, P = 0.003) while other lipid markers were similar. These associations remained significant after adjusting for maternal age and BMI. Greater maternal levels of NEFA were associated with higher birth weight z-scores in women with an insulin secretion defect (BMI-adjusted r = 0.58, P = 0.01). We did not find significant associations between other lipid markers and newborn anthropometry in other groups. Conclusion Women with GDM have distinct lipid profiles based on their GDM physiologic subtype which may not be apparent when investigating GDM as a single group

    Gestational weight gain charts for different body mass index groups for women in Europe, North America, and Oceania

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    BackgroundGestational weight gain differs according to pre-pregnancy body mass index and is related to the risks of adverse maternal and child health outcomes. Gestational weight gain charts for women in different pre-pregnancy body mass index groups enable identification of women and offspring at risk for adverse health outcomes. We aimed to construct gestational weight gain reference charts for underweight, normal weight, overweight, and grades 1, 2 and 3 obese women and to compare these charts with those obtained in women with uncomplicated term pregnancies.MethodsWe used individual participant data from 218,216 pregnant women participating in 33 cohorts from Europe, North America, and Oceania. Of these women, 9065 (4.2%), 148,697 (68.1%), 42,678 (19.6%), 13,084 (6.0%), 3597 (1.6%), and 1095 (0.5%) were underweight, normal weight, overweight, and grades 1, 2, and 3 obese women, respectively. A total of 138, 517 women from 26 cohorts had pregnancies with no hypertensive or diabetic disorders and with term deliveries of appropriate for gestational age at birth infants. Gestational weight gain charts for underweight, normal weight, overweight, and grade 1, 2, and 3 obese women were derived by the Box-Cox t method using the generalized additive model for location, scale, and shape.ResultsWe observed that gestational weight gain strongly differed per maternal pre-pregnancy body mass index group. The median (interquartile range) gestational weight gain at 40weeks was 14.2kg (11.4-17.4) for underweight women, 14.5kg (11.5-17.7) for normal weight women, 13.9kg (10.1-17.9) for overweight women, and 11.2kg (7.0-15.7), 8.7kg (4.3-13.4) and 6.3kg (1.9-11.1) for grades 1, 2, and 3 obese women, respectively. The rate of weight gain was lower in the first half than in the second half of pregnancy. No differences in the patterns of weight gain were observed between cohorts or countries. Similar weight gain patterns were observed in mothers without pregnancy complications.ConclusionsGestational weight gain patterns are strongly related to pre-pregnancy body mass index. The derived charts can be used to assess gestational weight gain in etiological research and as a monitoring tool for weight gain during pregnancy in clinical practice.Peer reviewe

    Étude pilote d'un programme préventif d'exercices physiques sur les symptômes dépressifs post-partum et la sensibilité maternelle

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    La période post-partum est une étape de changements dans la vie des femmes et de leur famille qui nécessite des adaptations. Certaines nouvelles mères s'ajustent moins bien à leur nouveau rôle et jusqu'à 19,2 % d'entre elles vivent une dépression post-partum. Ce trouble occasionne de nombreuses conséquences chez la mère, le père et l'enfant. En plus de procurer des vertus pour lutter contre la morbidité et la mortalité de certaines maladies, une pratique d'exercices physiques procure des bienfaits sur la santé mentale et pourrait même diminuer la symptomatologie de la dépression post-partum. Ce projet de recherche, réalisé dans le cadre d'études de maîtrise, a pour objectif principal de documenter la faisabilité d'un programme d'exercices physiques en post-partum, de décrire les effets d'une participation à un tel programme sur les symptômes dépressifs post-partum et de décrire l'influence de l'inclusion d'activités d'interaction au sein de la dyade mère-enfant sur la sensibilité maternelle. Trente-huit femmes en post-partum vivant au moins un symptôme dépressif du Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4 (DSM-IV), sans avoir un diagnostic de dépression, ont choisi de participer à un programme d'exercices physiques de 12 semaines (n =14) ou à un groupe sans exercice (n = 24). Toutes les participantes ont répondu à l'échelle de dépression post-partum d'Édimbourg (EPDS), à l'inventaire des comportements de soutien et à l'échelle de sensibilité parentale (ESP) au début et à la fin de l'intervention. Les résultats démontrent qu'un programme d'exercices physiques en post-partum est réalisable en Estrie, suscite un intérêt, une grande satisfaction chez les participantes (100 %) et procure subjectivement des bienfaits physiques (hausse du niveau d'énergie, amélioration de la condition physique et du bien-être physique, perte de poids et meilleur sommeil), psychologiques (meilleure humeur et estime de soi, détente et accomplissement personnel) et sociaux (échanges avec d'autres mères). De plus, les femmes participant au programme d'exercices ont présenté une baisse significative de l'intensité des symptômes dépressifs entre le début et la fin de l'intervention (EPDS : 11,5 versus 4,0; p = 0,028), alors qu'aucune amélioration significative n'est observée chez les femmes du groupe sans exercice (EPDS : 8,0 versus 7,5; p > 0,05).La faible participation aux activités d'interaction mère-enfant ne permet pas d'observer une amélioration de la sensibilité maternelle chez les femmes du groupe d'exercices physiques comparativement à celle du groupe sans exercice. Cette étude novatrice permet de conclure qu'un programme d'exercices physiques en post-partum, incluant des activités d'interaction mère-enfant, est faisable et semble une avenue prometteuse comme stratégie de prévention de la dépression post-partum. De plus amples recherches sur l'implantation d'un programme préventif s'articulant autour de l'exercice physique et d'activités d'interaction mère-enfant méritent d'être poursuivies à plus grande échelle

    Défis liés à la mise en place des recommandations de la Commission Charbonneau

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    Huit mois après le dépôt du rapport de la Commission Charbonneau, nous avons souhaité explorer les défis liés à la mise en place des recommandations. Avec un regard constructif, nous nous questionnons sur le fait de savoir à qui incombe le suivi d’un rapport de cette envergure ainsi que les obligations légales liées à cette question et nous nous permettons d’émettre certaines idées liées à une vision globale en matière de reddition de comptes. Tout en partageant nos réflexions inspirées des bonnes pratiques en matière de gestion du risque de fraude, nous présentons la complexité de la mise en place d’une recommandation tels le soutien et la protection des lanceurs d’alerte.Eight months after the tabling of the Charbonneau Commission’s report, we wanted to explore the challenges associated with the implementation of the recommendations. With a constructive look, we question who is responsible for monitoring a report of this size as well as the legal obligations related to this issue and we venture to issue certain ideas in connection with a global vision in terms of accountability. While sharing our thoughts based on best practices in managing fraud risk, we present the complexity of the implementation of a recommendation such as the support and protection of whistleblowers

    Associations between Cord Blood Leptin Levels and Childhood Adiposity Differ by Sex and Age at Adiposity Assessment

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    Lower cord blood leptin levels have been associated with lower and higher adiposity in childhood and associations seem to differ according to the child’s age, methods of adiposity assessment and sex. Our aim was to investigate sex-specific associations of cord blood leptinemia with childhood adiposity at birth, 3 and 5 years of age. We measured cord blood leptin using Luminex immunoassays in 520 offspring from the Gen3G cohort. We tested associations between cord blood leptin and body mass index (BMI) z-score, skinfolds thicknesses (SFT), and body composition using dual-energy X-ray absorptiometry, adjusted for confounders. At birth, girls had almost twice as much leptin in cord blood as boys (15.5 [8.9; 25.6] vs. 8.6 [4.9; 15.0] ng/mL; p p = 0.03) and higher BMI z-score (β= −0.22 ± 0.08; p = 0.01) in 3-year-old boys only. We did not observe these associations at age 5, or in girls. Our results suggest a sexual dimorphism in the programming of leptin sensitivity and childhood adiposity, but further observational and functional studies are needed to better understand the role of leptin in early life

    Effect of gestational diabetes and insulin resistance on offspring's myocardial relaxation kinetics at three years of age.

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    PURPOSE:Scientific evidence on the long-term impact of gestational diabetes mellitus (GDM) on offspring's myocardial relaxation is scarce. Studies have linked GDM with transient ventricular hypertrophy in newborns resulting in diastolic dysfunction, but long-term assessment is lacking. The main objective of this study was to evaluate myocardial relaxation in 3-year-old children in relation to the degree of insulin resistance of their mother during pregnancy. METHODS:We prospectively assessed myocardial relaxation by echocardiography imaging on 106 children at 3 years of age. Subjects were divided into 3 groups [GDM, insulin resistance (IR) and normoglycemic (CTRL)], based on their mother's 75g-OGTT and HOMA-IR results at second trimester screening. We collected information on children adiposity and body size, maternal characteristics and maternal and cord blood measurement of C-peptide and insulin. RESULTS:The study population comprised 29 children from GDM mothers, 36 children from IR mothers and 41 CTRL children. Compared to the CTRL group, we found that a higher proportion of children in the IR group and the GDM group met the criteria for impaired myocardial relaxation, but this did not reach statistical significance (odds ratio adjusted for heart rate and body surface area of 1.4 [0.2-9.5] and 3.5 [0.6-20.6], respectively). CONCLUSION:We did not detect an increased risk of impaired myocardial relaxation at three years of age in children exposed in-utero to IR and GDM, compared to children from normoglycemic mothers
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