113 research outputs found

    : Recueil de fiches pédagogiques du réseau MAPS

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    DoctoralLe réseau thématique MAPS «Modélisation multi-Agent appliquée aux Phénomènes Spatialisés » propose depuis 2009 des évènements scientifiques ayant pour but de diffuser les pratiques de modélisations multi-agents au sein des Sciences de l’Homme et de la Société (SHS). Ce collectif pluridisciplinaire de chercheurs, d’enseignants-chercheurs et de doctorants est labellisé en tant que â‰Ș réseau thématique » par le Réseau National des Systèmes Complexes (GIS RNSC) et bénéficie du soutien du CNRS au titre de la Formation Permanente. Depuis 2009, plusieurs modĂšles ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s au cours d'Ă©vĂ©nements MAPS. Ces modĂšles ont fait l'objet de fiches pĂ©dagogiques dĂ©taillĂ©es destinées aux communautés éducatives et universitaires et en particulier aux enseignants qui souhaiteraient faire découvrir la modélisation à leurs étudiants, mais aussi à ceux qui envisagent d’approfondir certains aspects avec un public plus averti. Elles sont également destinées à tous les curieux qui souhaiteraient découvrir ce que la modélisation apporte aux SHS, du point de vue heuristique et du point de vue opérationnel. Enfin, elles sont aussi des supports pour toutes les personnes qui souhaiteraient diffuser les réflexions scientifiques sur la modélisation et la simulation qui ont présidé à la rédaction de ces fiches

    15 000 centenaires en 2010, 200 000 en 2060 ?

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    Au 1er janvier 2010, 15 000 centenaires vivent en France mĂ©tropolitaine : c'est treize fois plus qu'en 1970. Neuf centenaires sur dix sont des femmes et parmi les personnes de 110 ans et plus, qu'on appelle les « supercentenaires », il n'y a quasiment que des femmes. Un centenaire sur deux vit Ă  domicile, qu'il soit seul, en couple, ou avec une autre personne que son conjoint. La part des centenaires qui vivent en solo ou en couple s'accroĂźt. Les hommes sont plus frĂ©quemment Ă  leur domicile que les femmes. Dans cinquante ans, la France pourrait compter 200 000 centenaires, soit treize fois plus qu'aujourd'hui. Si les conditions d'espĂ©rance de vie sont meilleures que prĂ©vu, ils pourraient ĂȘtre 380 000 en 2060, contre 120 000 dans le cas contraire

    Garder et faire garder son enfant

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    International audienceL'arrivĂ©e d'un enfant au sein d'un foyer est pour ses parents un Ă©vĂ©nement majeur gĂ©nĂ©rateur de changements en termes de rythme de vie et d'organisation, notamment pour assurer sa garde. La moitiĂ© des enfants ĂągĂ©s de 4 mois Ă  moins de 2 ans et demi sont gardĂ©s Ă  la maison par un des parents qui ne travaille pas ou s'arrĂȘte parfois de travailler pour des raisons qui peuvent ĂȘtre affectives mais aussi financiĂšres. Les parents peuvent Ă©galement confier leur enfant. Ils peuvent recourir Ă  une garde soit onĂ©reuse telle qu'assistante maternelle (elles accueillent 17 % des jeunes enfants), crĂšche (10 %) ou garde Ă  domicile (1 %), soit gratuite (6 % des enfants sont confiĂ©s Ă  leurs grands-parents). Le coĂ»t et la proximitĂ© au domicile du lieu de garde interviennent Ă©galement dans le choix du mode de garde

    L’espĂ©rance de vie par catĂ©gorie sociale et par diplĂŽme - mĂ©thode et principaux rĂ©sultats, n°F1602

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    How has life expectancy changed over time for women and men of different social status? Changes in life expectancy for French women and men can be plotted thanks to data from official records of births and deaths (vital event registers). However, little research has been carried out into trends in mortality according to social status. One of the problems is that data from different studies dealing with this subject are rarely comparable, owing to variation in both the methodology and the sources used. However, a working paper (n° F0506) on the subject was published by the French National Statistical Office (Insee) in 2005, covering the period from the mid-1980s to the mid-1990s. In 2011, a second working paper (n° F1108) provided datafor the period of the mid-2000s. The main aim of this paper is to update the data from that 2011 working paper and to provide information on trends concerning the most recent period (from the beginning of the 1980s to the early 2010s). Sex and age specific death rates over age 30 for different social status have been calculated for five periods using the same data source and methodology. Standardized rates ratios by social status are also included in this paper.The second aim is to calculate and analyse sex and age specific death rates by education levels, which has never been done before in France.The paper also aims to discuss the methods used to obtain the results presented in N. Blanpain, “Les hommes cadres vivent toujours 6 ans de plus que les hommes ouvriers ”, Insee PremiĂšre, n° 1584, January 2016.Comment ont Ă©voluĂ© les Ă©carts d’espĂ©rance de vie par catĂ©gorie sociale chez les femmes et les hommes au fil du temps ? L’évolution de l’espĂ©rance de vie des hommes et des femmes au fil des annĂ©es est bien connue Ă  partir des donnĂ©es de l’état civil. Par contre, peu de travaux permettent d’analyser les Ă©volutions d’espĂ©rance de vie par catĂ©gorie sociale, les donnĂ©es des diffĂ©rentes Ă©tudes sur le sujet Ă©tant rarement directement comparables (diffĂ©rentes mĂ©thodes, diffĂ©rentes sources). Un document de travail n° F0506 (Monteil C., Robert-BobĂ©e I.) a Ă©tĂ© publiĂ© par l’Insee en 2005 sur l’évolution des diffĂ©rences d'espĂ©rances de vie par catĂ©gorie sociale de la fin des annĂ©es 1970 au milieu des annĂ©es 1990. En 2011, un deuxiĂšmedocument de travail n° F1108 (Blanpain N., Chardon O.) a fourni des donnĂ©es pour la pĂ©riode du milieu des annĂ©es 2000.Le premier objectif du prĂ©sent document est d’actualiser ces documents pour fournir des Ă©lĂ©ments chiffrĂ©s sur l’évolution rĂ©cente. Les tables de mortalitĂ© aprĂšs 30 ans sont calculĂ©es pour cinq pĂ©riodes par catĂ©gorie sociale (en 7 postes) pour les femmes et les hommes Ă  partir d’une source unique. Les rapports de taux standardisĂ©s (RTS) seront Ă©galement analysĂ©s sur les mĂȘmes pĂ©riodes.Le second objectif est d'appliquer, pour la premiĂšre fois en France, la mĂ©thode de calcul des espĂ©rances de vie par catĂ©gorie sociale Ă  une autre variable, le diplĂŽme, et d'analyser ainsi les diffĂ©rences de mortalitĂ© par diplĂŽme, ainsi que leurs Ă©volutions.Ce document de travail a aussi pour objectif de dĂ©tailler les mĂ©thodes utilisĂ©es pour Ă©tablir les rĂ©sultats analysĂ©s dans l'Insee premiĂšre (n° 1584, 2016) de Nathalie Blanpain, « Les hommes cadres vivent toujours 6 ans de plus que les hommes ouvriers».Autre nouveautĂ©, les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es des tables de mortalitĂ© par catĂ©gorie sociale et diplĂŽme sont disponibles directement sous forme de fichier sur le site internet de l'Insee, dans la collection Insee RĂ©sultats : N. Blanpain, « Les inĂ©galitĂ©s sociales face Ă  la mort - Tables de mortalitĂ© par catĂ©gorie sociale et par diplĂŽme », Insee RĂ©sultats, n° 177 soc, 2016

    La mortalité stagne à l'ùge adulte pour les générations nées entre 1941 et 1955 - Méthode et résultats, Document de travail

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    Depuis la fin du XIXe siĂšcle, la mortalitĂ© a tendance Ă  baisser de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, mais pour celles nĂ©es entre 1941 et 1955, elle stagne Ă  l’ñge adulte. Au dĂ©but de leur vie adulte, cela s’explique principalement par une augmentation des accidents de la route, des suicides et, pour les personnes nĂ©es vers 1955, par l’apparition du sida. Tout au long de leur vie adulte, l’évolution de la mortalitĂ© est moins favorable que pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ou suivantes, et ce, pour quasiment toutes les causes de dĂ©cĂšs. Selon les causes, la mortalitĂ© baisse moins pour les gĂ©nĂ©rations nĂ©es entre 1941 et 1955 que pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes et suivantes, ou bien elle augmente alors qu’elle diminue pour les autres gĂ©nĂ©rations. C’est le cas notamment pour les tumeurs, les maladies cardiovasculaires et les dĂ©cĂšs fortement liĂ©s Ă  la consommation d’alcool ou de tabac. Les femmes de ces gĂ©nĂ©rations se sont mises massivement Ă  fumer dans leur jeunesse, tandis que les hommes sont ceux qui ont le plus fumĂ© au cours de leur vie. Ces gĂ©nĂ©rations pourraient aussi prĂ©senter une fragilitĂ© physique ou mentale plus importante. En mars et avril 2020, elles ont connu un excĂšs de dĂ©cĂšs important, liĂ© principalement Ă  l’épidĂ©mie de Covid-19

    15 000 centenaires en 2010, 200 000 en 2060 ?

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    Au 1er janvier 2010, 15 000 centenaires vivent en France mĂ©tropolitaine : c'est treize fois plus qu'en 1970. Neuf centenaires sur dix sont des femmes et parmi les personnes de 110 ans et plus, qu'on appelle les « supercentenaires », il n'y a quasiment que des femmes. Un centenaire sur deux vit Ă  domicile, qu'il soit seul, en couple, ou avec une autre personne que son conjoint. La part des centenaires qui vivent en solo ou en couple s'accroĂźt. Les hommes sont plus frĂ©quemment Ă  leur domicile que les femmes. Dans cinquante ans, la France pourrait compter 200 000 centenaires, soit treize fois plus qu'aujourd'hui. Si les conditions d'espĂ©rance de vie sont meilleures que prĂ©vu, ils pourraient ĂȘtre 380 000 en 2060, contre 120 000 dans le cas contraire

    L’espĂ©rance de vie par niveau de vie - mĂ©thode et principaux rĂ©sultats, n° F1801

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    In France, the disparities of life expectancy by social categories are well known. More recently, disparities have been analysed by educational levels. However, few studies focused on life expectancy by standard of living due to a lack of data. It is now possible to study life expectancy by standard of living thanks to the permanent demographic sample (EDP), which incorporates tax data. First, we will analyse the shape of the curve for the life expectancy by standard of living. Is there a threshold above which additional standard of living is no longer associated with an increase in life expectancy ? Is the influence of standard of living different for men and women ? Life expectancy increases with the standard of living. Thus, under the mortality conditions of 2012-2016, the life expectancy of men is 84.4 years for the richest 5% of the population and 71.7 for the poorest 5 % of the population, which is thirteen years less than for the richest. For women, this gap is lower : 8 years less for the poorest than for the richest. For people with a standard of living of 1 000 euros by month, 100 additional euros are associated with an increase in life expectancy of 0.9 year for men and 0.8 year for women. This gain is about 0.3 for men and 0.2 for women with a standard of living of 2 000 euros by month.In France, women live longer than men (6 years on average in 2012-2016). Women live also generally longer than the richest men : the life expectancy of women among the richest 70% of the population is higher than the life expectancy of men among the richest 5% of the population. Lastly, life expectancy increases with standard of living both for people who don’t have any diploma and people with a diploma.En France, les Ă©carts d’espĂ©rance de vie selon la catĂ©gorie sociale sont analysĂ©s de longue date, et plus rĂ©cemment, l’analyse a Ă©tĂ© aussi menĂ©e par niveau de diplĂŽme (Insee premiĂšre n°1584). En revanche, faute de donnĂ©es disponibles, rares sont les Ă©tudes s’intĂ©ressant Ă  l’espĂ©rance de vie par niveau de vie. Une telle Ă©tude nĂ©cessite la disponibilitĂ© de donnĂ©es Ă  la fois sur l’ñge au dĂ©cĂšs, les revenus disponibles et la composition du mĂ©nage. Il est dĂ©sormais possible de rĂ©aliser une telle Ă©tude en population gĂ©nĂ©rale en France grĂące Ă  l’ajout des donnĂ©es sociofiscales dans l’échantillon dĂ©mographique Permanent (EDP). Il s’agira notamment de connaĂźtre la forme de la courbe de l’espĂ©rance de vie selon le niveau de vie pour les hommes et les femmes. L’espĂ©rance de vie augmente-t-elle de maniĂšre linĂ©aire avec le niveau de vie ? Y-a-t-il une limite au-dessus de laquelle un revenu supplĂ©mentaire n’est pas associĂ© Ă  un gain d’espĂ©rance de vie ? Le niveau de vie joue-t-il de la mĂȘme maniĂšre sur l’espĂ©rance de vie des femmes et celles des hommes ? Plus on est aisĂ©, plus l’espĂ©rance de vie est Ă©levĂ©e. Ainsi, sur la pĂ©riode 2012-2016, parmi les 5 % les plus aisĂ©s, l’espĂ©rance de vie Ă  la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus modestes, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet Ă©cart est plus faible : 8 ans sĂ©parent les plus aisĂ©es des plus modestes. Aux alentours d’un niveau de vie de 1 000 euros par mois, 100 euros supplĂ©mentaires sont associĂ©s Ă  0,9 an en plus d’espĂ©rance de vie chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l’écart n’est plus que de 0,3 an et 0,2 an aux alentours d’un niveau de vie de 2 000 euros par mois. En France, les femmes ont une espĂ©rance de vie plus Ă©levĂ©e que les hommes (6 ans en moyenne sur la pĂ©riode 2012-2016). Elles vivent aussi en gĂ©nĂ©ral plus longtemps que les hommes les plus aisĂ©s : les femmes dont le niveau de vie se situe parmi les 70 % de personnes les plus aisĂ©es ont une espĂ©rance de vie plus longue que les hommes parmi les 5 % les plus aisĂ©s. Enfin, avec ou sans diplĂŽme, plus on est aisĂ©, plus l’espĂ©rance de vie augmente

    Le patrimoine des indépendants diminue fortement lors du passage à la retraite

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    Début 1998, les indépendants possédaient en moyenne un patrimoine brut de 2,5 millions de francs, égal à prÚs de trois fois celui des salariés. Cette différence, qui existe dÚs le début de la vie active, tient au rÎle dé-terminant du patrimoine professionnel dans le revenu d'activité des indépendants. Elle s'atténue fortement lors du passage à la retraite. AprÚs 55 ans, le patrimoine des indépendants diminue trÚs vite avec l'ùge alors que celui des salariés reste quasiment stable. Cette baisse n'est pas seulement le reflet d'un taux d'épargne plus élevé chez les générations nées aprÚs la guerre, mais s'explique par le rÎle singulier joué par le capital accumulé par les non-salariés comme source de revenus d'activité transmise à leur descendance et comme instrument de maintien de leur niveau de vie lors du passage à la retraite

    L’espĂ©rance de vie progresse, les inĂ©galitĂ©s sociales face Ă  la mort demeurent

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    International audienceEn un quart de siĂšcle, les hommes de 35 ans ont gagnĂ© cinq annĂ©es d’espĂ©rance de vie et les femmes quatre annĂ©es et demie. Toutes les catĂ©gories sociales ont profitĂ© de ce progrĂšs, mĂȘme si les Ă©carts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus. Les hommes cadres vivent en moyenne 6,3 ans de plus que les hommes ouvriers, dans les conditions de mortalitĂ© de 2000-2008. Chez les femmes, les inĂ©galitĂ©s sociales sont moins marquĂ©es, seuls 3,0 ans sĂ©parent les cadres et les ouvriĂšres.Quelle que soit leur catĂ©gorie sociale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. MĂȘme l’espĂ©rance de vie des ouvriĂšres est supĂ©rieure d’un an et demi Ă  celle des hommes cadres
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