HAL-Lyon 3
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Report on the activities of the Madâ’in Sâlih Archaeological Project at Umm Zarb in 2024
This report present the results of the survey undertaken at Umm Zarb, a pre-Islamic and Islamic site located some 130 km south of the city of al-ʿUlā in North-West Arabia. The site includes two ancient forts, a caravanserail, and settlements. The report includes a description of the structures and of their architecture, suggests dates for some of them—based on C14 analyses and the study of the pottery—and gives parallels
"Les tresces" (version 1) de Garin - Édition, traduction et notes d'après le manuscrit BnF fr. 12581
Édition, traduction et notes des Tresces (version 1) de Garin d'après le ms. BnF fr. 1258
La pucele qui voloit voler - Édition, traduction et notes d'après le manuscrit Bern, Burgerbibliothek, Cod. 354
Édition, traduction et notes de La pucele qui voloit voler d'après le ms. Bern, Burgerbibliothek, Cod. 35
Le preudome qui rescolt son compere de noier - Édition, traduction et notes d'après le manuscrit BnF fr. 19152
Édition, traduction et notes du Preudome qui rescolt son compere de noier d'après le manuscrit BnF fr. 195
Penser les médiations socio-spatiales dans la relation chercheur-praticien au sein du projet de recherche participative Cov-Culture
International audienceThe participatory research Cov’culture aims to study the effects of the health crisis on the practices of live performance actors in Nouvelle-Aquitaine by involving professionals from the sector in the analysis.This communication focuses on the mediations and cooperations that take place between researchers and practitioners within the system, and between professionals and their environment in the process of change induced by the crisis.La recherche participative Cov’culture a pour objectif d’étudier les effets de la crise sanitaire sur les pratiques des acteurs du spectacle vivant en Nouvelle-Aquitaine en associant à l’analyse des professionnels du secteur.Cette communication s’intéresse aux médiations et coopérations qui s’opèrent entre chercheurs et praticiens au sein du dispositif, et entre les professionnels et leur environnement dans le processus de changement induit par la crise
La coille noire - Édition, traduction et notes d'après le ms. BnF fr. 837
Édition, traduction et notes de la Coille noire d'après le ms. BnF fr. 83
L’émotion, mouvement, la vague et se faire embarquer dans la Trame, une pratique thérapeutique alternative à la médecine générale, inspirée de l’alchimie occidentale
International audienceWhat is this "energy" that tramists speak of? Assimilation, direction, redirection, and accumulation-borrows from the vocabulary of electricity, or from thermal energy. In this way, the Trame draws upon fundamental physics to conceptualise the management of emotion, treating it as energy in its most rudimentary sense. Informed by the thermodynamics of energy, emotion sits at the very core of tramists' representations of the body. Yet, emotion through etymology has two possible Latin roots: e movere, from popular Latin, meaning "to shake" or "to stir up," and motio, from classical Latin, meaning simply "to move." They suggest an essential dynamic: to set in motion. The corresponding verb, émouvoir, shares its root with mouvoir, reinforcing the notion of movement-or, more precisely, of being moved. "Immobility, but not immobilism," they might say. The aim is not resistance but a yielding that remains intact: like a rock struck by a bolt of lightning-shattering upon impact, whereas a more conductive material might channel the energy without being broken by it. The lexicon of waves and currents of the tramists-the rolling swell of the sea, the propagation of movement, the vessel that rides the tide-I uncover a further layer of meaning in the metaphors employed by tramists. The ship, its captain, and its course all serve as images of navigation-guidance, governance, direction. It is through this interplay of borrowed language and metaphor that tramists articulate what it means to skilfully conduct a Trame. This leads us to the question: is the praticien de la Trame an alchemist? Our answer, as I will argue, is no-La Trame is not an initiatory path into alchemy. However, it undeniably draws from it, notably through the figure of Patrick Burensteinas, a central reference for many tramistes.From there, we will enter the heart of the matter-intentionally using the metaphor, since this part of the article draws upon my field interviews and personal initiation into alchemy with Gaëlle Dufour, a dedicated practitioner. Our extended collaboration enabled us to begin learning how to read alchemical texts-dense, layered, and coded writings that demand an apprenticeship in their own right. This lineage, we shall see, may trace its origins back to Fulcanelli himself-a pseudonymous figure or collective whose identity has long been the subject of speculation.This section allows us to examine the possible connections between alchemy and La Trame, asking how a therapeutic technique so recent could embed within itself elements of such an ancient tradition.Key to this inquiry are the notions of movement and stillness, concepts elaborated by Marc Gutekunst-our principal interlocutor during fieldwork on La Trame training. His perspective has proved essential in understanding how emotional energy is conceived within the practice: as both a source of blockage and the material of healing. We will examine how La Trame practitioners draw upon ideas of thermodynamics, energetic accumulation, and the redirection or release of surplus energy-particularly that of unresolved emotional states.D’où vient cette “énergie” émotionnelle que nomment les tramistes ? Cette explication d’une mécanique, assimilation, direction, redirection et accumulation énergétique, comparable au champ lexical de l’électricité par exemple, ou à l’énergie calorique, la Trame emprunte donc à la physique fondamentale son explication de la gestion d’une émotion, comme d’une énergie dans son sens le plus basique ou vulgaire. Empruntée à la thermodynamique de l’énergie, l’émotion est au cœur des représentations des corps des tramistes pour désigner, disent-ils, le règne animal, comprenant l’Homme ainsi que les animaux. Le mot émotion est sujet à interprétation et il est bon de commencer par le redéfinir ici en commençant donc par son étymologie et son sens premier : deux étymologies latines sont possibles : e movere et motio le premier du latin populaire se traduisant par “ébranler”, et l’autre lui aussi au latin : “mouvoir”, ou d’une traduction des deux étymologies : “mettre en mouvement”. Le verbe associé est donc "émouvoir", de la racine de mouvoir. Il y a bien l’idée de mouvement, ou même d’être mis en mouvement par l’emploi du mot émotion. Le stoïcisme lui-même dans la Grèce antique prône cette forme d’immobilité dont font références les tramistes, le fait de pouvoir rester passifs face aux différents climats, c’est-à-dire aux événements extérieurs, donc aux phénomènes. “Immobilité, mais pas immobilisme” exprime l’idée de ne pas résister, comme un roc qui, sous le choc d’une énergie violente, une masse qui le frapperait physiquement ou un éclair qui le foudroierait, casserait, là où une matière conductrice ou plus souple, pourrait conduire l’énergie amenée de l’extérieur, sans pour autant en être affectée. Maintenant, si l’on considère le champ lexical de l’onde, de la dynamique de la mer, avec ses vagues, sa propagation, celui du vaisseau voguant sur la mer, de véhicule, et de direction, gouvernement → gouvernail, et donc du capitaine et du cap, nous pouvons alors donner un sens à tous les emprunts, métaphores et comparaisons qu’emploient les tramistes pour parler du rapport du tramiste à l’action de bien mener une Trame
Habiter l'hébergement d'urgence : entre contraintes spatiales et stratégies d'appropriation
International audienceL’hébergement d’urgence est un espace de transition où coexistent contraintes et appropriations. Dans ces lieux, l’habiter est une négociation quotidienne entre collectif subi, manque d’intimité et besoins de stabilité (Agier, 2015). A partir d’une enquête ethnographique menée dans 7 centres d’hébergement d’urgence et de réinsertion sociale (CHU et CHRS) accueillant des femmes isolées en situation de précarité ou de vulnérabilité, accompagnées de leurs enfants sur la Métropole de Lyon, cet article interroge la manière dont ces espaces sont perçus, pratiqués et transformés par leurs habitantes.La méthodologie adoptée repose sur une immersion prolongée, combinant observations participantes, entretiens avec les résidentes et l’équipe encadrante, ainsi que des ateliers collaboratifs permettant d’analyser les usages et les dynamiques spatiales. Il en ressort que l'hébergement ne peut être réduit qu’au besoin d’avoir un toit sur la tête, c’est aussi un territoire d’expériences et de stratégies d’adaptation. L’habiter prend forme dans les gestes quotidiens : aménager une chambre, improviser des cloisons pour marquer une intimité, investir ou éviter les espaces communs selon les affinités ou les tensions. Entre appropriation et résignation, les femmes définissent l’usage de ces lieux, ajustant l’espace à leurs besoins quotidiens.Dans cette dynamique, la recherche-action permet de dépasser l’analyse pour engager une transformation concrète des lieux. L’étude a permis de mettre en place des ateliers collaboratifs et des dispositifs d’expérimentation spatiale, les résidentes deviennent actrices de leur environnement. La fabrication d’objets, la personnalisation des espaces et l’aménagement adapté à leurs besoins sont autant de leviers pour repenser l'habitabilité des structures. Outre l'amélioration matérielle, ces dispositifs constituent un levier de réappropriation pour les femmes et à une prise de pouvoir symbolique de l’espace.L'analyse révèle plusieurs difficultés d’appropriation des espaces. Si certaines résidentes investissent leurs chambres en les personnalisant, les espaces collectifs restent sous-investis. Le caractère temporaire du séjour, combiné aux tensions liées à la gestion des espaces collectifs (cuisine, sanitaires, salle de bain) limite la création de liens entre résidentes. Ce phénomène est accentué par le décalage entre la perception du séjour - la plupart des femmes pensent quitter l’hébergement sous un mois - et la réalité, qui montre une durée moyenne de résidence de 24 mois (Duchêne-Lacroix, 2017).Par ailleurs, les contraintes budgétaires et techniques influent sur la qualité de l’hébergement qui entraîne des conditions d’accueil insuffisantes : chambres exigües, défauts d’isolation, manque d’espaces collectifs. Ces limites soulignent que les dispositifs mis en place ne s’adaptent pas au public accueilli, soulignant l’enjeu d’une meilleure prise en compte des réalités vécues par les personnes hébergées dans la conception et l'aménagement des centres. L’enquête permet de mettre en avant l’importance d’outils participatifs dans la réflexion sur l’espace. L’utilisation d’émoticônes sur plan permet, par exemple, de contourner les difficultés des entretiens formels et de recueillir un ressenti spatial plus subtil. Les émoticônes agissent comme un baromètre des perceptions, en identifiant les zones perçues comme rassurantes ou inconfortables et de proposer l’amélioration des espaces en fonction des besoins réels des résidentes.L'expérience du chez-soi en hébergement d'urgence s'inscrit dans un cadre paradoxal, qui oscille entre l’appropriation spatiale et la temporalité incertaine du séjour (Amphoux, Mondada, 1989). En hébergement d’urgence, l’expérience de l’intimité est souvent réduite aux chambres, quand les seuils, zones de transition - pas de porte, palier, couloir - deviennent des zones de recomposition identitaire. L’architecte joue un rôle dans la création d’espaces hospitaliers qui facilitent cette appropriation progressive. Ces dispositifs spatiaux - espaces intermédiaires, seuils, rebords - sont supports d’intégration et de stabilisation, contribuant à rendre l’hébergement habitable et humain.Cette réflexion s’inscrit dans une approche critique de l’hébergement d’urgence comme dispositif de gestion de la précarité. Michel Agier (2015) souligne que ces structures, bien qu’ayant pour fonction première de protéger, produisent une mise à distance des personnes qu’elles accueillent, en les assignant à une condition d’attente et de dépendance institutionnelle. Cette tension entre accueil et contrôle interroge la capacité des centres à être non seulement des espaces de transition, mais des lieux de recomposition de trajectoires de vie