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    Vers un système de transport opérant selon les principes de l'économie de la fonctionnalité

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    L'économie de la fonctionnalité (EF) consiste en la substitution de la vente d'une fonction d'usage - une solution, vue comme une combinaison de produits, services et conseils d'utilisation - à celle d'un produit. Le potentiel de mise en œuvre de l'EF est considérable, notamment dans le domaine des transports. Alors que l'EF est en général abordée sous l'angle des sciences de gestion, nous traitons ici l'EF avec une approche économique et appliquons ce concept à la problématique des transports. Des véhicules partagés, en libre service (ex.Vélib'), illustrent ce système d'organisation économique. Nous mettons en évidence les implications d'un système de transport opérant selon les principes de l'EF, tant d'un point de vue économique que d'un point de vue environnemental

    Mobilité Géographique Intraorganisationnelle au Togo : Une Etude Exploratoire des Perceptions et des Vécus

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    L’objectif de la présente étude est d’analyser les perceptions et le vécu de la mobilité géographique intra-organisationnelle des travailleurs au Togo. Pour ce faire un questionnaire construit a été administré à 45 travailleurssalariés togolais issus des villes et des zones rurales. Ces travailleurs ont fait l’objet d’une mobilité géographique au moins. Les résultats obtenus montrent qu’il existe des perceptions de freins à la mobilité des salariés togolais. Ces freins sont liés entre autres à l’âge, à la situation familiale, à l’absence de politique de mobilité, et aux difficultés d’accès à certaines zones. Ce qui entraine, dans les vécus de certains travailleurs, le stress et le sentiment d’injustice. Toutefois, l’étude révèle également que la mobilité géographique, qui est un outil de management des ressources humaines et un facteur de réduction de la disparité entre villes, préfectures et régions, présente aussi des opportunités de développement professionnel (promotion). The objective of this study is to analyze the perceptions and real-life experience of intra-organizational geographic mobility of workers in Togo. To do this, a constructed questionnaire was administered to 45 Togolese workers and salaried workers from cities and rural areas. These workers have been subject to at least geographic mobility. The results obtained show that there are perceptions of obstacles to the mobility of Togolese employees. These obstacles are linked, among other things, to age, family situation, lack of a mobility policy, difficulties in accessing certain areas. This leads to the stress and the feeling of injustice experienced by certain workers surveyed. However, the study also reveals that geographic mobility, which is a human resource management tool and a factor in reducing the disparity between cities, prefectures and regions, also presents opportunities for professional development (promotion)

    Gouvernance des systèmes d'information et éco-responsabilité. Résultats d'une expérimentation auprès d'un conseil régional.

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    National audienceFacing the challenges of sustainable development, public and private organizations should be involved in an eco-responsible approach. Considering these new requirements and the challenges posed by sustainable development, information and communication technologies and wider information systems have a contribution to make. This contribution asks directly the question of eco-responsibility of information systems and its evaluation within organizations. We present here an experiment designed to test a methodological tool to assess the 'sustainability' or eco-responsibility of information systems. This paper presents the results of the second phase of a wider research to assess the eco-responsible computing or Green IT by the development of a management tool, in an engeneering research. Conducted in a Regional Council, this empirical study shows that practices implemented in this field are little mature, reflecting an eco-responsible governance still embryonic. In addition, it reveals, to our field of study, tensions between the aims of public action and the resources allocated. Thus, the means determine ends (in terms of limits) but they also justify the purpose: indeed it is in the perspective to achieve an economic and ecological goal (eco-efficiency) or to reduce the means used to produce a service (eco-effectiveness) that are implementing Green IT initiatives.Confrontées aux enjeux du développement durable, les organisations publiques et privées doivent s'impliquer dans une démarche éco-responsable. Face à ces nouvelles exigences et aux défis posés par le développement durable, les technologies de l'information et de la communication et plus largement les systèmes d'information ont une contribution à apporter. Cette contribution pose directement la question de l'éco-responsabilité des systèmes d'information et de son évaluation au sein des organisations. Nous présentons ici une expérimentation visant à tester un outil méthodologique permettant d'évaluer la " durabilité " ou l'éco-responsabilité des systèmes d'information. Ce papier présente ainsi les résultats de la deuxième phase d'une recherche plus large visant à évaluer l'informatique éco-responsable ou Green IT par l'élaboration d'un outil de gestion, dans le cadre d'une recherche ingénierique. Menée auprès d'un Conseil Régional, cette étude empirique montre que les pratiques mises en œuvre dans ce domaine sont peu matures, traduisant une gouvernance éco-responsable des SI encore embryonnaire. En outre, elle révèle, pour notre terrain d'étude, des tensions entre les finalités de l'action publique et les moyens alloués. Ainsi, les moyens conditionnent les fins (en termes de limites) mais ils justifient également celles-ci : en effet c'est dans la perspective d'atteindre un but économique et écologique (éco-efficacité) ou de réduire les moyens utilisés pour produire un service (éco-efficience) que se mettent en œuvre des initiatives Green IT

    Santé au travail : l’enjeu du management

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    International audienceS'il est une question qui se dérobe aux analystes c'est bien celle de la relation entre les transformations organisationnelles des firmes, les dispositifs de gestion et leur animation, le contenu du travail des individus et la santé réelle et perçue de ceux ci. L'étude SORG, pour Santé, Organisation et Gestion des ressources humaines) 1 , s'est donnée pour objet les modes de prises en charge managériales de ces transformations et des tensions qu'elles ne peuvent manquer d'occasionner, en s'interrogeant sur les liens que ces modes managériaux de prises en charge, peuvent entretenir avec la santé des salariés. L'hypothèse générale visait: « la nécessité d'équiper et d'animer ce travail d'organisation pour permettre aux processus communicationnels qui le sous-tendent à se déployer, et aux acteurs de faire face aux contraintes et aux contradictions de l'activité réelle ». Menée dans seize entreprises et organisations diverses, cette étude a réuni, autour d'une équipe de recherche en gestion, des sociologues, des économistes et des médecins du travail qui ont pu croiser les données sur la santé des salariés avec des analyses serrées de l'organisation du travail et des systèmes de management. Une thèse est souvent avancée au sein des controverses sur cette question: la croissance du stress au travail résulterait des méthodes de management contemporaines qui détruisent les collectifs de travail. Certes, en exigeant flexibilité et autonomie, les organisations actuelles du travail sont génératrices de stress. Le travail devient pathogène lorsqu'il y a déstabilisation des repères de proximité et absence de débats collectifs sur le travail ; ces derniers étant imputables à l'action dirigeante qui se révèle défaillante, empêchée, détournée. C'est confirmer le fait que le volet qualitatif qu'incarne le travail, ne se réduit pas à une variable résiduelle du côté de l'intervention dirigeante. La proposition souvent avancée selon laquelle les stratégies de firmes, ouvrant un espace pour une rationalisation des équipements gestionnaires, auraient pour conséquence une dégradation des conditions du travail et de la santé mentale des salariés, reste prisonnière d'une vision programmée et déterministe de l'action managériale. Bien au contraire,-et ce sera notre thèse centrale de ce chapitre –, il importe de se départir de cette lecture surplombante pour regarder de près les principes et les caractéristiques d'une activité managériale empêchée, évidée de tout contenu, en lien avec un tableau de santé et en corollaire les principes et les caractéristiques du management autorisé. On se propose ici d'étudier le lien entre ces deux variables et la santé du travail. Dans notre perspective, l'action managériale est définie par cette capacité à réguler les logiques d'actions qui traversent l'espace institutionnel (notion que nous retrouverons dans la partie 2 relative à une activité managériale restaurée) et à instaurer un processus de légitimation de l'oeuvre collective. Nous l'avons qualifié d'« espace» car il est le lieu de débats, de négociation et de décisions quant aux options qui viendront modifier ou conforter l'espace de production. Il s'agit d'un disposi-tif où les acteurs confrontent leur opinion et tentent par delà leurs divergences de trouver un accord, ou tout au moins un compromis permettant la poursuite de la coopération. Une analyse approfondie de ces instances permet de mettre en évidence l'existence de débats où les acteurs légitiment leur position, leur opinion en se référant à un ordre de grandeur. Ces logiques d'action sont portées par les acteurs, managers, hiérarchie de proximité, salariés selon les configurations et constituent des références communes sans lesquelles il ne peut y avoir d'intercompréhension

    Le développement des circuits courts alimentaires : un nouveau souffle entrepreneurial dans l'agriculture ?

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    L'entrepreneuriat est une discipline encore peu présente dans les travaux portant sur le secteur agricole. Pourtant, elle pourrait permettre d'appréhender les mutations actuelles de ce secteur face à la crise : tendance à la surenchère productive et à la croissance, d'une part, et tendance à la diversification d'autre part. C'est sur cette deuxième voie, et en particulier sur celle de la commercialisation en circuits courts que nous avons choisi de nous pencher dans le cadre d'un projet de recherche partenariale et pluridisciplinaire. En effet, pour répondre à une demande de consommation locale croissante, de plus en plus d'agriculteurs optent pour des circuits de commercialisation courts. Cela implique de redécouvrir le marché, d'être capable de saisir des opportunités et d'adapter en conséquence ses activités. Le développement des circuits courts alimentaires constituerait-il un nouveau souffle entrepreneurial dans l'agriculture ? En confrontant le cas des agriculteurs en circuits courts aux deux courants majeurs en entrepreneuriat, nous montrons en quoi le choix de ce type de développement constitue un acte entrepreneurial et nous identifions un ensemble de pistes de recherche et de pistes de réflexion pour la pratique autour de cette réconciliation entre entrepreneuriat et agriculture

    "Moderniser" les pratiques d'évaluation du travail dans la fonction publique : analyse exploratoire du cas d'un hôpital public

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    http://formationemploi.revues.org/3935 (Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2017)."Cet article s'appuie sur une étude exploratoire menée dans un hôpital public. Il étudie la mise en place d'outils d'évaluation du travail classiquement utilisés dans les grandes organisations privées qui visent une plus grande prise en compte de la contribution individuelle des agents. Dans une démarche compréhensive, et à la lumière des travaux de James March, il apparaît que ces " outils de gestion " conduisent les acteurs, surtout les cadres de soins, à modifier leur façon d'être et de concevoir leur activité. Leur représentation du " bon travail " semble alors être mise en tension.

    Les folksonomies comme support émergent de navigation sociale et de structuration des données du Web

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    En nous basant sur les premiers travaux venant alimenter le débat soulevé par le modèle de classification des folksonomies, ainsi que de résultats d’enquêtes réalisées à partir d’entretiens auprès d’utilisateurs du site Flickr, il s’agit d’analyser les enjeux de ce nouveau mode d’indexation des informations comme modèle controversé de structuration des ressources du web et de comprendre les implications de son intégration pour la recherche d’information et la navigation sur internet

    Etude de la relation contrôleur/contrôlé : apports des approches collaboratives à la gestion des risques

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    The current research aims to study collaborative working contributions in risk management control processes. Control is needed in risk management processes facing complexity. Indeed, IT development and risk increase led to increase control complexity. It is now shared between human actors (inspectors, industrialist, OHS department, etc.) and non-human (IT, software, management systems, etc.) including a collaborative working dimension. In order to propose a model of the system of actors and different exchanges allowed by the collaborative approach, three sociological objects are mobilized: the Social Regulation Theory (SRT), introducing the concept of regulation, the actor- Network Theory (ANT), authorizing an asymmetric study of actors, and collaborative working, combining collaboration and software engineering. To verify IT contributions as part of a collaborative approach a field trial and a survey on collaborative work practices were conducted. The novelty of this approach lies in the consideration of the interrelationships between each control sub-process and the confrontation of a field trial with a generalized prospective survey.Le présent travail de recherche a pour objet l'étude des apports des pratiques d'utilisation des outils de gestion collaboratifs par les parties prenantes du processus de contrôle en gestion des risques. Face aux enjeux multiples pour réduire la vulnérabilité des organisations, le contrôle tient une place particulière. Avec le développement de l'informatique et l'accroissement des risques il s'est naturellement complexifié. Il est aujourd'hui partagé entre des acteurs humains (organismes de contrôle, industriels, services de prévention des risques, etc.) et non-humains (systèmes d'information, logiciels, systèmes de management, etc.), incluant ainsi la dimension de travail collaboratif. Afin de proposer une modélisation du système d'acteurs et des différents échanges permis par l'approche collaborative, trois objets sociologiques sont mobilisées : la Théorie de la Régulation Sociale (TRS), introduisant le concept de régulation, la Théorie de l'Acteur-Réseau (TAR), autorisant une étude asymétrique des acteurs et une maitrise de l'a priori, et le travail collaboratif, regroupant la collaboration et l'ingénierie logicielle. La conduite d'une expérimentation terrain et le déploiement d'un questionnaire sur les pratiques du travail collaboratif permettent de vérifier concrètement les apports des systèmes d'information dans le cadre d'une approche collaborative du contrôle. L'originalité de cette démarche réside dans la prise en compte des interrelations entre chacun des sous-processus du contrôle et la confrontation d'une expérimentation terrain avec une enquête prospective généralisée

    Projet Ecotic. Rapport final. Technologies numériques et crise environnementale : peut-on croire aux TIC vertes ?

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    La prise de conscience d’une crise environnementale majeure ainsi que la numérisation croissante denos modes de vie constituent deux éléments saillants des transformations actuelles de notre société.Notre étude a pour objectif de mieux comprendre la nature du lien entre ces deux facettes de notresociété et questionne les enjeux écologiques des technologies numériques de l’information et de lacommunication (TNIC).Le terme de « Green IT » ou « TIC vertes » commence à se diffuser, afin d’affirmer le potentielécologique de ces technologies ou, au contraire, d’en souligner le caractère usurpateur. La productionet l’usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou bien génèrent-il despollutions et des « effets rebonds » qui pourraient bien faire plus qu’annuler les bénéficesescomptés ? Notre étude vise à dresser un tableau de la réalité des TIC vertes et pose la question :peut-on croire aux « TIC vertes » ?Pour répondre à cette interrogation, notre étude s’appuie sur une approche interdisciplinaire relevant àla fois des sciences sociales (philosophie, sociologie, sciences politiques, gestion, marketing) et dessciences de l’ingénieur. La méthode de recherche mobilise conjointement une large revue de lalittérature académique et professionnelle, des entretiens avec des acteurs clés ainsi que destechniques de focus group auprès d’utilisateurs des TNIC.Dans la première partie de l’étude, un bilan des connaissances sur le domaine est réalisé. Suite à unpanorama des grands enjeux, un état des lieux est apporté sur la question environnementale en lienavec le développement des technologies numériques. Les chiffres clés sont présentés, montrantl’urgence de la question. Les méthodes d’analyse actuelles permettant d’évaluer le caractèreenvironnemental des technologies numériques sont étudiées d’un point de vue critique : centrées surles effets directs « de premier ordre » et sur le cycle de vie des technologies, ces méthodes d’analysene soulèvent généralement pas ou peu les questions sociales et sociétales qui s’imposent.La seconde partie de notre étude, plus empirique, vise à approfondir les représentations et lesengagements des acteurs socioéconomiques vis-à-vis des technologies numériques vertes. Cesinvestigations se penchent aussi bien sur les points de vue des producteurs, des distributeurs, despouvoirs publics que ceux du mouvement associatif ou des consommateurs. Nous abordons aussi leséléments quantitatifs qui sont mis en avant. Comment leurs rapports entre écologie et technologiesnumériques diffèrent, se complètent ou s’opposent-t-ils ? C’est là que réside toute la difficulté decompréhension de la notion de technologie numérique « verte ».La conclusion de l’étude apporte plusieurs réponses en soulignant les différentes priorités qui existentet le jeu de report de responsabilités qui s’opère entre acteurs. Ces résultats nous amènent à élargirle débat autour de la notion de consommation verte (consommer sa juste part de nature) etd’acception de la notion de modernité. Où la modernité ne se réduit pas à un tout numérique. (résumé exécutif
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