125 research outputs found
Influence des facteurs socio-économiques et géographiques sur l'incidence, l'accès aux soins et la survie des femmes atteintes d'un cancer du sein
Le cancer du sein est actuellement dans les pays occidentaux le premier cancer chez la femme, en termes d incidence et de mortalité (taux standardisés de 101,5 et 17.7 pour 100 000 personnes années en 2005 respectivement). De très nombreux facteurs de risque et facteurs pronostiques sont déjà connus et étudiés, plusieurs axes de recherche sont développés sur toutes les étapes de la maladie, mais l influence des facteurs socio-économiques et géographiques, aux niveaux individuel et environnemental n avait pas encore été étudiée en France sur le cancer du sein.L objectif général de ce travail était d explorer cette influence par différents moyens afin d en tirer des connaissances et une application pratique dans la prévention du cancer du sein, qu elle soit primaire, secondaire ou tertiaire.Dans notre première étude nous avons montré que les femmes d un niveau socio-éducatif faible étaient moins à même d avoir bénéficié d au moins une mammographie dans les 6 ans ou d au moins un suivi gynécologique dans les 3 ans précédant leur diagnostic de cancer du sein. Egalement elles ont un stade de diagnostic plus avancé que les femmes de niveau socio-éducatif plus élevé. Ces variables sont ensuite retrouvées comme facteurs pronostiques péjoratifs de la survie. Dans notre seconde étude nous avons montré que l accès à un chirurgien spécialisé dans les interventions du cancer du sein, gage d une meilleure survie, était influencé par le niveau socio-économique du lieu de résidence de la patiente, ainsi que par son éloignement géographique par rapport aux centres de traitement de référence du cancer, où travaillent les chirurgiens spécialisés. Dans notre troisième étude nous avons montré qu à l inverse de nombre de cancers, l incidence du cancer du sein était plus élevée dans les zones socio-économiquement plus favorisées, et ce quelle que soit la classe d âge de la patiente, phénomène pour lequel nous n avons pas vraiment d explication, surtout pour les femmes les plus jeunes. Enfin dans notre quatrième étude actuellement en cours, nous avons pour objectif d étudier au niveau individuel, conjointement avec le nouvel indice de défavorisation européen adapté à la France, en quoi le degré de richesse économique et sociale et la proximité des services médicaux des patientes atteintes de cancer du sein joue sur le stade de la tumeur, l accès et les modalités de traitement, et la survie.In developed countries, breast cancer is currently the leading cancer in women in terms of incidence and mortality (standardized rate of 101.5 and 17.7 per 100,000 person-years in 2005, respectively). Many risk factors and prognostic factors have been studied and are well known. Research is under way with regard to every step in the development of breast cancer, but the impact of socio-economic and geographic factors, at the individual and environmental level with regard to the disease have never been studied in France.The general aim of this work was to explore the impact of these factors in different ways to build on our knowledge and to develop practical applications in the primary, secondary or tertiary prevention of breast cancer.In our first study, we showed that women with a low socio-educational level were less likely to have benefited from at least one mammography within the 6 years or at least one gynaecological consultation within the 3 years before the diagnosis of breast cancer. These women also had a more advanced tumour at diagnosis than did women with a higher socio-educational level. These variables also came to light as predictors of a poor prognosis in terms of survival. In our second study, we showed that access to a surgeon specialised in breast cancer surgery, which is associated with better survival, was influenced by the socio-economic level of the patient s place of residence, as well as the distance between the patient s home and reference centres for cancer treatment, where the specialised surgeons work. In our third study, we showed that in contrast to many cancers, the incidence of breast cancer was highest in the most socio-economically privileged areas, and this whatever the age of the patient. We have no explanation for this phenomenon, particularly with regard to the youngest age group of women. Finally, the aim of our fourth study, which is currently on-going, is to study at the individual level, using the new European deprivation index adapted to France, to what extent economic wealth and social standing, as well as the proximity of medical services for patients with breast cancer have an impact on tumour stage, access to treatment, treatment techniques and survival.DIJON-BU Doc.électronique (212319901) / SudocSudocFranceF
Evaluation de 20 ans d’activité du programme vaudois de dépistage du cancer du sein, 1999-2018 : l'essentiel
Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez la femme. Dans le canton de Vaud, quelque 600 femmes sont touchées chaque année et 120 en décèdent. La mammographie de dépistage demeure le seul moyen de prévention avec une efficacité prouvée pour diminuer la mortalité par cancer du sein dans la population féminine de 50 à 74 ans grâce à la détection précoce des tumeurs. Les femmes bénéficiant d’un diagnostic précoce ont plus de 90% de chance de guérison.
Le canton de Vaud a été le précurseur en Suisse en lançant le premier programme organisé de dépistage du cancer du sein en 1999, après six ans de projet pilote. Le programme offre une mammographie prise en charge à 90% hors franchise par l’assurance de base, tous les deux ans, à toutes les vaudoises âgées entre 50 et 74 ans. Les programmes de dépistage organisés doivent satisfaire à des normes strictes de qualité et se soumettre à des évaluations périodiques externes de leurs performances afin d’assurer leur efficacité.
A l’occasion des 20 ans de fonctionnement du programme, en plus des indicateurs standards permettant la comparabilité inter-cantonale et internationale (cf encadré), le rapport d’évaluation 2022 réalisé par Unisanté inclut des analyses et des indicateurs longitudinaux de l’évolution sur 20 ans de la participation et de la qualité. Ce document résume les principaux résultats du rapport complet
Dépistage du cancer du sein (facteurs socio-économiques influençant la participation et rythme de suivi)
Les travaux réalisés dans le cadre de cette thèse avaient pour objectifs :- déterminer les facteurs socio-économiques individuels et collectifs influençant la participation des femmes au dépistage organisé du cancer du sein, - étudier les facteurs individuels influençant l adéquation du rythme de suivi des femmes selon leur niveau de risque, - analyser l importance du dépistage et du suivi médical sur le stade de découverte des tumeurs. Les résultats des travaux ont montré que les femmes qui habitaient dans des zones économiquement défavorisées ou dans des zones rurales, celles affiliées au Régime Social des Indépendants ainsi que celles habitant à plus de 15 minutes d un cabinet de radiologie participaient moins au dépistage organisé du cancer du sein. Les femmes qui avaient un suivi gynécologique régulier ainsi que celles qui avaient une activité professionnelle faisaient plus souvent des mammographies à titre individuel ou cumulaient les deux types de dépistage. Les résultats de nos travaux ont également montré qu un dépistage et un suivi médical régulier permettaient la découverte de cancers du sein à des stades précoces, le recours plus fréquent à des traitements par chirurgie et radiothérapie et à moins de traitement par chimiothérapie néo-adjuvante. Les femmes suivies dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein et celles qui avaient un suivi gynécologique régulier avaient plus de chances d avoir un rythme de dépistage conforme aux recommandations. Afin de tirer un maximum de profit du dépistage organisé du cancer du sein peut-être faudrait-il impliquer beaucoup plus les médecins dans le programme de dépistage.Mammography screening allowed breast tumors detection in early stage while treatments are less aggressive. Despite the fact that organized mammography screening has been free of charge for the target population since 2004 in France, the participation rate to the programme remains low.The aim of the studies was to investigate individual and area-level socioeconomic factors explaining low breast cancer screening attendance, individual factors influencing mammography screening round adequacy and to assess the evidence of screening round adequacy in the discovery of breast tumors.The results showed that women living in most deprived areas or rural areas, those covered by self-employed insurance scheme and those living at more than 15 minutes from an accredited screening centre were less likely to attend organized breast cancer screening. Women with a regular screening and medical follow-up were more likely to be diagnosed with an early stage tumor.Attendance to mammography screening and regular medical follow up lead to have tumors discovered at an early stage, to be treated by surgery and radiotherapy and to receive less neoadjuvant chemotherapy. This supposes to be screened in the organized mammography screening programme and to have regular gynecological follow-up.DIJON-BU Doc.électronique (212319901) / SudocSudocFranceF
Première évaluation du programme vaudois de dépistage du cancer colorectal, 2015-2020
Le dépistage permet de diminuer efficacement la mortalité par cancer colorectal. Le canton de Vaud a lancé un programme organisé de dépistage de ce cancer en 2015. Les vaudois·e·s de 50 à 69 ans ont le choix entre une coloscopie tous les dix ans ou un test immunologique de recherche de sang occulte (FIT) tous les 2 ans.
Comme action de santé publique, le programme vaudois doit satisfaire aux recommandations de qualité émises par la Commission européenne et aux normes suisses qui visent à maximiser l’efficacité et minimiser les effets adverses du dépistage. Ce rapport, qui couvre les 6 premières années d'activité (2015-2020), est à la fois la première évaluation du programme vaudois et la première évaluation épidémiologique en Suisse d’un programme de dépistage du cancer colorectal.
A fin juin 2021, le programme était déployé à 95%, conformément à l'échéancier prévu sur 7 ans. La couverture par invitation des 180'000 vaudois·e·s ciblé·e·s devrait s'achever en 2022. L’activité de dépistage croît fortement: en 2020, 12'000 consultations médicales d'éligibilité ou d'inclusion et plus de 10'000 dépistages ont été réalisés, dont près de 5000 coloscopies, soit le seuil maximal de capacité réalisable déterminé initialement pour le contexte vaudois.
La participation globale, inclusions par le médecin sans invitation du programme comprises, avoisine les 25%, alors que la participation sur invitation est d'environ 15%. Bien que ces taux soient quelque peu sous-estimés, faute d'informations sur l'éligibilité présumée des non-répondant·e·s, la participation n'atteint vraisemblablement pas le seuil minimal recommandé (45%). La participation varie fortement entre les districts du canton (15 à 31%) et les femmes semblent légèrement plus enclines à se faire dépister, notamment par FIT. Si la coloscopie et le FIT sont choisis de façon globalement équilibrée, on observe de larges différences géographiques (selon le district de résidence, entre 24 et 66% optent pour la coloscopie), largement expliquées par le délai de réalisation de la coloscopie.
Entre 2015 et 2020, le programme vaudois a permis de diagnostiquer 5710 lésions néoplasiques (133 cancers colorectaux, 1467 adénomes avancés et 4130 adénomes non avancés). Pour 1000 participant·e·s (464 FIT et 536 coloscopies), cela se traduit par la détection de 4 cancers, 47 adénomes avancés et 131 adénomes non-avancés. La qualité du programme, notamment les performances des coloscopies, et le degré de précocité des cancers dépistés satisfont les normes.
Cette évaluation a mis en évidence quelques longs délais dans la réalisation des coloscopies diagnostiques (excède 3 mois pour un FIT positif sur 4) et la prise en charge des cancers (excède 1 mois une fois sur 3), ainsi que dans l'accès à la coloscopie de dépistage (10 mois depuis l'invitation), même si ces différents délais ont substantiellement diminué en 2019-2020.
Ces constats mènent à 3 recommandations :
1) Orienter prioritairement vers le FIT par une communication ciblée, notamment les personnes de moins de 55 ans, afin d’éviter une saturation de la capacité en coloscopie de dépistage;
2) Planifier et, si besoin, centraliser les places nécessaires à une réalisation rapide des coloscopies diagnostiques afin de réduire le délai de diagnostic et de prise en charge ;
3) Planifier une campagne de sensibilisation différée dans le temps, orientée sur le FIT afin d’augmenter la participation sans accentuer la charge en coloscopies.
Une quatrième recommandation porte sur le constat d'un développement inabouti du logiciel national MC-SIS mis à disposition du programme vaudois et de l'absence de stratégie de documentation et de gestion des données. Ceci requiert de systématiser, centraliser et documenter les informations saisies afin de disposer de données complètes et de qualité, nécessaires pour une évaluation efficiente et exhaustive des divers aspects du programme. Le recul de cette première évaluation est insuffisant pour apprécier l’effet de l’inclusion directe au programme par les pharmacies, comparer la performance de plusieurs dépistages par FIT à celle de la coloscopie ou analyser les cancers d'intervalle du programme
Quality of life after the initial treatments of non-small cell lung cancer: a persistent predictor for patients' survival.
International audienceBACKGROUND: Health-related quality of life (HRQoL) before treatment may predict survival of patients with non-small-cell lung cancer (NSCLC). We investigated the predictive role of HRQoL after the initial treatments, on the survival of these patients. METHODS: A prospective multi-center study conducted in northeastern France. The SF-36 and European Organization for Research and Treatment of Cancer, Quality of Life Questionnaire Core-30 (QLQ C-30) were mailed to patients 3 months after the end of the diagnostic process. High scores for functioning dimensions on both questionnaires indicated better QoL, and low scores for symptom dimensions on the QLQ C-30 indicated few symptoms. Cox regression modeling was used to identify predictive factors of survival. RESULTS: In total, 230 (63.5%) patients responded to the SF-36 and QLQ C-30. Before completing the questionnaires, almost 60% of patients had undergone some chemotherapy, about 10% underwent radio/chemotherapy or both and more than 30% underwent surgery or surgery plus chemo/radiotherapy.On SF-36, the highest mean score was for social functioning dimension (55.5 ± 28), and the lowest was for the physical role dimension (17.9 ± 32.2).On QLQ C-30, for the functioning dimensions, the highest mean score was for cognitive functioning (74.6 ± 25.9) and the lowest was for role functioning (47.2 ± 34.1). For symptom dimensions, the lowest score was for diarrhoea (11.5 ± 24.2) and the highest was for fatigue (59.7 ± 27.7).On multivariate analysis, high bodily pain, social functioning and general health scores (SF-36) were associated with a lower risk of death (hazard ratio 0.580; 95% confidence interval [0.400-0.840], p = 0.004; HR 0.652 [0.455-0.935], p < 0.02; HR 0.625 [0.437-0.895] respectively). Better general QoL on QLQ C-30 was related to lower risk of death (HR 0.689 [0.501-0.946], p = 0.02). CONCLUSION: Adding to previous knowledge about factors that may influence patients QoL, this study shows a persisting relationship between better perceived health in HRQoL after the initial treatment of NSCLC and better survival
Occupational Factors and Socioeconomic Differences in Breast Cancer Risk and Stage at Diagnosis in Swiss Working Women.
Socioeconomic differences in breast cancer (BC) incidence are driven by differences in lifestyle, healthcare use and occupational exposure. Women of high socioeconomic status (SES) have a higher risk of BC, which is diagnosed at an earlier stage, than in low SES women. As the respective effects of occupation and SES remain unclear, we examined the relationships between occupation-related variables and BC incidence and stage when considering SES. Female residents of western Switzerland aged 18-65 years in the 1990 or 2000 census, with known occupation, were linked with records of five cancer registries to identify all primary invasive BC diagnosed between 1990 and 2014 in this region. Standardized incidence ratios (SIRs) were computed by occupation using general female population incidence rates, with correction for multiple comparisons. Associations between occupation factors and BC incidence and stage at diagnosis were analysed by negative binomial and multinomial logistic regression models, respectively. The cohort included 381,873 women-years and 8818 malignant BC, with a mean follow-up of 14.7 years. Compared with reference, three occupational groups predominantly associated with a high socioprofessional status had SIRs &gt; 1: legal professionals (SIR = 1.68, 95%CI: 1.27-2.23), social science workers (SIR = 1.29; 95%CI: 1.12-1.49) and some office workers (SIR = 1.14; 95%CI: 1.09-1.20). Conversely, building caretakers and cleaners had a reduced incidence of BC (SIR = 0.69, 95%CI: 0.59-0.81). Gradients in BC risk with skill and socioprofessional levels persisted when accounting for SES. A higher incidence was generally associated with a higher probability of an early-stage BC. Occupation and SES may both contribute to differences in risk and stage at diagnosis of BC
Estimating 10-year risk of lung and breast cancer by occupation in Switzerland.
INTRODUCTION
Lung and breast cancer are important in the working-age population both in terms of incidence and costs. The study aims were to estimate the 10-year risk of lung and breast cancer by occupation and smoking status and to create easy to use age-, and sex-specific 10-year risk charts.
METHODS
New lung and breast cancer cases between 2010 and 2014 from all 5 cancer registries of Western Switzerland, matched with the Swiss National Cohort were used. The 10-year risks of lung and breast cancer by occupational category were estimated. For lung cancer, estimates were additionally stratified by smoking status using data on smoking prevalence from the 2007 Swiss Health Survey.
RESULTS
The risks of lung and breast cancer increased with age and were the highest for current smokers. Men in elementary professions had a higher 10-year risk of developing lung cancer compared to men in intermediate and managerial professions. Women in intermediate professions had a higher 10-year risk of developing lung cancer compared to elementary and managerial professions. However, women in managerial professions had the highest risk of developing breast cancer.
DISCUSSION
The 10-year risk of lung and breast cancer differs substantially between occupational categories. Smoking creates greater changes in 10-year risk than occupation for both sexes. The 10-year risk is interesting for both patients and professionals to inform choices related to cancer risk, such as screening and health behaviors. The risk charts can also be used as public health indicators and to inform policies to protect workers
Risk prediction for estrogen receptor-specific breast cancers in two large prospective cohorts
Background: Few published breast cancer (BC) risk prediction models consider the heterogeneity of predictor variables between estrogen-receptor positive (ER+) and negative (ER-) tumors. Using data from two large cohorts, we examined whether modeling this heterogeneity could improve prediction.
Methods: We built two models, for ER+ (ModelER+) and ER- tumors (ModelER-), respectively, in 281,330 women (51% postmenopausal at recruitment) from the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition cohort. Discrimination (C-statistic) and calibration (the agreement between predicted and observed tumor risks) were assessed both internally and externally in 82,319 postmenopausal women from the Women’s Health Initiative study. We performed decision curve analysis to compare ModelER+ and the Gail model (ModelGail) regarding their applicability in risk assessment for chemoprevention.
Results: Parity, number of full-term pregnancies, age at first full-term pregnancy and body height were only associated with ER+ tumors. Menopausal status, age at menarche and at menopause, hormone replacement therapy, postmenopausal body mass index, and alcohol intake were homogeneously associated with ER+ and ER- tumors. Internal validation yielded a C-statistic of 0.64 for ModelER+ and 0.59 for ModelER-. External validation reduced the C-statistic of ModelER+ (0.59) and ModelGail (0.57). In external evaluation of calibration, ModelER+ outperformed the ModelGail: the former led to a 9% overestimation of the risk of ER+ tumors, while the latter yielded a 22% underestimation of the overall BC risk. Compared with the treat-all strategy, ModelER+ produced equal or higher net benefits irrespective of the benefit-to-harm ratio of chemoprevention, while ModelGail did not produce higher net benefits unless the benefit-to-harm ratio was below 50. The clinical applicability, i.e. the area defined by the net benefit curve and the treat-all and treat-none strategies, was 12.7 × 10− 6 for ModelER+ and 3.0 × 10− 6 for ModelGail.
Conclusions: Modeling heterogeneous epidemiological risk factors might yield little improvement in BC risk prediction. Nevertheless, a model specifically predictive of ER+ tumor risk could be more applicable than an omnibus model in risk assessment for chemoprevention
Receptor activator of nuclear factor kB ligand, osteoprotegerin, and risk of death following a breast cancer diagnosis: results from the EPIC cohort
Background: Receptor activator of nuclear factor kappa-B (RANK)-signaling is involved in tumor growth and spread in experimental models. Binding of RANK ligand (RANKL) to RANK activates signaling, which is inhibited by osteoprotegerin (OPG). We have previously shown that circulating soluble RANKL (sRANKL) and OPG are associated with breast cancer risk. Here we extend these findings to provide the first data on pre-diagnosis concentrations of sRANKL and OPG and risk of breast cancer-specific and overall mortality after a breast cancer diagnosis.
Methods: Two thousand six pre- and postmenopausal women with incident invasive breast cancer (1620 (81%) with ER+ disease) participating in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) cohort were followed-up for mortality. Pre-diagnosis concentrations of sRANKL and OPG were quantified in baseline serum samples using an enzyme-linked immunosorbent assay and electrochemiluminescent assay, respectively. Hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs) for breast cancer-specific and overall mortality were calculated using Cox proportional hazards regression models.
Results: Especially in women with ER+ disease, higher circulating OPG concentrations were associated with higher risk of breast cancer-specific (quintile 5 vs 1 HR 1.77 [CI 1.03, 3.04]; ptrend 0.10) and overall mortality (q5 vs 1 HR 1.39 [CI 0.94, 2.05]; ptrend 0.02). sRANKL and the sRANKL/OPG ratio were not associated with mortality following a breast cancer diagnosis.
Conclusions: High pre-diagnosis endogenous concentrations of OPG, the decoy receptor for RANKL, were associated with increased risk of death after a breast cancer diagnosis, especially in those with ER+ disease. These results need to be confirmed in well-characterized patient cohorts
- …