7 research outputs found

    Géotourisme et patrimoine géologique en France Les éditions du Service géologique national

    Get PDF
    International audienceLes paysages d'une région, son patrimoine architectural et culturel, ses terroirs ou sa douceur de vivre participent largement à son attrait touristique. Intégrant les grands principes du développement durable, le géotourisme s'est progressivement développé depuis deux décennies, valorisant les richesses naturelles d'une région à travers son patrimoine géologique. Il s'agit ainsi de donner les clés de compréhension à un large public de son environnement naturel et culturel tout en les faisant voyager dans le temps et l'espace. La France possÚde un patrimoine géologique exceptionnel s'appuyant sur une géodiversité remarquable qui a souvent conditionné l'implantation et le développement des activités humaines. Notre pays est la premiÚre destination touristique mondiale et le géotourisme apparaßt comme une nouvelle richesse pour développer ce secteur et les territoires. Dans le cadre de ses activités, le BRGM, Service géologique national, est depuis quelques années un acteur incontournable pour la valorisation de notre patrimoine géologique national à travers de nombreuses publications auprÚs d'un large public. Trois grands types de publications sont actuellement produits au BRGM pour valoriser le patrimoine géologique. Des beaux-livres et deux collections : « Curiosités géologiques » et « Guide de randonnée géologique »

    Trois collines d’Artois, trois hauts lieux de la Grande Guerre

    No full text
    International audienceTrĂšs proches d’Arras, trois collines sĂ©parĂ©es de quelques kilomĂštres ont marquĂ© la Grande Guerre. Leur structure gĂ©ologique trĂšs diffĂ©rente a influencĂ© les combats. La colline de Notre Dame de Lorette est le siĂšge de combats meurtriers durant les 3 batailles d’Artois (Octobre 1914, 9 Mai au 19 Juin 1915 ,25 Septembre -8 Octobre 1915) Le plateau est un charnier. La boue de notre Dame de Lorette fut souvent mentionnĂ©e en particulier sur le versant nord de la colline. Cela s’explique par la prĂ©sence de la faille de Marqueffles qui coupe longitudinalement la colline et prĂ©serve au nord un compartiment bas d’argiles sableuses landĂ©niennes (ThanĂ©tien, YprĂ©sien). Ces mĂȘmes terrains tertiaires existent Ă©galement plus au Sud-Ouest dans la rĂ©gion de Mont Saint Eloi sous forme de buttes tĂ©moins recouvrant la craie. Les deux tours de l’abbaye de style classique, bĂątie sur un de ces promontoires dominent la plaine. ConsidĂ©rĂ©es Ă  juste raison comme point d’observation par les allemands, elles furent pilonnĂ©es mais rĂ©sistĂšrent. Elles sont en effet construites en grĂšs tertiaire trĂšs rĂ©sistant tirĂ© de carriĂšres proches. L’échec relatif des batailles d’Artois en 1915 verra l’effort se porter sur la guerre des mines surtout Ă  partir de 1916. La craie est le terrain idĂ©al pour le creusement des galeries et cette derniĂšre Ă©paisse charpente toute les collines d’Artois. C’est Ă  la fois une roche facile Ă  creuser et dont la tenue en galerie est satisfaisante. La seule restriction est la prĂ©sence d’eau (nappe phrĂ©atique), la craie doit ĂȘtre dĂ©noyĂ©e ce qui est le cas sous les collines et les flancs de plateau. Reprendre l’éperon ou crĂȘte de Vimy est l’objectif premier. Le moyen d’y parvenir et de dĂ©truire l’ennemi par le dessous. La ligne Souchez – Neuville Saint Vaast (vallĂ©e des zouaves) sera le point de dĂ©part, au pied et Ă  l’ouest de l’éperon, d’une dizaine de tunnels creusĂ©s par les britanniques et aboutissant sous les lignes allemandes. Cette prĂ©paration et cette guerre des mines conditionneront le succĂšs de l’offensive canadienne de PĂąques 1917

    Trois nouvelles cartes pédagogiques pour décrypter facilement l'histoire et les enjeux de nos environnements géologiques

    No full text
    International audienceLes cartes gĂ©ologiques reprĂ©sentent la base de toute Ă©tude en lien avec les sciences de la Terre. Rien de mieux qu’une reprĂ©sentation spatiale du terrain pour exprimer la diversitĂ© des roches et leur arrangement en trois dimensions. Cependant, la bonne comprĂ©hension de ces documents demande un long apprentissage. Il fallait donc les faire Ă©voluer de maniĂšre pĂ©dagogique pour les rendre accessibles Ă  un large public en demande d’informations sur le sous-sol afin qu’il puisse bien comprendre l’organisation des roches et les diffĂ©rentes Ă©tapes de leur mise en place, avec selon les cas, leur dĂ©formation, leur exhumation et leur altĂ©ration qui ont jalonnĂ© la longue histoire gĂ©ologique. De nombreux utilisateurs de cartes gĂ©ologiques ne sont pas des experts sur le sujet (gestionnaires de territoires, bureaux d’études, vignerons, enseignants, naturalistes amateurs, etc.). Ils recherchent avant tout (1) la nature des roches prĂ©sentes, (2) la prĂ©sence de nappe d’eau souterraine et (3) les secteurs pouvant prĂ©senter des risques naturels (cavitĂ©s, glissements, etc.). Avec les cartes traditionnelles dĂ©taillĂ©es, ces utilisateurs ne trouvent pas facilement les rĂ©ponses Ă  leurs recherches. Il nous a donc paru important de nous adapter pour rĂ©pondre aux demandes d’une partie de nos utilisateurs/clients, et notamment du monde de l’enseignement oĂč les cartes gĂ©ologiques ont rĂ©cemment rĂ©intĂ©grĂ© les programmes scolaires. Par rapport aux cartes classiques Ă  l’échelle 1/50 000, ces nouvelles reprĂ©sentations du soussol rendent le modelĂ© du relief plus lisible, synthĂ©tisent lĂ©gĂšrement les unitĂ©s cartographiĂ©es et proposent de percevoir directement leurs durĂ©es de formation, les hiatus et Ă©pisodes d’érosion, de dĂ©formation tectonique, les milieux de dĂ©pĂŽt pour les roches sĂ©dimentaires, etc. Il est Ă©galement possible de visualiser directement pour les mĂȘmes niveaux les ressources minĂ©rales et leurs usages, les aquifĂšres et aquitards, ainsi que la nature des risques naturels potentiels. Le BRGM a initiĂ© cette nouvelle collection de cartes en proposant trois titres Ă  la vente: Paris, Lyon et Sancerre-Pouilly. Les deux premiĂšres montrent l’évidence que l’emplacement des deux mĂ©tropoles n’est pas fortuit. Elles sont situĂ©es au milieu de carrefours gĂ©ologiques bien particuliers. Pour Paris, cela permet Ă©galement de se rendre compte des amĂ©nagements qu’il a fallu rĂ©aliser pour apporter de l’eau potable aux habitants. Parfois, la lecture peut prendre l’aspect d’une anecdote amusante avec par exemple Pierre-BĂ©nite prĂšs de Lyon qui correspond Ă  un rare affleurement de granite qui reprĂ©sentait une “bĂ©nĂ©diction” aux mariniers pour amarrer leurs bateaux. Pour la carte Sancerre-Pouilly, cela permet de faire immĂ©diatement le lien entre les terroirs et les vignobles. Les spĂ©cificitĂ©s des terrains les plus propices aux meilleurs crus apparaissent clairement

    Trois nouvelles cartes pédagogiques pour décrypter facilement l'histoire et les enjeux de nos environnements géologiques

    No full text
    International audienceLes cartes gĂ©ologiques reprĂ©sentent la base de toute Ă©tude en lien avec les sciences de la Terre. Rien de mieux qu’une reprĂ©sentation spatiale du terrain pour exprimer la diversitĂ© des roches et leur arrangement en trois dimensions. Cependant, la bonne comprĂ©hension de ces documents demande un long apprentissage. Il fallait donc les faire Ă©voluer de maniĂšre pĂ©dagogique pour les rendre accessibles Ă  un large public en demande d’informations sur le sous-sol afin qu’il puisse bien comprendre l’organisation des roches et les diffĂ©rentes Ă©tapes de leur mise en place, avec selon les cas, leur dĂ©formation, leur exhumation et leur altĂ©ration qui ont jalonnĂ© la longue histoire gĂ©ologique. De nombreux utilisateurs de cartes gĂ©ologiques ne sont pas des experts sur le sujet (gestionnaires de territoires, bureaux d’études, vignerons, enseignants, naturalistes amateurs, etc.). Ils recherchent avant tout (1) la nature des roches prĂ©sentes, (2) la prĂ©sence de nappe d’eau souterraine et (3) les secteurs pouvant prĂ©senter des risques naturels (cavitĂ©s, glissements, etc.). Avec les cartes traditionnelles dĂ©taillĂ©es, ces utilisateurs ne trouvent pas facilement les rĂ©ponses Ă  leurs recherches. Il nous a donc paru important de nous adapter pour rĂ©pondre aux demandes d’une partie de nos utilisateurs/clients, et notamment du monde de l’enseignement oĂč les cartes gĂ©ologiques ont rĂ©cemment rĂ©intĂ©grĂ© les programmes scolaires. Par rapport aux cartes classiques Ă  l’échelle 1/50 000, ces nouvelles reprĂ©sentations du soussol rendent le modelĂ© du relief plus lisible, synthĂ©tisent lĂ©gĂšrement les unitĂ©s cartographiĂ©es et proposent de percevoir directement leurs durĂ©es de formation, les hiatus et Ă©pisodes d’érosion, de dĂ©formation tectonique, les milieux de dĂ©pĂŽt pour les roches sĂ©dimentaires, etc. Il est Ă©galement possible de visualiser directement pour les mĂȘmes niveaux les ressources minĂ©rales et leurs usages, les aquifĂšres et aquitards, ainsi que la nature des risques naturels potentiels. Le BRGM a initiĂ© cette nouvelle collection de cartes en proposant trois titres Ă  la vente: Paris, Lyon et Sancerre-Pouilly. Les deux premiĂšres montrent l’évidence que l’emplacement des deux mĂ©tropoles n’est pas fortuit. Elles sont situĂ©es au milieu de carrefours gĂ©ologiques bien particuliers. Pour Paris, cela permet Ă©galement de se rendre compte des amĂ©nagements qu’il a fallu rĂ©aliser pour apporter de l’eau potable aux habitants. Parfois, la lecture peut prendre l’aspect d’une anecdote amusante avec par exemple Pierre-BĂ©nite prĂšs de Lyon qui correspond Ă  un rare affleurement de granite qui reprĂ©sentait une “bĂ©nĂ©diction” aux mariniers pour amarrer leurs bateaux. Pour la carte Sancerre-Pouilly, cela permet de faire immĂ©diatement le lien entre les terroirs et les vignobles. Les spĂ©cificitĂ©s des terrains les plus propices aux meilleurs crus apparaissent clairement

    The ATLAS project - VIII. Modelling the formation and evolution of fast and slow rotator early-type galaxies within ΛCDM

    Get PDF
    The definitive version can be found at: http://onlinelibrary.wiley.com/ Copyright Royal Astronomical SocietyWe propose a simple model for the origin of fast and slow rotator early-type galaxies (ETG) within the hierarchical Λcold dark matter (ΛCDM) scenario, that is based on the assumption that the mass fraction of stellar discs in ETGs is a proxy for the specific angular momentum expressed via λ. Within our model we reproduce the fraction of fast and slow rotators as a function of magnitude in the ATLAS survey, assuming that fast-rotating ETGs have at least 10 per cent of their total stellar mass in a disc component. In agreement with ATLAS observations we find that slow rotators are predominantly galaxies with M > 10M contributing ~20 per cent to the overall ETG population. We show in detail that the growth histories of fast and slow rotators are different, supporting the classification of ETGs into these two categories. Slow rotators accrete between ~50 and 90 per cent of their stellar mass from satellites and their most massive progenitors have on average up to three major mergers during their evolution. Fast rotators in contrast accrete less than 50 per cent and have on average less than one major merger in their past. We find that the underlying physical reason for the different growth histories is the slowing down and ultimately complete shut-down of gas cooling in massive galaxies. Once cooling and associated star formation in disc stop, galaxies grow via infall from satellites. Frequent minor mergers thereby destroy existing stellar discs via violent relaxation and also tend to lower the specific angular momentum of the main stellar body, lowering λ into the slow rotator regime. On average, the last gas-rich major merger interaction in slow rotators happens at z > 1.5, followed by a series of minor mergers. These results support the idea that kinematically decoupled cores (KDC) form during gas-rich major mergers at high z followed by minor mergers, which build-up the outer layers of the remnant, and make remnants that are initially too flat compared to observations become rounder. Fast rotators are less likely to form such KDCs due to the fact that they have on average less than one major merger in their past. Fast rotators in our model have different formation paths. The majority, 78 per cent, has bulge-to-total stellar mass ratios (B/T) > 0.5 and managed to grow stellar discs due to continued gas cooling or bulges due to frequent minor mergers. The remaining 22 per cent live in high-density environments and consist of low B/T galaxies with gas fractions below 15 per cent, that have exhausted their cold gas reservoir and have no hot halo from which gas can cool. These fast rotators most likely resemble the flattened disc-like fast rotators in the ATLAS survey. Our results predict that ETGs can change their state from fast to slow rotator and vice versa, while the former is taking place predominantly at low z (z 10M) fast rotators being more than one order of magnitude more frequent at z~ 2.Peer reviewe

    The ATLAS(3D) project - VII. A new look at the morphology of nearby galaxies: the kinematic morphology-density relation

    Get PDF
    The definitive version can be found at: http://onlinelibrary.wiley.com/ Copyright Royal Astronomical SocietyIn Paper I of this series we introduced a volume-limited parent sample of 871 galaxies from which we extracted the ATLAS(3D) sample of 260 early-type galaxies (ETGs). In Papers II and III we classified the ETGs using their stellar kinematics, in a way that is nearly insensitive to the projection effects, and we separated them into fast and slow rotators. Here we look at galaxy morphology and note that the edge-on fast rotators generally are lenticular galaxies. They appear like spiral galaxies with the gas and dust removed, and in some cases are flat ellipticals (E5 or flatter) with discy isophotes. Fast rotators are often barred and span the same full range of bulge fractions as spiral galaxies. The slow rotators are rounder (E4 or rounder, except for counter-rotating discs) and are generally consistent with being genuine, namely spheroidal-like, elliptical galaxies. We propose a revision to the tuning-fork diagram by Hubble as it gives a misleading description of ETGs by ignoring the large variation in the bulge sizes of fast rotators. Motivated by the fact that only one third (34 per cent) of the ellipticals in our sample are slow rotators, we study for the first time the kinematic morphology-density T-Sigma relation using fast and slow rotators to replace lenticulars and ellipticals. We find that our relation is cleaner than using classic morphology. Slow rotators are nearly absent at the lowest density environments [f(SR) less than or similar to 2 per cent] and generally constitute a small fraction [f (SR) approximate to 4 per cent] of the total galaxy population in the relatively low-density environments explored by our survey, with the exception of the densest core of the Virgo cluster [f(SR) approximate to 20 per cent]. This contrasts with the classic studies that invariably find significant fractions of (misclassified) ellipticals down to the lowest environmental densities. We find a clean log-linear relation between the fraction f(Sp) of spiral galaxies and the local galaxy surface density Sigma(3), within a cylinder enclosing the three nearest galaxies. This holds for nearly four orders of magnitude in the surface density down to Sigma(3) approximate to 0.01 Mpc(-2), with f(Sp) decreasing by 10 per cent per dex in Sigma(3), while f(FR) correspondingly increases. The existence of a smooth kinematic T-Sigma relation in the field excludes processes related to the cluster environment, like e.g. ram-pressure stripping, as main contributors to the apparent conversion of spirals into fast rotators in low-density environments. It shows that the segregation is driven by local effects at the small-group scale. This is supported by the relation becoming shallower when using a surface density estimator Sigma(10) with a cluster scale. Only at the largest densities in the Virgo core does the f(Sp) relation break down and steepen sharply, while the fraction of slow rotators starts to significantly increase. This suggests that a different mechanism is at work there, possibly related to the stripping of the gas from spirals by the hot intergalactic medium in the cluster core and the corresponding lack of cold accretion.Peer reviewe
    corecore