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    AGE ET MODALITES DE MISE EN PLACE DES RIVIERES DE PIERRES DU MASSIF DU MEZENC (VELAY ORIENTAL, SE DU MASSIF CENTRAL FRANÇAIS) ; PREMIERE APPROCHE

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    le n° de page correspond Ă  la page de prĂ©sentation du rĂ©sumĂ© du poster dans le fascicule des rĂ©sumĂ©s du colloqueInternational audienceMany blockstreams occur in the Miocene volcanic area of Mont MĂ©zenc, eastern Velay, SE Massif Central, France. They were supplied by frost-shattered exposures of lava-flow boundaries, phonolitic domes and other intrusions. These ‘rivers of rock’ are ribbons of chaotically upheaved blocks presenting an openwork structure, are 400 to 1100 m long and 20 to 200 m wide, and are today disconnected from the rock exposures that supplied the debris. Some occur on very low gradient slopes. The largest blockstreams offer evidence of compression ridges and post-depositional block subsidence. Their dynamics and age are not precisely known in the study area and they have been interpreted by default as Late Pleniglacial rock glaciers. Field observations (stratigraphic relations with other surficial deposits, topographic position, distance from bedrock source areas and from talwegs, structural context), however, indicate that the situation is more complex, with new implications for their age, origin and past dynamics. This reconnaissance study proposes a typology of blockstreams for the area. The base of the blockstreams remains inaccessible to direct observation but several ground-penetrating radar transects were carried out in order to map the topography at depth. Results show that the blocks fill gullies 5 to 15 m in depth. At the surface, a sharp textural transition with other slope deposits is clearly detected but the latter grade topographically to the surface of the blockstreams, not to the gullies beneath them. These cross-cutting relations provide a relative chronology not previously established in the case of blockstream deposits.La province volcanique miocĂšne supĂ©rieur du Velay oriental (SE du Massif central français) compte, Ă  l'Ă©chelle de tout le territoire français, une richesse incomparable en riviĂšres de pierres alimentĂ©es par le dĂ©mantĂšlement des reliefs volcaniques (rebords de coulĂ©es basaltiques Ă  trachytiques et, surtout, dĂŽmes et intrusions phonolitiques). Ces langues de blocs mĂ©triques redressĂ©s en tous sens, sans matrice, dĂ©connectĂ©es des amonts pourvoyeurs (gĂ©lifraction) et prĂ©sentes sur des pentes trĂšs faibles sont ici d'origine et d'Ăąge mal connus. Elles sont par dĂ©faut assimilĂ©es Ă  d'anciens glaciers rocheux et rattachĂ©es au PlĂ©niglaciaire supĂ©rieur (Valadas, 1983). Les observations de terrain (rapports stratigraphiques avec les autres formations, position dans la topographie, distance aux zones-source, contexte structural...), suggĂšrent cependant une plus grande diversitĂ© d'Ăąge et d'origine. Les investigations prĂ©liminaires conduites avec l'objectif d'Ă©tablir une typologie ont, entre autre, consistĂ© Ă  rĂ©aliser des profils GPR en travers de ces formations offrant peu de coupes, afin de connaĂźtre la morphologie qui les a accueillies ou canalisĂ©es. Les premiers rĂ©sultats rĂ©vĂšlent la prĂ©sence de ravines relativement profondes (5 m Ă  une quinzaine de mĂštres) alors qu'en surface la transition est nette mais en continuitĂ© topographique entre les riviĂšres de pierres masquant ces ravines et les formations gĂ©lifluĂ©es Ă  blocs couvrant le reste des versants

    Les « riviÚres de pierres » : une formation en marge des catégories classiques. Questions posées dans le cas du massif du Mézenc (Velay oriental, Sud-Est du Massif central, France).

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    International audienceLa province volcanique du Velay oriental (SE du Massif central) compte une forte concentration de pierriers d’origine et d’appellation diverses (Ă©boulis, chirats), issus du dĂ©mantĂšlement des affleurements rocheux (rebords de coulĂ©es et, surtout, dĂŽmes et intrusions phonolitiques). Parmi ces accumulations figurent les « riviĂšres de pierres » ou blockstreams de la littĂ©rature anglophone. Il s’agit de langues de blocs mĂ©triques redressĂ©s en tous sens, sans matrice en surface, dĂ©connectĂ©es des amonts pourvoyeurs (gĂ©lifraction) et prĂ©sentes jusque sur des pentes trĂšs faibles. Elles ont souvent Ă©tĂ© assimilĂ©es par dĂ©faut Ă  d'anciens glaciers rocheux et rattachĂ©es sur la base d’arguments morpho-stratigraphiques au PlĂ©niglaciaire supĂ©rieur. Elles sont en fait d’origine et d’ñge mal connu et ne rĂ©pondent pas clairement au modĂšle classique d’un glacier rocheux de haute montagne.Les observations de terrain (caractĂšres intrinsĂšques, rapports stratigraphiques avec les autres formations, position dans la topographie, distance aux zones-source, contexte structural...), suggĂšrent des processus de mise en place par fluage et/ou lavage qui restent Ă  prĂ©ciser, la possibilitĂ© d’une chenalisation des blocs par la topographie prĂ©existante (ravines), et posent la question de l’ñge, de l’efficacitĂ© des processus en jeu et de l’existence Ă©ventuelle de plusieurs gĂ©nĂ©rations.L’acquisition rĂ©cente de photographies aĂ©riennes traitĂ©es en photogrammĂ©trie (orthophotographies, MNT) doit permettre de prĂ©ciser la description de l’organisation de surface (modelĂ©, fabrique) rĂ©vĂ©latrice des contraintes liĂ©es aux processus de mise en place. D'autre part, les investigations gĂ©ophysiques menĂ©es (GPR et tomographie Ă©lectrique) pourraient apporter d'intĂ©ressants Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension.Cette Ă©tude s’intĂšgre au programme de recherche WRACC, financĂ© par L’Etablissement Public Loire et le FEDER
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