61 research outputs found

    Significance of ungulates in the diet of recently settled wolves in the Mercantour mountains (southeastern France)

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    Le Loup (Canis lupus) s'est établi au début des années 90 dans le massif du Mercantour, au sud-est de la France. La prédation qu'il exerce sur le cheptel domestique et sur les espèces gibier suscite de vives réactions de rejet auprès d'une partie de la population locale. Dans ce contexte, il est apparu primordial d'évaluer la part des ongulés dans le régime alimentaire du loup. Cette estimation a été effectuée à partir de l'analyse de 236 fèces récoltées d'avril 1994 à mars 1995 sur un terrain d'étude de 280 km2 fréquenté par une meute de 8 loups. Le chamois (Rupicapra rupicapra) est abondant sur ce terrain d'étude (environ 1 000/100 km2) et 300 mouflons (Ovis gmellini) étaient présents. On note également la présence de petites populations de chevreuil (Capreolus capreolus), cerf (Cervus elaphus), bouquetin (Capra ibex) et sanglier (Sus scrofa). De plus, environ 10 000 moutons (Ovis aries) sont présents en alpage du printemps à l'automne dans la zone d'étude. Les ongulés (sauvages et domestiques confondus) constituent la base du régime alimentaire des loups. Ils sont présents dans 97 % des fèces analysées. Leur fréquence relative d'occurrence varie de 94 % en hiver et au printemps à 87 % en été et en automne. Des restes d'ongulés sauvages, essentiellement de chamois et mouflon, ont été trouvés dans 80 % des fèces analysées. En été, la fréquence relative d'occurrence du chamois, par rapport à l'ensemble des ongulés sauvages, a été plus du double de celle du mouflon (71 % contre 29 %). A l'inverse, la fréquence relative d'occurrence du mouflon a été près du double de celle du chamois au printemps (68 % contre 32 %), en automne (64 % contre 33 %) et en hiver (59 % contre 26 %), bien que le mouflon soit dix fois moins abondant que le chamois. La sélection exercée par le loup à l'égard du mouflon durant ces saisons est probablement due au fait que le mouflon : i) a des difficultés à se déplacer quand l'épaisseur de neige est importante, ii) est grégaire et inféodé à quelques lieux privilégiés et prédictibles durant l'hiver, iii) a tendance à se cantonner à de plus basses altitudes que le chamois durant toute la période hivernale et iv) a une période de mise-bas très précoce par rapport aux autres ongulés sauvages présents dans le Mercantour. En ce qui concerne les ongulés domestiques, le mouton est la principale victime des attaques de loup en raison de son abondance relative et de sa vulnérabilité. Il représente 50 % et 22 % du total des occurrences d'ongulés en été et automne respectivement. Les ongulés sauvages sont préférés aux ongulés domestiques mais nos données montrent que, lorsque la surveillance des troupeaux n'est pas adaptée à la présence du loup, la prédation sur les ongulés domestiques n'est pas nécessairement rare dans les régions caractérisées par une communauté d'ongulés sauvages riche et diverse

    Survival and cause-specific mortality of European wildcat (Felis silvestris) across Europe

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    Humans have transformed most landscapes across the globe, forcing other species to adapt in order to persist in increasingly anthropogenic landscapes. Wide-ranging solitary species, such as wild felids, struggle particularly in such landscapes. Conservation planning and management for their long-term persistence critically depends on understanding what determine survival and what are the main mortality risks. We carried out the first study on annual survival and cause-specific mortality of the European wildcat with a large and unique dataset of 211 tracked individuals from 22 study areas across Europe. Furthermore, we tested the effect of environmental and human disturbance variables on the survival probability. Our results show that mortalities were mainly human-caused, with roadkill and poaching representing 57% and 22% of the total annual mortality, respectively. The annual survival probability of wildcat was 0.92 (95% CI = 0.87–0.98) for females and 0.84 (95% CI = 0.75–0.94) for males. Road density strongly impacted wildcat annual survival, whereby an increase in the road density of motorways and primary roads by 1 km/km2 in wildcat home-ranges increased mortality risk ninefold. Low-traffic roads, such as secondary and tertiary roads, did not significantly affect wildcat's annual survival. Our results deliver key input parameters for population viability analyses, provide planning-relevant information to maintain subcritical road densities in key wildcat habitats, and identify conditions under which wildcat-proof fences and wildlife crossing structures should be installed to decrease wildcat mortality.This research was funded by: the German Federal Ministry of Transport and Digital Infrastructure (BMVI) as part of the mFund project “WilDa—Dynamic Wildlife–Vehicle Collision warning, using heterogeneous traffic, accident and environmental data as well as big data concepts” grant number 19F2014B; the Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD) Research Grants, Short-Term Grants, 2020 (57507441); the Deutsche Wildtier Stiftung (DeWiSt). The data from Cabañeros National Park were collected in the frame of the project OAPN 352/2011 funded by Organismo Autónomo Parques Nacionales. MM was supported by a research contract Ramón y Cajal from the MINECO (RYC-2015-19231). FDR was supported by a postdoctoral contract funded by the University of Málaga through the grants program “Ayudas para la Incorporación de Doctores del I Plan Propio de Investigación de la Universidad de Málaga (Call 2019)”. PM was supported by UIDB/50027/2020 with funding from FCT/MCTES through national funds.Peer reviewe

    Eco-ethologie du renard roux en Lorraine: influence du mode de distribution des ressources sur le partage de l'espace et les relations inter-individuelles

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    SIGLEAvailable from INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : T 80406 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

    Approche Ă©co-Ă©thologique de l hybridation entre le Chat forestier d Europe (Felis silvestris silvestris Schreber 1777) et le Chat domestique (Felis catus L.)

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    L hybridation avec le Chat domestique constitue une menace pour le Chat forestier d Europe. Cependant, le contexte de cette hybridation et le rôle joué par les hybrides eux-mêmes sont peu connus. Nous avons étudié simultanément l éco-éthologie des chats forestiers, des chats domestiques et de leurs hybrides à partir de l analyse des lieux de collecte de 73 chats de morphotype forestier, et, en radio-pistant 22 individus équipés d émetteurs dans les Ardennes. Le génotype de tous les chats collectés et radio-pistés a été déterminé. En France, la distribution des chats forestiers et des hybrides sont similaires. En revanche, si la présence de chats forestiers semble associée à celle du couvert forestier, celle des hybrides n'apparaît pas liée à un type d habitat en particulier. De plus, l'analyse de 65 contenus stomacaux indique que les hybrides, comme les chats forestiers, consomment majoritairement des rongeurs, mais également des denrées d origine anthropique, comme le font les chats domestiques. Par ailleurs, les hybrides ressemblent beaucoup aux chats forestiers pour ce qui est du mode d'utilisation de l'espace et de la sélection de l'habitat, tandis que les chats domestiques ont des domaines vitaux plus petits, centrés sur les fermes. Les rythmes d'activités des trois types de chats ne diffèrent pas, mais leurs patrons d'utilisation de l'espace sont très peu concordants. L hybridation pourrait donc survenir essentiellement lors d excursions ponctuelles. Comme les hybrides semblent, sur les plans écologique et éthologique, très proches des chats forestiers mais plus flexibles qu eux, leur rôle potentiel dans la conservation du Chat forestier est discutéHybridisation with the domestic cat is one of the main threats to the European wildcat. However, the context in which hybridisation occurs and the role played by the hybrids themselves are not much known. We studied simultaneously the eco-ethology of European wildcats, domestic cats and their hybrids from the analysis of the places of collection of 73 cats with wildcat phenotype, and by radio-tracking 22 individuals equipped with radio-collars in the Ardennes region. The genotype of all the cats collected and radio-tracked was determined. In France, the distribution of wildcats and hybrids were similar. On the other hand, if the wildcats presence seemed to be linked to forest cover, the one of hybrids was not linked to a specific type of habitat. Moreover, the analysis of 65 stomach contents indicated that hybrids eat, mainly rodents, as wildcats, but also human-linked food, as domestic cats. Besides, hybrids resembled wildcats concerning spatial use and habitat selection whereas domestic cats havd smaller home ranges centred on farms. The activity rhythms of the three types of cats did not differ but concordance in space use was low. Thus, hybridization should occur essentially during punctual excursions. As hybrids seem, from an ecological and a behavioural point of view, to be close to wildcats but to be more flexible than them, their potential role in the conservation of the European wildcat is discussedREIMS-BU Sciences (514542101) / SudocSudocFranceF

    Significance of ungulates in the diet of recently settled wolfes in the Mercantour mountains (southeastern France)

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    In the early 1990s the wolf (Canis lupus) settled in the Mercantour’s mountains, southeastern France. Its predation on domestic and game species prompted a strong opposition from part of the local residents. In this context, it appeared of prime importance to collect data on the occurrence of ungulates in the wolf’s diet. The diet was determined through the analysis of 236 scats collected from April 1994 to March 1995 in a 280 kmr mountainous study area where a pack of 8 wolves was settled. The chamois (Rupicapra rupicapra) is abundant (about 1,000/100 km2) in this area and a population of 300 moufflons (Ovis gmelini) was present. There are also small populations of roe deer (Capreolus capreolus), red deer (Cervus elaphus), ibex (Capra ibex) and wild boar (Sus scrofa). Concerning livestock, 10,000 sheep (Ovis aries), some cows (Bos taurus), goats (Capra hircus) and horses (Equus caballus) graze from June to October in the study area. Ungulates (wild and domestic pooled) made up the bulk of the wolfs diet, occurring in 97 % of the scats analysed. Their relative occurrence varied from 94 % in winter and spring to 87 % in summer and autumn. Wild ungulates remains, mainly those of moufflons and chamois, occurred in 80 % of the scats analysed. In summer, the chamois occurrence relative to wild ungulates was more than twice that of the moufflon (71 % vs 29 %). Conversely, the relative occurrence of the moufflon was almost twice that of the chamois in spring (68 % vs 32 %), autumn (64 % vs 33 %) and winter (59 % vs 26 %) despite the fact that moufflons were ten times less abundant than chamois. The seasonal selectivity of moufflons by wolves was probably related to the fact that the moufflon i) cannot escape easily when the snow depth is important, ii) occurs in herds that are predictably associated with good habitat patches during winter, iii) tends to stay in lower altitude than the chamois from autumn to spring and iv) is the first ungulate species to breed in the Mercantour. Concerning domestic ungulates, free ranging sheep were the main target of wolf predation on livestock because of their local abundance and accessibility. The sheep’s occurrence relative to the total ungulate’s one was 50 % in summer (main grazing period) and 22 % in autumn. Wild ungulates were preferred to livestock. However, our data show that, when prevention methods are lacking, the predation on domestic ungulates is not necessarily rare in areas characterized by a rich and diverse wild ungulate guild.Le Loup (Canis lupus) s’est établi au début des années 90 dans le massif du Mercantour, au sud-est de la France. La prédation qu’il exerce sur le cheptel domestique et sur les espèces gibier suscite de vives réactions de rejet auprès d’une partie de la population locale. Dans ce contexte, il est apparu primordial d’évaluer la part des ongulés dans le régime alimentaire du loup. Cette estimation a été effectuée à partir de l’analyse de 236 fèces récoltées d’avril 1994 à mars 1995 sur un terrain d’étude de 280 km2 fréquenté par une meute de 8 loups. Le chamois (Rupicapra rupicapra) est abondant sur ce terrain d’étude (environ 1 000/100 km2) et 300 mouflons (Ovis gmellini) étaient présents. On note également la présence de petites populations de chevreuil (Capreolus capreolus), cerf (Cervus elaphus), bouquetin (Capra ibex) et sanglier (Sus scrofa). De plus, environ 10 000 moutons (Ovis aries) sont présents en alpage du printemps à l’automne dans la zone d’étude. Les ongulés (sauvages et domestiques confondus) constituent la base du régime alimentaire des loups. Ils sont présents dans 97 % des fèces analysées. Leur fréquence relative d’occurrence varie de 94 % en hiver et au printemps à 87 % en été et en automne. Des restes d’ongulés sauvages, essentiellement de chamois et mouflon, ont été trouvés dans 80 % des fèces analysées. En été, la fréquence relative d’occurrence du chamois, par rapport à l’ensemble des ongulés sauvages, a été plus du double de celle du mouflon (71 % contre 29 %). A l’inverse, la fréquence relative d’occurrence du mouflon a été près du double de celle du chamois au printemps (68 % contre 32 %), en automne (64 % contre 33 %) et en hiver (59 % contre 26 %), bien que le mouflon soit dix fois moins abondant que le chamois. La sélection exercée par le loup à l’égard du mouflon durant ces saisons est probablement due au fait que le mouflon : i) a des difficultés à se déplacer quand l’épaisseur de neige est importante, ii) est grégaire et inféodé à quelques lieux privilégiés et prédictibles durant l’hiver, iii) a tendance à se cantonner à de plus basses altitudes que le chamois durant toute la période hivernale et iv) a une période de mise-bas très précoce par rapport aux autres ongulés sauvages présents dans le Mercantour. En ce qui concerne les ongulés domestiques, le mouton est la principale victime des attaques de loup en raison de son abondance relative et de sa vulnérabilité. Il représente 50 % et 22 % du total des occurrences d’ongulés en été et automne respectivement. Les ongulés sauvages sont préférés aux ongulés domestiques mais nos données montrent que, lorsque la surveillance des troupeaux n’est pas adaptée à la présence du loup, la prédation sur les ongulés domestiques n’est pas nécessairement rare dans les régions caractérisées par une communauté d’ongulés sauvages riche et diverse.Poulle Marie-Lazarine, Carles Lionel, Lequette Benoît. Significance of ungulates in the diet of recently settled wolfes in the Mercantour mountains (southeastern France). In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 52, n°4, 1997. pp. 357-368

    Partage de l'espace et relations de voisinage dans une population continentale de Blaireaux européens (Meles meles)

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    Ce travail porte sur l organisation sociale et le partage de l espace chez le Blaireau européen (Meles meles), suivi par radio-tracking, dans une population en faible densité du nord-est de la France. Il débute par une revue des concepts et des méthodes employés pour définir l utilisation et le partage de l espace. L analyse du partage de l espace est basée sur un indice de recouvrement d activité que nous avons développé spécifiquement pour cela. Une expérimentation de retour au gîte a été mise en place, afin de déterminer si les blaireaux sont capables de se représenter l organisation spatiale des groupes qui les entourent. L organisation des groupes de blaireaux étudiés ici est caractérisée par une grande tolérance, sans territorialité apparente : les domaines vitaux des groupes se recouvrent, les zones d alimentation sont partagées et il existe des visites plus ou moins ponctuelles entre groupes. L expérimentation de retour au gîte montre que les blaireaux sont capables de retrouver leur domaine vital lorsqu ils sont relâchés dans le domaine vital d un groupe voisin, sans sortir du domaine vital de ce groupe. Ils sont par contre incapables de retrouver leur propre domaine dès qu ils sont délocalisés au-delà des domaines vitaux de leurs voisins directs, même à faible distance de leur domaine d origine. D après leurs capacités de retour, les blaireaux semblent avoir une certaine représentation des domaines vitaux des groupes qui les entourent, bien que nos résultats ne permettent pas de définir précisément le niveau de cette représentation. Par ailleurs, cette expérimentation a montré accessoirement que la tolérance entre blaireaux se limite aux voisins directs. Nous discutons l évolution de la socialité, en proposant l hypothèse que, chez les Carnivores, la tolérance et l opportunisme, montrés par les espèces vivant en groupes spatiaux, ont pu mener vers deux modes de vie spécialisés, le mode de vie solitaire et la vie en sociétés complexesThis thesis focuses on social organisation and space-sharing of European badgers (Meles meles) in a low density population in north-eastern France, studied using radio-tracking. We first reviewed classical concepts and methods used to define space use and space-sharing. At the methodological level, we developed a specific index of activity overlap to analyse space-sharing, and we conducted a homing experiment to test whether badgers themselves are able to build up some representation of the spatial organisation of their neighbouring groups. Badger groups we studied can be characterised by a high level of tolerance, without apparent territoriality: group s home ranges overlapped, feeding areas were shared between neighbours and we observed movements between groups. When translocated to the home range of a neighbouring group, badgers were able to return to their own sett, without moving beyond the home range of the neighbouring group. On the other hand, badgers translocated beyond the neighbouring groups home range were unable to find their way home, whatever the displacement distance. Badgers appeared to be able to build up some representation of the spatial organisation of the neighbouring groups home ranges, but the cognitive level involved could not be precisely defined, in particular because of a small sample of translocated animals. Moreover, this experiment showed that tolerance between badgers seemed to be limited to the close neighbouring groups. We finally discuss the evolution of sociality, advocating the hypothesis that, in Carnivores, the tolerance and the opportunism of spatial group living species could be the root for subsequent evolution towards specialised life styles, the solitary one and the social group lifeMONTPELLIER-BU Sciences (341722106) / SudocSudocFranceF

    Etude de la dynamique de la transmission de Toxoplasma gondii dans des mileux contrastés

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    Ce travail a porté sur l étude de la dynamique de la transmission d un parasite à cycle complexe, Toxoplasma gondii, dans des milieux contrastés. Dans une première partie, la dynamique de la transmission du parasite est étudiée dans un site urbain abritant une population très dense de chats domestiques (Felis catus). Nos travaux permettent de poser l hypothèse d un cycle de transmission parasitaire simple lorsque les hôtes intermédiaires sont en densité très faible relativement à celle des chats. Par ailleurs, nous mettons en évidence l existence de zones de contamination du sol par les oocystes de T. gondii, qui sont très localisées, et qui correspondent aux zones de défécation communes des chats. Dans une deuxième partie, la variabilité de la dynamique de transmission de T. gondii dans les milieux riches en hôtes intermédiaires est abordée. Nous mettons notamment en évidence des indicateurs de la variabilité interspécifique du niveau d infection chez les hôtes intermédiaires (masse corporelle spécifique et habitat). Par ailleurs, nous montrons qu il existe des relations entre la composition de l environnement, la variabilité du climat, et le niveau d infection de la toxoplasmose chez le chat domestique et le chat forestier (Felis silvestris). L ensemble du travail montre l intérêt d une approche éco-épidémiologique dans la compréhension de la variabilité du cycle de T. gondii, notamment par l utilisation du suivi à long terme de plusieurs populations de chats vivant dans différents environnements. Il ouvre la voie à différentes perspectives de recherche, tant sur le plan appliqué (amélioration de la détection d oocystes) que sur un aspect de modélisationWe studied the dynamic of the transmission of a parasite with complex life-cycle, Toxoplasma gondii, in contrasted environments. First, the dynamic of the parasite transmission was studied in an urban area where a population of domestic cats (Felis catus) live at high density. Our results raise the hypothesis that the parasite transmission could occur via a simple life-cycle when intermediate hosts are in very low density, relative to cats. We also highlighted the presence of localised areas contaminated by T. gondii oocysts, which correspond to defecation site of cats. Second, we studied the dynamic of the transmission of T. gondii in environments where intermediate hosts are in high density. We found indicators of the interspecific variability in the level of infection of intermediate hosts, such as body mass or habitat. Moreover, we showed that environment composition, climate fluctuations and the level of infection of toxoplasmosis in domestic cats and wildcats (Felis silvestris) could be related. The whole study shows the interest of an eco-epidemiological approach to understand the variability of the life-cycle of T. gondiiREIMS-BU Sciences (514542101) / SudocSudocFranceF

    Data from: Performance and accuracy of lightweight and low-cost GPS data loggers according to antenna positions, fix intervals, habitats and animal movements

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    Recently developed low-cost Global Positioning System (GPS) data loggers are promising tools for wildlife research because of their affordability for low-budget projects and ability to simultaneously track a greater number of individuals compared with expensive built-in wildlife GPS. However, the reliability of these devices must be carefully examined because they were not developed to track wildlife. This study aimed to assess the performance and accuracy of commercially available GPS data loggers for the first time using the same methods applied to test built-in wildlife GPS. The effects of antenna position, fix interval and habitat on the fix-success rate (FSR) and location error (LE) of CatLog data loggers were investigated in stationary tests, whereas the effects of animal movements on these errors were investigated in motion tests. The units operated well and presented consistent performance and accuracy over time in stationary tests, and the FSR was good for all antenna positions and fix intervals. However, the LE was affected by the GPS antenna and fix interval. Furthermore, completely or partially obstructed habitats reduced the FSR by up to 80% in households and increased the LE. Movement across habitats had no effect on the FSR, whereas forest habitat influenced the LE. Finally, the mean FSR (0.90 ± 0.26) and LE (15.4 ± 10.1 m) values from low-cost GPS data loggers were comparable to those of built-in wildlife GPS collars (71.6% of fixes with LE < 10 m for motion tests), thus confirming their suitability for use in wildlife studies
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