Les coopérations scientifiques entre les laboratoires français et polonais

Il s'agit d'une tentative de description et d'identification des éléments constitutifs des coopérations entre la France (FRA) et la Pologne (POL). Dans la première partie, nous présentons quelques tableaux qui montrent la position de la Pologne sur la scène mondiale, dans la coopération scientifique internationale, en fonction des champs scientifiques. Il s'agit de l'application à la Pologne du système d'indicateurs d'internationalisation de la science mis au point par le LEPI. Les données présentées dans ces tableaux feront ultérieurement l'objet d'une analyse approfondie en coopération avec le LEPI. Les chiffres utilisés pour la première partie de cette étude sont extraits de la base de données MEV-MAC qui est constituée des cosignatures de 72 pays avec pour chacun d'eux, une période de six ans (1981-1986) et huit champs scientifiques à partir de la base de données bibliographique Science Citation Index (ISI). Les journaux scientifiques (plus de 3000 titres) retenus par ISI sont, pour la plupart, sélectionnés à partir de critères solides qui ont fait l'objet de nombreuses analyses critiques. La classification et abréviations de chaque champs scientifique sont les suivantes : Mathématiques (MAT) Physique (PHY) Ingénierie et Technologie (ENT) Terre et Espace (EAS) Biologie fondamentale, animale et végétale (BIO) Clinique (CLI) Chimie (CHM) Dans la deuxième partie nous présentons une approche MEV-micro qui offre une vision de ce qui se passe entre la France et la Pologne au niveau des universités et des laboratoires de recherche à partir de l'extraction des cosignatures d'articles publiés en 1984. Cette extraction (France-Monde) a été faite par la société Computer Horizons Inc.(CHI) à la demande du Laboratoire d'Evaluation et de Prospective Internationales du CNRS (LEPI) à partir de la base originale SCI (ISI) pour l'année 1984. CHI a compté le nombre d'articles, les notes à l'éditeur et les revues, tandis que les éditoriaux, les séminaires ou les congrès sont exclus. La méthodologie utilisée en deuxième partie (MEV-micro), brièvement décrite en conclusion, est une analyse documentaire qui aboutit à la détermination de la structure de la coopération telle qu'elle a été définie par le LEPI dans les bases de données BADIN et ME

BADIN 1989

Ces chiffres sont issus de la base BADIN 1989, base de données internationale du CNRS, gérée par le LEPI. Les données STAGIAIRES (pour plus de trois mois) et COOPERATIONS proviennent d'une enquête par questionnaire auprès des laboratoires du CNRS. Leur participation à BADIN est volontaire (non obligatoire). Ces chiffres sont donc indicatifs et non exhaustifs. Les données MISSIONS proviennent du Service d'Informatique de Gestion du CNRS. Elles correspondent aux missions (des chercheurs du CNRS) ayant donné lieu à demande d'ordre de mission. Ces données sont en général saisies par les administrations déléguées. En principe tout chercheur du CNRS quittant son laboratoire doit remplir ce document. En fait il apparaît que certaines missions de longue durée comme les mises à disposition et les affectations ne donnent pas toujours lieu à ordre de mission. Les chiffres présentés ici complétés par ces deux derniers fichiers (environ 450 par an) donnent une vue du flux des chercheurs du CNRS vers l'étranger. La version 1989 est la première de BADIN sur micro-ordinateur ayant subi des corrections, nettoyages, croisements avec d'autres fichiers, contrôles de saisie, et ce d'une manière fiable. Ceci explique en partie une légère baisse de certains chiffres: 1836 stagiaires étrangers, 2729 coopérations, et 13806 missions Mais maintenant les informations que l'on peut trouver dans BADIN (thèmes de coopération, codes et adresses de laboratoire etc.) sont homogènes, recoupées et identifiables. Les données sur les Missions et Coopérations de l'IN2P3 (Département PNC) n'apparaissent pas ici, elles seront présentées à part. En effet la gestion particulière de cet institut nous a conduits à collaborer étroitement avec son bureau des Relations Internationales pour le recueil des données. C'est grâce au travail de Madame Eliane Perret et de ses collaborateurs que bientôt nous présenteront des statistiques significatives des activités scientifiques internationales de la Physique Nucléaire et Corpusculaire, discipline où l'internationalisation est l'essence même de l'organisation du travail de recherche

Temporal Patterns in Perchlorate, Thiocyanate, and Iodide Excretion in Human Milk

BACKGROUND: Perchlorate and thiocyanate interfere with iodide uptake at the sodium–iodide symporter and are potential disruptors of thyroid hormone synthesis. Perchlorate is a common contaminant of water, food, and human milk. Although it is known that iodide undergoes significant diurnal variations in serum and urinary excretion, less is known about diurnal variations of milk iodide levels. OBJECTIVES: Variability in perchlorate and thiocyanate excretion in human milk has not been examined. Our objective was to determine variability of perchlorate, thiocyanate, and iodide in serially collected samples of human milk. METHODS: Ten lactating women were asked to collect six milk samples on each of 3 days. As an alternative, subjects were asked to collect as many milk samples as comfortably possible over 3 days. Samples were analyzed for perchlorate, iodide, and thiocyanate by ion chromatography coupled with mass spectrometry. RESULTS: Individual perchlorate, iodide, and thiocyanate levels varied significantly over time; there was also considerable variation among individuals. The iodide range, mean ± SD, and median for all samples (n = 108) were 3.1–334 μg/L, 87.9 ± 80.9 μg/L, and 55.2 μg/L, respectively. The range, mean ± SD, and median of perchlorate in all samples (n = 147) were 0.5–39.5 μg/L, 5.8 ± 6.2 μg/L, and 4.0 μg/L. The range, mean ± SD, and median of thiocyanate in all samples (n = 117) were 0.4 –228.3 μg/L, 35.6 ± 57.9 μg/L, and 5.6 μg/L. The data are not symmetrically distributed; the mean is higher than the median in all cases. CONCLUSIONS: Iodine intake may be inadequate in a significant fraction of this study population. Perchlorate and thiocyanate appear to be common in human milk. The role of these chemicals in reducing breast milk iodide is in need of further investigation

Portuguese Scientists' Migration: a study on the 2008 crisis aftermath

In the economic and social aftermath of the 2008 crisis there has been an important and growing new wave of highly qualified Portuguese emigration comprising scientists. No or very few public policies have been designed to reverse this phenomenon, risking the consequences of brain drain. International literature argues that professional reasons are central to scientists’ decision to migrate, even after the 2008 crisis. Spending some time in a foreign country to study, research, or teach, is perceived as a common step in an individual academic trajectory and an advantage for a successful professional career in academia. It is also encouraged by European Union policies. Twelve individual portraits of Portuguese scientists living in central Europe reveal how important other factors are to the migration decision‐making process. These factors include the economic crisis, student mobility programmes, and the current Portuguese scientific system revision

Genomic sister-disorders of neurodevelopment: an evolutionary approach

Genomic sister-disorders are defined here as diseases mediated by duplications versus deletions of the same region. Such disorders can provide unique information concerning the genomic underpinnings of human neurodevelopment because effects of diametric variation in gene copy number on cognitive and behavioral phenotypes can be inferred. We describe evidence from the literature on deletions versus duplications for the regions underlying the best-known human neurogenetic sister-disorders, including Williams syndrome, Velocardiofacial syndrome, and Smith–Magenis syndrome, as well as the X-chromosomal conditions Klinefelter and Turner syndromes. These data suggest that diametric copy-number alterations can, like diametric alterations to imprinted genes, generate contrasting phenotypes associated with autistic-spectrum and psychotic-spectrum conditions. Genomically based perturbations to the development of the human social brain are thus apparently mediated to a notable degree by effects of variation in gene copy number. We also conducted the first analyses of positive selection for genes in the regions affected by these disorders. We found evidence consistent with adaptive evolution of protein-coding genes, or selective sweeps, for three of the four sets of sister-syndromes analyzed. These studies of selection facilitate identification of candidate genes for the phenotypes observed and lend a novel evolutionary dimension to the analysis of human cognitive architecture and neurogenetic disorders

Anxiety as a cause of attachment avoidance in women with Turner Syndrome

Working models of attachment are internal depictions of self relative to others and have been described in terms of two dimensions: (1) attachment avoidance and (2) attachment anxiety. An exploratory qualitative study was carried out to build understandings about women with Turner Syndrome (TS) and the psychosocial impact their infertility has upon salient relationships. In one-to-one semi-structured interviews, five women with TS were asked: How do you perceive your womanhood and infertility status has affected your relationships with: (1) the opposite sex, (2) siblings and (3) peers? In opposite-sex relationships, infertility status was found to arouse fear of ending up alone and anxiety over engaging in romantic relationships. In sibling relationships, jealousy was expressed in relation to disparity with sister(s) more natural maturation to womanhood, and, within peer relationships, consequences from divulging infertility status created attachment avoidance with friends. Further investigation in this area is merited

Les coopérations scientifiques FRA-GBR ayant produit des publications en 1984

which constitute the scientific collaboration between two or more countries, here France (FRA) and the United Kingdom (GBR), and this from a bibliographie data base. Here we use an extract "France-World-1984" from the data base Computer Horizon Inc., which is a treatment of Science Citation Index. This data base gives the co-authors and their affiliated laboratories. We have developed a methodology of documentary analysis which leads to the cooperation as we describe it in the international data bases of the CNRS, BADIN and MEV : around a common collaborative project, which belongs to a defined scientific field, the authors (collaborating researchers), their laboratories (collaborating laboratories) from France and other countries (GBR), have produced (n) publications. The motivation of this study is mainly the necessity to link the concept of international scientific cooperation to ail the international scientific activities involved, particularly the mobility of the scientistsIl s'agit d'une tentative de description et d'identification des éléments constitutifs des coopérations scientifiques bi-et multilatérales entre la France (FRA) et la Grande Bretagne (GBR) à partir d'une base bibliographique. C'est ici un extrait "France-Monde" de la base Computer Horizon Inc., traitement de Science Citation Index, pour l'année 1984. Cette base donne en effet les laboratoires auxquels sont affiliés les co-auteurs des publications. Nous avons développé une méthodologie d'analyse documentaire qui aboutit à la détermination de la structure de la coopération, telle que nous la définissons au CNRS dans les bases BADIN et MEV : autour d'un thème de recherche commun, d'un domaine scientifique donné, les auteur (chercheurs coopérants) et leur formation (laboratoires coopérants) française(s) et étrangère(s) ici GBR, ont produit (n) publications. Ce travail part de la nécessité de lier le concept de coopération scientifique internationale avec toutes les activités scientifiques internationales qu'il comporte et en particulier la mobilité des chercheur

Les coopérations scientifiques FRA-GBR ayant produit des publications en 1984

which constitute the scientific collaboration between two or more countries, here France (FRA) and the United Kingdom (GBR), and this from a bibliographie data base. Here we use an extract "France-World-1984" from the data base Computer Horizon Inc., which is a treatment of Science Citation Index. This data base gives the co-authors and their affiliated laboratories. We have developed a methodology of documentary analysis which leads to the cooperation as we describe it in the international data bases of the CNRS, BADIN and MEV : around a common collaborative project, which belongs to a defined scientific field, the authors (collaborating researchers), their laboratories (collaborating laboratories) from France and other countries (GBR), have produced (n) publications. The motivation of this study is mainly the necessity to link the concept of international scientific cooperation to ail the international scientific activities involved, particularly the mobility of the scientistsIl s'agit d'une tentative de description et d'identification des éléments constitutifs des coopérations scientifiques bi-et multilatérales entre la France (FRA) et la Grande Bretagne (GBR) à partir d'une base bibliographique. C'est ici un extrait "France-Monde" de la base Computer Horizon Inc., traitement de Science Citation Index, pour l'année 1984. Cette base donne en effet les laboratoires auxquels sont affiliés les co-auteurs des publications. Nous avons développé une méthodologie d'analyse documentaire qui aboutit à la détermination de la structure de la coopération, telle que nous la définissons au CNRS dans les bases BADIN et MEV : autour d'un thème de recherche commun, d'un domaine scientifique donné, les auteur (chercheurs coopérants) et leur formation (laboratoires coopérants) française(s) et étrangère(s) ici GBR, ont produit (n) publications. Ce travail part de la nécessité de lier le concept de coopération scientifique internationale avec toutes les activités scientifiques internationales qu'il comporte et en particulier la mobilité des chercheur

Les coopérations scientifiques entre les laboratoires français et polonais

Il s'agit d'une tentative de description et d'identification des éléments constitutifs des coopérations entre la France (FRA) et la Pologne (POL). Dans la première partie, nous présentons quelques tableaux qui montrent la position de la Pologne sur la scène mondiale, dans la coopération scientifique internationale, en fonction des champs scientifiques. Il s'agit de l'application à la Pologne du système d'indicateurs d'internationalisation de la science mis au point par le LEPI. Les données présentées dans ces tableaux feront ultérieurement l'objet d'une analyse approfondie en coopération avec le LEPI. Les chiffres utilisés pour la première partie de cette étude sont extraits de la base de données MEV-MAC qui est constituée des cosignatures de 72 pays avec pour chacun d'eux, une période de six ans (1981-1986) et huit champs scientifiques à partir de la base de données bibliographique Science Citation Index (ISI). Les journaux scientifiques (plus de 3000 titres) retenus par ISI sont, pour la plupart, sélectionnés à partir de critères solides qui ont fait l'objet de nombreuses analyses critiques. La classification et abréviations de chaque champs scientifique sont les suivantes : Mathématiques (MAT) Physique (PHY) Ingénierie et Technologie (ENT) Terre et Espace (EAS) Biologie fondamentale, animale et végétale (BIO) Clinique (CLI) Chimie (CHM) Dans la deuxième partie nous présentons une approche MEV-micro qui offre une vision de ce qui se passe entre la France et la Pologne au niveau des universités et des laboratoires de recherche à partir de l'extraction des cosignatures d'articles publiés en 1984. Cette extraction (France-Monde) a été faite par la société Computer Horizons Inc.(CHI) à la demande du Laboratoire d'Evaluation et de Prospective Internationales du CNRS (LEPI) à partir de la base originale SCI (ISI) pour l'année 1984. CHI a compté le nombre d'articles, les notes à l'éditeur et les revues, tandis que les éditoriaux, les séminaires ou les congrès sont exclus. La méthodologie utilisée en deuxième partie (MEV-micro), brièvement décrite en conclusion, est une analyse documentaire qui aboutit à la détermination de la structure de la coopération telle qu'elle a été définie par le LEPI dans les bases de données BADIN et ME

BADIN 1989

Ces chiffres sont issus de la base BADIN 1989, base de données internationale du CNRS, gérée par le LEPI. Les données STAGIAIRES (pour plus de trois mois) et COOPERATIONS proviennent d'une enquête par questionnaire auprès des laboratoires du CNRS. Leur participation à BADIN est volontaire (non obligatoire). Ces chiffres sont donc indicatifs et non exhaustifs. Les données MISSIONS proviennent du Service d'Informatique de Gestion du CNRS. Elles correspondent aux missions (des chercheurs du CNRS) ayant donné lieu à demande d'ordre de mission. Ces données sont en général saisies par les administrations déléguées. En principe tout chercheur du CNRS quittant son laboratoire doit remplir ce document. En fait il apparaît que certaines missions de longue durée comme les mises à disposition et les affectations ne donnent pas toujours lieu à ordre de mission. Les chiffres présentés ici complétés par ces deux derniers fichiers (environ 450 par an) donnent une vue du flux des chercheurs du CNRS vers l'étranger. La version 1989 est la première de BADIN sur micro-ordinateur ayant subi des corrections, nettoyages, croisements avec d'autres fichiers, contrôles de saisie, et ce d'une manière fiable. Ceci explique en partie une légère baisse de certains chiffres: 1836 stagiaires étrangers, 2729 coopérations, et 13806 missions Mais maintenant les informations que l'on peut trouver dans BADIN (thèmes de coopération, codes et adresses de laboratoire etc.) sont homogènes, recoupées et identifiables. Les données sur les Missions et Coopérations de l'IN2P3 (Département PNC) n'apparaissent pas ici, elles seront présentées à part. En effet la gestion particulière de cet institut nous a conduits à collaborer étroitement avec son bureau des Relations Internationales pour le recueil des données. C'est grâce au travail de Madame Eliane Perret et de ses collaborateurs que bientôt nous présenteront des statistiques significatives des activités scientifiques internationales de la Physique Nucléaire et Corpusculaire, discipline où l'internationalisation est l'essence même de l'organisation du travail de recherche