144 research outputs found

    Cardiomyocyte Protection by Hibernating Brown Bear Serum: Toward the Identification of New Protective Molecules Against Myocardial Infarction

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    Ischemic heart disease remains one of the leading causes of death worldwide. Despite intensive research on the treatment of acute myocardial infarction, no effective therapy has shown clinical success. Therefore, novel therapeutic strategies are required to protect the heart from reperfusion injury. Interestingly, despite physical inactivity during hibernation, brown bears (Ursus arctos) cope with cardiovascular physiological conditions that would be detrimental to humans. We hypothesized that bear serum might contain circulating factors that could provide protection against cell injury. In this study, we sought to determine whether addition of bear serum might improve cardiomyocyte survival following hypoxia-reoxygenation. Isolated mouse cardiomyocytes underwent 45 min of hypoxia followed by reoxygenation. At the onset of reoxygenation, cells received fetal bovine serum (FBS; positive control), summer (SBS) or winter bear serum (WBS), or adult serums of other species, as indicated. After 2 h of reoxygenation, propidium iodide staining was used to evaluate cell viability by flow cytometry. Whereas, 0.5% SBS tended to decrease reperfusion injury, 0.5% WBS significantly reduced cell death, averaging 74.04 +/- 7.06% vs. 79.20 +/- 6.53% in the FBS group. This cardioprotective effect was lost at 0.1%, became toxic above 5%, and was specific to the bear. Our results showed that bear serum exerts a therapeutic effect with an efficacy threshold, an optimal dose, and a toxic effect on cardiomyocyte viability after hypoxia-reoxygenation. Therefore, the bear serum may be a potential source for identifying new therapeutic molecules to fight against myocardial reperfusion injury and cell death in general

    Early Category-Specific Cortical Activation Revealed by Visual Stimulus Inversion

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    Visual categorization may already start within the first 100-ms after stimulus onset, in contrast with the long-held view that during this early stage all complex stimuli are processed equally and that category-specific cortical activation occurs only at later stages. The neural basis of this proposed early stage of high-level analysis is however poorly understood. To address this question we used magnetoencephalography and anatomically-constrained distributed source modeling to monitor brain activity with millisecond-resolution while subjects performed an orientation task on the upright and upside-down presented images of three different stimulus categories: faces, houses and bodies. Significant inversion effects were found for all three stimulus categories between 70–100-ms after picture onset with a highly category-specific cortical distribution. Differential responses between upright and inverted faces were found in well-established face-selective areas of the inferior occipital cortex and right fusiform gyrus. In addition, early category-specific inversion effects were found well beyond visual areas. Our results provide the first direct evidence that category-specific processing in high-level category-sensitive cortical areas already takes place within the first 100-ms of visual processing, significantly earlier than previously thought, and suggests the existence of fast category-specific neocortical routes in the human brain

    Opticalité inconsciente et couleurs du double

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    International audienceDans ce texte les trajectoires personnelles et l'oeuvre de deux peintres, Picasso et Pollock, sont pour nous l'occasion d'examiner l'évolution de l'opticalité picturale dans l'art moderne. Pour saisir les ressorts propre à l'espace pictural nous reprenons la dialectique proposée par Pierre Fédida entre optique des représentations et optique de l'oeil. La prédominence d'une optique de l'oeil qu'exprime notamment la tendance à l'abstraction toujours plus marquée dans les productions picturales contemporaines favorise le dévoilement de certaines propriétés de l'infrastructure de la vision et de l'opticalité inconsciente. Il en découle une proposition concernant la structuration optique de la personne propre. Celle-ci concerne le destin de l'imago du double dont le rôle apparaît central au niveau des relations spéculaires. Cette imago est comprise selon une dichotomie dans la mesure où elle est soumise à deux destins opposés : - La "figure" du double destinée à l'effacement ou à la dissolution dans les abysses inconscientes,- les "couleurs" et la sensorialité de l'imago du double destinées à assurer le commerce entre les différentes instances psychiques.C'est dans ce moment originaire où s'opère la césure entre couleurs et figures du double que se produit le premier temps de la structuration optique de la personne propre, c'est-à-dire la mise en place d'une opticalité inconsciente

    Station : Vavilov. Circulation et mémoire des végétaux.: Germination et croissance d’une création ethno-artistique.

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    International audienceLe projet de recherche-création Station : Vavilov interroge les mémoires et les circulations croisées des végétaux et des humains, en lien avec des enjeux contemporains cruciaux à l’heure de l’anthropocène : globalisation des ressources génétiques, adaptation des variétés cultivées aux bouleversements climatiques, dimensions géopolitiques des questions alimentaires et environnementales. En retraçant la conception et la mise en œuvre de ce projet, cet article interroge les voies de traverse que permet d’explorer la rencontre entre l’anthropologie et différentes disciplines artistiques. J’y développe les formes et les enjeux de cette rencontre, en termes de pratique ethnographique, d’écriture ethnoartistique autant que de restitution et de performance. Tout en étant centrale dans l’élaboration du propos scientifique et artistique, la thématique abordée est aussi un prétexte à explorer et produire des formes de connaissance et d’expression inédites et hybrides, nourries par les univers de référence pluriels des protagonistes du projet

    Gens du feu et gens du charbon à Strandza (Bulgarie)

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    National audienc

    Images, lieux, acteurs du Kurban Bayramı à Istanbul

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    National audienc

    Dessiner l'anthropologie en train de se faire et de s'apprendre.

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    Le programme Anthropologie, Science et Société est un module de formation à/par la recherche partenariale, conduit de 2016 à 2022 au sein du département d’anthropologie de l’université Lumière Lyon 2. Également basé sur une approche des rapports entre science et art, recherche et création, il a permis la rencontre d’étudiant.es en anthropologie et d’étudiant.es dessinateurs de l’École Émile Cohl (Lyon), spécialisée dans les arts visuels et le dessin. Chaque année, cette rencontre produit ainsi, outre des résultats de recherche, des expérimentations graphiques et visuelles qui interrogent la manière de restituer la pratique de l’anthropologie par le dessin sous toutes ses formes, mais aussi la manière de conduire l’enquête avec le dessin. Cet article explore les modalités de ces collaborations entre étudiant.es en anthropologie et en arts visuels, ainsi que les potentialités des approches dessinées dans la recherche comme dans l’enseignement. Il s’inscrit plus largement dans une réflexion sur les enjeux du renouvellement des pratiques de formation en anthropologie par l’enseignement hors-les-murs de l’université, la recherche collaborative et la recherche-création

    Entre bons usages et nouveaux voisinages. Patrimoine(s) et frontière(s) dans la région de Strandzha (Bulgarie).

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    Focusing on the Bulgarian side, the article addresses the post-socialist heritage dynamics which value the border dimension of the Strandzha area, shared between Bulgaria and Turkey since 1913. Strandzha’s location at the south-eastern edges of Bulgaria, and on the delineation of the former iron curtain, has shaped the idea of an isolate, but also a natural and cultural “conservatory”, to be protected from external harms. The image of Strandzha oscillates between the two poles of a shelter-territory and a movement place, a space of autochthony and anchorage. The border symbolizes thus a spatial and cultural rip, calling for the reassertion of the “qualities” of a marginalized space. The article scrutinizes the building of a “sense of heritage” in this border area, laying on the ambivalent feelings of the loss of its geographical and cultural unity, and of its preserved authenticity against all odds. This heritage dimension resonates with the assessment of an uninterrupted decline, delayed by the state interventionism during the socialist period, but worsened by the post-socialist upheavals and posing sharp interrogations about its future.Cette contribution aborde les mutations de la région de Strandzha , partagée entre la Bulgarie et la Turquie depuis 1913, par le prisme de multiples dynamiques patrimoniales ayant en commun d’accorder une valeur culturelle à la dimension frontalière de ce territoire. M’attachant principalement au versant bulgare, il s’agira de donner plusieurs éclairages sur la construction d’un « sens patrimonial » de ce territoire, qui repose sur les sentiments ambivalents de la perte de son unité géographique et culturelle, mais aussi de son authenticité préservée envers et contre tout. L’image de Strandzha oscille constamment entre les deux pôles d’un territoire-refuge et de mouvement, et d’un espace d’ancrage et d’autochtonie, la frontière symbolisant ainsi une déchirure spatiale et culturelle appelant à construire et réaffirmer perpétuellement la cohérence et les « qualités » du territoire. La localisation de Strandzha aux confins sud-est du pays a notamment forgé une image d’isolat mais aussi de « conservatoire » naturel et culturel, à protéger des atteintes extérieures. Cette dimension patrimoniale entre en résonance avec le sentiment d’un déclin ininterrompu du territoire, retardé par l’interventionnisme d’Etat à l’époque socialiste, mais aggravé par les bouleversements postsocialistes et posant des interrogations aigues sur son devenir

    #joyeuxsacrifice – Selfie et mort animale en Turquie

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    International audienc

    Philia et adolescence

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    International audience« L'amitié, l'être-ami, donc, qu'est-ce que c'est que ça ? » J.Derrida, Politiques de l'amitié. Si, comme le souligne Deleuze, « dans philosophe, il y a « ami » » 1 , ce qui augure de relations spontanées entre philosophie et amitié (Philia), il n'est pas sûr que ces relations soient aussi naturelles et évidentes entre Philia 2 et psychanalyse, cette dernière ayant établi des liens préférentiels avec Eros. Aussi conviendra-t-il d'examiner si l'Eros freudien octroie une place à la Philia en définissant si leurs pré-requis conceptuels respectifs sont conciliables ou s'avèrent définitivement inconciliables. En premier lieu, cela suppose de vérifier si l'axiome psychanalytique permet d'envisager de façon pertinente la nature et le caractère des investissements objectaux à partir desquels s'augurent les relations d'amitiés. En effet, il ne va pas de soi que le corpus métapsychologique recèle les clés suffisantes pour décrypter les racines inconscientes, préconscientes ou simplement conscientes de l'amitié. Certes, quelques indications nous sont données en rapport avec des composantes homosexuelles qui trouveraient là à être sublimées, à tout le moins désexualisées. Mais d'une façon plus générale, la psychanalyse n'aurait-elle pas négligée cette dimension relationnelle qu'est l'amitié ? La relecture des textes philosophiques consacrés à cette question semble ainsi mettre à jour une forme d'impensé de la psychanalyse et cela jusqu'au rôle que l'amitié serait susceptible de jouer au sein même du dispositif thérapeutique qu'elle propose. Faut-il alors se résoudre à dire que les postulats psychanalytiques se rallient unilatéralement à un traitement critique du thème de l'amitié, s'inscrivant du même coup dans une tradition inaugurée par Platon ? Peu enclin à valoriser cette dimension de la philia, Platon prône en effet que la vérité de nos attachements affectifs doit être avant tout recherchée du côté d'Eros, bien davantage que du côté des fausses valeurs de l'amitié. 1 Deleuze G., Proust et les signes, Paris, PUF, 1964, p.116. 2 Sur un plan terminologique, le mot philia qui désigne proprement l'amitié, « ne semble être entré dans l'usage courant qu'à la fin du Ve siècle avant J.-C. Ses occurrences dans des fragments d'Empédocle sont sans doute des retraductions « modernisées » du terme original philotès, lui-même directement formé à partir de philos, qui signifie d'abord « cher », en un sens qui est complètement assimilé au départ à la valeur du possessif « mon », et pourrait être rendu par l'expression composée « mon cher » […]» Macherey P., Le « Lysis » de Platon : dilemme de l'amitié et de l'amour, in L'amitié, sous la dir. de Jankélévitch S. et Ogilvie B., Hachette, 2003, pp.83-84
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