10 research outputs found
Les cavaliers de la maréchaussée à la poursuite des hors-la-loi: Étude de 255 procès-verbaux de captures effectuées en Poitou entre 1770 et 1788
LauréatsInternational audienceTable des matièresLe contexte des 255 arrestationsTypologie des circonstances de capturesLe profil des 348 malfaiteurs interpellé
Rousseau et Chateaubriand : nom, signe, mémoire
La critique s’est interrogée de savoir si l’insistance chateaubrianesque sur la décadence ou la caducité des marques, sur l’effacement des mémoires était pure lamentation sur les ruines, annonçant la survenue de l’absence pour la déplorer, méditation sur le désenchantement moderne du monde ou bien si l’écriture de mémoire retraçant l’effacement de la trace, évoquant sa disparition, pointait en leur direction pour les mieux restaurer ou réinstaurer mais sur un mode nouveau. Nostalgie simple ou..
Anne Garréta et l'écriture-femme
Le bonheur de la littérature : c’est sous ce titre qu’est rassemblée une série de variations critiques, textes écrits pour Béatrice Didier, repris en volume aux Presses universitaires de France, sous la direction de Jacques Neefs et Christine Montalbetti, en 2005. Dans la section "Ecriture-femme", en référence à l'essai de Béatrice Didier paru en 1981, figure là où on ne l’attendait peut-être pas, un texte d’Anne Garréta. Ce texte, « Comment écrire des femmes ? Et comment écrire de leur écriture ? », constitue au sens plein une variation critique. En musique comme en critique, la technique de la variation repose sur deux procédés : la transformation d'un matériel donné et l'adjonction d'éléments nouveaux à ce matériel. Le texte d’Anne Garréta opère ainsi
Chateaubriand, la fabrique du texte
Si la fabrique a son mystère, l'atelier son secret, ce sont pourtant des objets que la poétique, menant son enquête depuis un autre pôle que celui d'un rêve de la production du texte ou de l'intention de son auteur, autrement aussi que dans l'étude approfondie des « avant-textes », approche. Soumettre les textes de Chateaubriand aux gestes de la poétique – ceux-là mêmes qui interrogent les contours des genres, le travail de l'intertextualité, ou encore l'effet dynamique des figures, considérées en leur sens le plus large – c'est espérer ainsi rendre le compte des mécanismes du texte, de son faire, selon l'étymologie, ou, si l'on veut, de sa fabrique. Ouvertes à des préoccupations autant théoriques qu'herméneutiques, les communications présentées ici contribuent chacune à éclairer cette dynamique de la production textuelle chez Chateaubriand, à manifester la spécificité d'une écriture qui décline toutes les modalités de la subversion (déception de l'attente, détournement des références, transgression de l'archi-texte, recyclage organisé des séquences) et qui travaille ainsi sans cesse à fabriquer son propre – et monumental – écart
Lire Monique Wittig aujourd’hui
Monique Wittig fut à la fois l'auteur d'une œuvre romanesque importante, une militante engagée dès l'origine dans le mouvement de libération des femmes, et une théoricienne prônant un féminisme matérialiste qui remet en cause, à partir du point de vue lesbien, « la pensée straight ». Reconnu et étudié depuis longtemps déjà à l'étranger, et notamment aux États-Unis où elle a vécu, son travail d'écriture, inextricablement lié à une activité militante et à une exigence théorique, restait à approfondir en France. Lire Monique Wittig, c'est interroger les rapports entre façons d'écrire, façons de parler et façons d'agir, tels qu'ils se manifestent dans ses textes mêmes : c'est ce que propose ce livre, qui réunit des contributions d'universitaires issues de différents champs disciplinaires, de militant.e.s, d'écrivain.e.s. Pour qui en effet se refuse à penser que la littérature appartienne aux arts décoratifs, pour qui pense qu'au contraire peuvent s'élaborer dans l'écriture des pratiques susceptibles d'être réappropriées et que le travail sur le langage est le lieu même où peuvent se former une pensée et une politique, alors Lire Monique Wittig aujourd'hui s'impose