13 research outputs found

    Impact de l'annonce diagnostique sur le développement de l'insight chez les patients schizophrènes stabilisés

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    Le rôle pronostique de l'insight chez les patients schizophrènes est un thème actuel au centre de nombreuses études. Il permettrait l'amélioration de la qualité de vie des patients et une meilleure adhésion aux soins. Ce travail porte sur l'étude de l'insight chez des patients schizophrènes stabilisés. Tout d'abord nous avons fait un rappel théorique du concept d'insight dans cette pathologie afin d'introduire le sujet de notre étude. Trente et un patients schizophrènes stabilisés ont été inclus. L'objectif était l'évaluation du degré d'insight chez des patients sensibilisés à leur maladie par un protocole psycho-éducatif et la comparaison de ces résultats à ceux obtenus chez une population témoin. Des analyses statistiques de comparaison et de corrélation ont été réalisées. L'intérêt de ce travail était de démontrer l'effet bénéfique apporté par ces nouvelles thérapeutiques psycho-éducatives sur l'amélioration de l'insight chez les patients schizophrènes. Nous avons pu mettre en évidence que les deux populations étaient significativement différentes : la population ayant reçu l'annonce diagnostiques est plus jeune, moins malade et a développé un meilleur degré d'insight. Nous avons mis en évidence la difficulté des patients à s'auto évaluer. Nous avons trouvé retrouvé des associations modérées de l'insight avec la symptomatologie clinique d'une part et avec le quotient intellectuel d'autre part (résultats conformes aux données de la littérature). L'analyse de ces résultats confirme notre hypothèse de départ qu'un abord psycho-éducatif sur la maladie aide les patients schizophrènes à prendre conscience de leurs troubles. Ce travail ouvre des réflexions sur les modalités à mettre en œuvre pour évaluer le plus fidèlement possible ce phénomène et sur la nécessité, dans son évaluation, de prendre en compte certains items reflétant l'adaptation sociale que le patient aura pu développer.PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Role of ley pastures in tomorrow’s cropping systems. A review

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    International audienceAbstractDiversification of cropping systems has been proposed as a major mechanism to move towards sustainable cropping systems. To date, a diversification option that has received little attention is introduction of ley pastures into cropping systems, but the use of ley pastures is challenged by most future-oriented scenarios aiming to feed the world sustainably. In these scenarios, ruminant livestock feed only on permanent pastures, while cropping systems focus completely on production of crop-based human food. Diversification of cropping systems with ley pastures is thus compromised by knowledge gaps and future-oriented policy options. Here, we review ecosystem services provided by introducing ley pastures into cropping systems to increase sustainability of agriculture, discuss types of ley pastures and their management liable to promote these services, and raise future challenges related to introducing ley pastures into cropping systems. We conclude that (1) ley pastures provide a large set of input (soil conservation, nutrient provision and recycling, soil water retention, biological control of pests) and output (water purification, climate regulation, habitat provision for biodiversity conservation, forage production) ecosystem services of primary importance to cropping systems and society, respectively, as long as their spatial and temporal insertion within cropping systems is well-managed; otherwise, disservices may be produced. (2) To benefit from ecosystem services provided by ley pastures in cropping systems while limiting their disservices, it appears necessary to define a safe operating space for ley pastures in cropping systems. Moving towards this space requires changing plant breeding programs towards multiservice ley pastures, producing knowledge about emerging ways of introducing ley pastures into cropping systems (e.g., living mulch, green manure) and better quantifying the bundles of ecosystem services provided by ley pastures in cropping systems

    A model-based assessment of the soil C storage potential at the national scale: A case study from France

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    International audienceThe recent controversy about the 4 per 1000 initiative has emphasized the need for a quantitative assessment of the C storage potential of agricultural soils. Moreover a clear distinction is required between the biophysically and the economically achievable potentials. Here we used a modelling approach at a fine spatial-scale resolution (< 8 km2) to quantify the additional C storage in agricultural soils of mainland France following the implementation, when feasible, of a range of soil C storing practices (i.e. cover crops, reduced tillage, new C inputs, grazing instead of mowing,…). The additional cost for farmers was also calculated, thus yielding the cost per Mg of additional C stored in soils. Results showed that the average additional C storage calculated over 30 years ranged between +0.028 and + 0.466 Mg C ha-1 yr-1 (i.e. between +0.5 and +7.2‰) for the different tested practices, with a very high spatial variability over France for each practice related to initial C stocks and pedo-climatic conditions. The storing practices where then ranked according to the cost of the additional C stored in soils (expressed in euro per Mg of C) and an optimal cost-efficient strategy was proposed at the national level

    Stocker du carbone dans les sols français. Quel potentiel au regard de l'objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?

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    L'initiative "4 pour mille : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat" propose d'augmenter chaque année d'un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. À la demande de l'Ademe et du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, l'Inra (devenu aujourd'hui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à l'objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie…) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. L'étude a également permis d'estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en oeuvre de ces pratiques de stockage, puis une allocation de l'effort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage s'adresse aux décideurs chargés de l'élaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à l'ensemble des citoyens intéressés par la problématique de l'agriculture et du changement climatique

    Stocker du carbone dans les sols français: Quel potentiel et à quel coût ?

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    International audienceL’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. À la demande de l’Ademe et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’Inra (devenu aujourd’hui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à l’objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie …) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques de stockage, puis une allocation de l’effort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage s’adresse aux décideurs chargés de l’élaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à l’ensemble des citoyens intéressés par la problématique de l’agriculture et du changement climatique

    Stocker du carbone dans les sols français. Quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?: Rapport scientifique de l'étude. Étude réalisée pour l'ADEME et le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

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    L’initiative « 4 ‰ sur les sols pour la sécurité alimentaire et le climat », lancée par la France à l’occasion de la Conférence de Paris sur le climat (COP-21), propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde afin de compenser les émissions anthropiques de CO2. Cet objectif, très ambitieux, nécessite des évolutions profondes des pratiques agricoles et des modes de gestion sylvicoles, certaines pouvant s’accompagner de modifications de systèmes de production et, éventuellement, des modes d’usage des sols. C'est dans ce contexte que le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) et l’Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) ont demandé à l'INRA de conduire la présente étude "4 pour mille France". Les objectifs étaient : i) d’identifier des pratiques agricoles et sylvicoles plus "stockantes" que les pratiques actuellement mises en œuvre ; ii) de chiffrer le potentiel de stockage additionnel associé, de le cartographier, de quantifier les autres effets induits liés à l’adoption de ces pratiques stockantes (pertes ou gains de rendement, émissions de N2O, lixiviation de nitrate, utilisation de produits phytosanitaires...) ; iii) de chiffrer leur coût de mise en œuvre et de proposer une stratégie coût-efficace de stockage. Le présent document constitue le rapport scientifique de cette étude.Ce travail a fait l'objet de documents de synthèse et d'un colloque public de restitution, qui s'est tenu à Paris le 13 juin 2019
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