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    Économie sociale et solidaire et management des connaissances : étude exploratoire des pratiques de l’intelligence économique auprès des coopératives, Cas des coopératives de la ville d’Agadir

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    Law 112-12 on cooperatives states that cooperatives are capable of creating wealth for their environment. In accordance with the principles of this law, the objective of cooperatives is now to develop and improve their activities through effective management of their members. In this respect, economic intelligence (EI) intervenes through strategic intelligence to exploit information that allows a better understanding of the economic, social and territorial environment, among others, to better anticipate not only the opportunities but also the potential threats that surround it. Given that cooperatives are a type of organization linked to its territory, lobbying is a key weapon for them to perpetuate themselves thanks to a strong entanglement between the political, economic power of the managers and members and civil society, ultimately having an influence not only at local level, but also at national and international level. Cooperatives are generally less structured than enterprises, especially in the Moroccan context. This article, based on an interpretative reasoning, is interested in discovering the different ways in which cooperatives practice economic intelligence and exploit information. To this end, a qualitative survey of 12 cooperatives in the Agadir region was conducted using a semi-directive interview guide. The content analysis revealed a distribution of categories of cooperatives in terms of use of EI mechanisms. The size, the intellectual level of the managers and the sector of activity were key factors in the practice of EI.     JEL Classification: M10 Type of paper: Empirical researchLa loi 112-12 relative aux coopĂ©ratives prĂ©voit que les coopĂ©ratives sont capables de crĂ©er de la richesse pour leur environnement. ConformĂ©ment aux principes de cette loi, l'objectif des coopĂ©ratives est dĂ©sormais de dĂ©velopper et d'amĂ©liorer leurs activitĂ©s grâce Ă  une gestion efficace de leurs membres. Ă€ cet Ă©gard, l'intelligence Ă©conomique (IE) intervient par le biais de la veille stratĂ©gique pour exploiter les informations qui permettent de mieux comprendre l'environnement Ă©conomique, social et territorial, entre autres, de mieux anticiper non seulement les opportunitĂ©s, mais aussi les menaces potentielles qui l'entourent. Étant donnĂ© que les coopĂ©ratives sont un type d'organisation liĂ© Ă  son territoire, le lobbying est une arme clĂ© pour qu'elles puissent se perpĂ©tuer grâce Ă  une forte intrication entre le pouvoir politique, Ă©conomique des gestionnaires et adhĂ©rents et la sociĂ©tĂ© civile, in fine, avoir une influence non seulement au niveau local, mais aussi au niveau national et international. Les coopĂ©ratives Ă©tant gĂ©nĂ©ralement moins structurĂ©es que les entreprises, notamment dans le contexte marocain. Cet article, basĂ© sur un raisonnement interprĂ©tativiste, s'intĂ©resse Ă  la dĂ©couverte des diffĂ©rentes manières dont les coopĂ©ratives pratiquent l'intelligence Ă©conomique et exploitent l'information. Pour ce faire, une enquĂŞte qualitative auprès de 12 coopĂ©ratives de la rĂ©gion d'Agadir a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par un guide d'entretien semi–directif. L'analyse de contenu a rĂ©vĂ©lĂ© une rĂ©partition des catĂ©gories de coopĂ©ratives en termes d'utilisation des mĂ©canismes d'IE. La taille, le niveau intellectuel des dirigeants et le secteur d'activitĂ© Ă©taient des facteurs clĂ©s de la pratique de l'IE.     JEL Classification : M10 Type de papier : Recherche empiriqu

    La place des systèmes d’informations (ERP) dans la prise de décision stratégique

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    Les entreprises ont actuellement tendance à investir dans les systèmes ERP (Enterprise Resource Planning) afin d'améliorer leur capacité de prise de décision en matière de gestion. Même si une grande attention a été accordée aux avantages décisionnels des systèmes intégrés dans la pratique, des recherches universitaires limitées ont étudié la question de la prise de décision. Par conséquent, la motivation de cet article est d'examiner l'impact des systèmes ERP sur la prise de décision de nature stratégique en étudiant l’impact sur chacune des étapes du processus de prise de décision. Cette étude développe un modèle. La méthodologie employée est de type exploratoire et repose sur des entretiens avec des tops-managers et des dirigeants quant à leurs modalités de prise de décision dans les grandes entreprises Marocaines. Les résultats obtenus indiquent que l'utilisation du système ERP dans les organisations aide à la prise de décision, et que l’ERP intervient dans les deux premières étapes du processus de décision et que la décision finale est prise par l’humain et non la machin

    Étude de l'efficacité des techniques de définition des besoins utilisées en contexte d'intelligence d'affaires

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    Depuis très longtemps, les organisations travaillent à améliorer le taux de succès dans l'implantation de systèmes d'information complexes. La recherche a démontré que les deux tiers des échecs en systèmes d'information sont attribuables aux erreurs faites lors de la définition des besoins. Bien que certains chercheurs ont étudié les techniques et méthodes d'analyse de besoins en systèmes d'information, elles ne sont pas encore bien répertoriées ni étudiées en contexte d'intelligence d'affaires. Cette recherche vise à mieux comprendre rutilisation [i.e. l'utilisation] des techniques de définition des besoins dans le but d'identifier les techniques les plus efficaces pour définir les besoins en contexte d'intelligence d'affaires. Pour ce faire, nous avons pris une approche comparative des caractéristiques spécifiques aux systèmes d'information opérationnels et décisionnels. Ainsi, grâce à une revue de littérature exhaustive, nous avons été en mesure de démontrer la nature intuitive et évolutive des besoins en intelligence d'affaires et la nécessité d'utiliser une approche itérative lors du processus de définition des besoins. Nous avons alors créé notre cadre de recherche à partir des modèles itératifs de définition des besoins et des techniques déjà répertoriées dans la littérature professionnelle et scientifique. Afin de valider notre cadre de recherche, nous avons utilisé une méthodologie exploratoire/qualitative auprès de 14 professionnels d'affaires et des technologies de l'information. Une première phase d'entrevue a permis de bien comprendre le processus de définition des besoins en contexte d'intelligence d'affaires et d'identifier les techniques utilisées par les participants. Une seconde phase d'entrevue a permis de mesurer la fréquence d'utilisation et l'efficacité perçue de 25 techniques en contexte transactionnel et d'intelligence d'affaires. Les résultats démontrent que l'efficacité des techniques utilisées correspond directement à la nature des besoins. Ainsi, les techniques orientées sur la modélisation des données, les buts et les indicateurs clés de performance ainsi que le prototypage sont nettement plus efficaces en intelligence d'affaires. D'autre part, la cartographie des processus, les scénarios et cas d'utilisation, ainsi que l'observation, sont plus efficaces en contexte transactionnel. Nos résultats montrent également l'importance d'utiliser une combinaison de techniques dans la définition des besoins d'information. Cette recherche contribue à l'avancée des connaissances dans le domaine de la définition des besoins en étant la première à répertorier les techniques les plus efficaces en contexte d'intelligence d'affaires et en présentant une nouvelle perspective d'efficacité mesurée d'après la nature du contexte. De plus, en mettant en évidence la différence et le caractère particulier des besoins opérationnels et décisionnels, cette recherche permet aux professionnels de comprendre concrètement comment adapter leur approche de définition des besoins à chacun de ces contextes

    L’acculturation digitale des pratiques informationnelles, levier incontournable de la transformation digitale : Cas de l’administration fiscale marocaine

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    La Direction Générale des Impôts (DGI) accélère sa transformation numérique. La mise en place d’une gestion moderne de l’information, utilisant des technologies innovantes, devenait sa priorité stratégique. Elle s’appuie sur le digital pour gagner en productivité, performance et innovation. Or, la réussite de la transformation digitale passe par l’humain avant la tech. D’où notre question de recherche : comment l’acculturation digitale des pratiques informationnelles des professionnels des impôts devient-elle une nécessité absolue dans ces nouveaux environnements digitaux ? Notre objectif est de diagnostiquer le niveau d’appropriation de la veille sur Internet comme composante principale de l’intelligence économique. La méthodologie adoptée est exploratoire, interprétative, et qualitative. Des entretiens semi-directifs sont menés auprès de 70 hauts cadres exerçant dans les activités cœur de métier : gestion fiscale, recouvrement, et contrôle des insuffisances. Parmi les plus saillants résultats, on estime le taux moyen de besoin en acculturation à 85,55%.La Direction Générale des Impôts (DGI) accélère sa transformation numérique. La mise en place d’une gestion moderne de l’information, utilisant des technologies innovantes, devenait sa priorité stratégique. Elle s’appuie sur le digital pour gagner en productivité, performance et innovation. Or, la réussite de la transformation digitale passe par l’humain avant la tech. D’où notre question de recherche : comment l’acculturation digitale des pratiques informationnelles des professionnels des impôts devient-elle une nécessité absolue dans ces nouveaux environnements digitaux ? Notre objectif est de diagnostiquer le niveau d’appropriation de la veille sur Internet comme composante principale de l’intelligence économique. La méthodologie adoptée est exploratoire, interprétative, et qualitative. Des entretiens semi-directifs sont menés auprès de 70 hauts cadres exerçant dans les activités cœur de métier : gestion fiscale, recouvrement, et contrôle des insuffisances. Parmi les plus saillants résultats, on estime le taux moyen de besoin en acculturation à 85,55%

    La technologie digitale et la profession d’audit : Quel impact ?

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    The purpose of this article is to take stock of the auditing profession in the age of digital technology and explain how it can improve the quality of the auditing profession. To this end, we have conducted a qualitative approach by interview guide with auditors from major audit firms (Big 4 and Mazars) and emerging audit firms in Morocco. Data analysis is performed through thematic analysis. Our research results show that digital technology through its Blockchain, Artificial Intelligence and Big Data Analytics models can improve the quality of the audit, while making it possible to evaluate the audit offer, to develop new services of audit firms and redefine the profile of auditors in the future. Thus, some predictions from this study concerning future audit practices include an increasing automation of audit procedures, time management that guarantees high added value tasks and an increasingly global perspective on audit activities.   JEL Classification: H83 , L24, O14 Paper type: Empirical ResearchL’objet du prĂ©sent article est de mettre le point sur la profession d’audit Ă  l’ère de la technologie digitale et d’expliquer comment elle peut amĂ©liorer la qualitĂ© du mĂ©tier d’audit. Ă€ cet effet, nous avons menĂ© une approche qualitative par guide d’entretien avec des auditeurs des grands cabinets d’audit (Big 4 et Mazars) et des cabinets d’audit Ă©mergeants au Maroc. L’analyse des donnĂ©es est effectuĂ©e via une analyse thĂ©matique. Nos rĂ©sultats de recherche dĂ©montrent que la technologie digitale Ă  travers ses modèles de Blockchain, d’Intelligence Artificielle et du Big Data Analytics peut amĂ©liorer la qualitĂ© de l’audit, tout en permettant d’évaluer l’offre d’audit, de dĂ©velopper des   nouveaux services des cabinets d’audit et de redĂ©finir le profil des auditeurs dans le futur. Ainsi certaines prĂ©dictions issues de cette Ă©tude concernant les futures pratiques d'audit incluent une automatisation croissante des procĂ©dures d'audit, une gestion du temps qui garantit des tâches Ă  forte valeur ajoutĂ©e et une perspective de plus en plus globale concernant les activitĂ©s d'audit.   Classification JEL : H83 , L24, O14 Type du papier : Recherche AppliquĂ©

    Le processus de formation de l'opportunité dans le contexte de l'internationalisation des PME-HT

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    L'objectif de cette thèse est d'explorer le processus de formation de l'opportunité (PFO) dans le contexte de l'internationalisation des PME haute technologie (PMEHT) ou à forte intensité de savoir et d'approfondir les rôles des réseaux sociaux (RS) de l'entrepreneur technologique ou de son équipe entrepreneuriale dans ce processus. Cette recherche se situe dans le paradigme interprétatif, relatif au constructivisme qui accorde de l'importance à la réalité subjective et aux processus de construction et de signification : la réalité est construite à partir de l'interaction sociale. Nous avons analysé huit cas de PME-HT du Québec en privilégiant un échantillonnage de cas extrêmes et en octroyant une attention particulière à l'interprétation que l'acteur entrepreneurial se fait de son environnement et à la signification qu'il accorde à l'opportunité. Cette thèse contribue à cerner la dynamique de l'entrepreneuriat dans le contexte international, notamment en montrant l'importance du réseautage plutôt que celui de la structure des réseaux. Trois catégories de réseautage ont émergé : le réseautage de capitalisation, axé sur l'expérience préalable à la création de l'entreprise; le réseautage de prospection utilisé lors de l'exploration des nouveaux contacts; et un réseautage d'effet domino qui capitalise sur la légitimité gagnée par l'entreprise à l'international. Il ressort que le PFO à l'international est intrinsèquement lié aux RS. Le PFO peut être décrit comme un processus dynamique d'apprentissage qui s'améliore avec l'expérience et qui intègre cinq composantes : i) l'équipe entrepreneuriale (ÉE); ii) les réseaux sociaux (RS); iii) la représentation de l'acteur entrepreneurial de son environnement; iv) le PFO lui-même; et v) l'organisation PME-HT. De plus, il ne se déroule pas séquentiellement mais par plusieurs allers et retours qui comportent des activités de veille, d'interprétation et de traitement de l'information et qui résultent en une intégration et un apprentissage dynamique. Son déroulement relève autant de l'intentionnalité (façonnement) que de l'émergence (bricolage) et il dépend de l'expérience acquise par les entrepreneurs (apprentissage lors des PFO), de la situation (types d'opportunités) et de l'interrelation avec les RS. Lors du PFO, les RS jouent des rôles autant actifs lorsqu'ils répondent à une demande explicite de l'acteur entrepreneurial que passifs lorsqu'ils influencent le PFO de façon indirecte, via une information non sollicitée, mais perçue comme clé par l'acteur entrepreneurial. Les RS jouent des rôles informationnels, donneurs de sens, leviers de ressources ou modérateurs de décisions.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dynamique entrepreneuriale, Processus de formation de l'opportunité, rôles des réseaux sociaux (RS), internationalisation de la PME-HT ou à haute intensité de savoir, entrepreneuriat international, signification de l'opportunité, networking international

    Du spectateur à l'usager : les objets médiateurs dans la construction sociale des technologies du virtuel

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    Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal

    Recherche d'information et achat dans un environnement multi-canal. Le cas du "click and mortar"

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    abstractL'arrivée d'Internet introduit une situation inédite où les acheteurs sont susceptibles de disposer d'une quantité d'information très importante. Cette possibilité de comparer les offres semble même avoir redonné à certains consommateurs l'envie de mieux préparer certains de leurs achats. Un comportement "click and mortar" du consommateur peut ainsi être désigné, articulant à l'intérieur d'un même processus d'achat, une recherche d'information par Internet et une transaction en magasin traditionnel. Par l'intermédiaire de deux études empiriques, cette thèse analyse les antécédents et conséquences de ce comportement de recherche d'information pré-achat par Internet. La première étude souligne l'influence positive du besoin d'information, des motivations au shopping (principalement utilitaires) et des variables du modèle d'acceptation de la technologie (utilité perçue, facilité d'utilisation perçue et amusement lié à l'utilisation). De nature expérimentale, la seconde étude souligne les répercussions de la consultation d'Internet sur le comportement d'achat en magasin. Il ressort que le produit choisi est peu modifié (essentiellement en termes de marques), alors que le comportement adopté face au rayon est fortement réduit, traduisant un achat davantage planifié. Ces modifications s'expliquent de manière pertinente par l'articulation des modèles de persuasion et du comportement planifié

    Le rapport à l'avatar, une expérience de consommation dans les univers virtuels : cas de Second Life

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    Les univers virtuels connaissent un essor important. L'engouement pour ces univers s'explique par l'originalité de l'expérience que les résidents y vivent et à laquelle ils participent. La présente recherche vise la compréhension de ce phénomène en le positionnant comme une expérience de consommation ludique durant laquelle les consommateurs découvrent des aspects de leur soi en interagissant avec les autres usagers. Dans de tels univers, le consommateur se choisit un personnage (un avatar) lui servant d'identité virtuelle. Les travaux en la matière considèrent que l'anonymat et la liberté de choix de cette identité virtuelle constituent des aspects très motivants pour les résidents. S'insérant dans le cadre d'une démarche exploratoire, l'objectif premier de cette recherche est l'étude des principaux facteurs qui influencent le rapport à l'avatar dans l'expérience de consommation des univers virtuels. En choisissant comme terrain le monde virtuel Second Life, une recherche qualitative a été menée ainsi qu'une analyse de contenu de données provenant de sources variées (individuelles et collectives, dans et en dehors de Second Life) à savoir quatre-vingts entrevues individuelles, trois entrevues de groupe ainsi qu'une observation non participante d'un blogue et de quatorze forums de discussion portant sur Second Life. L'analyse et l'interprétation du sens que donnent les sujets aux aspects d'eux-mêmes qu'ils décident de mettre ou ne pas mettre dans leurs avatars a permis deux contributions originales dans le domaine particulier de la consommation dans les univers virtuels. L'ébauche d'un modèle conceptuel regroupant les différentes composantes du rapport à l'avatar, les facteurs ayant une influence sur ces composantes et, enfin, leurs implications en termes de consommation. Par ailleurs, l'analyse de la distance consommateur/avatar a également conduit à la genèse d'une typologie identifiant trois profils de consommateurs (confusion, flottement et rupture) sur base du choix de l'avatar, des facteurs influençant ce choix et des implications en termes de consommation

    La fuite de connaissance comme un risque associé aux alliances et aux collaborations pour les jeunes firmes de biotechnologie

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    Les études sur les alliances et sur les entreprises en réseaux font ressortir, d'une part les avantages ultimes qui se rattachent en l'accès aux compétences complémentaires, la capacité de renouveler les ressources et l'innovation continue, et d'autre part les risques que courent les firmes. Dans ce sens, les firmes doivent déterminer les compétences à protéger et celles à partager dans le cadre de la collaboration pour maintenir leur avantage concurrentiel et parfois même leur survie.\ud Le présent travail s'inscrit dans cette perspective et vise à explorer les risques de la collaboration, plus spécifiquement le risque de la fuite de connaissance. Il s'agit alors d'approfondir l'étude sur la conscience des dirigeants quant aux risques de la fuite des connaissances stratégiques et les mesures à prendre pour réduire ces risques. Le choix du secteur de la biotechnologie est guidé par le fait que les firmes de biotechnologie demeurent un bon exemple de celles qui se basent sur des technologies de recherches innovantes et leurs dépenses en R&D sont de plus en plus en hausse. De même, vu les problèmes de financement que rencontrent ces jeunes firmes, ces dernières ne sont pas, toutes et toujours, en mesure de faire des poursuites judiciaires en cas d'appropriation de leurs résultats par les compétiteurs. Pour aboutir à l'objectif de l'étude, la démarche théorique se base sur la présentation de différents concepts pertinents pour l'étude. Les principales théories étudiées sont les alliances, la théorie de ressources et compétences, la théorie de capacités dynamiques, les réseaux organisationnels et l'innovation. Ces différentes théories ont permis de mettre l'accent sur l'importance de la connaissance et les risques que courent les firmes dans le cadre des ententes de coopération. La démarche méthodologique se base sur une étude qualitative de type exploratoire. La méthode de collecte de données, étant les entrevues individuelles semi-dirigées a permis de fournir des résultats pertinents. Ainsi, de l'analyse des résultats, il ressort que la conscience des dirigeants du risque de la fuite de connaissance est influencée par trois principales variables à savoir: la taille de la firme, son expérience et son vécu, et la culture des partenaires. De même, il découle des résultats que l'efficacité de la protection par les brevets est discutable, ainsi que l'apport des organismes d'aide aux firmes de biotechnologie demeure contestable. D'autres mesures de protection et des outils plus stratégiques doivent être pris par les firmes pour réduire le risque de la fuite de connaissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Les alliances, Les compétences, Les ressources, La connaissance, Gestion de connaissance, Risque, L'innovation, Entreprises en réseau, Biotechnologie
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