25 research outputs found

    Durability of nanosized oxygen-barrier coatings on polymers

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    IntĂ©rĂȘt du Triage Âź

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    Le nombre de conduites addictives par usage de produits illicites ne cesse d'augmenter, tout comme celui des intoxications mĂ©dicamenteuses. Parmi ces derniĂšres, la plupart sont polymĂ©dicamenteuses et le paracetamol en fait frĂ©quemment partie. La recherche urinaire de toutes ces substances, paramĂštre par paramĂštre, est longue Ă  mettre en oeuvre et parti culiĂšrement onĂ©reuse. C'est pour toutes ces raisons qu'il nous a paru utile d'Ă©tudier les performances du nouveau TriageÂź^{\circledR} TOX Drug Screen associĂ© au lecteur de fluorescence TriageÂź^{\circledR} MeterPro (Biosite). Ce systĂšme permet la recherche simultanĂ©e de 11 paramĂštres : methadone, opia cĂ©s, cocaĂŻne, cannabis, amphĂ©tamine, mĂ©thamphĂ©tamine, phencyclidine, benzodiazepines, barbituriques, antidĂ©presseurs tricycliques et paracetamol. Son Ă©valuation a Ă©tĂ© effec tuĂ©e ci partir de 100 Ă©chantillons urinaires provenant de patients traitĂ©s par la methadone ou la buprĂ©norphine. Les rĂ©sultats Ă©taient comparĂ©s Ă  ceux obtenus par mĂ©thode CEDIA. Les discordances Ă©ventuelles Ă©taient analysĂ©es par mĂ©thodes chromatographiques. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont rĂ©vĂ©lĂ© une absence de rĂ©sultats faussement positifs et seulement 2 rĂ©sultats faussement nĂ©gatifs, concernant les opiacĂ©s et la cocaĂŻne. La lecture en fluorescence et le rapport d'impression pour le patient augmentent considĂ©rablement la sĂ©curitĂ© des rĂ©sultats par rapport Ă  une lecture visuelle. Par ailleurs, le nombre de cas positifs au paracetamol (46%) confirme bien tout l'intĂ©rĂȘt de rechercher plus systĂ©matiquement ce paramĂštre et tout particuliĂšrement en toxicologie hospitaliĂšre. En conclusion, les bonnes performances observĂ©es dans cette Ă©tude montrent que le TriageÂź^{\circledR} TOX Drug Screen est un systĂšme de dĂ©pistage urinaire pouvant ĂȘtre trĂšs utile dans bon nombre d'applications telles que la prise en charge des patients dans les services d'urgence hospitaliers, la recherche de conduites addictives en milieu professionnel, la conduite automobile sous influence de stupĂ©fiants ainsi que dans le cadre du suivi des patients bĂ©nĂ©ficiant d'un traitement de substitution

    (HS) et micro-extraction en phase solide (SPME). Théorie et applications

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    Les techniques headspace et la micro-extraction en phase solide sont individuellement des modes de prĂ©paration d’échantillon trĂšs utilisĂ©s dans de nombreux domaines industriels et en biologie. Leur association permet d’augmenter la sensibilitĂ© des analytes recherchĂ©s et quantifiĂ©s et ainsi d’abaisser les limites de quantification et de dĂ©tection. La technique headspace ou espace de tĂȘte est basĂ©e sur la volatilitĂ© de l’analyte recherchĂ© dans une matrice complexe non chromatographiable. Elle peut prendre deux aspects, soit statique, oĂč le prĂ©lĂšvement se fait dans l’espace de tĂȘte directement avec un volume constant, soit dynamique aprĂšs piĂ©geage de l’analyte sur un support que l’on dĂ©sorbe par un choc thermique. La micro-extraction permet de piĂ©ger des analytes avec une aiguille rĂ©tractable recouverte d’une phase adaptĂ©e aux analytes dans un milieu ambiant ou confinĂ© (par exemple un espace de tĂȘte). Cette aiguille est introduite Ă  l’intĂ©rieur d’un injecteur et les analytes sont dĂ©sorbĂ©s thermiquement ou Ă©luĂ©s en fonction de la technique analytique utilisĂ©e. Deux applications sont prĂ©sentĂ©es : le dosage des alcools dans le sang total et le suivi des esters d’éthyle dans le whisky. La diversitĂ© de ces deux exemples illustre bien l’écclectisme de ces deux types de prĂ©paration d’échantillon. Il s’agit donc de deux mĂ©thodes de prĂ©paration simples et rapides qui permettent de doser les substances volatiles. AssociĂ©es, elles permettent d’augmenter la sensibilitĂ© et donc d’abaisser les limites de quantification et de dĂ©tection

    PrĂ©paration d’échantillons pour analyses en immunochimie

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    Introduction : MalgrĂ© l’essor des techniques chromatographiques couplĂ©es Ă  la spectromĂ©trie de masse, l’immunoanalyse revĂȘt toujours une importance capitale dans les laboratoires hospitaliers et de mĂ©decine lĂ©gale. Nous nous attacherons ici Ă  dĂ©crire quels pourraient ĂȘtre les protocoles Ă  mettre en Ɠuvre pour utiliser ces tests immunochimiques sur des matrices non conventionnelles (sang total laquĂ©, cheveux
) et sur les prĂ©parations nĂ©cessaires pour analyser ces Ă©chantillons. MĂ©thodes : DiffĂ©rentes techniques immunochimiques avec leur aptitude Ă  accepter des matrices dites alternatives seront Ă©voquĂ©es. Une application utilisant une dĂ©fĂ©cation du sang total avec de l’acĂ©tone est proposĂ©e. Quatre paramĂštres importants en toxicologie (paracĂ©tamol, phĂ©nobarbital, digoxine et valproate de sodium) ont Ă©tĂ© testĂ©s sur plasma et sur sang total avec cette technique. Les corrĂ©lations entre les rĂ©sultats obtenus sont prĂ©sentĂ©es. Un point particulier est fait sur la prĂ©paration d’échantillons en vue de l’analyse de matrices alternatives (cheveux, humeur vitrĂ©e, salive
) avec des mĂ©thodes immunochimiques. RĂ©sultats : La procĂ©dure prĂ©sentĂ©e ici pour l’analyse du paracĂ©tamol, du phĂ©nobarbital, de la digoxine et du valproate de sodium dans le sang total par mĂ©thode CEDIA donne de bons rĂ©sultats avec des corrĂ©lations satisfaisantes entre les valeurs obtenues sur plasma le jour du prĂ©lĂšvement et les valeurs obtenues sur sang total quelques semaines aprĂšs. Conclusion : Les avantages des tests immunochimiques sont bien connus; ils peuvent ĂȘtre automatisables, permettent une grande cadence et un rĂ©sultat rapide. Leur utilisation en toxicologie mĂ©dico-lĂ©gale reste compliquĂ©e par la nature des Ă©chantillons disponibles. S’ils peuvent ĂȘtre utiles dans un but de screening, une confirmation par mĂ©thode chromatographique reste indispensable

    Le risque accidentogÚne d'une consommation de stupéfiants est-il bien établi ?

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    Une Ă©tude multicentrique cas-tĂ©moins, rĂ©alisĂ©e rĂ©cemment en France, a montrĂ© que la frĂ©quence des accidents corporels de la voie publique Ă©tait multipliĂ© par 2,5 (odds-ratio) avec un usage rĂ©cent de cannabis et par 8,2 lorsque la morphine Ă©tait prĂ©sente dans le sang des conducteurs. Ces rĂ©sultats confirment les donnĂ©es obtenues par de trĂšs nombreuses Ă©tudes de prĂ©valence rĂ©alisĂ©es en France et dans de nombreux autres pays. Ce risque de survenue d'accidents induit par une consommation rĂ©cente de stupĂ©fiants n'est cependant pas mis en Ă©vidence uniquement par ces Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques. Il existe en effet de nombreux autres arguments scientifiques. Le cannabis, les amphĂ©tamines, la cocaĂŻne et les opiacĂ©s sont des substances psychoactives, modifiant de maniĂšre significative la libĂ©ration et/ou la recapture de certains neurotransmetteurs au niveau des synapses neuronales, ce qui se traduit par une altĂ©ration des fonctions cognitives et motrices. Les consĂ©quences de ces dysfonctionnements neuronaux (notamment les troubles de la vision, de la vigilance et de l'Ă©quilibre) peuvent ĂȘtre objectivĂ©es par des tests comportementaux. Par ailleurs, les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es sur simulateurs de conduite ou sur circuits montrent que l'usage de ces stupĂ©fiants augmente le risque d'erreurs de conduite. Prenant en compte l'ensemble de ces arguments, les auteurs en concluent que le risque accidentogĂšne liĂ© Ă  une consommation de stupĂ©fiants est aujourd'hui bien Ă©tabli et qu'une large information auprĂšs des conducteurs et en particulier auprĂšs des jeunes est dĂ©sormais nĂ©cessaire et urgente

    Détermination des teneurs en atropine et scopolamine de différentes espÚces sauvages et ornementales du genre

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    Introduction : Le genre Datura fait partie de la famille des solanacĂ©es, vaste de plusieurs milliers d’espĂšces. Ce genre se caractĂ©rise par une production importante d’alcaloĂŻdes tropaniques : hyoscyamine, atropine et scopolamine. L’objectif de cette Ă©tude est d’apprĂ©cier la dangerositĂ© de certaines espĂšces ornementales par rapport aux espĂšces sauvages en dĂ©terminant leurs concentrations respectives en atropine et scopolamine. MĂ©thodes : Cinq plants d’origine sauvage (Datura stramonium et inoxia) et deux plants ornementaux (Datura wrightii) ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s. Les alcaloĂŻdes ont Ă©tĂ© extraits de chaque partie de la plante par du dichloromĂ©thane puis analysĂ©s par chromatographie gazeuse couplĂ©e Ă  la spectromĂ©trie de masse. RĂ©sultats : Les concentrations en atropine et scopolamine varient selon les espĂšces, les parties de la plante ainsi qu’en fonction de la pĂ©riode de rĂ©colte. Pour les espĂšces sauvages, de fortes concentrations en atropine sont observĂ©es dans les feuilles et les graines de Datura stramonium. En revanche les concentrations en atropine sont faibles pour l’espĂšce Datura Inoxia mais cette espĂšce prĂ©sente les plus fortes concentrations en scopolamine. Pour l’espĂšce ornementale Datura wrightii les concentrations en atropine retrouvĂ©es sont relativement faibles mais les concentrations en scopolamine sont plus Ă©levĂ©es que chez Datura stramonium. Conclusion : Ces rĂ©sultats montrent que les variĂ©tĂ©s ornementales de Datura peuvent ĂȘtre dangereuses puisque les concentrations en alcaloĂŻdes tropaniques y sont importantes. L’ingestion d’une quantitĂ© relativement faible de feuilles de Datura wrightii pourrait entraĂźner l’apparition de symptĂŽmes anticholinergiques. Il semblerait donc utile d’intervenir auprĂšs des responsables communaux pour empĂȘcher la plantation de ces espĂšces dans les espaces publics

    Pertinence de l'immunochimie pour les services d'urgence hospitaliĂšre

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    Qu'il s'agisse de mĂ©dicaments ou de stupĂ©fiants, grĂące aux progrĂšs de l'immunochimie, de nombreux paramĂštres peuvent aujourd'hui ĂȘtre analysĂ©s dans les milieux biologiques en un temps parfaitement compatible avec les exigences cliniques en terme de prise en charge des patients. Il n'en demeure pas moins que compte tenu des nouvelles contraintes budgĂ©taires qui s'imposent Ă  tous les hĂŽpitaux français publics et privĂ©s, le rapport bĂ©nĂ©fice/coĂ»t doit ĂȘtre pris en considĂ©ration. Cela implique que la dĂ©cision de pratiquer ou non telle ou telle recherche toxicologique doit s'appuyer sur des arguments pertinents, prenant en compte les symptĂŽmes cliniques, le contexte et les rĂ©sultats biologiques Ă©ventuels. Cela implique Ă©galement une parfaite connaissance des performances des tests pratiquĂ©s et tout particuliĂšrement en ce qui concerne la sensibilitĂ© et la spĂ©cificitĂ©. Cette connaissance des limites de l'immunochimie fait partie de la coopĂ©ration indispensable entre les cliniciens et les biologistes. D'autre part, il est rappelĂ© que dans tous les cas, des prĂ©lĂšvements conservatoires (sang et urine si possible) devront ĂȘtre pratiquĂ©s afin de pouvoir ultĂ©rieurement procĂ©der Ă  des confirmations Ă©ventuelles et/ou Ă  des investigations toxicologiques complĂ©mentaires

    Cannabis sativa var. indica : une plante complexe aux effets pervers

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    Cannabis sativa var. indica appartient Ă  la famille des Cannabinaceae et Ă  l'ordre des Urticales. Parmi les 60 cannabinoĂŻdes contenus dans la plante, essentiellement dans les feuilles et les sommitĂ©s fleuries, le delta-9-tĂ©trahydrocannabinol (THC) constitue le principal responsable des effets observables chez l'homme. La teneur en THC est trĂšs variable selon les conditions de culture, pouvant dĂ©passer 20 % dans le cas de cultures sous serre aux conditions parfaitement contrĂŽlĂ©es. AprĂšs inhalation, le THC pĂ©nĂštre dans la circulation sanguine puis, trĂšs lipophile, va se fixer sur les tissus riches en lipides et en particulier au niveau du cerveau. Ses effets chez l'homme reposent sur l'existence des rĂ©cepteurs CB1 (essentiellement au niveau central) et CB2 (surtout prĂ©sents au niveau pĂ©riphĂ©rique). Tandis que la prĂ©sence du THC dans le sang n'est observable que pendant 2 Ă  3 heures aprĂšs inhalation, des travaux trĂšs rĂ©cents chez l'homme et chez l'animal nous ont permis de montrer qu'il restait fixĂ© dans la plupart des structures cĂ©rĂ©brales pendant de trĂšs nombreuses heures, cela expliquant la persistance importante de ses effets sur le systĂšme nerveux central. Les effets aigus sur le psychisme consistent principalement en des perturbations sensorielles, des troubles thymiques et dissociatifs, une diminution des performances intellectuelles, motrices et cognitives, des perturbations de la mĂ©moire Ă  court terme. Lors d'un usage important, rĂ©gulier et prolongĂ©, on note frĂ©quemment l'apparition de crises d'angoisse aiguĂ« et d'un syndrome amotivationnel. Si les risques pour soi-mĂȘme liĂ©s Ă  son usage sont loin d'ĂȘtre nĂ©gligeables, les consĂ©quences pour autrui peuvent ĂȘtre considĂ©rables lorsque les consommateurs sont des conducteurs d'automobiles, des femmes enceintes ou des travailleurs occupant des postes Ă  risque et/ou de sĂ©curitĂ© en entreprise. L'importance du risque est majorĂ©e par un nombre de consommateurs de plus en plus grand. C'est pour cette raison que la France a rĂ©cemment mis en place une lĂ©gislation destinĂ©e Ă  sanctionner les conducteurs ayant fait usage de cannabis, sur la base des rĂ©sultats de l'analyse sanguine. C'est aussi pourquoi il serait dĂ©sormais opportun d'instaurer par voie lĂ©gislative des dĂ©pistages chez les personnes occupant des postes Ă  risque et/ou de sĂ©curitĂ© dans les entreprises
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