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    Earliest cranio-encephalic trauma from the Levantine Middle Palaeolithic: 3D reappraisal of the Qafzeh 11 skull, consequences of pediatric brain damage on individual life condition and social care.

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    The Qafzeh site (Lower Galilee, Israel) has yielded the largest Levantine hominin collection from Middle Palaeolithic layers which were dated to circa 90-100 kyrs BP or to marine isotope stage 5b-c. Within the hominin sample, Qafzeh 11, circa 12-13 yrs old at death, presents a skull lesion previously attributed to a healed trauma. Three dimensional imaging methods allowed us to better explore this lesion which appeared as being a frontal bone depressed fracture, associated with brain damage. Furthermore the endocranial volume, smaller than expected for dental age, supports the hypothesis of a growth delay due to traumatic brain injury. This trauma did not affect the typical human brain morphology pattern of the right frontal and left occipital petalia. It is highly probable that this young individual suffered from personality and neurological troubles directly related to focal cerebral damage. Interestingly this young individual benefited of a unique funerary practice among the south-western Asian burials dated to Middle Palaeolithic

    Identité biologique des artisans moustériens de Kebara (Mont Carmel, Israël) Réflexions sur le concept de néanderthalien au Levant méditerranéen

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    Dès les premières découvertes de fossiles humains provenant du Bassin Méditerranéen oriental et datés du Pléistocène supérieur, il est apparu évident que la documentation anthropologique illustrait une hétérogénéité biologique, suscitant des interprétations différentes. Par la suite, l’enrichissement de la documentation avec de nouvelles fouilles est venu alimenter, au sein de la communauté scientifique, les discussions portant aussi bien sur les affinités phylogénétiques des fossiles que sur leur position chronologique. La prise en compte, sur ces fossiles proche-orientaux, de l’originalité de l’assemblage de caractères anatomiques présents ne doit pas être sous-estimée pour une meilleure évaluation des composantes régionales. C’est ce qui est proposé à propos de Kebara, l’objectif étant de favoriser une approche cohérente de la diversité biologique des hommes du Paléolithique moyen dans la région, qui n’exclut pas les influences extra-européennes.The southern Mediterranean Levant has attracted the attention of the scientific community since the early excavations conducted at the beginning of the 20th century on several sites, which provided a significant sample of Upper Pleistocene hominids. Additional skeletal material, circumscribed geographically and chronologically, raises several questions concerning the biological differences and similarities between the hominid samples represented, and their geographical position at the crossroads of Africa and Eurasia. The excellent state of preservation of the hominid remains enables a new insight into the anatomy of Levantine Middle Palaeolithic populations and provides important data for reconstructing the pattern of human evolution in the Near East. With this in view, re-examination of some skeletal remains recovered at Kebara Cave suggests. that biological differences and similarities may have existed between Neanderthals and Levantine Middle Palaeolithic hominids, strengthening the existence of regional variation

    Оцінка якості життя у вікових першовагітних та вагітних з великим інтергенетичним інтервалом

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    Проведено изучение показателей качества жизни у 120 возрастных первобеременных и 240 беременных с большим интергенетическим интервалом с использованием опросника SF-36 Health Status Survey, разработанного The Health Institute, New England Medical Center, Boston, USA. Исследование показало, что пациентки обеих групп имеют низкие показатели качества жизни. При сравнении большинство изучаемых параметров оценки качества жизни в обследованных группах не отличались, однако у пациенток с большим интергенетическим интервалом – достоверно выше оценка социальной роли и энергетичности. Оценка качества жизни у возрастных первобеременных и беременных с большим интергенетическим интервалом является важным сегментом наблюдения во время беременности, который оценивает перспективы развития беременности в психологическом, физическом и социальном аспектах.A study of the life quality of 120 over-age primigravidas and of 240 women with a large intergenetic interval has been carried out using the questionnaire SF-36 Health Status Survey developed by The Health Institute, New England Medical Center, Boston, USA. This research has shown that the patients in the both groups have a low quality of life. The major part of the life quality parameters were the same in the both groups, however, in patients with a large interval between births the values of the social role and the energy level were significantly higher. The life quality of over-age primigravidas and pregnant women with a large interval between successive births is an important sector of observation during pregnancy, which allows assessing the prospects of pregnancy in the psychological, physical, and social aspects

    Lattara (Lattes, Hérault). La zone 1 : Rapport de fouille programmée 2015

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    Dans la partie nord-est du site, la fouille de la zone 1 (délimitée par un caisson de palplanches destiné à pouvoir travailler sous le niveau de la nappe phréatique) a débuté en 1983 avec pour objectif d’atteindre les niveaux de fondation de Lat¬tara, dont la chronologie est à ce jour fixée au tout début du Ve s. av. J.-C. Les travaux ont été menés à terme en 2015, et le substrat atteint sur l’ensemble de la zone, permettant de disposer d’une nouvelle fenêtre sur les niveaux de la première moitié du Ve s. av. J.-C., période qui se décompose ici en trois phases distinctes, couvrant respectivement les environs de -500 (phase 1T), le premier quart du Ve s. av. n. ère (phase 1S) et le deuxième quart de ce même siècle (phase 1R). La phase 1S, partiellement entrevue en 2014 où elle apparaissait comme l’état le plus ancien, s’est en fait avérée faire suite à une phase antérieure (1T) qui renouvelle sensiblement la problématique liée aux premiers temps de Lattara. En effet, les résultats inédits obtenus à l’issue de ce programme complètent ceux obtenus jusque là par les travaux menés dans la zone 27, dans la partie méri¬dionale du site et publiés dans le tome 22 de la série Lattara (Lebeaupin 2014). La problématique relative aux origines du comptoir protohistorique de Lattara et du rôle joué par les Étrusques s’avère en effet centrale pour pouvoir comprendre les mécanismes ayant conduit à la création de ce point d’interface avec la Méditer-ranée, ses liens avec l’établissement voisin de La Cougourlude et son évolution dans un contexte d’intégration rapide à la sphère d’influence massaliète. La phase la plus ancienne (v. 500-480 av. J.-C.) témoigne d’une implantation sur ce qui se présentait alors comme une étroite langue de sable limoneux issue d’une progradation du delta du Lez, émergeant d’à peine quelques dizaines de centimètres au-dessus du niveau marin. Sur ce paléosol, une division de l’espace est opérée, via la délimitation de parcelles, matérialisées dans un premier par des structures légères de type palissade ou enclos. Rapidement, des apports de matériaux sont réalisés afin d’aménager des axes de circulation parfaitement orthonormés (N/S-E/O) qui reprennent les tracés antérieurs. Dans l’un de ces lots ainsi constitués, une maison en torchis de plan monoabsidial précédée d’un auvent a été mise au jour. Strictement orientée E-O, son état de conservation exceptionnel, dû notamment à la préservation des bases poteaux en bois imbibés d’eau, a permis de restituer un plan original dans le contexte du Midi de la Gaule. Avec une mise en oeuvre et une division de l’espace très régulières, cet édifice appelle la comparaison avec des modèles connus à la même époque en Étrurie, dans des contextes d’habitat rural. Le mobilier céramique associé à cette phase affiche une consonance étrusque très forte. La céramique non tournée indigène, bien que présente, est néanmoins largement minoritaire face aux productions tournées. Parmi celles-ci, on note à la fois la part importante des céramiques communes étrusques (vases à cuire et mortiers) et celle du bucchero nero. Les amphores, qui représentent de loin la plus grande partie du mobilier, sont presque exclusivement étrusques. Cette division régulière de l’espace, qui témoigne d’un schéma d’organisation préétabli qui renvoie à des mécanismes connus dans le contexte d’une entreprise coloniale, synonyme de fondation ex nihilo, est reprise et modifiée durant la phase suivante (v. 480-470 av. J.-C). Il est possible que le rempart archaïque, daté de manière lâche dans le premier quart du Ve s. av. J.-C. et considéré jusque-là comme ayant été construit dès l’origine, n’ait en fait été édifié que durant cette deuxième phase. À ce moment, un chantier de construction est mis en oeuvre, avec un quartier d’habitation dont le schéma, partiellement restitué à partir des mesures observées dans notre fenêtre d’étude, semble montrer qu’il était alors bien adossé au rempart, côté Est, ou séparé de ce dernier par une venelle. Des maisons à plusieurs pièces sont édifiées sur des soubassements en pierre avec des élévations en terre massive ou en adobe. Le fait singulier est que ce chantier de construction soit resté inachevé, un abandon soudain assorti d’un incendie partiel marquant en effet la fin de cette séquence. Chronologiquement, cette rupture est contemporaine de celle observée dans la zone 27 (incendie du quartier étrusque situé de ce côté), autrement dit aux environs de -475. Le tracé incomplet des murs, la présence d’amas de matériaux de construction, la présence de banquettes en bauge inachevées ou encore l’ab¬sence de niveaux de sols bien définis et associés à des structures domestiques, témoignent de l’état d’inachèvement de ce chantier, de fait initié peu de temps auparavant. Dans la partie orientale de la zone de fouille, un appentis en matériaux légers interprété comme un « campement » au milieu de la zone en construction a été incendié, piégeant ainsi un ensemble mobilier où, à côté d’amphores vinaires, l’on retrouve une batterie de vaisselle étrusque particulièrement abondante (bucchero nero et céramique commune) parmi laquelle plusieurs vases servent de support à des graffites en langue étrusque interprétés comme des marques de propriété. L’ensemble de ces observations ne laisse a priori guère de doute quant à l’identité des bâtisseurs. Plus généralement, la place éventuelle accordée à une composante indigène reste difficile à évaluer. Le seul critère de la présence de céramique non tournée est, en effet, à lui seul insuffisant pour autoriser l’hypothèse d’une population mixte. Le mobilier de cette phase montre cependant des évolutions sensibles au regard de celui de la phase précédente. Les céramiques non tournées sont ainsi bien plus nombreuses, représentant près de la moitié d’un répertoire de vaisselle qui tend par ailleurs à se diversifier, avec notamment une proportion désormais significative de céramiques à pâte claire. Autant l’abondance d’une vaisselle de table et de cuisine importées (bucchero nero et céramique commune) semble donc caractéristique des premiers temps de l’installation, autant rapide¬ment une partie des besoins (notamment en termes de préparation et de cuisson des aliments) se voit assurée par des productions locales, sans que cela ne pré¬juge a priori d’une réelle évolution de la population établie sur place. La relative abondance des pâtes claires, principalement représentées par des vases liés à la boisson, conjuguée à une présence significative de vases attiques, est également caractéristique de cette phase. Si un plan d’urbanisme a été conçu dès le départ, les différents quartiers de Lattara n’ont été que progressivement bâtis. Ce chantier a pu s’étaler sur plu¬sieurs mois ou années, expliquant l’apparent décalage observé entre la zone 1 et la zone 27. Ceci étant, dans cette dernière, les fouilleurs avaient déjà émis l’hypothèse d’une occupation de courte durée, soulignant le fait que « il y a bien eu une vie dans ces bâtiments, mais elle a pu ne durer que quelques années, voire quelques mois ; la prolonger sur un quart de siècle paraît excessif » (Lebeaupin, p. 326). On note à ce propos que le faciès mobilier défini de ce côté (phase 27 I1-12) s’apparente bien plus à celui de la phase 1S (de fait calée sur l’intervalle 480-470 av. J.-C.) qu’à celui de la phase 1T. Plus encore, dans cette même zone 27, un paléosol anthropisé (phase 27I3) a été entrevu sous les bâtiments étrusques bâtis à cet endroit. La rareté du mobilier recueilli, conjuguée à l’absence de structures, n’avait toutefois pas alors permis d’individualiser une phase d’occupation réellement antérieure. Il apparaît désormais que, non seulement ce premier état est bel et bien dé¬fini, mais également qu’il semble recouvrir une plage de temps significative, de l’ordre de plusieurs années. La maison absidiale mise au jour dans la zone 1 a ainsi livré une succession de sols associée à plusieurs réfections du foyer central qui, a minima, témoignent d’une certaine durée d’occupation. Les données fournies par la zone 1 nous donnent ainsi l’image d’un site pleinement investi durant les premières années du Ve s. av. J.-C., période durant laquelle est donc opérée une division de l’espace habitable et l’installation d’édifices conçus comme étant à la fois temporaires et non soumis à la contrainte d’un bâti mitoyen. Ce n’est que dans un second temps qu’un vaste programme de construction de tradition méditerranéenne est initié, avec des îlots implantés selon une trame orthonormée. En l’état, laissant de côté la question indigène, l’hypothèse envisagée un temps d’un site mixte caractéristique d’un emporion, où différents quartiers auraient pu abriter des populations différentes, et notamment des marchands méditerranéens autres que des Étrusques (en l’occurrence des Grecs), tend à s’estomper devant celle d’une installation fondamentalement tyrrhénienne (Gailledrat 2015). Plusieurs questions demeurent néanmoins en suspens. Il s’agit en premier lieu des variations de faciès céramique observées entre les deux zones, car en dépit du faciès très «étrusque» de l’ensemble lié à l’un des ensembles fouillés, le mobilier de cette zone pris dans sa globalité accuse un certain nombre d’originalités, liées notamment à une représentation significative de la vaisselle grecque (céramiques à pâte claire et attique). Par ailleurs, les différences architecturales observées entre les zones 1 et 27 s’expliquent peut-être par un simple décalage chronologique ou des fonctionnalités différentes, mais elles invitent également à envisager l’existence de modèles urbanistiques et culturels distincts. Aucun argument ne permet toutefois d’exclure le bâti de la zone 1 des référents tyrrhéniens en la matière. L’autre question non résolue concerne l’éventualité d’une installation encore plus ancienne, déjà envisagée depuis longtemps au vu des mobiliers - encore une fois étrusques - plus anciens (VIe s. av. J.-C.) trouvés de manière erratique en différents points du site (Py 2009, p. 49). L’endroit consistait-il alors en un simple débarcadère précédant géographiquement l’important site indigène sis à La Cougourlude, ou bien abritait-il déjà un habitat permanent ? À l’image de la zone 27, la zone 1 n’a pas livré de niveaux archéologiques antérieurs à -500, mais dans un cas comme dans l’autre, force est de reconnaître que l’on se trouve en périphérie du site, pour ainsi dire au contact de la lagune. L’hypothèse d’une occupation antérieure, dans ce cas plutôt localisée vers le centre de ce qui se présentait alors comme une presqu’île, demeure d’autant plus à vérifier que plusieurs indices, révélés en particulier par le schéma d’implantation mis en place durant la phase 1T, semblent aller dans ce sens

    New Implications on Genomic Adaptation Derived from the Helicobacter pylori Genome Comparison

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    BACKGROUND: Helicobacter pylori has a reduced genome and lives in a tough environment for long-term persistence. It evolved with its particular characteristics for biological adaptation. Because several H. pylori genome sequences are available, comparative analysis could help to better understand genomic adaptation of this particular bacterium. PRINCIPAL FINDINGS: We analyzed nine H. pylori genomes with emphasis on microevolution from a different perspective. Inversion was an important factor to shape the genome structure. Illegitimate recombination not only led to genomic inversion but also inverted fragment duplication, both of which contributed to the creation of new genes and gene family, and further, homological recombination contributed to events of inversion. Based on the information of genomic rearrangement, the first genome scaffold structure of H. pylori last common ancestor was produced. The core genome consists of 1186 genes, of which 22 genes could particularly adapt to human stomach niche. H. pylori contains high proportion of pseudogenes whose genesis was principally caused by homopolynucleotide (HPN) mutations. Such mutations are reversible and facilitate the control of gene expression through the change of DNA structure. The reversible mutations and a quasi-panmictic feature could allow such genes or gene fragments frequently transferred within or between populations. Hence, pseudogenes could be a reservoir of adaptation materials and the HPN mutations could be favorable to H. pylori adaptation, leading to HPN accumulation on the genomes, which corresponds to a special feature of Helicobacter species: extremely high HPN composition of genome. CONCLUSION: Our research demonstrated that both genome content and structure of H. pylori have been highly adapted to its particular life style

    Predictive factors for severe toxicity of sunitinib in unselected patients with advanced renal cell cancer

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    Sunitinib has been registered for the treatment of advanced renal cell cancer (RCC). As patient inclusion was highly selective in previous studies, experience with sunitinib in general oncological practice remains to be reported. We determined the efficacy and safety of sunitinib in patients with advanced RCC included in an expanded access programme. ECOG performance status >1, histology other than clear cell and presence of brain metastases were no exclusion criteria. Eighty-two patients were treated: 23% reached a partial response, 50% had stable disease, 20% progressed and six patients were not evaluable. Median progression-free survival (PFS) was 9 months and median overall survival (OS) was 15 months. Importantly, 47 patients (57%) needed a dose reduction, 35 (43%) because of treatment-related adverse events, 10 (12%) because of continuous dosing, and two because of both. Stomatitis, fatigue, hand–foot syndrome and a combination of grade 1–2 adverse events were the most frequent reasons for dose reduction. In 40 patients (49%), there was severe toxicity, defined as dose reduction or permanent discontinuation, which was highly correlated with low body surface area, high age and female gender. On the basis of age and gender, a model was developed that could predict the probability of severe toxicity

    Direct-coupling analysis of residue co-evolution captures native contacts across many protein families

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    The similarity in the three-dimensional structures of homologous proteins imposes strong constraints on their sequence variability. It has long been suggested that the resulting correlations among amino acid compositions at different sequence positions can be exploited to infer spatial contacts within the tertiary protein structure. Crucial to this inference is the ability to disentangle direct and indirect correlations, as accomplished by the recently introduced Direct Coupling Analysis (DCA) (Weigt et al. (2009) Proc Natl Acad Sci 106:67). Here we develop a computationally efficient implementation of DCA, which allows us to evaluate the accuracy of contact prediction by DCA for a large number of protein domains, based purely on sequence information. DCA is shown to yield a large number of correctly predicted contacts, recapitulating the global structure of the contact map for the majority of the protein domains examined. Furthermore, our analysis captures clear signals beyond intra- domain residue contacts, arising, e.g., from alternative protein conformations, ligand- mediated residue couplings, and inter-domain interactions in protein oligomers. Our findings suggest that contacts predicted by DCA can be used as a reliable guide to facilitate computational predictions of alternative protein conformations, protein complex formation, and even the de novo prediction of protein domain structures, provided the existence of a large number of homologous sequences which are being rapidly made available due to advances in genome sequencing.Comment: 28 pages, 7 figures, to appear in PNA
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