27 research outputs found

    Bilan des occupations de Soyons au Ve s. av. J.-C.

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    La commune de Soyons (07) abrite une importante occupation du Ve s. av. J.-C. qui a pour originalité d’associer un site de hauteur, le Malpas, à un établissement de plaine dans le village actuel. Depuis les années 1960, Soyons est présenté comme un lieu privilégié pour l’étude des échanges nord/sud via le Rhône, qui passe aux pieds du site. Des opérations de fouilles programmées menées depuis 2013 sur le site de hauteur apportent de nouvelles informations sur la chronologie et la nature de l’occupation du site. Une fortification, avec un mode de construction complexe, est érigée au moment de l’entrée du site dans le réseau du commerce méditerranéen. Le plateau semble alors occupé par un habitat alors que la ville-basse est, entre-autre, le siège d’une activité de l’artisanat du bronze. Si le mobilier céramique est clairement de culture nord-alpine, certains marqueurs vont dans le sens d’une assimilation du mode de vie méridional par une partie de la population.The village of Soyons (Ardèche) houses an important 5th century AD settlement, which associates a hillfort, the Malpas, and a lowland site in the actual town. Since the 1960s, Soyons has been presented as a privileged spot for studying North/South exchanges in the Rhône valley. Since 2013, new excavations have been providing new data about the chronology and nature of the site's occupation. A complexe fortication was built when Soyons was included in the Mediterranean trade network. Here the plateau seems to be a place of habitat while a part of the lowland site is used as a place of bronze craft activity. The ceramic corpus clearly belongs to the north-alpine culture, however some markers point out an assimilation of the Southern lifestyle by a part of the population

    Le site de hauteur des Barasses à Balazuc (Ardèche)

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    Le site de hauteur des Barasses, jusqu’alors absent du corpus des sites perchés protohistoriques connus en Ardèche, a fait l’objet d’une première campagne archéologique en mai 2015, dans le cadre du Projet Collectif de Recherche « L’habitat fortifié à l'âge du Bronze et au premier âge du Fer sur le versant oriental du Massif Central : départements de la Loire, de l'Ardèche et du Rhône », puis d’une seconde, de manière indépendante, en juin 2016. Une phase de prospection suivie de l’ouverture de plusieurs sondages ont permis de déterminer diverses phases d’occupations et de fréquentations de l’éperon. Une occupation pérenne de la première moitié du premier âge du Fer a pu notamment être diagnostiquée, avec la présence de bâti en matériaux légers et périssables, ainsi que de diverses preuves d’artisanat et de consommation alimentaire. La présence importante de céramique d’importation inscrit le site des Barasses dans les réseaux de circulation et d’échanges rhodanien et méditerranéen, qui se développent à la transition des deux âges du Fer.The hilltop settlement of the Barasses, until then unknown among protohistoric perched settlements in Ardèche, was first the subject of an archeological campaign in May 2015. This work was part of the Collective Research Project "The fortified settlement from the Bronze Age and the First Iron Age on the eastern slope of the Massif Central: the Departments of the Loire, Ardèche and Rhone." A second independent study followed in June 2016. A phase of prospecting followed by the opening of several excavations made it possible to determine various phases of settlement on the spur. A perennial occupation of the first half of the First Iron Age could then be diagnosed, including the presence of constructions made of light and perishable material, as well as clear evidence of craftsmanship and food consumption. The significant presence of imported ceramics places the Barasses site in the Rhone and Mediterranean circulation and exchange networks, which developed at the transition of the two Iron Ages

    Redefining the timing and circumstances of the chicken's introduction to Europe and north-west Africa

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    Little is known about the early history of the chicken (Gallus gallus domesticus), including the timing and circumstances of its introduction into new cultural environments. To evaluate its spatio-temporal spread across Eurasia and north-west Africa, the authors radiocarbon dated 23 chicken bones from presumed early contexts. Three-quarters returned dates later than those suggested by stratigraphy, indicating the importance of direct dating. The results indicate that chickens did not arrive in Europe until the first millennium BC. Moreover, a consistent time-lag between the introduction of chickens and their consumption by humans suggests that these animals were initially regarded as exotica and only several centuries later recognised as a source of ‘food’

    Le coq gaulois et le coq des Gaulois: mythes et réalité

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    Seigle, Michaël (2016): Le coq gaulois et le coq des Gaulois: mythes et réalité. Anthropozoologica 51 (2): 115-125, DOI: 10.5252/az2016n2a

    Hommes et animaux dans la vallée du Rhône protohistorique (800 - 50 av. J.-C.)

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    During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes.Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques

    Hommes et animaux dans la vallée du Rhône protohistorique (800 - 50 av. J.-C.)

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    During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes.Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques

    Humans and animals in the Rhône valley during Iron Ages (800-50 BC)

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    Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques.During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes

    Hommes et animaux dans la vallée du Rhône protohistorique (800 - 50 av. J.-C.)

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    During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes.Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques

    FIG. 1 in Le coq gaulois et le coq des Gaulois: mythes et réalité

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    FIG. 1.— Carte de répartition des sites du Hallstatt final ayant livré des restes de poule (les datations des attestations les plus anciennes suivent, entre parenthèses, le nom du site). Les sites présentant les plus anciennes attestations de consommation sont identifiés et leur datation est précisée sans parenthèses.,Oppidum;, site rural/habitat ouvert;, site urbain;, traces de consommation (avec datation).Published as part of <i>Seigle, Michaël, 2016, Le coq gaulois et le coq des Gaulois: mythes et réalité, pp. 115-125 in Anthropozoologica 51 (2)</i> on page 119, DOI: 10.5252/az2016n2a4, <a href="http://zenodo.org/record/4314626">http://zenodo.org/record/4314626</a&gt

    Hommes et animaux dans la vallée du Rhône protohistorique (800 - 50 av. J.-C.)

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    During Iron Ages, the Rhône valley was at the junction between the Celtic northern and central world and the Mediterranean one. In this way, it constitutes a circulation area, subject to different cultural influences. The archaeological faunas’ analysis from our corpus offer an opportunity to approach particularities of breeding, hunting and protohistoric people’s consumption. In short, it permits to reflect on protohistoric people and animals relationships. Through zooarchaeology, the Rhône valley appears as an area totally included in the whole Gallic world. In this way, during the first Iron Age, eating and breeding habits show a division, on our region, between influences from the north alpine region and the celtic Mediterranean region. During the second Iron Age, customs implying animals and products linked with them indicate evolutions, among which a pork increase in diet. Those modifications correspond to those we notice elsewhere in Gaul. Moreover, they are probably linked with a society reorganisation. Domestic species’ morphology and its evolution also are more or less similar to those appearing elsewhere in Gaul between the 8th and the 1st centuries BC. We could say the same about hunting habits, which present a low decline. The Greek and Italic cultures’ influence, in term of diet, seem to be anecdotic, evolutions appearing more linked with people and society’s organisation and demography. The Rhône valley diet appears as fully integrated into Celtic diet cultures and presents evolutions less linked with environmental transformations than with social and economic changes.Durant les âges du Fer, la vallée du Rhône se trouve à la jonction entre le monde celtique du nord et du centre de l’Europe et le monde méditerranéen. Elle constitue donc un espace de circulation soumis à différentes influences culturelles. L’étude des faunes archéologiques issues des sites de la région permet donc d’approcher les spécificités de l’élevage, de la chasse et de la consommation carnée des populations protohistoriques, en un mot, de la relation entre elles et les populations animales. Par le prisme de l’archéozoologie, la vallée du Rhône apparaît comme un espace parfaitement intégré au reste de la Gaule. Ainsi, au premier âge du Fer, les pratiques alimentaires et d’élevage montrent une partition de la région entre l’influence des mondes nord-alpin et celtique méditerranéen. Au second, les pratiques impliquant des animaux et des produits d’origine animale présentent des évolutions, parmi lesquelles une augmentation plus ou moins forte de la part des porcs dans l’alimentation. Ces changements correspondent à ceux qui s’observent dans l’ensemble de la Gaule et qui sont sans doute en lien avec une réorganisation de la société. La morphologie des espèces domestiques et son évolution, de même que la pratique de la chasse, sont également plus ou moins similaires à celles du reste de la Gaule, du VIIIe au Ier siècle av. J.-C. L’influence des cultures grecque et italique, en matière alimentaire, semble être anecdotique, du point de vue des produits d’origine animale, les évolutions semblant davantage liées à l’organisation et à la démographie des populations. L’alimentation rhodanienne nous offre donc l’image d’une région pleinement intégrée aux cultures alimentaires celtiques et présente des évolutions moins liées à celles de l’environnement qu’à des problématiques sociales et économiques
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