21 research outputs found

    Réflexion autour de l'annonce anténatale et post-natale du diagnostic de trisomie 21

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    Révéler à des parents que l'enfant attendu ou qui vient de naître est porteur d'un handicap, représente une démarche délicate, située au coeur de nombreuses questions (éthiques, médicales, socioculturelles...), qui engendrera une souffrance au sein de la famille. Le but de notre étude a été d'évaluer la perception de l'annonce anténatale et postnatale de la trisomie 21 (T21) par le recueil du témoignage des familles et des gynéco-obstétriciens, des pédiatres et des généticiens. Des entretiens ont permis d'obtenir le témoignage de 14 familles. Des questionnaires écrits ont permis à 49 médecins de témoigner soit 40% des médecins concernés par le sujet et travaillant dans les 11 maternités de Seine Maritime. Notre enquête a révélé : 1) une acceptation difficile de ce handicap dans notre société renforcée par la possibilité d'un diagnostic anténatal (DAN) qui s'est généralisé depuis 1997. Le dépistage anténatal de la T21 implique certains problèmes éthiques : provoquer des fausses couches alors que le foetus était sain ; l'information complexe et mal comprise de ce dépistage ; l'ampleur du dépistage posant la question d'un eugénisme. Ces éléments peuvent expliquer le contexte difficile de cette annonce et celui des différentes étapes du DAN. 2) l'importance des conditions de l'annonce, de son contenu et du comportement du médecin et de l'équipe soignante autour de l'annonce. Certains éléments figurant dans les recommandations ministérielles de 2002 méritent d'être soulignés comme l'importance d'entretiens successifs ou celui du contact avec l'enfant et sa présence lors de l'annonce du handicap. D'autres ont pu être mis en avant : le manque d'intervenants dès les 1ères étapes du DAN ; le malaise des médecins et des équipes soignantes lors de l'annonce pouvant entraîner une distance dans la relation avec le couple ne trouvant alors plus de soutien. En conclusion, une discussion est ouverte sur la nécessaire évolution de la politique de dépistage prénatal de la T21 dans notre pays. Afin de délivrer une information plus appropriée, d'accompagner au mieux le couple parental, une meilleure collaboration obstétrico-pédiatrique (anténatale) et médico-psychologique, une meilleure connaissance de la pathologie et des réactions parentales seraient utiles. Des réunions de synthèse, et des formations pour les médecins et l'équipe soignante plus nombreuses seraient des moyens pour y parvenir.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Évaluation du devenir respiratoire des grands prématurés à l'âge de 5 ans (étude de cohorte)

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    Objectifs. Évaluer, grâce à un score clinique, le devenir respiratoire à 5 ans d'anciens prématurés de moins de 33 semaines d'aménorrhée (SA) et déterminer les facteurs de risque de survenue d'un asthme. Population et méthodes. Il s'agit d'une étude de cohorte prospective (étude Handinnor) portant sur les enfants nés avant 33 SA en 2000 en Haute-Normandie et hospitalisés au CHU de Rouen en période néonatale. Les données à 5 ans ont été recueillies grâce à un questionnaire standardisé dans le cadre du suivi annuel en réseau. Résultats. Sur 171 enfants inclus, 13 enfants sont décédés avant la sortie d'hospitalisation, 1 a refusé le suivi après la sortie. 157 enfants sont éligibles pour l'étude de suivi qui comporte un rendez-vous annuel. Les données à 5 ans ont pu être recueillies pour 130 enfants (83 %). 71 % des enfants suivis à 5 ans sont asymptomatiques sur le plan respiratoire dans l'année qui précède la consultation. 6 % présentent des symptômes occasionnels (toux ou sifflements), 23% présentent des symptômes récurrents, ou nécessitent un traitement de fond avec un diagnostic d'asthme. Ces symptômes respiratoires ont un retentissement sur la vie quotidienne dans 10 % des cas (perturbation du sommeil, réduction de l'activité physique) ou sur la vie familiale (absentéisme de l'enfant dans 10 % des cas et des parents dans 3 % des cas). Le terrain allergique, le tabagisme passif, la dysplasie broncho-pulmonaire à J 28, l'administration d'une corticothérapie post-natale par voie systémique, la faible prise de poids quotidienne moyenne pendant l'hospitalisation et la réhospitalisation pour pathologie respiratoire avant l'âge d'1 an ont été mis en évidence comme des facteurs associés à la survenue de symptômes respiratoires à 5 ans, alors que l'absence d'allaitement maternel, la survenue d'une bronchiolite à VRS avant 2 ans et le terme n'ont pas été retrouvés comme facteur de risque.Conclusion. Notre étude confirme la vulnérabilité respiratoire des enfants nés avant 33 SA et la persistance d'une symptomatologie respiratoire à 5 ans nécessitant un traitement quotidien chez plus d'un enfant sur cinq. Les facteurs de risque environnementaux sur lesquels une action de prévention peut être menée apparaissent au premier plan.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    La stratégie du cocooning chez l'enfant prématuré (vaccination coqueluche et grippe)

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    Nous avons étudié la couverture vaccinale des parents d'enfants nés prématurés. vis-à-vis de la coqueluche, de la grippe (saisonnière et A(H1N1)) au regard des recommandations nationales. Cette étude observationnelle a porté sur 108 familles dont les enfants ( n=125) ont été hospitalisés à la naissance dans le service de pédiatrie néonatale du CHU de Rouen du 01 octobre 2009 au 31 mars 2010. La couverture vaccinale contre la coqueluche de l'entourage des enfants de moins de 33 SA progresse. Près de 75 % des enfants avaient leur deux parents correctement vaccinés lors de l'enquête téléphonique. Pour 17 % des parents, les vaccinations étaient effectuées avant la naissance de leur enfant et pour plus des 2/3 d'entre eux au cours du séjour de leur enfant à l'hôpital. Concernant la grippe, les résultats sont beaucoup plus contrastés, avec un taux de couverture vaccinale autour de 20% . L'adhésion aux recommandations est meilleure pour les parents d'enfants nés avant 33 SA ou porteur d'une cardiopathie congénitale. On note l'importance de l'information donnée aux parents sur le ni\eau de couverture vaccinale. L'initiation de la vaccination des enfants nés Prématurément est effectuée avec peu de retard en movenne à 66 jours (min [46 - 111]max). Les parents qui ne se sont pas vaccinés ont tendance à faire vacciner leur enfant plus tard. L'initiation de la vaccination est effectuée pour 45% des enfants de moins de 33 SA avant leur retour à domicile (91% pour les enfants hospitalisés plus de 8 semaines et 100% des enfants de moins de 29 SA). Pour 16 % des enfants de moins de 33 SA sortis à domicile avant l'âge de 60jours. la 1er dose vaccinale a été administrée entre 6 et 8 semaines de vie. Près d'un parent sur deux considère la coqueluche comme redoutable mais un tiers des parents déclare ne pas connaître la coqueluche ni sa gravité. En revanche, les parents semblent mieux percevoir la gravité de la grippe chez le nourrisson sans que cela se traduise par une bonne adhésion aux recommandations vaccinales. Ces résultats incitent à poursuivre les efforts de sensibilisation et d'information pour convaincre. rassurer et inciter l'entourage des grands prématurés et des nourrissons à risque à mettre à jour leur vaccination avant le retour de leurs enfants à domicile. Il s'agit d'une démarche globale qui doit intégrer à cette stratégie du cocooning un renforcement des vaccinations de tout l'entourage des jeunes nourrissons pour l'ensemble des maladies à prévention vaccinale dans les service de néonatalogie mais aussi en amont de toute naissance.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Correction to: Preventing Respiratory Syncytial Virus in Children in France: A Narrative Review of the Importance of a Reinforced Partnership Between Parents, Healthcare Professionals, and Public Health Authorities

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    The highly contagious respiratory syncytialvirus (RSV) is responsible for up to approxi-mately 50,000 hospitalisations during each RSV season in children aged under 5 years in France, with the burden greatest in infants younger than 1 year who were born at term. There is a need for a strategy to universally protect young children from RSV infection, and thereby reduce the pressure that RSV places every year on RSV-infected children, their parents, and French healthcare systems. Potential strategies currently undergoing clinical investigation include passive immunisation via materna

    Preventing Respiratory Syncytial Virus in Children in France: A Narrative Review of the Importance of a Reinforced Partnership Between Parents, Healthcare Professionals, and Public Health Authorities

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    Online ahead of printInternational audienceThe highly contagious respiratory syncytial virus (RSV) is responsible for up to approximately 50,000 hospitalisations during each RSV season in children aged under 5 years in France, with the burden greatest in infants younger than 1 year who were born at term. There is a need for a strategy to universally protect young children from RSV infection, and thereby reduce the pressure that RSV places every year on RSV-infected children, their parents, and French healthcare systems. Potential strategies currently undergoing clinical investigation include passive immunisation via maternal vaccination or administration of long-acting monoclonal antibodies at or soon after birth, followed by vaccination later in infancy or childhood. An ongoing partnership and collaboration between parents, public health authorities, and frontline primary healthcare will need to be reinforced once these new RSV prevention strategies are available, to facilitate their use and ensure that all children receive adequate protection from the start of their first RSV season

    Association between asthma and lung function in adolescents born very preterm: results of the EPIPAGE cohort study

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    International audiencePrematurity and bronchopulmonary dysplasia (BPD) affect long-term lung function. We studied the respiratory outcome of adolescents born very preterm and controls from the Etude EPIdémiologique sur les Petits Ages Gestationnels cohort and analysed their current lung function in relation to asthma symptoms (categorised in three age groups) from birth. In models including BPD, asthma at each age and confounding factors in the preterm group, BPD and preschool wheeze were the only independent variables associated with FEV1. Preschool wheeze is an independent factor associated with FEV1 impairment in adolescents born very preterm. These results highlight the need for optimal management of early respiratory symptoms in preterm-born infants

    Overview of meningococcal epidemiology and national immunization programs in children and adolescents in 8 Western European countries

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    Background In Europe, meningococcal (Men) vaccines are available against 5 of the 6 serogroups responsible of nearly all cases of invasive meningococcal disease (IMD). Meningococcal vaccination has been introduced in the national immunization programs (NIPs) for children and adolescents of numerous European countries, but with no consistent strategy across countries. Objectives To describe IMD epidemiology, NIPs, and vaccination coverage rates (VCRs) in children and adolescents in 8 Western European countries. Methods Epidemiological data (from 1999 to 2019), NIPs regarding meningococcal vaccination status, and VCRs were collected from the European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) and/or national websites. Results MenB was the most common serogroup. In Belgium, Spain, France, the Netherlands, the United Kingdom (UK), and Portugal, incidence was greater for MenW than MenC. In 2019, MenB risk was covered in 2 countries (Italy, UK). MenC risk was covered in all countries, via MenC only (countries: N = 3), MenACWY only ( N = 2), or MenC (infants/children) and MenACWY (adolescents) ( N = 3) vaccination. VCRs were higher in children than adolescents. Conclusion Our study confirmed the diversity of NIPs, including in neighboring European countries with similar factors like economic resources and epidemiological risk, thus indicating that other factors underlie NIPs. Convergence toward a more common immunization program including MenACWY and MenB vaccination would promote equity and safe travel regarding infectious diseases for young people, and possibly improve the understanding of vaccination by patients and healthcare professionals

    Malignant pertussis in infants: factors associated with mortality in a multicenter cohort study

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    International audienceBackground: Malignant pertussis (MP) affects young infants and is characterized by respiratory distress, perpetual tachycardia and hyperleukocytosis up to 50 G/l, leading to multiple organ failure and death in 75% of cases. Leukodepletion may improve prognosis. A therapeutic strategy based on leukodepletion and extracorporeal life support (ECLS) according to different thresholds of leucocytes has been proposed by Rowlands and colleagues. We aimed at identifying factors associated with death and assess whether the respect of the Rowlands' strategy is associated with survival.Methods: We reviewed all MP infants hospitalized in eight French pediatric intensive care units from January 2008 to November 2013. All infants younger than 3 months of age, admitted for respiratory distress with a diagnosis of pertussis and WBC count ≥ 50 G/l were recorded. Evolution of WBC was analyzed and an optimal threshold for WBC growth was obtained using the ROC-curve method. Clinical and biological characteristics of survivors and non-survivors were compared. Therapeutic management (leukodepletion and/or ECLS) was retrospectively assessed for compliance with Rowlands' algorithm (indication and timing of specific treatments).Results: Twenty-three infants were included. Nine of 23 (40%) died: they presented more frequently cardiovascular failure (100% vs 36%, p = 0.003) and pulmonary hypertension (PHT; 100% vs 29%, p = 0.002) than survivors and the median [IQR] WBC growth was significantly faster among them (21.3 [9.7-28] G/l/day vs 5.9 [3.0-6.8] G/l/day, p = 0.007). WBC growth rate > 12 G/l/day and lymphocyte/neutrophil ratio < 1 were significantly associated with death (p = 0.001 and p = 0.003, respectively). Ten infants (43%) underwent leukodepletion, and seven (30%) underwent ECLS. Management following Rowlands' strategy was associated with survival (100% vs 0%; p < 0.001, relative risk of death = 0.18, 95%-CI [0.05-0.64]).Conclusions: A fast leukocyte growth and leukocytosis with neutrophil predominance during acute pertussis infection were associated with death. These findings should prompt clinicians to closely monitor white blood cells in order to early identify infants at risk of fatal outcome during the course of malignant pertussis. Such an early signal in infants at high risk of death would increase feasibility of compliant care to Rowlands' strategy, with the expectation of a better survival
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