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Introduction: Time and Narrative, the Missing Link between the âNarrative Turnâ and Postclassical Narratology?
The three volumes of Time and Narrative (1983â85) were publishedâand soon translated to English (1984â88)âin a pivotal moment for narrative studies and for narratology. In the middle of the eighties, the interest in narratives began to spread beyond the traditional fields of literary studies and linguistics and to influence almost all humanities disciplines. However, this remarkable expansion of narrative studies is disconnected from the evolution of narratology, which at the same time entered a period of crisis before its revival under the label of postclassical narratology. Indeed, there is a tension between, on the one side, the proliferation of narrative studies throughout the 1980s and 1990s, and on the other side, the loss of interest in the theorization of narrative forms after its peak in the decades before. At that turning point, most attention was focused on how we use narratives or how they shape reality, and no longer on how narratives are shaped. Yet this introduction intends to show that, unlike many other works that have contributed to what will later be called the narrative shift, RicĆur's legacy may appear in retrospect to be the missing link between classical and postclassical narratology, and between contemporary narratology and the wider field of narrative studies
Gilles Barroux, La MĂ©decine de LâEncyclopĂ©die
Cet ouvrage aborde le savoir mĂ©dical tel quâil sâest dĂ©ployĂ© dans lâEncyclopĂ©die, au travers dâun choix dâarticles rĂ©digĂ©s par une vingtaine de collaborateurs dont Jaucourt, Diderot, Bordeu, MĂ©nuret de Chambaud, Tronchin⊠Ainsi que lâannonce la riche section introductive, ce parcours permet de prĂ©ciser les enjeux dâune discipline qui a connu un renouveau majeur depuis la seconde moitiĂ© du xviie siĂšcle autant sur le plan de la connaissance que des pratiques. Le premier chapitre (p. 59-86) sâat..
Les AntijĂ©suites. Discours, figures et lieux de lâantijĂ©suitisme Ă lâĂ©poque moderne, sous la direction de Pierre-Antoine Fabre et Catherine Maire
Issu dâun colloque en histoire organisĂ© en 2003 Ă Paris et Ă Rome, cet ouvrage collectif se propose dâanalyser les discours antijĂ©suites qui ont essaimĂ© en Europe entre le dernier tiers du xvie siĂšcle et la fin du xixe siĂšcle. Reparties en sept rubriques (« Iconographie », « Sources et modĂšles », « AntijĂ©suites de lâintĂ©rieur », « Fronts polĂ©miques : la politique, la morale, les sciences », « Figures nationales de lâantijĂ©suitisme », « ThĂ©Ăątres extra-europĂ©ens », « Ăpilogue »), les vingt-cinq..
Athalie (1690) de Racine à la lumiÚre des sources hébraïques et grecques : La lutte des sacralités
Ćuvre de commande destinĂ©e aux chastes pensionnaires de Saint-Cyr, Athalie (1690) marque la fin de la carriĂšre thĂ©Ăątrale de Racine. InspirĂ©e des grands textes de lâAncien Testament, notamment le Livre des Rois, cette piĂšce puise Ă©galement dans un vaste ensemble de sources grecques dont Ion dâEuripide. TragĂ©die du « schisme » (Roland Barthes), Athalie rĂ©forme dans le sens de la foi un matĂ©riau antique disparate offert aux variations sur la mort, le pouvoir, la filiation, lâorigine obscure et lâĂ©lection. Plus prĂ©cisĂ©ment, la tragĂ©die fait grand usage du mysterium tremendum que suggĂšre le Dieu de lâAncien Testament : « terreur », « horreur », « tremblement », mais aussi « ravissement » et « éblouissement » sont autant de termes qui se rapportent Ă une fascination pour ce que nous nommerions aujourdâhui le sacrĂ©. En peignant non sans ambiguĂŻtĂ©s la lutte qui oppose Dieu et les dieux, Athalie prĂ©sente un rapport diffĂ©rentiel avec le tragique
Le « Discours Ă lâAcadĂ©mie française » (1693) de FĂ©nelon : entre poĂ©tique et polĂ©mique
PrononcĂ© en 1693, le Discours Ă lâAcadĂ©mie française de FĂ©nelon est bien davantage quâun Ă©crit de pure circonstance. Au-delĂ de lâĂ©loge de Pellisson, Ă qui FĂ©nelon succĂšde au rang dâacadĂ©micien, se dessine une rĂ©fl exion plus large sur les belles-lettres (composition, style, eff ets) et leur Ă©volution historique. Mais, surtout, FĂ©nelon dĂ©place le centre de gravitĂ© du discours encomiastique Ă des fins de polĂ©mique religieuse. Car il entend Ă©carter les soupçons, vĂ©hiculĂ©s par le clan rĂ©formĂ©, qui pesaient sur lâauthenticitĂ© de la conversion au catholicisme de Pellisson. Le propos participe dâune « Ă©criture de lâaction » (Christian Jouhaud) destinĂ©e Ă faire taire les voix dissidentes et Ă conforter ainsi la politique absolutiste
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