183 research outputs found

    Datations et sépultures, l'exemple de Fondettes "Les Cochardières" (Indre-et-Loire)

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    International audienceAfin de palier le manque de mobilier datant au sein d'un ensemble funéraire, plusieurs datations par radiocarbone ont été effectuées. Les résultats surprenants ont amené à réaliser d'autres séries d'analyse

    Datations radiocarbone et le « problème vieux bois » dans l’arc antillais : état de la question

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    International audienceRadiocarbon dating and "old wood problem" in the Antilles : the state of the artAmong the many effects that may distort the interpretation of radiocarbon dates are those for which the age of the archaeological event is different from the radiocarbon age of the sample or "14C event" age. This type of problem arises in many cases, notably in the "old wood effect”, and occurs in various regions of the world where very long-lived trees species are common. In the Caribbean anthracological studies indicate a very high frequency of some indigenous centuries-old species such as Guaiacum, Guaiacum officinale L. However the absence of tree-ring data in humid tropical zones deprives us of an accurate inventory of long-lived species and especially the assessment of their longevity. Here we present measurements which enable us to estimate the longevity of archaeological Guaiacum wood posts. They highlight a gap of several centuries between wood from the outer edge and the heart of the tree. This example illustrates the additional uncertainty that can result from dating archeological events when dates are realized on unidentified botanical species from which the area that was sampled is unknown. Another source of error could arise from the use of rot-proof dead wood as fuel if we take into consideration that major hurricanes can produce large amounts of dead wood that may be collected for decades, even centuries. To improve chronometric data used in archaeological interpretations, it is necessary to ensure the quality of the dating process by following a protocol similar to those used in other regions of the world based on a better understanding of the material to be dated by preliminary identifications of wood samples: species, anatomical part, wood moisture content (unseasoned or seasoned).Radiocarbono y "problema madera vieja", que data de las Antillas: estado del arteEntre los muchos efectos que pueden distorsionar la interpretación de fechas de radiocarbono, destacan aquellos para los que la edad de la prueba arqueológica es diferente de la edad de radiocarbono de la muestra, o la edad del "evento de radiocarbono." Este tipo de problema se presenta en muchos casos, especialmente uno llamado "efecto madera vieja." Esto se refleja en diversas regiones del mundo donde las especies de plantas de mucha longevidad son comunes. En el Caribe, los estudios antracológicos disponibles indican una muy alta frecuencia de algunas especies autóctonas como el guayaco, Guaiacum officinale L. Sin embargo, la casi ausencia de datos de anillos de árboles en los trópicos húmedos, nos impide realizar un inventario exacto de especies de mucha longevidad y sobre todo la evaluación de la longevidad. Algunas de las pruebas presentadas aquí permitieron una estimación de la longevidad de de unos postes de guayaco de origen arqueológico. Ponen de manifiesto una brecha de varios siglos entre las partes externas y el corazón del tronco. Este ejemplo ilustra la aparición de una incertidumbre adicional en la datación de los eventos arqueológicos cuando no conocemos la especie botánica y tampoco la zona de la muestra en el árbol. Otra fuente de error puede surgir de la utilización de la madera muerta de calidad duradera como combustible ya que los grandes huracanes pueden producir grandes cantidades de madera muerta, que puede ser requerida durante décadas, incluso siglos. Para mejorar los datos cronométricos utilizados en interpretaciones arqueológicas, es necesario asegurarse de la calidad de las fechas, y por lo tanto seguir un protocolo similar a los utilizados en otras regiones fundado en una mejor comprensión de los elementos: especie, parte anatómica, humedad de la madera usada (verde o seco).Parmi les nombreux effets susceptibles de fausser l’interprétation des datations par le radiocarbone, figurent ceux pour lesquels l’âge de l’événement archéologique est différent de l’âge radiocarbone de l’échantillon, ou âge de l’« événement radiocarbone ». Ce type de problème se pose dans de nombreux cas, en particulier celui dénommé « effet vieux bois ». Cette question est prise en compte dans diverses régions du monde où des espèces végétales très longévives sont fréquentes. Dans les Antilles les études anthracologiques disponibles indiquent une fréquence très importante de certaines espèces autochtones multiséculaires dont le gaïac, Guaiacum officinale L.. Cependant, la quasi absence de données dendrochronologiques dans la zone tropicale humide, nous privent d’un inventaire précis des espèces longévives et surtout de l’évaluation de leur longévité. Quelques tests présentés ici ont permis une estimation de la longévité de poteaux d’origine archéologique en bois de gaïac. Ils mettent en évidence un décalage de plusieurs siècles entre les parties externes et le cœur du tronc. Cet exemple illustre l’apparition d’une incertitude supplémentaire dans la datation de l’événement archéologique lorsque que l’on ne connaît ni l’espèce botanique ni la zone de prélèvement dans l’arbre. Une autre source d’erreur pourrait provenir de l’utilisation de bois mort de qualité très durable comme combustible, sachant que les grands cyclones peuvent produire d’importantes quantités de bois mort susceptible d’être récolté pendant des décennies, voire des siècles. Afin d’améliorer les données chronologiques utilisées dans les interprétations archéologiques, il apparaît nécessaire de s’assurer de la qualité des datations, et donc de suivre un protocole similaire à ceux utilisés dans d’autres régions basé sur une meilleure connaissance des éléments datés : espèce, partie anatomique, humidité du bois utilisé (vert ou sec)

    Les niveaux d'occupation gravettiens de Gargas (Hautes-Pyrénées) : nouvelles données chronostratigraphiques

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    International audienceThe state of the art as regards Gravettian occupation of Gargas cave mainly based on excavations carried out by É. Cartailhac and H. Breuil in 1911 and 1913 will be underlined. Then, the new research project which started in 2004 will be outlined. The stratigraphical context of the loci which are being excavated, both located in the main room of the lower gallery, will be presented. Afterwards, 14C AMS results obtained on Gravettian samples will be analysed and discussed. Consequences of these dates will be discussed both in the framework of the attendance of the cave and in that of the Pyreneo-Cantabrico-Aquitaine Gravettian. Results obtained at Gargas evidence on one hand a long-term attendance of the cave, between 28,000 and 25,000 BP, on the other hand two Gravettian stages at Noailles which are identical as regards lithic elements. The oldest stage is dated to 28,000-27,000 BP and the mid stage to 27,000- 25,000 BP. New data from Gargas are also put back in the updated radiochronological framework of French-Cantabrical parietal art.Après un rappel synthétique de l'état de nos connaissances sur les occupations gravettiennes de la grotte de Gargas, essentiellement basé sur les fouilles d'É. Cartailhac et H. Breuil en 1911 et 1913, nous présentons le nouveau projet de recherche démarré en 2004. Le contexte stratigraphique des deux locus en cours de fouille, situés dans la Salle I de Gargas-grotte inférieure, est rappelé. Puis sont exposés et analysés les résultats des campagnes de datation 14C AMS portant sur les ensembles gravettiens. Les implications générales qu'ils suscitent sont replacées dans le contexte propre à la fréquentation de la grotte ainsi que dans celui, plus général, du Gravettien pyrénéen-cantabre-aquitain. Les résultats obtenus à Gargas mettent en évidence, d'une part, une fréquentation de la grotte sur la longue durée, de 28000 à 25000 BP, d'autre part, l'existence de deux phases de Gravettien à Noailles, identiques du point de vue des caractéristiques de l'assemblage lithique. La phase plus ancienne est calée dans l'intervalle 28000-27000 et la phase moyenne entre 27000 et 25000 BP. Les données inédites de Gargas sont également replacées dans le cadre radiochronologique actualisé de l'art pariétal gravettien francocantabrique

    Exploitation d’un écosystème alpin au Tardiglaciaire : les chasseurs de marmottes (Marmota marmota) du Vercors

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    Les sites tardiglaciaires d’altitude du Vercors montrent une exploitation préférentielle de la marmotte alpine (Marmota marmota) dans des horizons archéologiques présentant des mélanges magdaléniens et épipaléolithiques. Une série de dates 14C AMS sur marmotte met en évidence une pratique diachronique liée à la dynamique végétale tardiglaciaire et à l’évolution de la limite supérieure de la forêt dans les vallées synclinales du massif. Cette activité est reconnue entre la fin du Dryas ancien et le début du Préboréal, mais n’est pas attestée à l’Alleröd phase d’extension maximale de la forêt en altitude. L’étude de saisonnalité indique pour tous les sites une exploitation préférentielle (70 % des prises) intervenant en septembre, juste avant l’hibernation de la marmotte, période ou cette activité est quantitativement et qualitativement la plus rentable. Les produits alimentaires (viande, graisse) et techniques (fourrure, graisse) de cette chasse étaient destinés à une consommation différée en plaine. Ces modalités d’exploitation de la marmotte sont proches de celles pratiquées par les Amérindiens d’Amérique du Nord suivant le modèle des collecteurs.In the Vercors mountain (Northern french Alps) the high altitude lateglacial settlements (near 1000 m a.s.l.) show a preferential exploitation of alpin marmot (Marmota marmota). This animal frequently reach 90% of the faunal remains in the archeological layers. Nevertheless most of these layers are palimpsestes of diachronical cultural settlements between Magdalenian and Epipaleolithic. The AMS radiocarbon dating of marmot samples with cut marks shows that this activity was diachronical pluricultural and correlated to the vegetable dynamic and the upper tree limit. It occurs in the synclinal Vercors valleys from the end of the Older Dryas to the beginning of the Preboreal. But it is not attested during the Alleröd when the upper tree limit reach the higher altitude. The seasonal study of marmots dental remains shows that most catchs (70%) occured just before hibernation which appears as a maximisation of profitability for furs meat and fat. The archeozoological study shows that these products were not used and eaten in the Vercors valleys but were transported to lower altitude settlments. This economic behavior is close to the collector strategies of the north american amerindian marmot hunters

    Advantages and limits of radiocarbon dating applied to peat inception during the end of the Lateglacial and the Holocene: the example of mires in the Eastern Massif Central (France)

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    The origins of mires and the initiation of peat inception during the last 12 000 years has been widely interpreted in terms of macroclimatic change or land-use changes associated with human activities. One objective of our palaeoenvironnemental studies in the eastern Massif Central in France was to accurately date basal peat layers at a great number of sites. These radiocarbon dates of peat inception must then be confronted with palaeocological and archaeological data. Although radiocarbon dating is currently used to date peat initiation, various difficulties can be encountered when attempting to identify and sample the oldest basal layers in a mire, and these problems are rarely addressed. This paper proposes a methodology based on detailed investigation by means of stratigraphical, sedimentological and micromorphological analyses. Five mires were studied: 3 bogs, and 2 fens. As a main result we illustrated the great importance of micromorphological analysis. We also show that many radiocarbon dates are required to obtain accurate age estimations of the chronology of peat inception, precise enough to be confronted with other palaeoenvironmental data.L’apparition des tourbières au cours des 12000 dernières années est révélatrice de changements environnementaux importants, tant d’origine climatique que d’origine anthropique. Aussi, est-il fondamental, dans le but d’une reconstitution paléoenvironnementale, de pouvoir caler chronologiquement le démarrage de la turfigenèse sur un grand nombre de sites. La répartition dans le temps des dates obtenues peut ensuite être confrontée aux données géomorphologiques, paléoécologiques et archéologiques locales et régionales pour tenter de retracer l’évolution des paysages et des sociétés humaines qui les ont façonnés. Néanmoins, si la datation par le radiocarbone est l’outil le plus adapté au travail de calage chronologique des couches basales des tourbières, l’entreprise est complexe et pose un certain nombre de problèmes méthodologiques très rarement abordés dans la bibliographie. Une première difficulté est d’identifier le faciès qui, sur la stratigraphie, matérialise le démarrage de la turfigenèse. Il convient ensuite de déterminer le ou les secteurs de la tourbière où la tourbe a commencé à s’accumuler. Cet article propose une méthode d’échantillonnage des couches basales de tourbe fondée sur un travail minutieux de restitution des stratigraphies couplé à des analyses sédimentologiques et à des examens micromorphologiques. Cinq sites pilotes ont été retenus: trois tourbières bombées et deux tourbières basses. Parmi les résultats notables de l’étude, on insistera sur l’apport de l’analyse micromorphologique. Par ailleurs, le grand nombre de datations par le radiocarbone qui ont été réalisées a permis d’apprécier la précision que l’on est en droit d’attendre d’un tel travail de calage chronologique, une information déterminante avant d’entreprendre la confrontation avec les autres données paléoenvironnementales

    New dating of the «mask» of La Roche-Cotard (Langeais, Indre-et-Loire, France)

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    Le «masque» de la Roche-Cotard a été découvert au sein d’une couche contenant une industrie lithique de technologie et typologie caractéristiques du Paléolithique moyen. Après une première datation de la couche, supérieure à 32 ka BP et deux autres datations par le 14C attribuant à la couche un âge supérieur à 40 ka, une datation sur quartz par la méthode de la luminescence (OSL) donne un âge de 75,6 ± 5,8 ka au dépôt alluvial qui contient le «masque». Ce nouveau résultat confirme que les datations 14C par Spectrométrie de Masse par Accélérateur (AMS) obtenues sur des fragments osseux de cette même couche sont au-delà de la limite de la validité de la méthode de datation par le radiocarbone. Nous exposons, en annexe, le principe de la méthode des datations OSL qui doivent être retenues pour dater l’occupation néandertalienne de La Roche Cotard II d’où provient le masque, et leurs implications.The "mask" of La Roche-Cotard was discovered in a layer containing a characteristic Middle Paleolithic lithic industry. After a first 14C result of 32 ka BP, two further 14C dates now assign the layer to more than 40 ka, but above all an OSL date obtained on quartz attributes to the layer containing the «mask» an age of 75.6 ± 5.8 ka. This new result confirms that 14C dates with Accelerator Mass Spectrometry, obtained on bones of that layer are beyond the limit of validity of the radiocarbon dating method. We present the principle of the method of luminescence dating that should be retained for the Neanderthal occupation of the Roche Cotard II level 7 and its implications.info:eu-repo/semantics/publishedVersio
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