36 research outputs found
A many-analysts approach to the relation between religiosity and well-being
The relation between religiosity and well-being is one of the most researched topics in the psychology of religion, yet the directionality and robustness of the effect remains debated. Here, we adopted a many-analysts approach to assess the robustness of this relation based on a new cross-cultural dataset (N=10,535 participants from 24 countries). We recruited 120 analysis teams to investigate (1) whether religious people self-report higher well-being, and (2) whether the relation between religiosity and self-reported well-being depends on perceived cultural norms of religion (i.e., whether it is considered normal and desirable to be religious in a given country). In a two-stage procedure, the teams first created an analysis plan and then executed their planned analysis on the data. For the first research question, all but 3 teams reported positive effect sizes with credible/confidence intervals excluding zero (median reported β=0.120). For the second research question, this was the case for 65% of the teams (median reported β=0.039). While most teams applied (multilevel) linear regression models, there was considerable variability in the choice of items used to construct the independent variables, the dependent variable, and the included covariates
A Many-analysts Approach to the Relation Between Religiosity and Well-being
The relation between religiosity and well-being is one of the most researched topics in the psychology of religion, yet the directionality and robustness of the effect remains debated. Here, we adopted a many-analysts approach to assess the robustness of this relation based on a new cross-cultural dataset (N = 10, 535 participants from 24 countries). We recruited 120 analysis teams to investigate (1) whether religious people self-report higher well-being, and (2) whether the relation between religiosity and self-reported well-being depends on perceived cultural norms of religion (i.e., whether it is considered normal and desirable to be religious in a given country). In a two-stage procedure, the teams first created an analysis plan and then executed their planned analysis on the data. For the first research question, all but 3 teams reported positive effect sizes with credible/confidence intervals excluding zero (median reported β = 0.120). For the second research question, this was the case for 65% of the teams (median reported β = 0.039). While most teams applied (multilevel) linear regression models, there was considerable variability in the choice of items used to construct the independent variables, the dependent variable, and the included covariates
Multidimensional signals and analytic flexibility: Estimating degrees of freedom in human speech analyses
Recent empirical studies have highlighted the large degree of analytic flexibility in data analysis which can lead to substantially different conclusions based on the same data set. Thus, researchers have expressed their concerns that these researcher degrees of freedom might facilitate bias and can lead to claims that do not stand the test of time. Even greater flexibility is to be expected in fields in which the primary data lend themselves to a variety of possible operationalizations. The multidimensional, temporally extended nature of speech constitutes an ideal testing ground for assessing the variability in analytic approaches, which derives not only from aspects of statistical modeling, but also from decisions regarding the quantification of the measured behavior. In the present study, we gave the same speech production data set to 46 teams of researchers and asked them to answer the same research question, resulting insubstantial variability in reported effect sizes and their interpretation. Using Bayesian meta-analytic tools, we further find little to no evidence that the observed variability can be explained by analysts’ prior beliefs, expertise or the perceived quality of their analyses. In light of this idiosyncratic variability, we recommend that researchers more transparently share details of their analysis, strengthen the link between theoretical construct and quantitative system and calibrate their (un)certainty in their conclusions
Mécanismes épigénétiques post-transcriptionnels des régulations des fonctions physiologiques et de leur déclin au cours du vieillissement
Le séquençage des génomes a laissé sur leur faim biologistes et philosophes (Morange, 2003 ; Fox-Kel- ler, 2003) car le « secret de la vie » n’a pas été dévoilé et ne se trouve pas dans ces séquences. Il est devenu évident que les phénomènes et mécanismes post-génétiques (épigénétiques dans un sens large, post-transcriptionnels) jouent un rôle important. De telles réactions interviennent dans la régulation de l’expression des gènes, même au cours du développement et l’homéostasie des fonctions chez l’adulte. Les réactions post-génétiques deviennent prédominantes au cours du vieillissement et jouent des rôles importants dans le déclin différentiel des fonctions, le vieillissement en « pièces détachées ». Certaines de ces réactions post-transcriptionnelles pourront initier des cercles vicieux auto-entretenus qui seront décrits
Biologie du vieillissement
Robert Ladislas. Biologie du vieillissement. In: Communications, 37, 1983. Le continent gris. Vieillesse et vieillissement, sous la direction de Nicole Benoit-Lapierre. pp. 17-29
Bio-logiques du vieillissement
International audienceLe vieillissement n'est pas une maladie. Il atteint tout animal dépassant Un certain âge et il concerne presque toutes les espèces vivantes. Pourtant les tumeurs malignes et les maladies neurodégénératives augmentent avec l'âge. On ne meurt pas de vieillesse. On meurt de poly-pathologies. Alors, où est la poule, où est l'œuf ? Où est le vieillissement, où est la maladie ? Le vieillissement, ce sont les atrophies musculaires et digestives. Mais est-ce l'atrophie digestive qui provoque la dénutrition ou la dénutrition qui la produit ? Il y a des cercles vicieux du vieillissement. Le cercle vicieux n'est pas un cycle. C'est un phénomène irréversible qui est propre à un système d'objets agissant sur lui-même. Le vieillissement n'est pas une simple destruction. C'est une autodestruction. On se souvient que certains tissus peuvent régénérer leurs cellules. Mais ce mécanisme fonctionne de moins en moins bien. Les tissus fonctionnels sont peu à peu remplacés par des tissus conjonctifs. N'est-il pas surprenant alors de retrouver, au cœur de cette dynamique de destruction des cercles vicieux moléculaires ? Nous défendons ici une double hypothèse. Scientifiquement, tout d'abord, nous souhaitons montrer que ces processus d'autodestruction ne sont ni stochastiques, ni génétiques. Ils sont épigénétiques. Philosophiquement ensuite, nous les considérons comme des processus émergents. Un système d'objets qui agit sur lui-même n'est pas pourvu d'une âme ou d'un esprit frappeur. Il est simplement caractérisé par le fait que son action vient compléter sa description. C'est cela qui détermine le sens qu'il faut donner selon nous, au concept d'émergence et qui n'est pas son sens usuel. L'autodestruction n'est donc pas là au commencement. Elle n'est pas programmée génétiquement. Elle résulte de la destruction de certaines molécules et ces effets que cette destruction entraîne. Mais cette résultante est autre chose qu'une simple déduction. Et cette bio-logique du vieillissement est autre chose qu'une simple logique
Cinquantenaire de la Société Française des Tissus Conjonctifs
La Société Française du Tissu Conjonctif a été fondée en 1962, ses bases étant jetées
lors d’un colloque organisé à la Faculté Biomédicale des Saints-Pères, sous l’égide du
Service de Biochimie et de son directeur, le Pr. Max F. Jayle, et publiées dans les
Exposés Annuels de Biochimie Médicale en 1963. Au début « Club », avec un nombre réduit de
membres, devenu vite « Société » et plus récemment « Société Française de la Biologie de
la Matrice Extracellulaire », elle regroupe environ 200 chercheurs, spécialisés dans des
thèmes relevant de cette discipline. Six de ces équipes seulement ont pu s’exprimer
oralement au colloque organisé par la Société de Biologie à l’occasion de ce
cinquantenaire, le 18 janvier 2012 à l’Institut Curie, mais d’autres contributions écrites
sont venues étoffer ce numéro du Journal. Dans cette brève introduction, nous retraçons
rapidement quelques étapes de l’évolution de cette discipline qui, en plus des
macromolécules de la matrice extracellulaire englobe aussi, depuis la découverte des
récepteurs, des intégrines et d’autres constituants médiant l’interaction cellule-matrice,
une part de plus en plus importante de la biologie cellulaire
Recherches sur les tissus conjonctifs oculaires. La cornée et le corps vitré
Les auteurs ont étroitement collaboré dans le cadre
de leur recherches sur les tissus conjonctifs (L.R. et J. L.R.)
et sur la physiologie et la pathologie oculaires (YP) depuis 1962
et présentent dans cette revue quelques aspects de leurs résultats
accumulés sur la matrice oculaire à l’état normal et pathologique
dans ce numéro consacré à la commémoration du cinquantenaire de
la fondation de la Société Française des Tissus Conjonctifs. Sélection
opérée sur les nombreuses publications de nos laboratoires parues depuis
le début de notre collaboration, qui coïncide avec l’année même
de la fondation de la Société Française des Tissus Conjonctifs.
Les travaux mentionnés concernent tout particulièrement la composition
et la structure de la cornée et du vitré, quelques aspects de leur
développement ontogénétique et phylogénétique et les mécanismes
de leurs régulations à l’état normal et pathologique