9 research outputs found

    Size-partitioning of an urban aerosol to identify particle determinants involved in the proinflammatory response induced in airway epithelial cells

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The contribution of air particles in human cardio-respiratory diseases has been enlightened by several epidemiological studies. However the respective involvement of coarse, fine and ultrafine particles in health effects is still unclear. The aim of the present study is to determine which size fraction from a chemically characterized background aerosol has the most important short term biological effect and to decipher the determinants of such a behaviour.</p> <p>Results</p> <p>Ambient aerosols were collected at an urban background site in Paris using four 13-stage low pressure cascade impactors running in parallel (winter and summer 2005) in order to separate four size-classes (PM<sub>0.03–0.17 </sub>(defined here as ultrafine particles), PM<sub>0.17–1 </sub>(fine), PM<sub>1–2.5</sub>(intermediate) and PM<sub>2.5–10 </sub>(coarse)). Accordingly, their chemical composition and their pro-inflammatory potential on human airway epithelial cells were investigated. Considering isomass exposures (same particle concentrations for each size fractions) the pro-inflammatory response characterized by Granulocyte Macrophage-Colony Stimulating Factor (GM-CSF) release was found to decrease with aerosol size with no seasonal dependency. When cells were exposed to isovolume of particle suspensions in order to respect the particle proportions observed in ambient air, the GM-CSF release was maximal with the fine fraction. In presence of a recombinant endotoxin neutralizing protein, the GM-CSF release induced by particles is reduced for all size-fractions, with exception of the ultra-fine fraction which response is not modified. The different aerosol size-fractions were found to display important chemical differences related to the various contributing primary and secondary sources and aerosol age. The GM-CSF release was correlated to the organic component of the aerosols and especially its water soluble fraction. Finally, Cytochrome P450 1A1 activity that reflects PAH bioavailability varied as a function of the season: it was maximal for the fine fraction in winter and for the ultrafine fraction in summer.</p> <p>Conclusion</p> <p>In the frame of future regulations, a particular attention should thus be paid to the ultrafine/fine (here referred to as PM1) fraction due to their overwhelming anthropogenic origin and predominance in the urban aerosol and their pro-inflammatory potential.</p

    Melanoma Spheroids Grown Under Neural Crest Cell Conditions Are Highly Plastic Migratory/Invasive Tumor Cells Endowed with Immunomodulator Function

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    International audienceBACKGROUND: The aggressiveness of melanoma tumors is likely to rely on their well-recognized heterogeneity and plasticity. Melanoma comprises multi-subpopulations of cancer cells some of which may possess stem cell-like properties. Although useful, the sphere-formation assay to identify stem cell-like or tumor initiating cell subpopulations in melanoma has been challenged, and it is unclear if this model can predict a functional phenotype associated with aggressive tumor cells. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: We analyzed the molecular and functional phenotypes of melanoma spheroids formed in neural crest cell medium. Whether from metastatic or advanced primary tumors, spheroid cells expressed melanoma-associated markers. They displayed higher capacity to differentiate along mesenchymal lineages and enhanced expression of SOX2, NANOG, KLF4, and/or OCT4 transcription factors, but not enhanced self-renewal or tumorigenicity when compared to their adherent counterparts. Gene expression profiling attributed a neural crest cell signature to these spheroids and indicated that a migratory/invasive and immune-function modulating program could be associated with these cells. In vitro assays confirmed that spheroids display enhanced migratory/invasive capacities. In immune activation assays, spheroid cells elicited a poorer allogenic response from immune cells and inhibited mitogen-dependent T cells activation and proliferation more efficiently than their adherent counterparts. Our findings reveal a novel immune-modulator function of melanoma spheroids and suggest specific roles for spheroids in invasion and in evasion of antitumor immunity. CONCLUSION/SIGNIFICANCE: The association of a more plastic, invasive and evasive, thus a more aggressive tumor phenotype with melanoma spheroids reveals a previously unrecognized aspect of tumor cells expanded as spheroid cultures. While of limited efficiency for melanoma initiating cell identification, our melanoma spheroid model predicted aggressive phenotype and suggested that aggressiveness and heterogeneity of melanoma tumors can be supported by subpopulations other than cancer stem cells. Therefore, it could be constructive to investigate melanoma aggressiveness, relevant to patients and clinical transferability

    Evaluation du deuxième Plan national Santé-Environnement

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    International audienceCe rapport produit, grâce à l’exploitation de bases de données publiques et parapubliques, des informations sur l’évolution de la qualité des milieux de vie et de travail, cibles du PNSE2. Neuf domaines sont analysés : qualité de l’air extérieur, de l’air intérieur et de l’eau ; expositions au bruit et aux substances toxiques ; expositions professionnelles ; points noirs environnementaux ; habitat indigne ; expositions des populations vulnérables aux substances toxiques préoccupantes, reprotoxiques et à des perturbateurs endocriniens.La contribution du PNSE2 à la réduction des inégalités sociales et territoriales d’exposition aux risques résultant de ces pollutions et nuisances a aussi été recherchée.Les résultats des actions du PNSE2 restent difficiles à mesurer sur les niveaux d’exposition de la population, compte tenu des échelles de temps très longues que nécessitent la mise en oeuvre des actions et ensuite l’observation concrète de leurs effets.Les conclusions concernant l’évolution de la situation en santé-environnement durant ces dix dernières années varient selon les milieux (air extérieur, air intérieur, eaux, etc.) et polluants (particules, pesticides, métaux, etc.) ou nuisances (habitat indigne, bruit, etc.) analysés.L’insuffisance des informations disponibles ne permet pas de se prononcer sur la réduction des inégalités sociales et territoriales d’exposition aux risques résultant de ces pollutions et nuisances.Le HCSP souligne les faiblesses des systèmes d’information sur la qualité des milieux et les expositions de la population : éclatés et difficiles d’accès, ils sont peu adaptés pour cette analyse et celle des inégalités environnementales.Le HCSP formule des préconisations pour la préparation du PNSE3 et des PRSE3 sur des objectifs précis que pourraient s’assigner les prochains plans, la gouvernance et l’articulation entre le plan national et les plans régionaux

    Proposition d’objectifs et d’indicateurs des résultats attendus du 3ème Plan national Santé Environnement

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    Le Haut Conseil de la santé publique a été saisi conjointement par la Direction générale de la santé et la Direction générale de la prévention des risques et des territoires, en mai 2015, afin de proposer la formulation d’objectifs de résultats pour les actions du PNSE3 et énoncer les indicateurs jugés les plus appropriés pour mesurer les avancées vers ces objectifs. Par objectifs de résultats, on entend, en règle générale, dans le domaine ici considéré, une réduction du niveau d’exposition de la population à des nuisances ou contaminations de certains milieux de vie ou produits connues pour, ou suspectées pouvoir, induire des conséquences délétères ; parfois aussi une amélioration des connaissances sur des menaces possibles, cela grâce à la mise en œuvre des actions du plan. Cette saisine visait ainsi à renforcer l’évaluabilité du Plan car l’énoncé de ces résultats et la description de l’évolution des indicateurs appropriés doivent en effet permettre, en temps utile, de porter un jugement sur sa performance. Pour répondre à cette demande dans un délai compatible avec l’avancée du Plan, le HCSP a mobilisé un large groupe de travail – le Comité pour l’évaluabilité du PNSE3, ou Copev – constitué de vingt-huit experts, personnalités issues du monde académique ou d’organismes et institutions en charge de la gestion des risques liés aux milieux. Afin de veiller à porter un regard multidisciplinaire et multi-professionnel sur l’objet particulièrement complexe qu’est le PNSE3, chacune des actions a été considérée sous divers angles, lorsque cela s’y prêtait ; pour cela, six groupes thématiques ont été mis en place (air extérieur et environnement intérieur ; qualité des eaux destinées à la consommation humaine, protection des ressources en eau, sites et sols pollués ; risques émergents et ré-émergents ; agents physiques ; changement global et impact sur la santé ; qualité de l’alimentation), qui ont chacun proposé, selon une méthodologie partagée, des objectifs de résultats et des indicateurs associés pour, in fine, permettre au Copev de retenir les objectifs essentiels et communs qui se dégageaient de cette analyse croisée ; si cela s’avérait pertinent, plusieurs objectifs de résultats ont été retenus, éclairant diverses facettes des finalités poursuivies. Au préalable, un ensemble d’actions ont été mises de côté (42 parmi les 107 actions du Plan), dont l’énoncé était tellement précis qu’il annonçait son propre résultat attendu. La capacité des différentes sources d’information existantes sur chacun de domaines visés, à produire des données utilisables pour apprécier l’évolution temporelle de signaux pertinents (sur la qualité des milieux, l’exposition des populations, voire parfois des indicateurs de santé) a été analysée de manière systématique, dans le but d’identifier celles qui pouvaient servir à produire des indicateurs de résultats. Constatant souvent certaines insuffisances (dans la résolution spatiale ou temporelle de l’information, par exemple, ou dans son accessibilité), des propositions ont été faites pour que des améliorations soient portées au plus tôt sur tel ou tel système d’information, dans le but d’accroître la possibilité de les utiliser pour évaluer les impacts du Plan. L’énoncé des résultats attendus est, pour un grand nombre d’actions, décliné à un échelon territorial plus fin, dans le souci de pouvoir être repris, si cela est jugé pertinent, par les acteurs en charge de l’élaboration des PRSE. C’est en effet particulièrement à ce niveau local que peut se concrétiser l’objectif affiché de réduction des inégalités socio-territoriales d’exposition, qui pourrait constituer une ligne directrice des PRSE à venir. Une première version du rapport découlant de ce travail collégial a été soumise à une trentaine d’experts extérieurs, choisis pour leur compétence dans des domaines particuliers, à la fin du printemps 2016. C’est une version ainsi enrichie qui a été communiquée aux responsables du Groupe Santé-Environnement et de ses groupes de travail, pour commentaires, GSE dont l’avis n’avait pu être sollicité en amont, comme prévu, sur la démarche générale adoptée, pour des raisons ne tenant pas au HCSP. En élaborant ces propositions d’objectifs de résultats du PNSE3 et d’indicateurs associés, le Haut Conseil de la santé publique, soucieux de ne pas dépasser son mandat, a veillé à ne porter aucune appréciation sur le Plan lui-même, et a strictement travaillé sur l’énoncé des actions tel qu’adopté par les rédacteurs du PNSE3. De même, il ne lui revenait pas de définir les moyens à mobiliser pour mettre en œuvre ces actions. Dans certains cas, le HCSP s’est cependant autorisé à afficher un niveau d’accomplissement des actions concernées (accomplissement exprimé par exemple en termes de réduction attendue du niveau d’exposition d’une population cible, sur une certaine période). Il reviendra aux décideurs d’adopter ou non ces différents objectifs, ainsi que les degrés d’ambition proposés par le HCSP, prenant notamment en compte les moyens que la puissance publique pourra mobiliser pour la mise en œuvre du PNSE3

    Note intermédiaire relative aux indicateurs pour le PNSE 4 - Document de travail, 18 décembre 2020 (HCSP, Avis et Rapports)

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    Note d'aide à la prise de décisionInternational audienceAVERTISSEMENT : Ce document constitue une note intermédiaire portant sur le travail mené par le GT « indicateurs globalisés pour le PNSE 4 et évaluation des 3 PNSE » mis en place par le HCSP. Le contenu de ce document est strictement réservé aux membres du GT, ainsi qu’aux ministères ayant formulé la saisine et n’a pas vocation à être diffusé sous quelque forme que ce soit. Le document présente par ailleurs un point d’avancement de la réflexion menée par le groupe de travail et ne saurait présager de l’avis final qui sera exprimé par celui-ci.RésuméPar la saisine conjointe du 27 mai 2020, la Direction Générale de la Santé (DGS) et la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) ont sollicité le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) afin de recueillir des propositions d’indicateurs globaux (de l’ordre de 5) pour le futur Plan National Santé Environnement (PNSE 4). Pour traiter cette saisine prise en charge par la commission spécialisée sur les risques environnementaux (CSRE), un Groupe de travail a été mis en place (30 experts internes et externes au HCSP) aidé par une AMO (Planète Publique) et une chargée de mission du secrétariat du HCSP (Annexe 2).La demande porte sur la proposition d’indicateurs composites peu nombreux, permettant à la fois un suivi de l’impact des politiques de santé environnementale, des comparaisons internationales et une communication publique. Ces indicateurs composites doivent être centrés sur l’évaluation de l’évolution des expositions environnementales et leurs impacts sanitaires en complément des indicateurs de moyens et/ ou de résultats qui seront établis pour chaque action et axe du PNSE 4.Dans le champ de la santé environnementale, ces indicateurs composites ou globaux, qui agrègent des données d’origines différentes dans une valeur unique, présentent l’avantage de permettre d’intégrer plusieurs dimensions de la santé-environnement qu’il s’agisse de la multiplicité des expositions ou de la multiplicité des effets sanitaires.1. Ils traduisent de manière simple des situations complexes, ils facilitent l’appropriation de l’information.a. Ils peuvent aider les décideurs (locaux, régionaux ou nationaux) dans la prise de décision et la priorisation des actions à mener (thématiques, territoires, populations…)b. Ils facilitent la mise en visibilité des résultats obtenus, des progrès réalisés par exemple dans un exercice de communication et en particulier auprès du grand public.2. A l’inverse, ils peuvent donner lieu à une interprétation simpliste de ce qu’ils permettent de mesurer et doivent faire l’objet de certaines précautions dans leur utilisation, en particulier au regard des questions méthodologiques qu’ils posent et de l’inégale disponibilité des données pour les différentes dimensions qui les composent.3. Par la lourdeur de calcul qu’ils impliquent (démultipliée par le nombre de variables individuelles qu’ils agrègent), ils sont peu propices à une actualisation régulière. Dans ces conditions, leur utilisation peut difficilement s’envisager selon des pas de temps rapprochés, qu’il s’agisse du pilotage de l’action publique ou de la communication / valorisation des résultats obtenus.4. Parce qu’ils intègrent différentes dimensions, ils peuvent rendre difficile l’attribution de la causalité d’une évolution à une action précise (justifier que l’évolution de l’indicateur est bien liée à l’effet du plan).Cette note fait état des travaux actuels du GT à la suite des auditions et du bilan des recherchessur le développement d’indicateurs composites en santé et environnement en France et à l’étranger. Elle sera complétée et des recommandations seront faites pour une publication du rapport en février 2021. Dans l’état actuel de ses réflexions, le Groupe de travail a sélectionné trois types indicateurs composites qui peuvent répondre aux demandes des commanditaires DGS et DGPR

    Rapport relatif aux indicateurs composites en santé-environnement

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    International audienceAfin de suivre l’état global de la santé liée à l’environnement, le HCSP recommande le développement d’indicateurs composites. Ces indicateurs composites agrègent des données d’origines différentes dans une valeur unique, et présentent l’avantage de permettre d’intégrer plusieurs dimensions de la santé-environnement qu’il s’agisse de la multiplicité des expositions ou de la multiplicité des effets sanitaires. Ils sont pertinents pour traduire des tendances (positives ou négatives) des impacts environnementaux et sanitaires, sans pour autant prétendre prédire de manière exacte les impacts des différents facteurs de risque dont ils sont composés. Ils facilitent l’appropriation de l’information et permettent également des comparaisons à différents niveaux d’échelle, de l’international au local. Le HCSP rappelle que les indicateurs composites ne remplacent pas les indicateurs de moyens ou de résultats associés aux actions du PNSE4.Le HCSP a examiné et recommande trois types indicateurs composites :-Indicateurs composites portant sur l’état de l’environnement et / ou sur les expositions environnementales.-Indicateurs composites portant sur l’état sanitaire et / ou de la santé en relation avec l’environnement.-Indicateurs de bien-être et qualité de vie.Le HCSP recommande, de diversifier les indicateurs à retenir, de manière à couvrir plusieurs réalités des enjeux de santé – environnement et de s’appuyer sur la complémentarité des différentes approches pour constituer un set d’indicateurs.Cette évaluation a été produite par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) suite à la saisine conjointe de la Direction générale de la santé (DGS) et de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) dans le cadre de l’élaboration du 4e Plan national Santé environnement (PNSE 4).Lire aussi dans les avis et rapports :Liste des indicateurs de résultats et d’impact de la stratégie nationale de santé 2018-2022 du 27 février 2019 (https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/AvisRapportsDomaine?clefr=718
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