9 research outputs found

    Revue critique des études évaluant l'effet des changements d'affectation des sols sur les bilans environnementaux des biocarburants

    No full text
    Un objectif d'incorporation de 10 % d'énergie renouvelable en 2020 a été fixé pour le secteur des transports au niveau européen. Les biocarburants représentent la solution la plus largement disponible pour atteindre cet objectif. En 2010, ils étaient incorporés à hauteur de 6,7 % dans les carburants français. Un débat existe toutefois sur leurs bénéfices réels, en termes d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en cas d'augmentation de la quantité de biocarburants consommés. L'Analyse de Cycle de Vie (ACV) des filières "biocarburants" réalisée en 2009 pour l'ADEME et les ministères avait montré la forte sensibilité des bilans GES du développement de l'utilisation des biocarburants en France aux différentes hypothèses des changements d'affectation des sols (CAS), sujet sur lequel l’état des connaissances ne permettait toutefois pas de conclure. Afin d'améliorer les connaissances, l'ADEME a confié à l'INRA la réalisation d’une revue de littérature visant à analyser les publications au niveau international sur l'impact potentiel du développement des biocarburants sur le changement d'affectation des sols et ses conséquences dans les bilans GES. L’étude s’est déroulée en 2011. Elle a été suivie par un Comité technique d’Orientation associant l’ADEME, l’INRA, les Ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture, France Agrimer, ainsi que des représentants des parties prenantes : filières agricoles et des biocarburants, associations de protection de l’environnement. Elle a fait l’objet en octobre 2011 d’une revue critique par des experts internationaux

    Annotation data about multi criteria assessment methods used in the agri-food research: The French national institute for agricultural research (INRA) experience

    Get PDF
    International audienceThis data article contains annotation data characterizing MultiCriteria Assessment (MCA) Methods proposed in the agri-food sector by researchers from INRA, Europe's largest agricultural research institute (INRA, http://institut.inra.fr/en). MCA can be used to assess and compare agricultural and food systems, and support multi-actor decision making and design of innovative systems for crop production, animal production and processing of agricultural products. These data are stored in a public repository managed by INRA (https://data.inra.fr/; https://doi.org/10.15454/WB51LL)

    Promoting crop pest control by plant diversification in agricultural landscapes: A conceptual framework for analysing feedback loops between agro-ecological and socio-economic effects

    No full text
    International audienceGiven the negative environmental effects of conventional agricultural techniques, the need for biodiversity-friendly agriculture systems that rely more on ecosystem services and less on chemical inputs is becoming increasingly urgent. In this paper, we focus on crop protection strategies that are alternatives to the use of pesticides. Diversification of the plant component of agricultural areas at different space and time scales has been presented as a powerful socio-economic and agro-ecological mechanism for the sustainable control of pests. Our interdisciplinary group of scientific experts examined the literature on the ecological effects of plant diversification on pests and their natural enemies, as well as the social science literature on the conditions for farmers to adopt the corresponding practices, to assess the potential offered by plant diversification.We developed a conceptual framework that connects the agro-ecological and socio-economic components of an agricultural landscape in a dynamic loop accounting for interactions among elements at different spatial and temporal scales and their feedback effects. This article presents this framework and illustrates its application to the case of wheat production and protection. By explicitly connecting each level of agro-ecological organization with the potential socio-economic drivers and limitations underpinning the adoption and implementation of plant diversification in landscapes, this framework makes it possible to ana yse the synergies and antagonisms between different modes of diversification and the conditions of their deployment. Exploring this framework is a prerequisite to the identification of opportunities and key feed-back loops for designing diversification strategies that unlock the agro-ecological potential of f uture production systems. We conclude that there is a need for interdisciplinary research in experimental landscapes involving farmers and other local stakeholders to design sustainable future agricultural landscapes that deliver high levels of biological control services.

    Stocker du carbone dans les sols français. Quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?: Rapport scientifique de l'étude. Étude réalisée pour l'ADEME et le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

    No full text
    L’initiative « 4 ‰ sur les sols pour la sécurité alimentaire et le climat », lancée par la France à l’occasion de la Conférence de Paris sur le climat (COP-21), propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde afin de compenser les émissions anthropiques de CO2. Cet objectif, très ambitieux, nécessite des évolutions profondes des pratiques agricoles et des modes de gestion sylvicoles, certaines pouvant s’accompagner de modifications de systèmes de production et, éventuellement, des modes d’usage des sols. C'est dans ce contexte que le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) et l’Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) ont demandé à l'INRA de conduire la présente étude "4 pour mille France". Les objectifs étaient : i) d’identifier des pratiques agricoles et sylvicoles plus "stockantes" que les pratiques actuellement mises en œuvre ; ii) de chiffrer le potentiel de stockage additionnel associé, de le cartographier, de quantifier les autres effets induits liés à l’adoption de ces pratiques stockantes (pertes ou gains de rendement, émissions de N2O, lixiviation de nitrate, utilisation de produits phytosanitaires...) ; iii) de chiffrer leur coût de mise en œuvre et de proposer une stratégie coût-efficace de stockage. Le présent document constitue le rapport scientifique de cette étude.Ce travail a fait l'objet de documents de synthèse et d'un colloque public de restitution, qui s'est tenu à Paris le 13 juin 2019

    Stocker du carbone dans les sols français: Quel potentiel et à quel coût ?

    No full text
    International audienceL’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. À la demande de l’Ademe et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’Inra (devenu aujourd’hui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à l’objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie …) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques de stockage, puis une allocation de l’effort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage s’adresse aux décideurs chargés de l’élaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à l’ensemble des citoyens intéressés par la problématique de l’agriculture et du changement climatique

    Stocker du carbone dans les sols français, quel potentiel au regard de l’objectif 4 pour 1000 et à quel coût ?: Synthèse du rapport d'étude

    Get PDF
    Nous souhaitons ici avoir une pensée pour nos deux collègues Bassem Dimassi et Jérôme Balesdent, qui étaient impliqués dans cette étude et nous ont quittés prématurément. Bassem Dimassi avait travaillé au tout début de l’étude, en 2017, pour mener un travail de simulation préliminaire. Il s’agissait d’estimer des quantités de carbone à apporter au sol pour augmenter le stock de 4p1000 par an. Les résultats obtenus à l’échelle de la France et avec un haut niveau de résolution ont ainsi constitué une référence précieuse pour la suite de l’étude. Formé à l’Institut National d’Agronomie de Tunis en 2006, il avait construit sa trajectoire scientifique sur cette thématique du stockage de carbone dans le sol, encadré par Claire Chenu et Benoit Gabrielle en master, puis par Bruno Mary en thèse, et par Manuel Martin lors de son post doctorat au sein de l’unité InfoSol où il a travaillé jusqu’à la fin de l’année 2017. Bassem possédait une personnalité amicale, sincère et attachante, dont témoignent tous ceux qui ont pu le côtoyer. Jérôme Balesdent était un chercheur mondialement reconnu pour ses travaux sur la matière organique des sols, dont il a contribué à élucider la dynamique en mobilisant l’abondance relative des différents isotopes du carbone. En plus de cette brillante carrière, il s’était impliqué dans l’expertise scientifique, en participant en 2002 à l’expertise « Stocker du carbone dans les sols agricoles de France » puis à la présente étude, dans laquelle, au-delà du chapitre dont il était un des coordinateurs, il était très engagé pour stimuler la réflexion collective. C’est d’ailleurs dans une publication cosignée avec Dominique Arrouays en 19993 que l’on trouve la première mention de l’idée du 4 pour 1000 : « Les matières organiques des sols de la planète contiennent 1 500 milliards de tonnes de carbone, et constituent le plus gros réservoir superficiel échangeant du carbone avec l'atmosphère. Il s'agit d'une source ou d'un puits potentiel de CO2 énorme : à titre d'illustration, une augmentation annuelle de ce réservoir de seulement 0,4% par an stockerait autant de carbone que la combustion de carbone fossile n'en émet. » Jérôme avait mis beaucoup de son énergie dans ce travail d’appui aux politiques publiques, mobilisant ses connaissances, sa rigueur scientifique et son sens très fin des relations humaines. Il y voyait une forme d’engagement du chercheur pour contribuer à la résolution des enjeux planétaires. Sa disparition à l’été 2020 a plongé tous ses collègues dans une grande tristesse. Sa modestie, son ouverture d’esprit et sa bienveillance étaient reconnues et appréciées de toutes et tous

    Stocker du carbone dans les sols français: Quel potentiel et à quel coût ?

    No full text
    International audienceL’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. À la demande de l’Ademe et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’Inra (devenu aujourd’hui INRAE) a conduit une étude, centrée sur la France métropolitaine, visant à estimer le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers et, in fine, à mesurer la contribution potentielle de ce levier à l’objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre. Diverses pratiques candidates (cultures intermédiaires, apport de nouvelles ressources organiques, gestion des prairies, agroforesterie …) ont été évaluées. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone. L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques de stockage, puis une allocation de l’effort de stockage entre les pratiques et les régions a été effectuée. Ces données permettront aux différents acteurs concernés de faire les meilleurs choix pour stocker davantage de carbone dans les sols. Cet ouvrage s’adresse aux décideurs chargés de l’élaboration des politiques publiques climatiques dans le domaine agricole, aux responsables territoriaux, aux aménageurs, aux ingénieurs et techniciens, aux agriculteurs et à l’ensemble des citoyens intéressés par la problématique de l’agriculture et du changement climatique
    corecore