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    Analyse comparative des coûts de production des principaux produits agricoles au Bénin

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    The competitiveness and quality of products are essential elements of trade both locally and between nations. In Benin, the competitiveness of agricultural products is hampered by low productivity, which results in high production costs. In addition, the unavailability of data that could cover all agricultural food products throughout the country in the same year led to this study, the objective of which is to determine the production costs of the main agricultural food products in Benin. Based on 620 randomly selected producers in the country's eight agro-ecological zones, production costs were explicitly estimated by product, by agro-ecological zones, and for the whole, based on crop yields and the costs of production factors used. The results showed that these costs vary from one product to another, from one producer to another and from one agro-ecological zone to another. The higher the yields, the lower the production costs per kg of these main products. Thus, the average overall production costs per kilogram of maize, rice, sorghum, cassava, yams, groundnuts, cowpeas and soybeans are respectively 105 FCFA, 52.83 FCFA, 119.17 FCFA, 8.94 FCFA, 20.25 FCFA, 153.13 FCFA, 155.37 FCFA and 139.49 FCFA. This study deserves to be deepened and frequently repeated on the whole national territory by research programs elaborated for all the agricultural products of the country in order to fill the noted gap.     JEL Classification : B21 ; D24 Paper Type: Empirical ResearchLa compétitivité et la qualité des produits constituent les éléments indispensables des échanges aussi bien au niveau local qu’entre les nations. Au Bénin, celle des produits agricoles se heurte aux contraintes de faible productivité qui engendre des coûts de production assez élevés. Par ailleurs, l’indisponibilité des données pouvant couvrir, la même année, tous les produits vivriers agricoles sur tout le territoire a conduit à cette étude dont l’objectif est de déterminer les coûts de production des principaux produits agricoles vivriers béninois. Portée sur 620 producteurs sélectionnés aléatoirement dans les huit zones agroécologiques du pays, l’estimation explicite des coûts de production a été effectuée par produit, par zone agroécologique et pour l’ensemble à partir des rendements de ces cultures et des coûts des facteurs de production utilisés. Les résultats ont montré que ces coûts sont variables d’un produit à l’autre, d’un producteur à l’autre et d’une zone agroécologique à l’autre. Plus les rendements sont élevés, moins sont les coûts de production au kg de ces principaux produits. Ainsi, les coûts globaux moyens de production par kilogramme du maïs, du riz, du sorgho, du manioc, de l’igname, d’arachide, du niébé et du soja sont respectivement de 105 FCFA, 52,83 FCFA, 119,17 FCFA, 8,94 FCFA, 20,25 FCFA, 153,13 FCFA, 155,37 FCFA et 139,49 FCFA. Cette étude mérite d’être approfondie et répétée fréquemment sur tout le territoire national par des programmes de recherche élaborés pour tous les produits agricoles du pays afin de combler le vide constaté.      Classification JEL : B21 ; D24 Type de Papier : Recherche Empiriqu

    Déterminants socio-économiques de l’utilisation des engins et pratiques de pêche destructives des ressources halieutiques sur le lac Toho au Bénin (Afrique de l’Ouest)

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    La pêche est une activité importante qui contribue à la sécurité alimentaire dans le monde entier, en particulier dans les pays en développement. Elle représente l’une des activités principales dans le septième Pôle de Développement Agricole au Bénin. Elle constitue pour les populations locales non seulement une source de protéines animales hautement nutritives mais aussi une activité génératrice de revenus. Elle est l’une des principales activités humaines qui affectent les écosystèmes aquatiques. L’objectif de cette étude était d’analyser les déterminants socio-économiques de l’utilisation des engins et pratiques de pêche destructives des ressources halieutiques. L’étude a porté sur 129 pêcheurs dans les villages Vèha et Logbo (commune de Lokossa) et Tokpa et Tohonou (commune de Houéyogbé). La méthode d’échantillonnage aléatoire simple a été utilisée pour la sélection des unités d’enquête. Un modèle Logit binomial a été utilisé pour l’analyse des déterminants socioéconomiques. Les résultats de l’étude ont montré que le nombre d’années d’expériences dans la pratique de la pêche, le niveau d’instruction du pêcheur et la fréquence de pêche sont les déterminants de l’utilisation des engins et pratiques de pêche destructives des ressources halieutiques au niveau du lac Toho. L’utilisation des filets réglementés, le développement d’activités génératrices de revenus autres que la pêche, la réduction de la pêche à la main, la réduction de l’utilisation des épuisettes et le développement de la pisciculture sont des stratégies de gestion développées par les pêcheurs face à la baisse des ressources halieutiques dans le lac Toho.Mots clés : Ressources halieutiques, déterminants, engins et pratiques de pêche, modèle logit binomial. English Title: Socio-economic determinants of the use of destructive fishing gear and practices of fishery resources on Lake Toho in Benin (West Africa)Fishery is an important activity contributing to food security in the world and particularly in developing countries. In south of Benin, fishery is one of the main activities in coastal regions. Fishery is not only a source of protein with high nutritious value but also an income generating activity. It is one of the main human activities which affect aquatic ecosystem. This study aims at analyzing the socio-economic determinants of the use of the destroy engine and practical in fisher. A total of 129 fishermen were interviewed in Vèha and Logbo villages in the district of Lokossa and Tokpa and Tohonou villages in the district of Houéyogbé in South of Benin. A simple random sampling was used for selecting the survey units. Binomial Logit model was used to analyze the data. The results revealed that the number of years in fishery activity, the level of education and the frequency of fish harvesting are the socioeconomic determinants of the use of destroy practical in fishery in Toho lake. The use of regulated nets, the development of income-generating activities other than fishing, the reduction of catching fish by hand, the development of aquaculture and the development of the ritual practices, are ways to cope with the decline in halieutic resources of the fishermen.Keywords: Fishery resources, determinants, fishing gear and practices, Binomial Logit model

    Déterminants de l’achat des semences améliorées de cultures maraîchères dans les structures formelles

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    Contrairement aux cultures de rente et vivrières pour lesquelles l’Etat a mis en place un minimum de politique, des moyens de production et de distribution de semences améliorées, les cultures maraîchères n’ont pas bénéficié d’un appui substantiel sur ce plan. L’objectif de cette étude est d’identifier et de caractériser les acteurs du système semencier des cultures maraîchères au Bénin, de déterminer les facteurs qui affectent la demande des producteurs en semences améliorées dans les structures formelles. Les données ont été collectées auprès de 284 producteurs répartis dans trois communes : Cotonou et Grand-Popo (Sud et Sud-ouest), Malanville au Nord-Est. Les résultats obtenus à l’aide de la revue de littérature, de la statistique descriptive et d’une régression multiple destinée à identifier les facteurs influençant l’achat des semences dans les structures formelles montrent que deux principales catégories d’acteurs sont impliquées dans le commerce des semences améliorées des cultures maraîchères : le secteur privé et le secteur public. Le secteur privé est représenté par les fournisseurs et est spécialisé dans la commercialisation, le stockage et la distribution ; l’Etat s’occupe du contrôle. Les facteurs qui influencent l’achat de semences améliorées dans les structures formelles sont : les prix identiques de vente dans les structures formelles et chez les distributeurs informels, la disponibilité des distributeurs informels, les perceptions des producteurs sur la distance séparant leurs sites de production des points de vente et les prix bas de vente de produits.semences, cultures maraîchères, systèmes semenciers maraîchers, Bénin, Farm Management,

    Evaluation des Strategies Optimales de Production et de Transformation du riz a Travers Une Analyse du Consentement Des Consommateurs au Benin: Application du Model Hedonique

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    Le présent article vise à analyser les facteurs déterminant la préférence des consommateurs et leur consentement à payer pour bénéficier des attributs du riz local et du riz importé. Le modèle de prix hédonique a été utilisé pour déterminer les prix marginaux implicites des attributs du riz local et du riz importé. Les données aussi bien quantitatives que qualitatives ont été collectées auprès d’un échantillon de 233 ménages consommateurs de riz repartis dans deux départements du Bénin (Collines et Littoral). Il ressort des résultats que pour le riz importé, les prix marginaux implicites sont de 45,3FCFA pour l’absence de corps étrangers, 46,25FCFA pour la disponibilité toute l’année, 51,66 FCFA pour la blancheur, 16,21FCFA pour l’arôme et 14,11FCFA pour la cohésion des grains. Quant au riz local, les consommateurs sont disposés à payer marginal pour bénéficier des attributs tels que la cohésion (18,88 FCFA) et la forte capacité de gonflement (13,84FCFA). Pour les autres attributs tels que la disponibilité en période pré récolte, la disponibilité en période de récolte ou de post-récolte et le goût, les prix marginaux implicites sont négatifs pour le riz local : - 48,24 ; -39,94 et -51,56FCFA respectivement. Plusieurs efforts restent donc à faire pour changer cette tendance.Demande, Prix implicite, Attributs, Riz local, Riz importé, Bénin, Farm Management,

    Déterminants Des Montants De Consentement À Payer (CAP) Déclarés Par Les Ménages Pour Une Gestion Durable De La Forêt d’Adjamey Au SudOuest Du Bénin

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    The objective of this study is to analyze the factors that explain the amounts of willingness to pay (WTP) of households for the implementation of a sustainable management program of Adjamey forest in the district of Djakotomey in South-West of Benin. Indeed, the bordering populations of this forest are frequently faced with the problem of the devastation of their crops by the hippopotamuses. These in turn undergo anthropological actions causing the continued loss of their habitat. The data were collected on 110 bordering households using a semi-structured questionnaire. Based on the two-step selection model of Heckman, this study revealed that the households participation to the program of sustainable management of this forest is influenced by factors such as: the origin and level of education of the surveyed households, the fact of having been victims of the damage caused by the hippopotamuses and the fact that the household wishes an improvement of the management of this forest. Moreover, the study shows that the total area held in the forest, the total income drawn from the activities related to the forest, the membership in a management committee and the fact that the hippopotamuses are considered as a threat constitute to the explanatory factors of the amounts of willingness to pay (WTP) declared by the households

    Perception et Prédiction future des Changements Climatiques par les Agriculteurs de Materi et Leurs Impacts sur la Production Agricole

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    L’agriculture béninoise à l’instar de celle de la plupart des autres pays du monde subit les effets néfastes des changements climatiques. Dans le but d’apprécier le niveau de perception et de prédiction future des changements climatiques par les ménages agricoles dans la commune de Matéri et leurs impacts sur leurs activités que la présente recherche a été entreprise. Elle s’est basée sur un échantillon de 383 ménages agricoles où des données quantitatives et qualitatives ont été collectées. Plusieurs techniques dont les focus groupes, les entretiens et observations ont été combinés. Les données météorologiques, sociodémographiques et de perceptions qui en sont issues sont analysées à partir des statistiques descriptives, des cartes factorielles, des tests de chi2 et les courbes de tendance avec le logiciel R. Les variations des précipitations et des températures sont perçues par les agriculteurs et confirmées par les données météorologiques en matière de changements climatiques. La disparition de certaines espèces animales et/ou végétales est signalée par endroits. L’impact des changements climatiques se traduit par la baisse des rendements et l’amenuisement des revenus des communautés rurales. Les agriculteurs font également des projections du climat futur et de son impact sur leurs activités. Les résultats de ces prédictions de l’état du climat par les agriculteurs sont confortés par ceux des modèles des scientifiques. Cette capacité des producteurs agricoles à se projeter dans le climat futur est très peu abordée dans la littérature. Plusieurs cultures sont concernées par la présente étude. Les recherches postérieures doivent spécifier les cultures et approfondir les projections climatiques faites par les agriculteurs afin de valider les savoirs locaux, leur contribution dans la lutte contre les changements climatiques et une amélioration de leur résilience.   Benin's agriculture, like that of most other countries in the world, is suffering the adverse effects of climate change. This research focuses on the perception and future prediction of climate change by agricultural households in the municipality of Matéri and their impacts on their activities. The research was based on a sample of 383 farming households, from which quantitative and qualitative data were collected. Several techniques were combined, including focus groups, interviews and observations. Meteorological, sociodemographic and perception data were analyzed using descriptive statistics, factorial maps, chi2 tests and trend curves with R software. Variations in rainfall and temperature are perceived by producers and confirmed by meteorological data in terms of climate change. The disappearance of certain animal and/or plant species is reported in some places. The impact of climate change is reflected in lower yields and reduced income for rural communities. Farmers also make projections of the future climate and its impact on their activities. The results of these climate predictions by farmers are supported by those of scientific models. The ability of agricultural producers to project future climate conditions has received very little attention in the literature. Several crops are concerned by the present study. Subsequent research will need to specify the crops and examine in greater depth the climate projections made by farmers, in order to validate local knowledge, their contribution to the fight against climate change and improving their resilience

    Évaluation Du Niveau D’efficacité Technique Des Systèmes De Production A Base De Maïs Au Bénin

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    This study estimates the technical efficiency of a sample of 411 maïzicoles farms in the main production areas in Benin. The study proposed an evaluation of the technical performance of these farms and identified factors of inefficiency by using the model of the production stochastic frontier Cobb-Douglas to assess the levels of efficiencies of systems production involved in the first step. A truncated regression was used in the second stage in order to establish a relationship between the indices of technical efficiency and some exogenous variables or attributes. The results of the first step shows that the index of technical efficiency varies from 37.37 to 96.22% for all systems, and that of the average technical efficiency is 80.35%. The maximum value of technical efficiency of at least 92.75% obtained shows that there are very efficient producers in the study sample as being close to the production frontier. These producers who obtain such a high productivity can be referred to generally improve the productivity of maize production systems in Benin. The results of the second stage indicate that the variables such as access to fertilizers and herbicides, the use of animal traction and tractor, technical guidance and access to credit influence significantly (p <0.05 to p <0.001) the technical efficiency of maize farms surveyed

    Analyse de l'efficacité économique d'allocation des ressources dans la production du maïs au Kanem-Tchad

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    La présente recherche vise à identifier les déterminants de l’efficacité et/ou de l’inefficacité économique des producteurs de maïs dans les oasis du Kanem au Tchad. A partir d’une frontière stochastique de production, nous estimons et décomposons en efficacité technique et allocative, les niveaux d’efficacité économique. Les facteurs responsables de l’inefficience ont été mis en relief par l’estimation d’un modèle Tobit pour tenir compte du caractère tronqué (0 ou 1) de la variable dépendante (efficacité). Il ressort de l’analyse de 251 exploitants agricoles observés en 2014, que les valeurs des paramètres estimés montrent que les intrants de production affectent significativement le coût de production. Plus précisément, le prix d’engrais, d’herbicide, de main d’œuvre totale et d’équipement sont les facteurs influençant le plus le coût de production du maïs. Dans l’ensemble, les indices d’efficacité allocative varient de 48,6 % à 95,1 %. L’efficacité allocative moyenne est de 80,5 % et l’efficacité économique de la production de maïs qui indique un niveau variant entre 13,6 % et 83,4 % et la moyenne étant de 55,8 %.En général, ces différents résultats obtenus sur l’efficacité montrent que dans les oasis du Kanem, existent encore des réserves de productivité à valoriser pour augmenter la production du maïs et augmenter les revenus des producteurs. Quant à l’analyse des déterminants de l’efficacité technique et économique, elle montre que les variables telles que sexe, âge, activité principale (agriculture) améliorent l’efficacité technique et économique des producteurs de maïs dans la zone de recherche. Mots clés: Efficacité économique, déterminants de l’efficacité, frontière de production stochastique, production de maïs, oasis du Kanem.The objective of this research is to identify the determinants of the effectiveness or the economic inefficiency of corn producers in the oases of Kanem in Chad. From a stochastic border of production, we estimate and break up into technical and allocative effectiveness, the levels of economic effectiveness. The factors responsible for the inefficiency were highlighted by the estimate of a Tobit model to take into account the truncated character (0 or 1) of the dependent variable (effectiveness). The analysis of the values of estimated parameters of 251 farmers in 2014 showed that production inputs affected significantly the production cost. More precisely, the price of fertilizers, herbicides, total equipment and labour are the factors highly influenced the production cost of corn. As a whole, the indices of allocative effectiveness vary from 48.6 % to 95.1 %. The average allocative effectiveness is 80.5 % and the economic effectiveness of the production of corn indicates a variable level between 43.6 % and 83.4 % with an average of 55.8 %. In general, these various results obtained on the effectiveness show that in the oases of Kanem, exist still reserves of productivity to develop in order to increase the production of corn and to increase the income of the producers. As for the analysis of the determinants of the technical and economic effectiveness, it showed that the variables such as sex, age, principal activity (agriculture) improve the technical and economic effectiveness of the corn producers in the zone of research. Keywords: Economic effectiveness, determinants of the effectiveness, stochastic border of production, corn production, Oasis of Kanem

    Mesure de l’attitude face au risque des producteurs de banane plantain (Musa paradisiaca) et ses déterminants au Bénin

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    L’attitude face au risque est une composante importante de compréhension du comportement des agriculteurs en situation risquée et spécifique au contexte. Cette étude vise à analyser l’attitude face au risque des producteurs de banane plantain ainsi que ses déterminants. Ainsi, les données quantitatives ont été collectées auprès de 584 producteurs sélectionnés au hasard au Sud-Bénin, une zone de forte production et de commercialisation de la banane plantain. L’approche de loterie avec choix hypothétiques et le modèle ‘’Random Effect Interval’’ ont été utilisés. Les résultats montrent que les producteurs sont pour la plupart averses au risque. Différentes variables socioéconomiques et démographiques, les caractéristiques des parcelles ainsi que les types de systèmes de cultures ont été déterminants pour l’attitude face au risque. Ces résultats sont utiles dans la compréhension de la prise de décision des agriculteurs et à prendre en compte dans la formulation d’outils de gestion de risque efficace

    African land tenure: the options for more efficient regulation

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    Gauthier Biaou, an agronomist, was in charge of agricultural extension in Benin before taking up his present position as deputy head of the Department of Rural Economy and Sociology at the Faculty of Agricultural Sciences. The traditional land tenure systems are not the cause of the low rate of investment in agriculture and forestry, nor of the degradation of the environment, nor yet of the rivalry between tribes. It would therefore be better to develop the traditional systems rather than try to work them in with a modern system, or to get rid of them altogether. African systems of land tenure are complex. They vary from country to country, and even within the same country where there are different ethnic groups. In Benin for example, the law of 1965 did not put an end to traditional land tenure law, but brought in an optional land registration scheme on condition that the land was neither disposed of by deed nor grant, and that it should no longer be regulated by common practice but be subject to a written contract drawn up in accordance with the principles of civil law. This is an example of the coexistence of modern and traditional land tenure law. In many other African countries common law predominates. Rightly or wrongly, common law is often accused of being poorly defined, passed on by word of mouth and thus subject to different interpretations, causing disputes and perpetuating clan rivalry. It is blamed for the inefficient allocation of agricultural resources and poor levels of investment since farmers cannot be sure of their rights, and it is seen as the reason why the conservation of natural resources is not undertaken. In short, it is said to hinder agricultural development. Nevertheless, common law land tenure has its advantages. It is flexible and can be adapted to circumstances and thus make a positive contribution to socioeconomic change. Common law also permits the settlement of non-indigenous people on land belonging to native communities, and this does not militate against agricultural development, though it rightly requires foreigners to submit to local customs and usage regarding land use. It prevents, or at least reduces, the emergence of a class of landless peasantry which is the result of accumulation of land by the rich, facilitated further by the registration procedures under modern law. It also prevents both absentee landlords, and extortionate rents being charged to peasant farmers. It stops native peoples becoming the tenants of outsiders on the land of their ancestors. Lastly, it puts a brake on farmers who want to use, land which is vital for agricultural production for other purposes. Common land tenure law does not forbid new-comers to plant trees, but it prevents them from becoming landlords and the land being taken into private ownership. Obviously control procedures must be included as an integral part of local law so that the law does not lead to environmental destruction or to low investment on land worked by imigrants, or to disagreements between newcomers and local people. Furthermore, common land tenure law can be amended and improved as circumstances dictate. Land tenure systems in many parts of Africa are evolving and it is vital that regulations keep pace with the changing situations encountered today. Modern law is at present inadequate to resolve questions of tenure satisfactorily, especially in rural areas. What should be done? Regulation must be in sympathy with the reality of contemporary society, it must have something to contribute in response to society's basic problems. Two major steps could be taken; firstly, define the areas where the two different legal systems will be applied (modern in urban zones; common in rural areas). Next, give local communities jurisdiction over matters of land regulation, and improve the common law code which applies in these cases. Common law will benefit from being enriched by some of the more positive aspects of modern law. But the difficulty lies in the fact that local communities have different sets of rules, and it is therefore impossible to enforce the same code of land tenure law in all of them. Instead of meddling with existing village systems by imposing modern regulations which have been copied from imported models, it would be better to allow local common law to regulate questions of land tenure, since common law is flexible and is capable of adapting to the socio-economic and cultural changes in a country. Limited assistance from outside aimed at enriching local law in particular, and defining circumstances when necessary, will increase the effectiveness of the local system. The views expressed are those of the author and do not necessarily reflect those of CTA.Gauthier Biaou, an agronomist, was in charge of agricultural extension in Benin before taking up his present position as deputy head of the Department of Rural Economy and Sociology at the Faculty of Agricultural Sciences. The traditional land..
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