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    Étude des habitudes alimentaires des mĂ©nages de Brazzaville en vue de la lutte contre la carence en vitamine A

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    Objectif : La carence en vitamine A est un problĂšme de santĂ© publique au Congo. Bien que la stratĂ©gie nationale adoptĂ©e pour combattre cette dĂ©ficience soit la distribution des capsules de vitamine A, il est nĂ©cessaire d’explorer et de dĂ©velopper les voies alimentaires en complĂ©ment de la supplĂ©mentassions. L’objectif de l’étude est de fournir des informations de base sur les habitudes alimentaires des mĂ©nages de Brazzaville, d’identifier les aliments les plus consommĂ©s par ces mĂ©nages et voir si ces aliments peuvent contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la situation en vitamine A des personnes vulnĂ©rables.MĂ©thodologie et rĂ©sultats : La mĂ©thode utilisĂ©e dans cette Ă©tude prospective sur les habitudes alimentaires des mĂ©nages de Brazzaville est celle de l’enquĂȘte alimentaire tout en pratiquant les techniques suivantes : les rappels de 24 et de 48 heures, les frĂ©quences de consommation sur 7 jours et sur 1 mois.Les aliments identifiĂ©s dans les mĂ©nages ont Ă©tĂ© regroupĂ©s en six groupes comme suit : -les viandes et volailles,-les poissons, -les feuilles vertes, -les lĂ©gumes, -les lĂ©gumineuses, -les noix, les olĂ©agineux et les huiles. La viande de boeuf, les cuisses de poulet, le poisson salĂ©, le haricot, l’aubergine, le koko, et les noix de palme sont les plus consommĂ©s. Parmi ces aliments, deux sont riches en provitamine A, le koko” (Gnetum africanum) et les noix de palme. Plusieurs autres aliments riches en provitamine A ont Ă©tĂ© rencontrĂ©s lors de l’enquĂȘte parmi lesquels nous citons les lĂ©gumes verts, les carottes et l’huile de palme rouge, qui sont des meilleurs sources de provitamine A, mais la consommation de ces derniers est assez faible, nĂ©cessitant une diversification alimentaire.Conclusion et application des rĂ©sultats : Les cuisses de poulet et le koko” ont Ă©tĂ© consommĂ©s 3 fois la semaine par la majoritĂ© des mĂ©nages. Ce rĂ©gime alimentaire des brazzavillois est monotone et non variĂ©, or un bon rĂ©gime alimentaire doit ĂȘtre diversifiĂ©. Un tel rĂ©gime alimentaire constituĂ© des aliments en majoritĂ© pauvres en vitamine A ne peut pas contribuer Ă  l’amĂ©lioration de l’état vitaminique A des couches vulnĂ©rables de la population Ă©tudiĂ©e, Ă  savoir les femmes et les enfants en Ăąge prĂ©scolaire.Mots clĂ©s : vitamine A, aliments, habitudes alimentaires, enquĂȘte alimentair

    SĂ©lection et CaractĂ©risation d’Isolats de Levure Ă  Aptitude Amylolytique provenant du Malt de MaĂŻs (Zea mays sp.)

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    L’étude vise la sĂ©lection et la caractĂ©risation d’isolats de levure Ă  aptitude amylolytique provenant du malt de maĂŻs (Zea mays sp.). Moyennant l’utilisation  de la mĂ©thode des quadrants, 17 isolats cultivĂ©s sur gĂ©lose de Sabouraud chloramphĂ©nicol en boĂźte de PĂ©tri ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s, ensuite purifiĂ©s et soumis Ă   une sĂ©lection sur la gĂ©lose 4 % d’amidon. AprĂšs repiquages successifs effectuĂ©s sur gĂ©lose de Sabouraud en boĂźte de PĂ©tri, l’identification des colonies  sĂ©lectionnĂ©es a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Toute chose Ă©gale par ailleurs, les colonies ont diffĂ©rĂ© par leur taille, laquelle est moyenne pour l’isolat S7 et grande pour S8  et S9. La densitĂ© cellulaire de colonie, exprimĂ©e en 106 cellules/ml, a Ă©galement diffĂ©rĂ© d’une souche Ă  l’autre, notamment 11,5 pour S7, 14 pour S8 et  28,1 pour S9. La capacitĂ© de transformation d’amidon est relativement plus Ă©levĂ©e pour S9 avec 7 ° Brix d’extrait soluble Ă  2 heures d’incubation par  rapport Ă  la valeur de 6 ° Brix pour S7 et S8. La valeur maximale pour S9 dĂ©croĂźt ensuite de 7 Ă  5 ° Brix durant la pĂ©riode allant de 4 Ă  20 heures et reste  stable Ă  5 °Brix jusqu’à la fin d’incubation Ă  34 heures. Par contre elle reste stable Ă  6 ° Brix pour S7 et S8 durant la pĂ©riode de 2 Ă  34 heures. L’isolat     amylolytique S9 s’est rĂ©vĂ©lĂ© plus performant que les isolats S7 et S8

    Apport Nutritionnel Des Aliments ConsommĂ©s Par Les Adolescents De L’école Congolaise De Basket Ball « Gametime » De Brazzaville

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    Notre Ă©tude avait pour objectif d’évaluer l’énergie apportĂ©e par les aliments consommĂ©s par les adolescents de l’école congolaise de Basket-ball (GAMETIME) pendant la pĂ©riode d’entrainement et comparer ces apports aux normes recommandĂ©es par les nutritionnistes. Une enquĂȘte de consommation alimentaire a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de 10 joueurs dont l’ñge moyen Ă©tait de 15,03 ± 3,65 ans. Le poids moyen Ă©tait de 41,57 ± 5,18kg, tandis que la taille moyenne des sujets Ă©tait de 1,69 ± 0,09m.  La mĂ©thode utilisĂ©e Ă©tait celle de rappel de 24 heures. Les rĂ©sultats ont indiquĂ© que 70% des sujets prennent 2 repas par jour et ces repas sont constituĂ©s de dĂ©jeuner (60%) et du diner (30%). Toutefois, l’apport nutritionnel trouvĂ© Ă©tait de 3717,12 kilocalories. Tandis que la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique Ă©tait estimĂ©e Ă  2827,29 ±128,87 kilocalories. Par ailleurs, les pourcentages des apports Ă©taient respectivement de 68,95 % en glucides (˃ Ă  60 %), de   19,52 % en lipides (< Ă  30 %) et de 11,53 % en protides (< Ă  15 %). Cependant, les apports Ă©nergĂ©tiques trouvĂ©s Ă©taient supĂ©rieurs aux dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques, soit une diffĂ©rence de 889,83 ± 3,38 kilocalories a Ă©tĂ© constatĂ©e. La balance Ă©nergĂ©tique Ă©tait plus dominĂ©e par des apports que des dĂ©penses. Ces apports rĂ©pondaient superficiellement aux normes recommandĂ©es. En conclusion, l’apport en macronutriment a montrĂ© des pourcentages incohĂ©rents par rapport aux normes recommandĂ©s. L’alimentation des basketteurs adolescents congolais Ă©tait non seulement hyper glucidique mais malheureusement hypo lipidique et hypo protĂ©ique. Ces macronutriments dĂ©sĂ©quilibrĂ©s sont considĂ©rĂ©s comme facteurs limitants de performance. Our study aimed to evaluate the energy provided by the foods consumed by adolescents from the Congolese basketball school (GAMETIME) during the training period and to compare these contributions to the standards recommended by nutritionists. A food consumption survey was conducted among 10 players whose average age was 15.03 ± 3.65 years. The average weight was 41.57 ± 5.18 kg, while the average height of the subjects was 1.69 ± 0.09 m. The method used was the 24 hour callback. The results indicated that 70% of the subjects took 2 meals per day and these meals consisted of lunch (60%) and dinner (30%). However, the nutrient intake found was 3717.12 kilocalories. While the energy expenditure was estimated at 2827.29 ± 128.87 kilocalories. In addition, the percentages of intakes were respectively 68.95% in carbohydrates (˃ to 60%), 19.52% in lipids (<30%) and 11.53% in proteins (<15%). However, the energy intake found was greater than the energy expenditure, a difference of 889.83 ± 3.38 kilocalories was observed. The energy balance was more dominated by intakes than expenditures. These contributions superficially met the recommended standards. In conclusion, the macronutrient intake showed inconsisten percentages compared to the recommended standards. The diet of Congolese adolescent basketball players was not only high in carbohydrates but unfortunately low in fat and low in protein. These imbalanced macronutrients are considered as performance limiting factors

    Climatic and cultural changes in the west Congo Basin forests over the past 5000 years

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    Central Africa includes the world's second largest rainforest block. The ecology of the region remains poorly understood, as does its vegetation and archaeological history. However, over the past 20 years, multidisciplinary scientific programmes have enhanced knowledge of old human presence and palaeoenvironments in the forestry block of Central Africa. This first regional synthesis documents significant cultural changes over the past five millennia and describes how they are linked to climate. It is now well documented that climatic conditions in the African tropics underwent significant changes throughout this period and here we demonstrate that corresponding shifts in human demography have had a strong influence on the forests. The most influential event was the decline of the strong African monsoon in the Late Holocene, resulting in serious disturbance of the forest block around 3500 BP. During the same period, populations from the north settled in the forest zone; they mastered new technologies such as pottery and fabrication of polished stone tools, and seem to have practised agriculture. The opening up of forests from 2500 BP favoured the arrival of metallurgist populations that impacted the forest. During this long period (2500–1400 BP), a remarkable increase of archaeological sites is an indication of a demographic explosion of metallurgist populations. Paradoxically, we have found evidence of pearl millet (Pennisetum glaucum) cultivation in the forest around 2200 BP, implying a more arid context. While Early Iron Age sites (prior to 1400 BP) and recent pre-colonial sites (two to eight centuries BP) are abundant, the period between 1600 and 1000 BP is characterized by a sharp decrease in human settlements, with a population crash between 1300 and 1000 BP over a large part of Central Africa. It is only in the eleventh century that new populations of metallurgists settled into the forest block. In this paper, we analyse the spatial and temporal distribution of 328 archaeological sites that have been reliably radiocarbon dated. The results allow us to piece together changes in the relationships between human populations and the environments in which they lived. On this basis, we discuss interactions between humans, climate and vegetation during the past five millennia and the implications of the absence of people from the landscape over three centuries. We go on to discuss modern vegetation patterns and African forest conservation in the light of these events.Peer reviewe

    Diagramme pollinique holocÚne du lac Kitina (Congo) : mise en évidence de changements paléobotaniques et paléoclimatiques dans le massif forestier du Mayombe

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    L'analyse palynologique d'une carotte prélevée dans le lac Kitina, sur la bordure occidentale du Mayombe congolais, apporte des informations nouvelles sur l'évolution, depuis 5 400 ans BP, des conditions paléoclimatiques et sur les associations végétales présentes autour du lac. Si une couverture arborée a toujours été présente, des modifications importantes liées à un assÚchement climatique sont enregistrées ca 2 500 BP : apparition de faciÚs forestiers plus mésophiles et de savanes incluses. Ce n'est que vers 490 BP que se fait le retour à un climat plus humide et que se mettent en place les associations végétales présentes actuellement. Ces modifications ont été plus tardives et moins intenses que dans d'autres régions congolaises, plus sensibles aux forçages climatiques. (Résumé d'auteur
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