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    Non-Standard Work and Benefits : Has Anything Changed since the Wallace Report?

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    This paper examines whether there has been improvement in benefits coverage for non-standard workers since the Wallace Report in 1983. This study uses Statistics Canada’s Workplace and Employee Survey (WES) 1999 data. Results show significant differences in the receipt of benefits among non-standard workers, suggesting heterogeneity within this group of workers in terms of benefits coverage. Regular part-time and temporary full-time workers receive fewer benefits than regular full-time workers. Temporary part-time workers have significantly less likelihood of receiving benefits than the other three groups of workers. Overall, results show that since the Wallace Report findings, there has been little improvement in benefits coverage for non-standard workers, and they continue to be relatively disadvantaged in comparison to regular full-time workers.Au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies, la nature du travail et aussi des relations de travail ont connu des changements importants. En clair, plusieurs contrats de travail atypiques ont vu le jour et ils se gĂ©nĂ©ralisent. On se demande donc, dans les Ă©crits sur le sujet, si les conditions de travail dans ces contrats non standards sont bonnes ou non. D’une part, la thĂ©orie du double marchĂ© du travail soutient que le marchĂ© du travail primaire se caractĂ©rise par des salaires et des avantages sociaux Ă©levĂ©s et, en gĂ©nĂ©ral, par de bonnes conditions de travail, alors que le marchĂ© du travail secondaire prĂ©sente des caractĂ©ristiques contraires. D’autre part, des Ă©tudes depuis les annĂ©es 1980 suggĂšrent que dans les marchĂ©s de travail internes, les contrats Ă  plein temps et permanents se situent au centre ou au « noyau », et que les contrats nouveaux se retrouvent Ă  la pĂ©riphĂ©rie. De plus, la recherche rĂ©cente laisse voir une segmentation possible Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme des contrats de travail atypiques.Dans cet essai, nous nous sommes penchĂ©s sur la probabilitĂ© que ceux et celles qui occupent des emplois sur une base occasionnelle ou Ă  temps partiel jouissent d’avantages sociaux fournis par leurs employeurs comparativement Ă  ceux qui dĂ©tiennent des emplois permanents et Ă  temps plein. D’une maniĂšre plus prĂ©cise, cet Ă©tude tente de vĂ©rifier s’il y a eu ou non des amĂ©liorations eu Ă©gard aux avantages sociaux chez les travailleurs assujettis Ă  des contrats atypiques depuis le dĂ©pĂŽt du Rapport Wallace en 1983. Rappelons briĂšvement que le rapport a dĂ©montrĂ© que plusieurs employeurs ne fournissaient pas d’avantages sociaux aux temps-partiels et aucun accĂšs Ă  des rentes de retraite. Alors que ce rapport s’en tenait seulement aux conditions faites aux travailleurs Ă  temps partiel, nous adoptons ici une perspective plus large, reflĂ©tant le travail atypique actuel. Cette analyse est pertinente puisque le fait de recevoir des avantages autres que les salaires devient un Ă©lĂ©ment important au moment d’évaluer la qualitĂ© des contrats de travail et l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© supposĂ©e des contrats atypiques.L’étude se sert des donnĂ©es de l’EnquĂȘte sur le lieu de travail et les employĂ©s (ELTE) de 1999. Sur une base pondĂ©rĂ©e, cette enquĂȘte couvre presque 10,8 millions de travailleurs du secteur privĂ© au Canada. L’avantage de l’ELTE rĂ©side dans le fait que les rĂ©ponses des employeurs et de leurs employĂ©s ont Ă©tĂ© saisies. C’est pourquoi elle comporte l’avantage important de pouvoir faire un lien entre les rĂ©ponses des employeurs et celles des employĂ©s dans des situations particuliĂšres d’affaires. Nous avons ventilĂ© les contrats d’emploi en quatre catĂ©gories : (1) permanent Ă  plein temps (PPT); (2) permanent Ă  temps partiel (PTP); (3) temporaire Ă  plein temps (TPT); (4) temporaire Ă  temps partiel (TTP); les trois derniers types reprĂ©sentant les contrats de travail atypiques. Nous faisons l’hypothĂšse qu’en plus de la sĂ©paration bien connue entre les employĂ©s permanents Ă  temps plein et les trois autres groupes, il existe aussi une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© chez les atypiques. Afin de vĂ©rifier cette hypothĂšse, nous centrons notre attention sur les avantages hors-salaire. Pour chaque type de contrat d’emploi, nous avons vĂ©rifié : (1) la prĂ©sence ou non d’avantage hors-salaire; (2) la prĂ©sence d’un groupe d’avantages reçus, et (3) la prĂ©sence d’avantages spĂ©cifiques reçus. Les avantages spĂ©cifiques rĂ©pertoriĂ©s sont les soins dentaires, l’assurance mĂ©dicale supplĂ©mentaire, l’assurance vie et invaliditĂ© et les prestations de retraite. Ce sont ces avantages sociaux qui forment le groupe dont il est question au point (2).Nous avons d’abord procĂ©dĂ© Ă  une analyse descriptive des donnĂ©es pour les soumettre par la suite Ă  une analyse de rĂ©gression linĂ©aire multivariĂ©e. Dans une itĂ©ration, chaque avantage est traitĂ© par l’emploi de variables nominales reprĂ©sentant chacun des trois contrats de travail atypiques. Par la suite, ce procĂ©dĂ© est repris aprĂšs avoir ajoutĂ© un Ă©ventail de variables de contrĂŽle.Les rĂ©sultats montrent des diffĂ©rences importantes dans l’obtention d’avantages sociaux chez les travailleurs liĂ©s par des contrats de travail atypiques, que l’on maintienne constantes ou non les caractĂ©ristiques de l’industrie ou du lieu de travail, les facteurs dĂ©mographiques et humains. Les donnĂ©es descriptives dĂ©montrent que ces diffĂ©rences sont considĂ©rables. Par exemple, les trois quarts des travailleurs permanents Ă  temps plein reçoivent au moins un avantage, contre moins de la moitiĂ© des travailleurs qui appartiennent aux groupes atypiques. Ce modĂšle Ă  deux niveaux est amplifiĂ© si l’on examine la prĂ©sence ou non du groupe d’avantages sociaux. Alors qu’environ deux travailleurs permanents Ă  temps plein sur cinq le reçoivent, on le retrouve chez seulement un sur dix permanents Ă  temps partiel et temporaires Ă  plein temps et chez moins de un sur vingt temporaires Ă  temps partiel. Pour l’ensemble des avantages sociaux, nous avons observĂ© que les permanents Ă  plein temps se trouvent Ă  un niveau significativement plus Ă©levĂ©. Dans cinq cas sur six, les temporaires Ă  temps partiel bĂ©nĂ©ficient d’une couverture plus faible que les autres. Dans le cas unique restant, les temporaires Ă  temps partiels se partagent le niveau le plus faible de couverture avec les autres travailleurs atypiques. Les permanents Ă  temps partiel et les temporaires Ă  temps plein se partagent un niveau mitoyen de couverture, supĂ©rieur Ă  celui des temporaires Ă  temps partiel mais plus faible que celui des permanents Ă  plein temps. Cependant, dans quelque cas, les permanents Ă  temps partiel semblent bĂ©nĂ©ficier d’une couverture plus Ă©levĂ©e que les temporaires Ă  temps plein et, dans d’autres cas, le contraire se produit. En accord avec les conclusions antĂ©rieures qu’on trouve dans la documentation sur le sujet, nous avons observĂ© que le champ d’application de la convention collective ou la grande taille d’un lieu de travail constituaient des variables de contrĂŽle influentes augmentant la probabilitĂ© de toucher des avantages sociaux.Nous concluons que les travailleurs assujettis Ă  des contrats de travail Ă  plein temps continuent Ă  conserver le « noyau » quant Ă  l’obtention d’avantages hors-salaire. Ils sont suivis par ceux qui travaillent Ă  temps partiel sur une base permanente et par des occasionnels Ă  plein temps, que nous considĂ©rons occuper la place prĂšs du « noyau ». Enfin, ceux qui sont liĂ©s par des contrats Ă  temps partiel sur une base temporaire prĂ©sentent une probabilitĂ© significativement moindre d’obtenir des avantages et, comme tel, nous les plaçons Ă  la pĂ©riphĂ©rie. Dans l’ensemble, les donnĂ©es montrent qu’il y a eu peu d’amĂ©lioration au regard des avantages sociaux chez les travailleurs et les travailleuses qui occupent des emplois atypiques depuis les conclusions du Rapport Wallace, il y a plus de vingt ans. La segmentation du marchĂ© du travail « noyau-pĂ©riphĂ©rie » continue d’exister, ainsi qu’une hiĂ©rarchisation additionnelle chez les travailleurs de la pĂ©riphĂ©rie concernant les avantages sociaux.Este artĂ­culo examina si han habido mejoras en la cobertura de beneficios de los trabajadores atĂ­picos despuĂ©s del Informe Wallace de 1983. Este estudio utiliza los datos de la Encuesta de lugares de trabajo y empleados de Estadisticas CanadĂĄ de 1999. Los resultados muestran diferencias significativas en los beneficios percibidos por los trabajadores atĂ­picos y sugieren, asĂ­, una heterogeneidad dentro de este grupo de trabajadores en cuanto a la cubertura de beneficios. Los trabajadores regulares a tiempo parcial y los eventuales a tiempo completo reciben menos beneficios que los trabajadores regulares a tiempo completo. Los trabajadores eventuales a tiempo parcial tienen una probabilidad significativamente menor de recibir beneficios en comparaciĂłn a los otros tres grupos de trabajadores. En general, los resultados muestran que a partir de las conclusiones del Informe Wallace, ha habido una pequeña mejora en la cobertura de beneficios de los trabajadores atĂ­picos y que estos siguen siendo relativamente desfavorecidos en comparaciĂłn a los trabajadores regulares a tiempo completo

    Flexibility : Whose Choice Is It Anyway?

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    This paper examines whether flexible work schedules in Canada are created by employers for business reasons or to assist their workers achieve work-life balance. We focus on long workweek, flextime, compressed workweek, variable workweek length and/or variable workweek schedule. In the last three decades, two streams of literature have emerged on flexibility. One stream of literature discusses flexibility as demand-driven, that is, a strategic initiative of employers to enhance the business requirements of the firm. The other stream of literature discusses flexibility as supply-driven, where employees have the ability to influence the decisions about the nature of their work schedules and where employees, especially women, demand flexible work schedules for work-life balance. Thus, we ask are flexible work schedules created for business reasons or to assist workers achieve work-life balance?Statistics Canada’s 2003 Workplace and Employee Survey data linking employee microdata to workplace (i.e., employer) microdata are used in the analysis. Results show that more than half of the workers covered in this data have at least one of the five specified types of flexible work schedules. Approximately 5% of workers have a long workweek, 36% have flextime, 7% a compressed workweek, 13% a variable workweek length, and 16% a variable workweek schedule. Only two in five Canadians have a standard work schedule. Employment status, unionized work, occupation, and sector are factors consistently associated with flexible work schedules. Personal characteristics of marital status, dependent children, and childcare use are not significantly associated with flexible work schedules, while females are less likely to have a flexible work schedule than males. Overall, results suggest that flexible work schedules are created for business reasons rather than individual worker interests. Thus, if public policy makers are committed to facilitating workers’ work-family-life balance interests, then our results suggest that separate policy initiatives designed specifically for workers will be required.Cet essai cherche Ă  Ă©tablir si les horaires de travail flexibles sont mis en place par les employeurs pour des raisons d’affaires ou pour aider les travailleurs Ă  concilier le travail et leur vie personnelle. Nous avons considĂ©rĂ©s diffĂ©rents horaires de travail : la longue semaine de travail (48 heures et plus), l’horaire variable, la semaine de travail comprimĂ©e, la semaine de travail de longueur variable et l’horaire de travail variable d’une semaine Ă  l’autre. Au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies, deux courants de pensĂ©e ont Ă©mergĂ© sur la flexibilitĂ©. Un premier courant analyse la flexibilitĂ© sous l’angle de la demande, c’est-Ă -dire comme une initiative stratĂ©gique des employeurs pour mieux rĂ©pondre aux besoins de l’entreprise. L’autre courant considĂšre plutĂŽt la flexibilitĂ© du point de vue de l’offre, c’est-Ă -dire que les salariĂ©s disposeraient d’une certaine marge de manoeuvre pour exercer une influence sur les dĂ©cisions touchant leurs horaires de travail, et plus particuliĂšrement les femmes pour un meilleur Ă©quilibre travail-famille. Alors, nous nous demandons si les horaires de travail ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s pour des raisons d’affaires ou pour aider les travailleurs Ă  atteindre un Ă©quilibre travail-famille ?Des donnĂ©es statistiques provenant de l’EnquĂȘte sur le milieu de travail et les employĂ©s de Statistique Canada de 2003 ont Ă©tĂ© retenues pour l’étude car elles contiennent des micro-donnĂ©es concernant un salariĂ© et son lieu de travail. Les rĂ©sultats obtenus montrent que plus de la moitiĂ© des travailleurs couverts par l’enquĂȘte possĂšdent au moins un des cinq types d’horaire de travail flexible : environ 5 % des travailleurs ont une longue semaine de travail; 36 % bĂ©nĂ©ficient de l’horaire variable; 7 % ont une semaine de travail comprimĂ©e; 13 % ont semaine de travail de longueur variable; enfin, 16 % possĂšdent un horaire variable d’une semaine Ă  l’autre. Seulement deux Canadiens sur cinq jouissent d’une semaine de travail normale. Le statut d’emploi, la nature syndiquĂ©e du travail, l’occupation et le secteur d’activitĂ© sont des facteurs qu’on retrouve constamment associĂ©s aux horaires flexibles. Des caractĂ©ristiques personnelles telles que l’état matrimonial, les enfants en bas Ăąges et le soin des enfants ne sont pas significativement associĂ©es Ă  des horaires de travail flexibles, et les femmes sont moins susceptibles de bĂ©nĂ©ficier d’horaires flexibles que les hommes. Dans l’ensemble, les conclusions laissent croire que les horaires de travail flexibles sont crĂ©es pour des raisons d’affaires plutĂŽt que pour tenir compte des intĂ©rĂȘts individuels des travailleurs. Par consĂ©quent, si nous voulons faciliter l’équilibre travail-vie personnelle, il faudrait des politiques publiques spĂ©cifiques Ă  cet Ă©gard.Este ensayo intenta establecer si los horarios de trabajo flexibles son implantados por los empleadores por razones de negocio o por deseo de ayudar a sus trabajadores a conciliar el trabajo y la vida personal. Hemos considerado diferentes horarios de trabajo: la semana larga de trabajo (48 horas y mĂĄs), el horario variable, la semana comprimida de trabajo, la semana de trabajo con duraciĂłn variable y el horario variable de trabajo de una semana a otra. Durante las tres Ășltimas dĂ©cadas, han emergido dos corrientes de pensamiento sobre la flexibilidad. La primera corriente analiza la flexibilidad desde la perspectiva de la demanda, es decir como una iniciativa estratĂ©gica de los empleadores para responder mejor a las necesidades de la empresa. La otra corriente considera la flexibilidad mĂĄs bien desde el punto de vista de la oferta, sugiriendo que los asalariados disponen de cierto margen de juego para ejercer una influencia sobre las decisiones relativas a sus horarios de trabajo en miras a alcanzar un mejor equilibrio trabajo – familia, y muy particularmente en el caso de las mujeres. Nos interrogamos entonces a saber si los horarios de trabajo han sido creados por razones empresariales o para ayudar a que los trabajadores alcancen un equilibrio trabajo – familia.Hemos retenido para el estudio los datos estadĂ­sticos provenientes de la Encuesta sobre el medio de trabajo y los empleados realizada por EstadĂ­stica CanadĂĄ en 2003 pues ellos contienen micro-datos concernientes al asalariado y su medio de trabajo. Los resultados obtenidos muestran que mĂĄs de la mitad de los trabajadores cubiertos por la encuesta poseen al menos uno de los cinco tipos de horario de trabajo flexible: cerca de 5% de los trabajadores tienen una semana larga de trabajo; 36% benefician del horario variable; 7% tienen una semana comprimida de trabajo; 13% tienen la semana de trabajo a duraciĂłn variable; finalmente, 16% poseen un horario variable de semana en semana. Solo dos canadienses sobre cinco disfrutan de una semana normal de trabajo. El estatuto de empleo, la condiciĂłn sindicaliza del empleo, la ocupaciĂłn y el sector de actividad son factores que se encuentran constantemente asociados a los horarios flexibles. Ciertas caracterĂ­sticas personales como el estado matrimonial, la presencia de niños de corta edad y el cuidado de niños no son asociados de manera significativa a los horarios flexibles de trabajo y las mujeres son menos susceptibles de beneficiar de horarios flexibles comparativamente a los hombres. En general, las conclusiones dejan pensar que los horarios flexibles de trabajo son creados mucho mĂĄs por razones empresariales que por consideraciĂłn de los intereses individuales de los trabajadores. Por consecuencia, si se quiere facilitar el equilibrio trabajo – vida personal, es necesario promover polĂ­ticas pĂșblicas especificas a este propĂłsito

    Employer Offered Family Support Programs, Gender and Voluntary and Involuntary Part-Time Work

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    This paper examines the availability of employer offered childcare and eldercare support in Canada. In addition, the associations between these support programs, gender and voluntary and involuntary part-time work are also examined. Using Statistics Canada’s 2003 Workplace and Employee Survey, results show that employer offered childcare programs exist in a very small number of workplaces, and eldercare support programs are almost nonexistent. Moreover, women are less likely than men to be offered family support programs. Voluntary and involuntary part-time workers are less likely to be offered family support programs than full-time workers. We argue that if individuals are going to receive assistance for childcare and eldercare, that assistance is more likely going to come from the government as opposed to employers. We suggest publicly funded universal family support programs to assist workers.Cet essai s’intĂ©resse aux questions suivantes : Que font les employeurs pour aider les travailleurs ? Offrent-ils des programmes d’aide Ă  la famille Ă  leurs salariĂ©s ? Est-ce que le sexe du salariĂ© et son statut d’emploi (Ă  plein temps, Ă  temps partiel involontaire ou volontaire) sont liĂ©s aux programmes d’aide offerts par l’employeur ? Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, nous avons retenu les donnĂ©es uniques de l’EnquĂȘte sur le milieu de travail et les employĂ©s (EMTE) de Statistique Canada (2003). Nous avons analysĂ© l’ampleur des programmes d’aide offerts par l’employeur et vĂ©rifiĂ© l’existence ou non de liens entre ces programmes, le sexe et le statut d’emploi. Dans l’EnquĂȘte, l’aide offerte pour la garde des enfants est dĂ©finie par la prĂ©sence de services de garde sur les lieux de travail, l’assistance auprĂšs de fournisseurs et l’assistance pour des amĂ©nagements informels. L’aide offerte par l’employeur pour les soins aux personnes ĂągĂ©es est dĂ©finie comme de l’aide pour l’obtention de services de soins aux aĂźnĂ©s. Pour une assise thĂ©orique Ă  cet essai, nous avons intĂ©grĂ© deux cadres de rĂ©fĂ©rence complĂ©mentaires : le modĂšle des choix stratĂ©giques des organisations (Galbraith, 1977) et la thĂ©orie des systĂšmes de relations industrielles (Dunlop, 1958). Nous soutenons qu’un pourcentage Ă©levĂ© d’employeurs offrant des programmes d’aide aux soins des enfants et des aĂźnĂ©s indiqueront le soutien qu’ils donnent Ă  leurs salariĂ©s dans la rĂ©alisation d’un Ă©quilibre travail-famille. Nous ne prĂ©voyons pas que le sexe soit associĂ© Ă  l’offre de services de soutien Ă  la famille par les employeurs. Nous anticipons que les travailleurs Ă  plein temps, ceux qui constituent le groupe noyau, se voient vraisemblablement offrir des programmes d’aide Ă  la famille, mais que les travailleurs Ă  temps partiel (volontaire et involontaire) ne se voient probablement pas offrir de tels programmes de soutien.Comme on peut le voir Ă  la figure 1, environ le tiers des employĂ©s reconnaissent se voir offrir une forme ou une autre d’aide Ă  la famille. Dans la mĂȘme foulĂ©e, quand on demande Ă  ces personnes si l’employeur offre ou non de l’aide aux soins des enfants, une sur cinq donne une rĂ©ponse positive et dans l’ensemble des rĂ©pondants, ces travailleurs reprĂ©sentent seulement sept pour cent. Quant Ă  l’aide aux aĂźnĂ©s, douze pour cent des travailleurs se sont vus offrir un tel type d’aide et ils reprĂ©sentent quatre pour cent de l’ensemble des rĂ©pondants. La faible proportion des employeurs offrant ces programmes est un indice de la faible prioritĂ© que les employeurs accordent Ă  l’équilibre travail-famille chez leurs employĂ©s. Ceux qui se sont vus offrir de l’aide pour le soin des enfants se situent plus du cĂŽtĂ© des employĂ©s masculins et Ă  plein temps et moins du cĂŽtĂ© des salariĂ©s Ă  temps partiel volontaire ou non. La proportion de ceux Ă  qui on a offert des soins aux personnes ĂągĂ©es est la mĂȘme, sauf pour les temps partiels involontaires oĂč elle moindre encore.Dans le modĂšle multivariĂ©, le facteur sexe est significativement liĂ© au fait chez les employeurs d’offrir de l’aide pour le soin des enfants, la proportion des femmes se voyant offrir cette forme d’aide Ă©tant du tiers moindre que celle des hommes, toute chose Ă©tant Ă©gale par ailleurs. Les travailleurs Ă  temps partiel volontaire ou non ont moins de probabilitĂ© de se voir offrir de l’aide pour le soin aux enfants que ceux Ă  temps plein, mais cet Ă©cart est significatif seulement pour les temps partiels involontaires. Nous ne pouvons pas fournir une analyse pour l’aide aux personnes ĂągĂ©es, parce que les employeurs y donnant accĂšs constituent une trop faible proportion de l’ensemble, et dans quelques cas, nĂ©gligeable. La figure 1 et le tableau 1 illustrent clairement l’ampleur extrĂȘmement limitĂ©e de l’offre d’aide pour les personnes ĂągĂ©es chez les employeurs dans les Ă©tablissements au Canada.Il semble que l’expĂ©rience des quatre derniĂšres dĂ©cennies de l’entrĂ©e des femmes issues de la classe moyenne sur le marchĂ© du travail avec rĂ©munĂ©ration et les rĂŽles rattachĂ©s au sexe dans la famille n’ont pas engendrĂ© de changements dans les lieux de travail. Les structures de la famille ont changé : les couples Ă  double revenus ont augmentĂ© en nombre, les gains chez les femmes ont constituĂ© une part significative du revenu familial en Ă©levant souvent la famille au statut de classe moyenne, et les hommes ont acceptĂ© plus de responsabilitĂ©s dans le domaine de l’éducation des enfants et des soins aux personnes ĂągĂ©es. Tous les travailleurs ont besoin Ă  une certaine pĂ©riode de leur vie d’une aide pour les soins aux enfants et aux personnes ĂągĂ©es. Ce support est crucial si on s’attend Ă  ce que la population dans la force de l’ñge s’adonne pleinement Ă  du travail rĂ©munĂ©rĂ©. Des politiques qui facilitent l’équilibre travail-famille sont nĂ©cessaires et de telles politiques vont prendre une allure critique dans l’avenir, quand, en plus des soins aux enfants, la population qui aura besoin de soins va augmenter par rapport Ă  celle des travailleurs fournisseurs de soins. On peut Ă©galement soutenir qu’aujourd’hui, dans un environnement de mondialisation, on ne peut s’attendre Ă  ce que les employeurs au Canada fournissent des programmes de support Ă  la famille, mĂȘme lorsque de tels programmes sont dĂ©sirĂ©s par leurs employĂ©s.Selon notre vision de choses, il est temps de considĂ©rer les soins aux enfants et aux personnes ĂągĂ©es comme des responsabilitĂ©s sociales plutĂŽt que des responsabilitĂ©s incombant Ă  des personnes en particulier et mĂȘme Ă  des entreprises. Nous sommes en faveur de programmes de support Ă  la famille qui auraient un caractĂšre universel et seraient financĂ©s par les gouvernements. Les enfants forment l’avenir d’une sociĂ©tĂ© et les personnes ĂągĂ©es ont dĂ©jĂ  contribuĂ© Ă  son Ă©dification; ces deux groupes mĂ©ritent que le systĂšme s’en occupe au moment oĂč ils sont dans le besoin. Il existe au Canada une certaine forme de support dans le cas des personnes ĂągĂ©es, quoiqu’elle ne rĂ©pond pas tout Ă  fait Ă  la demande, de mĂȘme que l’aide aux soins des enfants dans le reste du Canada ne rejoint pas celle offerte au QuĂ©bec. Malheureusement, la volontĂ© politique de formuler des recommandations de politiques publiques manque encore au Canada. Étant donnĂ© les intĂ©rĂȘts des pays industrialisĂ©s et ceux des organisations gouvernementales eu Ă©gard au travail Ă  temps partiel et Ă  l’équilibre travail-famille, les conclusions que nous prĂ©sentons ici peuvent servir de guides Ă  d’autres pays qui envisagent d’apporter des solutions aux prĂ©occupations d’un Ă©quilibre travail-famille.Este documento estudia la capacidad de los empleadores de ofrecer apoyo al cuidado de los niños y de los ancianos en CanadĂĄ. Se examina ademĂĄs las asociaciones entre estos programas de apoyo, el gĂ©nero y el trabajo parcial voluntario e involuntario. A partir de los datos de la Encuesta 2003 de EstadĂ­sticas CanadĂĄ sobre los centros de trabajo y el empleo, los resultados muestran que existen muy pocos empleadores que ofrecen programas de guarderĂ­a de niños y que los programas de apoyo al cuidado de ancianos son inexistentes en la mayorĂ­a de casos. Los trabajadores a tiempo parcial, voluntarios o no voluntarios, parecen beneficiar en menor medida de los programas de apoyo a la familia, comparativamente a los trabajadores a tiempo completo. Se argumenta aquĂ­ que si los individuos van a recibir asistencia para el cuidado de niños o de ancianos, dicha asistencia va provenir sobre todo del gobierno y en menor medida de parte de los empleadores. Se sugiere fondos pĂșblicos para los programas universales de apoyo a la familia en ayuda a los trabajadores

    Low-Paid Workers and On-the-Job Training in Canada

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    This paper provides evidence of on-the-job training for low-paid workers in Canada and examines workplace and individual factors associated with their on-the-job training. The study uses Statistics Canada’s Workplace and Employee Survey (WES) 2001 data. Results show that less than a quarter of low-paid workers received on-the-job training in 2001 as compared to one third of higher-paid workers. A decomposition of regression models indicated that this substantive gap is statistically significant. With the shrinking labour force, ongoing skills development is needed to enable workers to earn a decent living, fulfill their work-related goals, and contribute to the current and future productivity of their workplaces and the economy. We recommend governments provide support for low-paid workers’ on-the-job training.Les donnĂ©es statistiques sur les travailleurs vulnĂ©rables recueillies par les RĂ©seaux canadiens de recherche en politiques publiques font voir bien des aspects dĂ©favorables de la vie de travail des travailleurs faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s et le manque de protection sociale liĂ©e a un emploi (voir, par exemple, Chaykowski, 2005; Saunders, 2003 et 2006; VallĂ©e, 2005). Cet essai s’intĂ©resse avant tout aux travailleurs permanents a plein temps et faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s. Dans notre mire, se trouvent ces travailleurs qui sont couverts par des contrats de travail a durĂ©e indĂ©terminĂ©e, engagĂ©s a plein temps et payĂ©s moins de 10 $ l’heure en 2001, ce qui inclut ceux qui gagnent le salaire minimum ou lĂ©gcrement plus. Le but de ce travail consiste a documenter la nature de la formation offerte en entreprise aux travailleurs a faible rĂ©munĂ©ration en la comparant avec celle offerte aux travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s au Canada et a circonscrire les facteurs tant individuels que ceux liĂ©s au milieu de travail associĂ©s a la formation en cours d’emploi. L’étude retient les donnĂ©es de l’Enquzte sur le milieu de travail et les employĂ©s de Statistique Canada de 2001. L’unitĂ© d’analyse est le travailleur individuel et les donnĂ©es retenues sont celles qui relient les rĂ©ponses des salariĂ©s a celles des employeurs. Notre Ă©tude se base sur les fondements de la thĂ©orie de la formation en Ă©conomie du travail d’Acemoglu (1977) et d’Acemoglu et Pischke (1988, 1999a, 1999b) et sur des conclusions de recherches empiriques en Ă©conomique du travail et en gestion des ressources humaines. Nous analysons les liens entre la formation en cours d’emploi et les caractĂ©ristiques des individus et des milieux de travail chez les travailleurs faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s et ceux qui bĂ©nĂ©ficient d’une rĂ©munĂ©ration Ă©levĂ©e, cela sĂ©parĂ©ment et a l’aide de la technique de l’analyse de rĂ©gression logistique multivariĂ©e. Par la suite, nous comparons les deux populations de travailleurs quant a la probabilitĂ© de se voir offrir de la formation en cours d’emploi. Afin de savoir si les travailleurs moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s ont moins d’occasions de formation de ce type que les travailleurs mieux rĂ©munĂ©rĂ©s, nous procĂ©dons a une ventilation de la rĂ©gression logistique (Oaxaca, 1973; Picot et Myles, 1996; Fairlie, 2005). La probabilitĂ© estimĂ©e pour chacune des Ă©quations est calculĂ©e en retenant les deux parties des donnĂ©es (les Ă©chantillons des bien rĂ©munĂ©rĂ©s et des faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s).Les rĂ©sultats montrent que la proportion des travailleurs permanents a temps plein a faible rĂ©munĂ©ration dans l’enquzte de 2001 mentionnĂ©e plus haut atteint 14 %, alors que les travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s comptent pour 86 %. Parmi les travailleurs permanents a plein temps, 32 % reeoivent de la formation en cours d’emploi et cette proportion diminue a 22 % chez les moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s. Cette donnĂ©e contraste avec celle des travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s qui s’établit a 33 %. Les rĂ©sultats de la rĂ©gression montrent que chez les moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s, les travailleurs plus jeunes et ceux qui prĂ©sentent une expĂ©rience de travail plein temps sont moins susceptibles de recevoir de la formation en cours d’emploi, alors que ceux qui ont un niveau de scolaritĂ© plus Ă©levĂ© le sont presque deux fois plus. Chez les travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s, ceux qui dĂ©tiennent des emplois dans des milieux de travail restreints ou bien trcs vastes, des milieux de travail innovateurs, possĂ©dant un niveau Ă©levĂ© de scolaritĂ©, Ă©tant plus jeunes, se retrouvant dans des occupations de professionnels et de gestionnaires, bĂ©nĂ©ficiant d’une riche expĂ©rience de travail plein temps et ceux qui sont des immigrants rĂ©cents sont les plus susceptibles de se voir offrir de la formation en cours d’emploi. Par ailleurs, parmi ces travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s, ceux couverts par une convention collective et les plus agĂ©s sont moins susceptibles de recevoir de la formation.Les rĂ©sultats obtenus de la ventilation de la rĂ©gression entre les travailleurs bien rĂ©munĂ©rĂ©s et ceux qui le sont moins bien indiquent que l’écart au plan de la formation en cours d’emploi reeue n’est pas attribuable aux aptitudes naturelles des travailleurs a faible rĂ©munĂ©ration par rapport a celles des autres travailleurs, mais le phĂ©nomcne est d’ordre comportemental et dĂ©pend des dĂ©cisions et des choix de formation offerts par les directions et des dĂ©cisions d’acceptation et des choix effectuĂ©s par les travailleurs eux-mzmes. Les conclusions invitent a des approches de politique qui se centreraient sur les milieux de travail et sur la prise de dĂ©cision par les salariĂ©s. Étant donnĂ© l’écart identifiĂ© au plan de la formation entre les travailleurs moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s et ceux qui bĂ©nĂ©ficient d’une rĂ©munĂ©ration plus Ă©levĂ©e, il faut se demander si des politiques publiques pourraient aider a rĂ©duire cet Ă©cart entre les deux groupes de travailleurs, si les employĂ©s et les entreprises ne prennent pas d’initiative autrement (ou bien en l’absence d’un encadrement appropriĂ© et incitatif). Aux gouvernements qui font face a des ressources rares et qui s’apprztent a offrir un appui a la formation en entreprise, nous suggĂ©rons de cibler leurs interventions sur les choix de formation chez les travailleurs moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s et dans les entreprises qui les engagent. En ciblant ces travailleurs et en offrant aux entreprises et aux salariĂ©s des incitations a offrir de la formation et a l’accepter, en y ajoutant Ă©galement des incitations qui viendraient rĂ©compenser le rendement de la formation, cela aurait un effet direct sur l’amĂ©lioration des personnes et sur la productivitĂ©. Il se fait actuellement un certain effort en ce sens, par exemple, en Ontario, ol existe un programme de rattrapage scolaire pour les adultes dans des emplois offrant de bas salaires et exigeant peu de compĂ©tences (Gouvernement de l’Ontario, 2006). Nous suggĂ©rons aussi d’encourager la formation et l’apprentissage durant toute la vie, associĂ©s a des rĂ©compenses ciblĂ©es sur le rendement. Alors, les bĂ©nĂ©fices de la formation en cours d’emploi ne profiteraient pas seulement a la personne. Des avantages secondaires (ou externes) pourraient ztre gĂ©nĂ©rĂ©s, qui dĂ©couleraient de l’appui du gouvernement en contribuant non seulement au capital humain des travailleurs moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s mais Ă©galement a leur communautĂ©. En corroborant Lalonde (1995), nous pensons que le rendement social, dans une sociĂ©tĂ© ol un support financier est fourni en maticre de formation en cours d’emploi, excĂ©derait le ratio couts/bĂ©nĂ©fices privĂ©s aux entreprises. Dans la mzme foulĂ©e que les conclusions des Ă©tudes faites par Heckman, Lalonde et Smith (1999) et par Lalonde (1995), nous croyons que les avantages sociaux des programmes de formation offerts aux travailleurs faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s vont aux individus formĂ©s, a leur famille, a leur communautĂ© et a la sociĂ©tĂ©. L’effet indirect de cette formation pourrait aussi se traduire par un bien-ztre et une santĂ© amĂ©liorĂ©s (Warburton et Warburton, 2002), et un sentiment de dignitĂ© chez les travailleurs (Berg et Frost, 2005).Este artĂ­culo establece ciertas conclusiones sobre el entrenamiento ocupacional de los trabajadores con bajo salario en CanadĂĄ y examina los medios laborales y los factores individuales asociados con el entrenamiento. El estudio utiliza la Encuesta sobre los empleados y los centros de trabajo de EstadĂ­sticas CanadĂĄ del año 2001. Los resultados muestran que menos de un cuarto de trabajadores con bajo salario recibieron un entrenamiento en 2001 comparativamente a un tercio de trabajadores mejor pagados. Una descomposiciĂłn de los modelos de regresiĂłn indica que esta brecha es estadĂ­sticamente significativa. Con la reducciĂłn de la fuerza de trabajo, se hace necesario el desarrollo continuo de calificaciones a fin de posibilitar que los trabajadores ganen su vida decentemente, cumplan sus objetivos de trabajo y contribuyan a la actual y futura productividad de sus centros de trabajo y de la economĂ­a. Se recomienda que los gobiernos apoyen el entrenamiento de los trabajadores con bajos salarios

    The Challenge Non-Typhoidal Salmonella (CHANTS) Consortium: Development of a non-typhoidal Salmonella controlled human infection model: Report from a consultation group workshop, 05 July 2022, London, UK [version 2; peer review: 2 approved]

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    Invasive non-typhoidal Salmonella disease (iNTS) is a major cause of morbidity and mortality globally, particularly as a cause of bloodstream infection in children and immunocompromised adults in sub-Saharan Africa. Vaccines to prevent non-typhoidal Salmonella (NTS) would represent a valuable public health tool in this setting to avert cases and prevent expansion of antimicrobial resistance. Several NTS and combination typhoidal-NTS vaccine candidates are in early-stage development, although the pathway to licensure is unclear due to challenges in conducting large phase III field trials. Controlled human infection models (CHIM) present an opportunity to accelerate vaccine development for a range of enteric pathogens. Several recent typhoidal Salmonella CHIMs have been conducted safely and have played pivotal roles in progressing vaccine candidates to pre-qualification and licensure. The Challenge Non-Typhoidal Salmonella (CHANTS) consortium has been formed with funding from the Wellcome Trust, to deliver the first NTS CHIM, which can act as a platform for future vaccine evaluation. This paper reports the conclusions of a consultation group workshop convened with key stakeholders. The aims of this meeting were to: (1) define the rationale for an NTS CHIM (2) map the NTS vaccine pipeline (3) refine study design and (4) establish potential future use cases

    Low oxygen tension primes aortic endothelial cells to the reparative effect of tissue-protective cytokines

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    Erythropoietin (EPO) has both erythropoietic and tissue-protective properties. The EPO analogues carbamylated EPO (CEPO) and pyroglutamate helix B surface peptide (pHBSP) lack the erythropoietic activity of EPO but retain the tissue-protective properties that are mediated by a heterocomplex of EPO receptor (EPOR) and the ÎČ common receptor (ÎČCR). We studied the action of EPO and its analogues in a model of wound healing where a bovine aortic endothelial cells (BAECs) monolayer was scratched and the scratch closure was assessed over 24 h under different oxygen concentrations. We related the effects of EPO and its analogues on repair to their effect on BAECs proliferation and migration (evaluated using a micro-Boyden chamber). EPO, CEPO and pHBSP enhanced scratch closure only at lower oxygen (5%), while their effect at atmospheric oxygen (21%) was not significant. The mRNA expression of EPOR was doubled in 5% compared to 21% oxygen, and this was associated with increased EPOR assessed by immunofluorescence and Western blot. By contrast ÎČCR mRNA levels were similar in 5% and 21% oxygen. EPO and its analogues increased both BAECs proliferation and migration, suggesting that both may be involved in the reparative process. The priming effect of low oxygen tension on the action of tissue-protective cytokines may be of relevance to vascular disease, including atherogenesis and restenosis

    The difference that tenure makes

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    This paper argues that housing tenures cannot be reduced to either production relations or consumption relations. Instead, they need to be understood as modes of housing distribution, and as having complex and dynamic relations with social classes. Building on a critique of both the productionist and the consumptionist literature, as well as of formalist accounts of the relations between tenure and class, the paper attempts to lay the foundations for a new theory of housing tenure. In order to do this, a new theory of class is articulated, which is then used to throw new light on the nature of class-tenure relations

    Restoring Cystic Fibrosis Transmembrane Conductance Regulator Function Reduces Airway Bacteria and Inflammation in People with Cystic Fibrosis and Chronic Lung Infections

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    Rationale: Previous work indicates that ivacaftor improves cystic fibrosis transmembrane conductance regulator (CFTR) activity and lung function in people with cystic fibrosis and G551D-CFTR mutations but does not reduce density of bacteria or markers of inflammation in the airway. These findings raise the possibility that infection and inflammation may progress independently of CFTR activity once cystic fibrosis lung disease is established. Objectives: To better understand the relationship between CFTR activity, airway microbiology and inflammation, and lung function in subjects with cystic fibrosis and chronic airway infections. Methods: We studied 12 subjects with G551D-CFTR mutations and chronic airway infections before and after ivacaftor. We measured lung function, sputum bacterial content, and inflammation, and obtained chest computed tomography scans. Measurements and Main Results: Ivacaftor produced rapid decreases in sputum Pseudomonas aeruginosa density that began within 48 hours and continued in the first year of treatment. However, no subject eradicated their infecting P. aeruginosa strain, and after the first year P. aeruginosa densities rebounded. Sputum total bacterial concentrations also decreased, but less than P. aeruginosa. Sputum inflammatory measures decreased significantly in the first week of treatment and continued to decline over 2 years. Computed tomography scans obtained before and 1 year after ivacaftor treatment revealed that ivacaftor decreased airway mucous plugging. Conclusions: Ivacaftor caused marked reductions in sputum P. aeruginosa density and airway inflammation and produced modest improvements in radiographic lung disease in subjects with G551D-CFTR mutations. However, P. aeruginosa airway infection persisted. Thus, measures that control infection may be required to realize the full benefits of CFTR-targeting treatments

    Measurement of the Isolated Photon Cross Section in p-pbar Collisions at sqrt{s}=1.96 TeV

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    The cross section for the inclusive production of isolated photons has been measured in p anti-p collisions at sqrt{s}=1.96 TeV with the D0 detector at the Fermilab Tevatron Collider. The photons span transverse momenta 23 to 300 GeV and have pseudorapidity |eta|<0.9. The cross section is compared with the results from two next-to-leading order perturbative QCD calculations. The theoretical predictions agree with the measurement within uncertainties.Comment: 7 pages, 5 figures, submitted to Phys.Lett.
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