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    Extracorporeal Membrane Oxygenation for Severe Acute Respiratory Distress Syndrome associated with COVID-19: An Emulated Target Trial Analysis.

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    RATIONALE: Whether COVID patients may benefit from extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) compared with conventional invasive mechanical ventilation (IMV) remains unknown. OBJECTIVES: To estimate the effect of ECMO on 90-Day mortality vs IMV only Methods: Among 4,244 critically ill adult patients with COVID-19 included in a multicenter cohort study, we emulated a target trial comparing the treatment strategies of initiating ECMO vs. no ECMO within 7 days of IMV in patients with severe acute respiratory distress syndrome (PaO2/FiO2 <80 or PaCO2 ≥60 mmHg). We controlled for confounding using a multivariable Cox model based on predefined variables. MAIN RESULTS: 1,235 patients met the full eligibility criteria for the emulated trial, among whom 164 patients initiated ECMO. The ECMO strategy had a higher survival probability at Day-7 from the onset of eligibility criteria (87% vs 83%, risk difference: 4%, 95% CI 0;9%) which decreased during follow-up (survival at Day-90: 63% vs 65%, risk difference: -2%, 95% CI -10;5%). However, ECMO was associated with higher survival when performed in high-volume ECMO centers or in regions where a specific ECMO network organization was set up to handle high demand, and when initiated within the first 4 days of MV and in profoundly hypoxemic patients. CONCLUSIONS: In an emulated trial based on a nationwide COVID-19 cohort, we found differential survival over time of an ECMO compared with a no-ECMO strategy. However, ECMO was consistently associated with better outcomes when performed in high-volume centers and in regions with ECMO capacities specifically organized to handle high demand. This article is open access and distributed under the terms of the Creative Commons Attribution Non-Commercial No Derivatives License 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/)

    Effet de la diversité des arbres sur la réduction des risques liés aux tiques pour la santé humaine

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    Global change and habitat overexploitation leading to biodiversity erosion and closer contacts between human populations and wildlife, contribute to increase the risk of zoonosis. This is particularly the case for tick-borne diseases such as Lyme borreliosis, caused by bacteria of the genus Borrelia. Indeed, the densities of ticks and the frequency of the diseases they transmit would largely depend on the biodiversity of their vertebrate hosts. American studies showed that the prevalence of Borrelia in Ixodes scapularis ticks decreased by dilution effect when the proportion of incompetent vertebrate hosts increased. In Europe, recent studies on Ixodes ricinus suggest that habitat structure and diversity may also have diluting or amplifying effects on tick-borne disease risk.Using a systematic review of the literature and field experiments, we aimed to answer the following three questions: (i) What is the role of forest habitat as a reservoir for ticks and how does their density depend on the abundance and diversity of their vertebrate hosts; (ii) What is the effect of forest biodiversity on tick densities and their infection rates; (iii) Which components of forest biodiversity have a direct or indirect effect on tick densities and the prevalence of associated bacteria.To answer these questions, we conducted a meta-analysis to compare tick densities between forest and open habitats (natural or anthropogenic) followed by a meta-regression to test how tick abundance was influenced by the abundance of their vertebrate hosts in forests. We also tested the effect of tree diversity on tick densities and the proportion of infected ticks within an experimental plantation manipulating tree species diversity. Finally, we sampled ticks along gradients of forest species diversity in a network of seven sites in Europe to assess the combined effect of tree and understorey plant diversity on ticks and associated pathogens.Our results showed that forests harbour on average more ticks than open habitats and that mixed deciduous - coniferous forests have the highest tick densities. Our field experiments revealed that tree species richness induces a reduction in the prevalence of Borrelia pathogens associated with Ixodes ricinus nymphs. Finally, the diversity of understory plants impacts both tick density and infection rates by Borelia bacteria and the proportion of plants palatable to deer lead to a reduction in infection rates by several pathogens.These results therefore suggest that forest biodiversity, at both tree and understorey tiers, may affect tick abundance and pathogen prevalence indirectly by altering vertebrate community composition and promoting dilution processes by incompetent hosts. However, further research is needed to quantify more directly the effect of forest diversity on vertebrate fauna and their load of disease-carrying ticks. This will confirm that increasing forest biodiversity can help reduce the risk of tick-associated disease transmission. Combined with the known effects of forest species diversity on reducing tree diseases, our results on human health contribute to establishing the links between biodiversity and global health according to the One Health concept.Les changements globaux, climatiques ou de surexploitation des habitats, menant à l’érosion de la biodiversité et des contacts plus étroits entre les populations humaines et la faune sauvage, concourent à augmenter le risque de zoonoses. Ces modifications concernent en particulier les maladies transmises par les tiques comme la borréliose de Lyme, causée par des bactéries du genre Borrelia. En effet, les densités de tiques et la fréquence des maladies qu’elles transmettent dépendraient en grande partie de la biodiversité des vertébrés hôtes. Des études américaines ont ainsi montré que la prévalence de borrélies chez les tiques Ixodes scapularis diminuait par effet de dilution quand augmentait la proportion de vertébrés hôtes incompétents. En Europe, de récentes études sur Ixodes ricinus suggèrent que la structure et la diversité de l’habitat peuvent aussi avoir des effets diluants ou amplificateurs sur les risques de maladies transmises par les tiques.A l’aide d’une revue systématique de la littérature scientifique et d’expériences sur le terrain, nous avons cherché dans cette thèse à répondre aux trois questions suivantes : (i) Quel est le rôle de la forêt comme réservoir de tiques et comment leur densité dépend-elle de l’abondance et de la diversité de leurs hôtes vertébrés ; (ii) Quel est l’effet de la biodiversité des forêts sur les densités de tiques et leur taux d’infection par les bactéries; (iii) Quelles sont les composantes de la biodiversité des forêts qui exercent un effet direct ou indirect sur les densités de tiques et la prévalence des bactéries associées.Pour répondre à ces interrogations, nous avons réalisé une méta-analyse pour comparer les densités de tiques entre les habitats forestiers et les habitats ouverts (naturels ou anthropiques) suivie d’une méta-régression pour tester comment les abondances de tiques sont influencées par l'abondance de leurs hôtes vertébrés en forêt. Nous avons également testé l’effet de la diversité des arbres sur les densités de tiques et la proportion de tiques infectées au sein d’un dispositif expérimental manipulant la diversité des essences forestières. Enfin, nous avons échantillonné les tiques le long de gradients de diversité des essences forestières dans un réseau de sept sites en Europe pour évaluer l’effet combiné de la diversité des arbres et des plantes du sous-bois sur les tiques et les pathogènes associés.Nos résultats montrent que les forêts, et plus particulièrement les forêts mixtes décidues-conifères, constituent les habitats avec les plus grandes densités de tiques. Nos expériences de terrain ont aussi révélé que la richesse spécifique en arbres induit une réduction de la prévalence des borrélies associées aux nymphes de Ixodes ricinus. Enfin, la diversité des plantes de sous-bois impacte à la fois la densité des tiques et les taux d'infection par Borelia, et la proportion de plantes appétentes pour le chevreuil entraîne une réduction des taux d'infection par plusieurs pathogènes.Ces résultats suggèrent donc que la biodiversité des forêts, au niveau de la strate arborée et du sous-bois, peuvent affecter l'abondance des tiques et la prévalence des agents pathogènes de façon indirecte en modifiant la composition des communautés de vertébrés et en favorisant les processus de dilution par les hôtes incompétents. Des recherches supplémentaires seraient cependant nécessaires pour quantifier plus directement l’effet de la diversité des forêts sur la faune de vertébrés et leur charge en tiques vectrices de maladie. Elles permettront de confirmer que l’augmentation de la biodiversité forestière peut aider à réduire le risque de transmission des maladies associées aux tiques. Combinés aux effets connus de la diversité des essences forestières sur la réduction des maladies des arbres, nos résultats sur la santé humaine contribuent à établir les liens entre biodiversité et santé globale selon le concept One Health

    Effects of tree diversity on the reduction of risks to human health related to ticks

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    Les changements globaux, climatiques ou de surexploitation des habitats, menant à l’érosion de la biodiversité et des contacts plus étroits entre les populations humaines et la faune sauvage, concourent à augmenter le risque de zoonoses. Ces modifications concernent en particulier les maladies transmises par les tiques comme la borréliose de Lyme, causée par des bactéries du genre Borrelia. En effet, les densités de tiques et la fréquence des maladies qu’elles transmettent dépendraient en grande partie de la biodiversité des vertébrés hôtes. Des études américaines ont ainsi montré que la prévalence de borrélies chez les tiques Ixodes scapularis diminuait par effet de dilution quand augmentait la proportion de vertébrés hôtes incompétents. En Europe, de récentes études sur Ixodes ricinus suggèrent que la structure et la diversité de l’habitat peuvent aussi avoir des effets diluants ou amplificateurs sur les risques de maladies transmises par les tiques.A l’aide d’une revue systématique de la littérature scientifique et d’expériences sur le terrain, nous avons cherché dans cette thèse à répondre aux trois questions suivantes : (i) Quel est le rôle de la forêt comme réservoir de tiques et comment leur densité dépend-elle de l’abondance et de la diversité de leurs hôtes vertébrés ; (ii) Quel est l’effet de la biodiversité des forêts sur les densités de tiques et leur taux d’infection par les bactéries; (iii) Quelles sont les composantes de la biodiversité des forêts qui exercent un effet direct ou indirect sur les densités de tiques et la prévalence des bactéries associées.Pour répondre à ces interrogations, nous avons réalisé une méta-analyse pour comparer les densités de tiques entre les habitats forestiers et les habitats ouverts (naturels ou anthropiques) suivie d’une méta-régression pour tester comment les abondances de tiques sont influencées par l'abondance de leurs hôtes vertébrés en forêt. Nous avons également testé l’effet de la diversité des arbres sur les densités de tiques et la proportion de tiques infectées au sein d’un dispositif expérimental manipulant la diversité des essences forestières. Enfin, nous avons échantillonné les tiques le long de gradients de diversité des essences forestières dans un réseau de sept sites en Europe pour évaluer l’effet combiné de la diversité des arbres et des plantes du sous-bois sur les tiques et les pathogènes associés.Nos résultats montrent que les forêts, et plus particulièrement les forêts mixtes décidues-conifères, constituent les habitats avec les plus grandes densités de tiques. Nos expériences de terrain ont aussi révélé que la richesse spécifique en arbres induit une réduction de la prévalence des borrélies associées aux nymphes de Ixodes ricinus. Enfin, la diversité des plantes de sous-bois impacte à la fois la densité des tiques et les taux d'infection par Borelia, et la proportion de plantes appétentes pour le chevreuil entraîne une réduction des taux d'infection par plusieurs pathogènes.Ces résultats suggèrent donc que la biodiversité des forêts, au niveau de la strate arborée et du sous-bois, peuvent affecter l'abondance des tiques et la prévalence des agents pathogènes de façon indirecte en modifiant la composition des communautés de vertébrés et en favorisant les processus de dilution par les hôtes incompétents. Des recherches supplémentaires seraient cependant nécessaires pour quantifier plus directement l’effet de la diversité des forêts sur la faune de vertébrés et leur charge en tiques vectrices de maladie. Elles permettront de confirmer que l’augmentation de la biodiversité forestière peut aider à réduire le risque de transmission des maladies associées aux tiques. Combinés aux effets connus de la diversité des essences forestières sur la réduction des maladies des arbres, nos résultats sur la santé humaine contribuent à établir les liens entre biodiversité et santé globale selon le concept One Health.Global change and habitat overexploitation leading to biodiversity erosion and closer contacts between human populations and wildlife, contribute to increase the risk of zoonosis. This is particularly the case for tick-borne diseases such as Lyme borreliosis, caused by bacteria of the genus Borrelia. Indeed, the densities of ticks and the frequency of the diseases they transmit would largely depend on the biodiversity of their vertebrate hosts. American studies showed that the prevalence of Borrelia in Ixodes scapularis ticks decreased by dilution effect when the proportion of incompetent vertebrate hosts increased. In Europe, recent studies on Ixodes ricinus suggest that habitat structure and diversity may also have diluting or amplifying effects on tick-borne disease risk.Using a systematic review of the literature and field experiments, we aimed to answer the following three questions: (i) What is the role of forest habitat as a reservoir for ticks and how does their density depend on the abundance and diversity of their vertebrate hosts; (ii) What is the effect of forest biodiversity on tick densities and their infection rates; (iii) Which components of forest biodiversity have a direct or indirect effect on tick densities and the prevalence of associated bacteria.To answer these questions, we conducted a meta-analysis to compare tick densities between forest and open habitats (natural or anthropogenic) followed by a meta-regression to test how tick abundance was influenced by the abundance of their vertebrate hosts in forests. We also tested the effect of tree diversity on tick densities and the proportion of infected ticks within an experimental plantation manipulating tree species diversity. Finally, we sampled ticks along gradients of forest species diversity in a network of seven sites in Europe to assess the combined effect of tree and understorey plant diversity on ticks and associated pathogens.Our results showed that forests harbour on average more ticks than open habitats and that mixed deciduous - coniferous forests have the highest tick densities. Our field experiments revealed that tree species richness induces a reduction in the prevalence of Borrelia pathogens associated with Ixodes ricinus nymphs. Finally, the diversity of understory plants impacts both tick density and infection rates by Borelia bacteria and the proportion of plants palatable to deer lead to a reduction in infection rates by several pathogens.These results therefore suggest that forest biodiversity, at both tree and understorey tiers, may affect tick abundance and pathogen prevalence indirectly by altering vertebrate community composition and promoting dilution processes by incompetent hosts. However, further research is needed to quantify more directly the effect of forest diversity on vertebrate fauna and their load of disease-carrying ticks. This will confirm that increasing forest biodiversity can help reduce the risk of tick-associated disease transmission. Combined with the known effects of forest species diversity on reducing tree diseases, our results on human health contribute to establishing the links between biodiversity and global health according to the One Health concept

    Effects of tree diversity on the reduction of risks to human health related to ticks

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    Les changements globaux, climatiques ou de surexploitation des habitats, menant à l’érosion de la biodiversité et des contacts plus étroits entre les populations humaines et la faune sauvage, concourent à augmenter le risque de zoonoses. Ces modifications concernent en particulier les maladies transmises par les tiques comme la borréliose de Lyme, causée par des bactéries du genre Borrelia. En effet, les densités de tiques et la fréquence des maladies qu’elles transmettent dépendraient en grande partie de la biodiversité des vertébrés hôtes. Des études américaines ont ainsi montré que la prévalence de borrélies chez les tiques Ixodes scapularis diminuait par effet de dilution quand augmentait la proportion de vertébrés hôtes incompétents. En Europe, de récentes études sur Ixodes ricinus suggèrent que la structure et la diversité de l’habitat peuvent aussi avoir des effets diluants ou amplificateurs sur les risques de maladies transmises par les tiques.A l’aide d’une revue systématique de la littérature scientifique et d’expériences sur le terrain, nous avons cherché dans cette thèse à répondre aux trois questions suivantes : (i) Quel est le rôle de la forêt comme réservoir de tiques et comment leur densité dépend-elle de l’abondance et de la diversité de leurs hôtes vertébrés ; (ii) Quel est l’effet de la biodiversité des forêts sur les densités de tiques et leur taux d’infection par les bactéries; (iii) Quelles sont les composantes de la biodiversité des forêts qui exercent un effet direct ou indirect sur les densités de tiques et la prévalence des bactéries associées.Pour répondre à ces interrogations, nous avons réalisé une méta-analyse pour comparer les densités de tiques entre les habitats forestiers et les habitats ouverts (naturels ou anthropiques) suivie d’une méta-régression pour tester comment les abondances de tiques sont influencées par l'abondance de leurs hôtes vertébrés en forêt. Nous avons également testé l’effet de la diversité des arbres sur les densités de tiques et la proportion de tiques infectées au sein d’un dispositif expérimental manipulant la diversité des essences forestières. Enfin, nous avons échantillonné les tiques le long de gradients de diversité des essences forestières dans un réseau de sept sites en Europe pour évaluer l’effet combiné de la diversité des arbres et des plantes du sous-bois sur les tiques et les pathogènes associés.Nos résultats montrent que les forêts, et plus particulièrement les forêts mixtes décidues-conifères, constituent les habitats avec les plus grandes densités de tiques. Nos expériences de terrain ont aussi révélé que la richesse spécifique en arbres induit une réduction de la prévalence des borrélies associées aux nymphes de Ixodes ricinus. Enfin, la diversité des plantes de sous-bois impacte à la fois la densité des tiques et les taux d'infection par Borelia, et la proportion de plantes appétentes pour le chevreuil entraîne une réduction des taux d'infection par plusieurs pathogènes.Ces résultats suggèrent donc que la biodiversité des forêts, au niveau de la strate arborée et du sous-bois, peuvent affecter l'abondance des tiques et la prévalence des agents pathogènes de façon indirecte en modifiant la composition des communautés de vertébrés et en favorisant les processus de dilution par les hôtes incompétents. Des recherches supplémentaires seraient cependant nécessaires pour quantifier plus directement l’effet de la diversité des forêts sur la faune de vertébrés et leur charge en tiques vectrices de maladie. Elles permettront de confirmer que l’augmentation de la biodiversité forestière peut aider à réduire le risque de transmission des maladies associées aux tiques. Combinés aux effets connus de la diversité des essences forestières sur la réduction des maladies des arbres, nos résultats sur la santé humaine contribuent à établir les liens entre biodiversité et santé globale selon le concept One Health.Global change and habitat overexploitation leading to biodiversity erosion and closer contacts between human populations and wildlife, contribute to increase the risk of zoonosis. This is particularly the case for tick-borne diseases such as Lyme borreliosis, caused by bacteria of the genus Borrelia. Indeed, the densities of ticks and the frequency of the diseases they transmit would largely depend on the biodiversity of their vertebrate hosts. American studies showed that the prevalence of Borrelia in Ixodes scapularis ticks decreased by dilution effect when the proportion of incompetent vertebrate hosts increased. In Europe, recent studies on Ixodes ricinus suggest that habitat structure and diversity may also have diluting or amplifying effects on tick-borne disease risk.Using a systematic review of the literature and field experiments, we aimed to answer the following three questions: (i) What is the role of forest habitat as a reservoir for ticks and how does their density depend on the abundance and diversity of their vertebrate hosts; (ii) What is the effect of forest biodiversity on tick densities and their infection rates; (iii) Which components of forest biodiversity have a direct or indirect effect on tick densities and the prevalence of associated bacteria.To answer these questions, we conducted a meta-analysis to compare tick densities between forest and open habitats (natural or anthropogenic) followed by a meta-regression to test how tick abundance was influenced by the abundance of their vertebrate hosts in forests. We also tested the effect of tree diversity on tick densities and the proportion of infected ticks within an experimental plantation manipulating tree species diversity. Finally, we sampled ticks along gradients of forest species diversity in a network of seven sites in Europe to assess the combined effect of tree and understorey plant diversity on ticks and associated pathogens.Our results showed that forests harbour on average more ticks than open habitats and that mixed deciduous - coniferous forests have the highest tick densities. Our field experiments revealed that tree species richness induces a reduction in the prevalence of Borrelia pathogens associated with Ixodes ricinus nymphs. Finally, the diversity of understory plants impacts both tick density and infection rates by Borelia bacteria and the proportion of plants palatable to deer lead to a reduction in infection rates by several pathogens.These results therefore suggest that forest biodiversity, at both tree and understorey tiers, may affect tick abundance and pathogen prevalence indirectly by altering vertebrate community composition and promoting dilution processes by incompetent hosts. However, further research is needed to quantify more directly the effect of forest diversity on vertebrate fauna and their load of disease-carrying ticks. This will confirm that increasing forest biodiversity can help reduce the risk of tick-associated disease transmission. Combined with the known effects of forest species diversity on reducing tree diseases, our results on human health contribute to establishing the links between biodiversity and global health according to the One Health concept

    Effects of tree diversity on the reduction of risks to human health related to ticks

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    Les changements globaux, climatiques ou de surexploitation des habitats, menant à l’érosion de la biodiversité et des contacts plus étroits entre les populations humaines et la faune sauvage, concourent à augmenter le risque de zoonoses. Ces modifications concernent en particulier les maladies transmises par les tiques comme la borréliose de Lyme, causée par des bactéries du genre Borrelia. En effet, les densités de tiques et la fréquence des maladies qu’elles transmettent dépendraient en grande partie de la biodiversité des vertébrés hôtes. Des études américaines ont ainsi montré que la prévalence de borrélies chez les tiques Ixodes scapularis diminuait par effet de dilution quand augmentait la proportion de vertébrés hôtes incompétents. En Europe, de récentes études sur Ixodes ricinus suggèrent que la structure et la diversité de l’habitat peuvent aussi avoir des effets diluants ou amplificateurs sur les risques de maladies transmises par les tiques.A l’aide d’une revue systématique de la littérature scientifique et d’expériences sur le terrain, nous avons cherché dans cette thèse à répondre aux trois questions suivantes : (i) Quel est le rôle de la forêt comme réservoir de tiques et comment leur densité dépend-elle de l’abondance et de la diversité de leurs hôtes vertébrés ; (ii) Quel est l’effet de la biodiversité des forêts sur les densités de tiques et leur taux d’infection par les bactéries; (iii) Quelles sont les composantes de la biodiversité des forêts qui exercent un effet direct ou indirect sur les densités de tiques et la prévalence des bactéries associées.Pour répondre à ces interrogations, nous avons réalisé une méta-analyse pour comparer les densités de tiques entre les habitats forestiers et les habitats ouverts (naturels ou anthropiques) suivie d’une méta-régression pour tester comment les abondances de tiques sont influencées par l'abondance de leurs hôtes vertébrés en forêt. Nous avons également testé l’effet de la diversité des arbres sur les densités de tiques et la proportion de tiques infectées au sein d’un dispositif expérimental manipulant la diversité des essences forestières. Enfin, nous avons échantillonné les tiques le long de gradients de diversité des essences forestières dans un réseau de sept sites en Europe pour évaluer l’effet combiné de la diversité des arbres et des plantes du sous-bois sur les tiques et les pathogènes associés.Nos résultats montrent que les forêts, et plus particulièrement les forêts mixtes décidues-conifères, constituent les habitats avec les plus grandes densités de tiques. Nos expériences de terrain ont aussi révélé que la richesse spécifique en arbres induit une réduction de la prévalence des borrélies associées aux nymphes de Ixodes ricinus. Enfin, la diversité des plantes de sous-bois impacte à la fois la densité des tiques et les taux d'infection par Borelia, et la proportion de plantes appétentes pour le chevreuil entraîne une réduction des taux d'infection par plusieurs pathogènes.Ces résultats suggèrent donc que la biodiversité des forêts, au niveau de la strate arborée et du sous-bois, peuvent affecter l'abondance des tiques et la prévalence des agents pathogènes de façon indirecte en modifiant la composition des communautés de vertébrés et en favorisant les processus de dilution par les hôtes incompétents. Des recherches supplémentaires seraient cependant nécessaires pour quantifier plus directement l’effet de la diversité des forêts sur la faune de vertébrés et leur charge en tiques vectrices de maladie. Elles permettront de confirmer que l’augmentation de la biodiversité forestière peut aider à réduire le risque de transmission des maladies associées aux tiques. Combinés aux effets connus de la diversité des essences forestières sur la réduction des maladies des arbres, nos résultats sur la santé humaine contribuent à établir les liens entre biodiversité et santé globale selon le concept One Health.Global change and habitat overexploitation leading to biodiversity erosion and closer contacts between human populations and wildlife, contribute to increase the risk of zoonosis. This is particularly the case for tick-borne diseases such as Lyme borreliosis, caused by bacteria of the genus Borrelia. Indeed, the densities of ticks and the frequency of the diseases they transmit would largely depend on the biodiversity of their vertebrate hosts. American studies showed that the prevalence of Borrelia in Ixodes scapularis ticks decreased by dilution effect when the proportion of incompetent vertebrate hosts increased. In Europe, recent studies on Ixodes ricinus suggest that habitat structure and diversity may also have diluting or amplifying effects on tick-borne disease risk.Using a systematic review of the literature and field experiments, we aimed to answer the following three questions: (i) What is the role of forest habitat as a reservoir for ticks and how does their density depend on the abundance and diversity of their vertebrate hosts; (ii) What is the effect of forest biodiversity on tick densities and their infection rates; (iii) Which components of forest biodiversity have a direct or indirect effect on tick densities and the prevalence of associated bacteria.To answer these questions, we conducted a meta-analysis to compare tick densities between forest and open habitats (natural or anthropogenic) followed by a meta-regression to test how tick abundance was influenced by the abundance of their vertebrate hosts in forests. We also tested the effect of tree diversity on tick densities and the proportion of infected ticks within an experimental plantation manipulating tree species diversity. Finally, we sampled ticks along gradients of forest species diversity in a network of seven sites in Europe to assess the combined effect of tree and understorey plant diversity on ticks and associated pathogens.Our results showed that forests harbour on average more ticks than open habitats and that mixed deciduous - coniferous forests have the highest tick densities. Our field experiments revealed that tree species richness induces a reduction in the prevalence of Borrelia pathogens associated with Ixodes ricinus nymphs. Finally, the diversity of understory plants impacts both tick density and infection rates by Borelia bacteria and the proportion of plants palatable to deer lead to a reduction in infection rates by several pathogens.These results therefore suggest that forest biodiversity, at both tree and understorey tiers, may affect tick abundance and pathogen prevalence indirectly by altering vertebrate community composition and promoting dilution processes by incompetent hosts. However, further research is needed to quantify more directly the effect of forest diversity on vertebrate fauna and their load of disease-carrying ticks. This will confirm that increasing forest biodiversity can help reduce the risk of tick-associated disease transmission. Combined with the known effects of forest species diversity on reducing tree diseases, our results on human health contribute to establishing the links between biodiversity and global health according to the One Health concept

    Forest diversity reduces the prevalence of pathogens transmitted by the tick Ixodes ricinus

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    Tick-borne diseases represent the majority of vector-borne human diseases in Europe, with Ixodes ricinus, mostly present in forests, as the main vector. Studies show that vertebrate hosts diversification would decrease the prevalence of these pathogens. However, it is not well known whether habitat diversity can have similar impact on ticks and their infection rates. We measured the presence and abundance of different stages of I. ricinus, and the prevalence of associated pathogens in a large-scale forest experiment in which we manipulated tree diversity and moisture level. We showed that larval abundance was influenced by tree species identity, with larvae being more present in pine plots than in oak plots, while nymph abundance increased with canopy tree density. The proportion of Borrelia bugdorferi s.l.-infected nymphs decreased with increasing tree diversity. Our findings suggest that tree overstorey composition, structure and diversity, can affect tick abundance and pathogen prevalence. They support the idea that forest habitats may have “diluting” or “amplifying” effects on tick-borne diseases with direct relevance for human health

    Forest diversity reduces the prevalence of pathogens transmitted by the tick Ixodes ricinus

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    International audienceTick-borne diseases represent the majority of vector-borne human diseases in Europe, with Ixodes ricinus, mostly present in forests, as the main vector. Studies show that vertebrate hosts diversification would decrease the prevalence of these pathogens. However, it is not well known whether habitat diversity can have similar impact on ticks and their infection rates. We measured the presence and abundance of different stages of I. ricinus, and the prevalence of associated pathogens in a large-scale forest experiment in which we manipulated tree diversity and moisture level. We showed that larval abundance was influenced by tree species identity, with larvae being more present in pine plots than in oak plots, while nymph abundance increased with canopy tree density. The proportion of Borrelia bugdorferi s.l.-infected nymphs decreased with increasing tree diversity. Our findings suggest that tree overstorey composition, structure and diversity, can affect tick abundance and pathogen prevalence. They support the idea that forest habitats may have “diluting” or “amplifying” effects on tick-borne diseases with direct relevance for human health

    Leaf chemical defences and insect herbivory in oak: accounting for canopy position unravels marked genetic relatedness effects

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    *Background and Aims Highly controlled experiments document that plant genetic diversity and relatedness can shape herbivore communities and patterns of herbivory. Evidence from the field is, however. scarce and inconsistent. We assessed whether a genetic signal underlying herbivory can be detected in oak woodlands when accounting for variation at smaller (within-tree) and larger (among-stand) scales.*Methods We tested relationships between tree genetic relatedness, leaf chemical defences and insect herbivory for different canopy layers in 240 trees from 15 pedunculate oak (Quercus robur) forest stands. We partitioned sources of variability in herbivory and defences among stands, individuals and branches.*Key Results Leaf defences, insect herbivory and their relationship differed systematically between the upper and the lower tree canopy. When accounting for this canopy effect, the variation explained by tree genetic relatedness rose from 2.8 to 34.1 % for herbivory and from 7.1 to 13.8 % for leaf defences. The effect was driven by markedly stronger relationships in the upper canopy.*Conclusions Our findings illustrate that considerable effects of the host plant genotype on levels of leaf chemical defences and associated insect herbivory can be detected in natural tree populations when within-individual variation is properly accounted for.Plateforme d'Innovation " Forêt-Bois-Fibre-Biomasse du Futur
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