21 research outputs found

    Richard, grotte

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    Le siteLa grotte Richard, du nom de son ancien propriétaire, ou grotte des Eyzies, s’ouvre 35 m environ au-dessus de la rive droite de la Beune, près de sa confluence avec la Vézère, dans la ligne de falaises qui surplombe le village des Eyzies (Cleyet Merle & Bouchard 1990). De forme ovoïde, son porche mesure 9 m de large et 3,20 m de haut (fig. 1a). Les dimensions de la cavité sont de 15 m de large et 11 m de profondeur (Andrieux & Bouvier 1967).Elle est sans doute l’une des toutes premièr..

    Un lion des cavernes (Panthera (Leo) spelaea) exploité au Dryas récent : les données du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne, France)

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    Introduction À partir du Pléistocène moyen, les lions l.s. sont régulièrement mentionnés dans les cortèges fauniques d’Europe (Dietrich 1968 ; Schütt 1969 ; Bonifay 1971 ; Clot 1980 ; Sala 1990 ; Argant 1991 ; Barycka 2008 ; Marciszak & Sefaniak 2010 …). Suite aux révisions de diverses séries paléontologiques d’Eurasie (Ballésio 1980 ; Sotnikova & Nikolskiy 2006 ; Barycka 2008 ; Marciszak & Stefaniak 2010 ; Hemmer 2011 ; Sotnikova & Foronova 2014) et aux analyses paléogénétiques (Barnett et a..

    Unpublished Magdalenian art from Pont d'Ambon (Bourdeilles, Dordogne, France)

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    Unpublished Magdalenian art from Pont d'Ambon (Bourdeilles, Dordogne, France). A systematic and methodical review of faunal collections from the site of Pont d'Ambon (excavations by G. Célérier), conducted as part of a Collective Research Project centered on the end of the Late Ice Age in northern Perigord, led to the discovery of three portable art objects in an upper Magdalenian context, well located from an archaeostratigraphic perspective (layer 5, square J8). These are the first portable art pieces found in the Magdalenian levels of Pont d'Ambon, which have only been excavated over 1 m. In this preliminary presentation, the authors propose a brief analysis of these pieces and reveal their originality and technical as well as stylistic characteristics.Une révision systématique et méthodique des collections fauniques provenant du site de Pont d'Ambon (fouilles G. Célérier), réalisée dans le cadre du Projet Collectif de Recherche « Peuplements et cultures à la fin du Tardiglaciaire dans le Nord du Périgord », dirigé par P. Paillet, a permis la découverte de trois objets d'art mobilier en contexte magdalénien supérieur, localisés dans le site du point de vue archéostratigraphique (couche 5, carré J8). Il s'agit des premières oeuvres d'art découvertes dans les niveaux magdaléniens de Pont d'Ambon, fouillés seulement sur 1 m. Sous forme d'une prise de date, les auteurs proposent une première et brève lecture de ces pièces et en révèlent l'originalité et les spécificités techniques et stylistiques. Mots-clés : art mobilier, Magdalénien, Pont d'Ambon, supports osseux, art figuratif

    Des œuvres d’art magdaléniennes inédites à Pont d’Ambon (Bourdeilles, Dordogne, France)

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    Une révision systématique et méthodique des collections fauniques provenant du site de Pont d’Ambon (fouilles G. Célérier), réalisée dans le cadre du Projet Collectif de Recherche « Peuplements et cultures à la fin du Tardiglaciaire dans le Nord du Périgord », dirigé par P. Paillet, a permis la découverte de trois objets d’art mobilier en contexte magdalénien supérieur, localisés dans le site du point de vue archéostratigraphique (couche 5, carré J8). Il s’agit des premières œuvres d’art découvertes dans les niveaux magdaléniens de Pont d’Ambon, fouillés seulement sur 1 m. Sous forme d’une prise de date, les auteurs proposent une première et brève lecture de ces pièces et en révèlent l’originalité et les spécificités techniques et stylistiques.A systematic and methodical review of fauna collections from the site of Pont d’Ambon (excavation G. Célérier), conducted as part of a Collective Research Project centered on the end of the Late Ice Age in northern Perigord, has permitted the discovery of three objects of portable art in an upper Magdalenian context, perfectly located in the site on an archeostratigraphic perspective (layer 5, square J8). These are the first portable art pieces found in the Magdalenian levels of Pont d’Ambon, excavated only on 1 m. As a first presentation, the authors propose a brief reading of these pieces and reveal their originality and technical as well as stylistic characteristics

    Des œuvres d'art magdaléniennes inédites à Pont d'Ambon (Bourdeilles, Dordogne, France)

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    International audienc

    Un lion des cavernes (Panthera (Leo) spelaea) exploité au Dryas récent : les données du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne, France)

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    International audienceUn lion des cavernes (Panthera (Leo) spelaea) exploité au Dryas récent : les données du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne, France) Philippe FOSSE (a) , Stéphane MADELAINE (b) , Christine OBERLIN (c) , Catherine CRETIN (b) , Peggy BONNET-JACQUEMENT (b) Résumé : Dans les années 1960, les fouilles du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne) par A. Cheynier ont livré un abondant matériel lithique et osseux, rapporté au Magdalénien et à l'Azilien. La stratigraphie complexe, décrite à partir de cinq tranchées profondes, comprend une dizaine de couches d'inégale puissance dans lesquelles de très nombreux vestiges paléontologiques ont été recueillis. Ponctuellement déterminée (carnets de terrain de Cheynier) à partir de restes dentaires, la faune se compose principalement du renne et du cerf. La révision de quelques pièces paléontologiques déterminables a permis à l'un des auteurs (SM) d'identifier la présence du lion des cavernes à partir d'une colonne vertébrale sub-complète (sept vertèbres cervicales, six vertèbres thoraciques, six vertèbres lombaires), rapportée à un individu mâle. La présence de ce Félidé dans un contexte stratigraphique de l'extrême fin du Tardiglaciaire, dans un horizon culturel azilien récent, est étayée par une date radiométrique directe de 10590 ± 70 BP (SacA-38311), soit-10755/-10455 cal BC (2 ). Cette date est, à ce jour, la plus récente jamais obtenue pour cette espèce à l'échelle eurasiatique. De plus, deux vertèbres (atlas, 12 e vertèbre thoracique) présentent des traces de découpe. Le présent article dresse un bilan géo-chronologique des restes du lion des cavernes dans le Sud-Ouest de la France (nord Aquitaine-versant sud des Pyrénées) et souligne l'intérêt des gisements régionaux dans les études taphonomiques et zooarchéologiques concernant la disparition de la grande faune glaciaire

    Un lion des cavernes (Panthera (Leo) spelaea) exploité au Dryas récent : les données du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne, France)

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    International audienceUn lion des cavernes (Panthera (Leo) spelaea) exploité au Dryas récent : les données du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne, France) Philippe FOSSE (a) , Stéphane MADELAINE (b) , Christine OBERLIN (c) , Catherine CRETIN (b) , Peggy BONNET-JACQUEMENT (b) Résumé : Dans les années 1960, les fouilles du gisement du Peyrat (Saint-Rabier, Dordogne) par A. Cheynier ont livré un abondant matériel lithique et osseux, rapporté au Magdalénien et à l'Azilien. La stratigraphie complexe, décrite à partir de cinq tranchées profondes, comprend une dizaine de couches d'inégale puissance dans lesquelles de très nombreux vestiges paléontologiques ont été recueillis. Ponctuellement déterminée (carnets de terrain de Cheynier) à partir de restes dentaires, la faune se compose principalement du renne et du cerf. La révision de quelques pièces paléontologiques déterminables a permis à l'un des auteurs (SM) d'identifier la présence du lion des cavernes à partir d'une colonne vertébrale sub-complète (sept vertèbres cervicales, six vertèbres thoraciques, six vertèbres lombaires), rapportée à un individu mâle. La présence de ce Félidé dans un contexte stratigraphique de l'extrême fin du Tardiglaciaire, dans un horizon culturel azilien récent, est étayée par une date radiométrique directe de 10590 ± 70 BP (SacA-38311), soit-10755/-10455 cal BC (2 ). Cette date est, à ce jour, la plus récente jamais obtenue pour cette espèce à l'échelle eurasiatique. De plus, deux vertèbres (atlas, 12 e vertèbre thoracique) présentent des traces de découpe. Le présent article dresse un bilan géo-chronologique des restes du lion des cavernes dans le Sud-Ouest de la France (nord Aquitaine-versant sud des Pyrénées) et souligne l'intérêt des gisements régionaux dans les études taphonomiques et zooarchéologiques concernant la disparition de la grande faune glaciaire

    Les chiens de Pont d'Ambon : statut, contexte et implications sociétales

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    National audienceLe gisement de Pont d’Ambon (Bourdeilles, Dordogne) a fait l’objet de multiples opérations de terrain par G. Célérier et son équipe entre 1970 et 1990. Cet abri sous-roche a livré une très riche séquence archéologique témoignant de l’évolution des comportements culturels et de subsistance des populations de chasseurs-cueilleurs entre la fin du Magdalénien et le Laborien.À la fin des années 1970, la découverte au Pont d’Ambon des restes d’un Canis de petit gabarit vient radicalement bouleverser les connaissances concernant l’ancienneté de la domestication. Bien que le contexte dans lequel sont découverts certains des restes ait été, à l’époque, soumis à débat du fait de la proximité immédiate d’un terrier, l’identification d’autres éléments dans des secteurs non perturbés et l’état taphonomique homogène de l’ensemble du matériel, autorisent G. Célérier et F. Delpech (1978) à décrire ces restes comme ceux d’unchien (Canis familiaris) paléolithique. Les éléments découverts dans la couche 2 alors attribuée à l’Azilien, laissent à penser que dès le Tardiglaciaire, les groupes humains possédaient des chiens.Vingt ans plus tard, la réattribution des vestiges lithiques de la couche 2 et la réalisation d’une datation directe sur restes de chien conduisent Guy Célérier à considérer l’ensemble comme Laborien (Célérier, Tisnerat et Valladas 1999).Un retour sur les données de terrain couplé à un réexamen du matériel inaugure aujourd’hui une nouvelle étape de réévaluation du gisement.Ces travaux ont notamment permis d’identifier de nouveaux restes de chien parmi la faune et de préciser les spectres de chasse et les comportements techniques des groupes humains de la fin du Tardiglaciaire
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