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    Qu’en est-­il de la fertilitĂ© dans le syndrome de Turner ?

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    Introduction : Le syndrome de Turner est une affection gĂ©nĂ©tique rare, affectant un nouveau-­ nĂ© sur 2500 de sexe fĂ©minin, liĂ© Ă  une perte totale ou partielle d’un des deux chromosomes X. Les deux caractĂ©ristiques phĂ©notypiques les plus frĂ©quentes sont une petite taille et une insuffisance ovarienne qui est responsable du retard pubertaire et d’une infertilitĂ© dans la majoritĂ© des cas. Environ 30% des patientes dĂ©velopperont une pubertĂ© spontanĂ©e et seules 2 Ă  5% auront des cycles rĂ©guliers pouvant mener Ă  une grossesse spontanĂ©e (1). Le risque d’infertilitĂ© est l’une des principales prĂ©occupations pour ces patientes. Les techniques de procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e permettent aujourd’hui dans quelques cas de prĂ©server leur fertilitĂ©. Objectifs : Le but premier de ce master Ă©tait d’établir un bilan de la situation actuelle des patientes ayant Ă©tĂ© suivies Ă  Lausanne, avec un intĂ©rĂȘt particulier pour le dĂ©veloppement pubertaire et leur potentiel de fertilitĂ©. Un deuxiĂšme but Ă©tait de crĂ©er une brochure explicative au sujet de la fertilitĂ© chez les patientes porteuses du syndrome de Turner. MĂ©thode : Pour le premier objectif, une Ă©tude rĂ©trospective portant sur toutes les patientes suivies pour un syndrome de Turner dans l’unitĂ© d’endocrinologie pĂ©diatrique Ă  Lausanne entre 1998 et 2017 a Ă©tĂ© menĂ©e. Des statistiques descriptives ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour prĂ©senter les rĂ©sultats, et les donnĂ©es ont Ă©tĂ© comparĂ©es avec celles de la littĂ©rature. Une revue de cette derniĂšre a Ă©tĂ© effectuĂ©e pour crĂ©er la brochure explicative destinĂ©e aux patientes et Ă  leur entourage. Celle-­ci est axĂ©e sur les diverses possibilitĂ©s de prĂ©servation de la fertilitĂ©, ainsi que les risques liĂ©s Ă  une Ă©ventuelle grossesse. RĂ©sultats : Parmi la cohorte de 57 patientes, 10 sont encore trop jeunes pour avoir prĂ©sentĂ© une mĂ©narche spontanĂ©e (dont 9 Ă©galement trop jeunes pour la pubertĂ©). 25/48 (52%) patientes ont prĂ©sentĂ© une pubertĂ© spontanĂ©e et 18/47 (38%) ont prĂ©sentĂ© une mĂ©narche spontanĂ©e. Trois patientes porteuses du caryotype (45,X) ont dĂ©veloppĂ© une pubertĂ© spontanĂ©e, mais une seule d’entre elles a dĂ©veloppĂ© une mĂ©narche spontanĂ©e. AprĂšs examen des rĂ©sultats des dosages hormonaux (FSH, AMH, inhibine B) chez les patientes qui ont prĂ©sentĂ© une pubertĂ© spontanĂ©e suivie d’une mĂ©narche spontanĂ©e, 6/18 (33%) patientes prĂ©sentent un profil favorable pour une fertilitĂ© potentielle, 4/6 n’ont pas d’atteinte cardiaque. Ces 4 patientes sont porteuses d’une forme mosaĂŻque. 10/47 patientes en Ăąge d’avoir dĂ©veloppĂ© une mĂ©narche montrent une insuffisance ovarienne probable. Il y a 27/57 (47%) patientes qui ne sont porteuses d’aucune malformation cardiaque. Discussion : Seules 4/47 (9%) des patientes en Ăąge d’avoir dĂ©veloppĂ© une mĂ©narche prĂ©sentent un potentiel de fertilitĂ© et n’ont pas de contre-­indication Ă  une grossesse ;ÍŸ elles pourraient, en cas d’absence de grossesse spontanĂ©e, ĂȘtre concernĂ©es par une stimulation ovarienne suivie d’une FIV. Pour les 41 autres patientes, le don d’ovocytes serait une possibilitĂ© pour celles n’ayant pas de contre-­indication Ă  une grossesse. Pour les autres, il reste nĂ©anmoins la possibilitĂ© de l’adoption. On observe une augmentation du potentiel de fertilitĂ©, liĂ©e Ă  un plus grand nombre de formes moins sĂ©vĂšres du syndrome. Davantage d’interruptions volontaires de grossesse ont lieu pour les formes les plus graves, grĂące aux progrĂšs du dĂ©pistage prĂ©natal. Nous avons observĂ© que 3 patientes porteuses d’un caryotype (45,X) ont prĂ©sentĂ© une pubertĂ© spontanĂ©e, mais avec un profil de fertilitĂ© peu probable au dernier contrĂŽle. On peut se demander si une intervention plus prĂ©coce pourrait prĂ©server la fertilitĂ© chez ces patientes. Conclusion : Le nombre de patientes ayant prĂ©sentĂ© une pubertĂ© spontanĂ©e est plus Ă©levĂ© que celui mentionnĂ© dans la littĂ©rature, du fait entre autres d’un nombre de mosaĂŻsme plus important que par le passĂ©. L’étude a mis en Ă©vidence un suivi des patientes lacunaire quant Ă  l’évaluation de la fertilitĂ© et la fonction ovarienne dĂšs la naissance. Une meilleure information des patientes et de leur entourage est un premier pas afin d’amĂ©liorer cette prise en charge

    Seasonal variation of photosynthetic model parameters and leaf area index from global Fluxnet eddy covariance data

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    This is the publisher’s final pdf. The published article is copyrighted by American Geophysical Union and can be found at: http://sites.agu.org/.Global vegetation models require the photosynthetic parameters, maximum carboxylation capacity (V[subscript cm]), and quantum yield (alpha) to parameterize their plant functional types (PFTs). The purpose of this work is to determine how much the scaling of the parameters from leaf to ecosystem level through a seasonally varying leaf area index (LAI) explains the parameter variation within and between PFTs. Using Fluxnet data, we simulate a seasonally variable LAI(F) for a large range of sites, comparable to the LAI[subscript M] derived from MODIS. There are discrepancies when LAI[subscript F] reach zero levels and LAI[subscript M] still provides a small positive value. We find that temperature is the most common constraint for LAI[subecript F] in 55% of the simulations, while global radiation and vapor pressure deficit are the key constraints for 18% and 27% of the simulations, respectively, while large differences in this forcing still exist when looking at specific PFTs. Despite these differences, the annual photosynthesis simulations are comparable when using LAI[subscript F] or LAI[subscript M](rÂČ = 0.89). We investigated further the seasonal variation of ecosystem-scale parameters derived with LAI[subscript F]. V[subscript cm] has the largest seasonal variation. This holds for all vegetation types and climates. The parameter alpha is less variable. By including ecosystem-scale parameter seasonality we can explain a considerable part of the ecosystem-scale parameter variation between PFTs. The remaining unexplained leaf-scale PFT variation still needs further work, including elucidating the precise role of leaf and soil level nitrogen
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