Specific Antibody Production by Blood B Cells is Retained in Late Stage Drug-naïve HIV-infected Africans

Unseparated peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) obtained from drug-naïve African individuals living in a context of multi-infections and presenting with high viral load (VL), were cultured in vitro and tested for their ability to produce antibodies (Abs) reacting with HIV-1 antigens. Within these PBMCs, circulating B cells were differentiated in vitro and produced IgG Abs against not only ENV, but also GAG and POL proteins. Under similar experimental conditions, HAART treated patients produced Abs to ENV proteins only. The in vitro antibody production by drug-naïve individuals' PBMCs depended on exogenous cytokines (IL-2 and IL-10) but neither on the re-stimulation of reactive cells in cultures by purified HIV-1-gp 160 antigen nor on the re-engagement of CD40 surface molecules. Further, it was not abrogated by the addition of various monoclonal Abs (mAbs) to co-stimulatory molecules. This suggests that the in vitro antibody production by drug-naïve individuals' PBMCs resulted from the maturation of already envelope and core antigen-primed, differentiated B cells, presumably pre-plasma cells, which are not known to circulate at homeostasy. As in vitro produced Abs retained the capacity of binding antigen and forming complexes, this study provides pre-clinical support for functional humoral responses despite major HIV- and other tropical pathogen-induced B cell perturbations

Gene therapy for aromatic L-amino acid decarboxylase deficiency: Requirements for safe application and knowledge-generating follow-up

The autosomal recessive defect of aromatic L-amino acid decarboxylase (AADC) leads to a severe neurological disorder with manifestation in infancy due to a pronounced, combined deficiency of dopamine, serotonin and catecholamines. The success of conventional drug treatment is very limited, especially in patients with a severe phenotype. The development of an intracerebral AAV2-based gene delivery targeting the putamen or substantia nigra started more than 10 years ago. Recently, the putaminally-delivered construct, Eladocagene exuparvovec has been approved by the European Medicines Agency and by the British Medicines and Healthcare products Regulatory Agency. This now available gene therapy provides for the first time also for AADC deficiency (AADCD) a causal therapy, leading this disorder into a new therapeutic era. By using a standardized Delphi approach members of the International Working Group on Neurotransmitter related Disorders (iNTD) developed structural requirements and recommendations for the preparation, management and follow-up of AADC deficiency patients who undergo gene therapy. This statement underlines the necessity of a framework for a quality-assured application of AADCD gene therapy including Eladocagene exuparvovec. Treatment requires prehospital, inpatient and posthospital care by a multidisciplinary team in a specialized and qualified therapy center. Due to lack of data on long-term outcomes and the comparative efficacy of alternative stereotactic procedures and brain target sites, a structured follow-up plan and systematic documentation of outcomes in a suitable, industry-independent registry study are necessary

Borrélioses et fièvres récurrentes

National audienceBorrélioses et fièvres récurrentes Les borrélioses récurrentes (br) ou fièvres récurrentes sont dues à des bactéries du genre borrelia, de la famille des spirochètes, transmises à l’homme par des arthro¬podes vecteurs (poux de corps, tiques molles, et tiques dures pour l’une d’entre elles). La br à poux est cosmo¬polite et transmise lors d’épidémies survenant dans le contexte de crises majeures (promiscuité, conditions d’hygiène précaires, crise alimentaire, etc.). Les br à tiques se répartissent par région, selon la borrelia en cause et la distribution géographique de leur tique vec¬trice. Le temps d’incubation varie de 3 à 20jours. La première phase fébrile dure 3jours (1-14jours), suivie d’une phase d’apyrexie avec persistance des autres signes cliniques (rash cutané, pétéchies, céphalées in¬tenses, agitation, polyarthromyalgies, douleurs abdomi¬nales, nausées/vomissements, etc.). La récurrence de la fièvre décrit une périodicité de 7jours en moyenne. La bactériémie est abondante lors des pics fébriles, permet¬tant de poser un diagnostic par examen direct en mi¬croscopie, pcr borrelia ou culture sur milieu spécial, quand celle-ci est possible. Le traitement repose sur la doxycycline, sauf pour les formes neurologiques (ceftriaxone). Le taux de mortalité varie de 2 à 5 % selon la borrelia incriminée. L’évolution est le plus souvent favorable après traitement

Borrélioses et fièvres récurrentes

National audienceBorrélioses et fièvres récurrentes Les borrélioses récurrentes (br) ou fièvres récurrentes sont dues à des bactéries du genre borrelia, de la famille des spirochètes, transmises à l’homme par des arthro¬podes vecteurs (poux de corps, tiques molles, et tiques dures pour l’une d’entre elles). La br à poux est cosmo¬polite et transmise lors d’épidémies survenant dans le contexte de crises majeures (promiscuité, conditions d’hygiène précaires, crise alimentaire, etc.). Les br à tiques se répartissent par région, selon la borrelia en cause et la distribution géographique de leur tique vec¬trice. Le temps d’incubation varie de 3 à 20jours. La première phase fébrile dure 3jours (1-14jours), suivie d’une phase d’apyrexie avec persistance des autres signes cliniques (rash cutané, pétéchies, céphalées in¬tenses, agitation, polyarthromyalgies, douleurs abdomi¬nales, nausées/vomissements, etc.). La récurrence de la fièvre décrit une périodicité de 7jours en moyenne. La bactériémie est abondante lors des pics fébriles, permet¬tant de poser un diagnostic par examen direct en mi¬croscopie, pcr borrelia ou culture sur milieu spécial, quand celle-ci est possible. Le traitement repose sur la doxycycline, sauf pour les formes neurologiques (ceftriaxone). Le taux de mortalité varie de 2 à 5 % selon la borrelia incriminée. L’évolution est le plus souvent favorable après traitement

Facteurs de risque de résistance aux quinolones d Escherichia coli responsables de pyélonéphrites aiguës chez la femme

Selon l Observatoire national de l épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibiotiques, 15.3% des Escherichia coli urinaires de ville étaient résistants aux fluoroquinolones en 2010. Ceci interroge sur la pertinence du traitement probabiliste par fluoroquinolone des pyélonéphrites aiguës (PNA) communautaires, infections potentiellement graves. Objectifs : Identifier les facteurs de risque individuels de résistance aux quinolones d Escherichia coli responsables de PNA communautaires . Patients et méthodes : Une étude de cohorte rétrospective de 344 PNA à Escherichia coli de femmes adultes a été menée dans les services d accueil des urgences des hôpitaux de Roanne et Saint-Etienne, de janvier 2011 à février 2012. Étaient étudiés des facteurs démographiques, administratifs et cliniques. Les souches d Escherichia coli de sensibilité intermédiaire sur l antibiogramme étaient considérées résistantes. Résultats : Les taux de résistance à l acide nalidixique et à l ofloxacine étaient respectivement de 23% et 17.4%. Le caractère compliqué de la PNA n était pas un facteur de risque significatif (analyse univariée). Trois facteurs de risque de résistance à l acide nalidixique et l ofloxacine étaient indépendants (analyse multivariée) : consommation de fluoroquinolone dans les trois mois précédents, hospitalisation dans les six mois précédents et institutionnalisation. En présence d au moins une de ces caractéristiques, le taux de résistance à l ofloxacine s élevait à 30.6%. En leur absence, il s abaissait à 9%. Conclusions : Ces considérations invitent à revoir les référentiels locaux concernant le traitement probabiliste d une PNA. Les limites méthodologiques de notre travail obligent à conforter ces résultats par des études prospectives multicentriques qui pourraient aboutir à de nouvelles recommandations nationales.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF

Difficult-to-treat Gram-negative bone and joint infections: efficacy and safety of prolonged intravenous colistin

International audienc

Methodological Quality Assessment with the AGREE II Scale and a Comparison of European and American Guidelines for the Treatment of Lyme Borreliosis: A Systematic Review

International audienceBackground: Most European and American countries recently updated their guidelines on Lyme borreliosis (LB). The aim of this study was to provide a comparative overview of existing guidelines on the treatment of LB in Europe and America and to assess the methodological quality of their elaboration. Methods: A systematic search was carried out in MEDLINE, Google Scholar, and the national databases of scientific societies from 2014 to 2020. Quality was assessed by two independent reviewers using the Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation II (AGREE II) tool. Results: Twelve guidelines were included. The scores for the AGREE II domains (median ± IQR) were: overall assessment 100 ± 22, scope and purpose 85 ± 46, stakeholder involvement 88 ± 48, rigour of development 67 ± 35, clarity of presentation 81 ± 36, applicability 73 ± 52 and editorial independence 79% ± 54%. Cohen’s weighted kappa showed a high agreement (K = 0.90, 95%CI 0.84–0.96). Guidelines were quite homogeneous regarding the recommended molecules (mostly doxycycline in the first intention and ceftriaxone in the second intention), their duration (10 to 28 days), and their dosage. The differences were due to the lack of well-conducted comparative trials. The International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS) guidelines were the only ones to suggest longer antibiotics based on an expert consensus. Conclusion: European and American guidelines for the treatment of LB were quite homogeneous but based on moderate- to low-evidence studies. Well-conducted comparative trials are needed to assess the best molecules, the optimal duration and the most effective doses