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    Un bilan québécois des quinze premières années du Régime d’assistance publique du Canada (1966-1981) La dimension sociale.

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    L'auteur présente un bilan du Régime d'assistance publique du Canada (RAPC) au cours des années 1966 à 1981, en mettant l'accent sur l'impact de ce programme fédéral à frais partagés sur le développement des programmes québécois de sécurité du revenu et de services sociaux. Après avoir dégagé les principales caractéristiques du RAPC et mis en relief la philosophie sélective inhérente à ce programme, l'auteur examine les interfaces entre le RAPC et le développement des politiques sociales québécoises en distinguant deux sous-périodes. Au cours de la première sous-période, située en amont de la réforme Castonguay-Nepveu et du « chapitre 48 » (1966 à 1971), il ressort que l'harmonisation entre le RAPC et les programmes québécois concernés se réalise sans trop de heurts. Au cours de la deuxième sous-période, située en aval de la réforme Castonguay-Nepveu et du « chapitre 48 » (1971-1981), le RAPC, en raison de sa philosophie sélective, entre en contradiction avec la philosophie plus universelle de la réforme Castonguay-Nepveu. Le RAPC devient alors un obstacle qui freine la mise en oeuvre de la réforme au Québec au cours des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt

    Vers un État stratège partenaire de la société civile

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    Dans ce texte, les auteurs présentent le concept d'État stratège en rapport avec la société civile. Ils le problématisent et l'actualisent en proposant autre chose qu'une analyse binaire. Ils le balisent théoriquement et proposent de l'utiliser en déployant une problématique tripolaire dans laquelle les acteurs de la société civile, en général, et du tiers secteur et de l'économie sociale, en particulier, partagent des espaces de pouvoir avec les acteurs du secteur public et du secteur privé à but lucratif pour inventer et appliquer des politiques novatrices et démocratiques. Ce texte est structuré en trois parties. Dans la première partie, les auteurs examinent la définition de l'État stratège que l'on trouve dans les écrits et démontrent qu'il est possible d'échapper à un mode d'emploi quasi marchand ou néolibéral du concept d'État stratège. Dans la deuxième partie, ils présentent les liens de partenariat que peut et doit cultiver l'État stratège avec les acteurs de la société civile, notamment en mettant en lumière l'État stratège soucieux d'élaborer (coconstruction) et de mettre en application (coproduction) des politiques publiques en favorisant la participation des acteurs de la société civile. Dans la troisième partie du texte, les auteurs mettent de l'avant l'idée que cette vision se trouve aussi dans certaines réformes de politiques publiques ayant émergé au Québec au cours des 15 dernières années. Pour faire cette démonstration, une rétrospective sommaire de l'histoire des politiques sociales québécoises est présentée en trois périodes. Puis, suivent cinq exemples de réformes de politiques sociales survenues au Québec qui témoignent de la possibilité d'une configuration d'État stratège partenaire de la société civile. Ce texte illustre la possibilité de développer des pratiques d'État stratège qui offrent une alternative aux pratiques préconisées dans le discours dominant sur la réforme de l'État et de l'administration publique, un discours qui convie l'État à développer des partenariats public privé (PPP) et à suivre les prescriptions du courant dominant de la Nouvelle Gestion publique (NGP)

    The AccèsLogis Québec Program: 15 years of Partnership Between the State and the Social Economy

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    Over the past 15 years, the Quebec government’s public policy on social and community housing has been based mainly on the AccèsLogis program. Under this program, some 23,000 new social housing units have been developed. While the program’s regulations and funding are governed by the public sector (primarily provincial, secondarily federal), its development and implementation rely heavily on the participation of social and solidarity economy (SSE) stakeholders, and particularly on the input of housing Non Profit Organizations (NPOs) and co operatives. In other words, SSE stakeholders play a significant role in program implementation (co-production) and in its definition and design (co-construction), to use a distinction favoured in this paper’s conceptual framework (Vaillancourt, 2009). This appraisal of the AccèsLogis program is based on research that was mostly done in partnerships since 1995. Our paper is divided into two parts: first, we present the context in which the AccèsLogis program emerged, along with its main characteristics; then we show that the program represents a social innovation in which SSE stakeholders make a major contribution while participating not only in the implementation of the program (co-production), but also in defining its architecture (co-construction). En matière d’habitation sociale et communautaire, la politique publique du gouvernement du Québec, au cours des quinze dernières années, s’est principalement appuyée sur le programme AccèsLogis. Ce programme, conçu en 1996 et lancé en 1997, a permis de développer près de 23 000 nouvelles unités de logement social. Même si la régulation et le financement du programme relèvent du secteur public (principalement provincial et secondairement fédéral), son développement et sa mise en œuvre misent fortement sur la participation des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS), notamment sur l’apport des OSBL et des coopératives d’habitation. En d’autres termes, les acteurs de l’ESS assument un rôle important non seulement sur le plan de la mise en oeuvre (co-production) du programme, mais aussi sur le plan de sa définition et de son orientation (co-construction), pour reprendre une distinction que nous privilégions dans notre cadre conceptuel (Vaillancourt, 2009). En nous appuyant sur des résultats de recherches, le plus souvent partenariales, menées depuis 1995, nous présentons un bilan du programme AccèsLogis. Nous le faisons en mettant en lumière la contribution de l’ESS et les relations partenariales qui se sont instaurées entre l’ESS et le secteur public. Il en ressort un portrait globalement positif, mais non exempt de quelques zones d’ombre. La structure de notre texte repose sur deux grandes parties. Dans une première partie, sur un registre plutôt descriptif, nous présentons le contexte d’émergence du programme AccèsLogis et ses principales caractéristiques. Dans une deuxième partie, sur un registre plus analytique, nous faisons ressortir comment le programme AccèsLogis constitue une innovation sociale dans laquelle les acteurs de l’ESS font un apport majeur en participant non seulement à la mise en application du programme (co-production), mais aussi à la définition de son architecture (co-construction)

    Un coin perdu

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    Rio+20 seen from North America

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    Chronic disease patients’ experience with telehealth interventions and self-care strategies during the first wave of the COVID-19 pandemic

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    Purpose. During COVID-19 pandemic, Québec (Canada) Public Health Agency asked Family Medicine Group (FMG) to change their practice such as recommending the use of telehealth interventions. However, it is unknown if telehealth meets patients' needs in terms of self-care, especially those suffered from physical and mental chronic condition (PCDs). This study aimed to explore, from a PCD's perspective, the response of FMG about their self-care needs during COVID-19 pandemic. Methods. We conducted an exploratory qualitative descriptive study using semi-structured interviews to reach 40 PCDs from three regions of Québec. We explored FMGs' responses, PCDs needs, coping strategies regarding the COVID-19 and the changes in primary care services. We used the transactional theory of stress and coping to inform the data collection and analysis and the COREQ appraisal grid to report this study. Results. PCDs appreciated telehealth and perceived that the accessibility was increased. Moreover, family physicians from FMG conducted the majority of the follow-ups although interdisciplinary teams were available. The coping strategies raised by the PCDs were primarily aimed at maintaining their health status, while some of them aimed to reduce stress levels. Conclusions. PCDs seem to appreciate telehealth but believe it requires improvements, and it is not adequate for all types of follow-ups. PCDs adopt coping strategies to face the pandemic that were not always optimal for their health. We call for a better understanding of PCDs' needs in times of a pandemic in order to offer them the appropriate services an interdisciplinary team can provide.http://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/167663/1/Article patients-covid copingVF_PP.pdfhttp://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/167663/3/Article patients-covid coping VF_V2.pdfDescription of Article patients-covid copingVF_PP.pdf : Main ArticleSEL

    Un bilan québécois des quinze premières années du Régime d’assistance publique du Canada (1966-1981) : la dimension constitutionnelle

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    Dès les origines du Régime d'assistance publique du Canada (RAPC), au milieu des années 60, le Québec, en raison d'« arrangements provisoires » négociés avec le gouvernement fédéral au temps de Pearson et de Lesage, jouissait dans les faits d'une sorte de statut particulier. En effet, le Québec était la seule province à s'être prévalue de Y opting out d'un certain nombre de programmes à frais partagés, dont le RAPC, en retour d'une compensation fiscale. Au terme d'une période provisoire de cinq ans qui devait se terminer en 1970, il était même prévu que le Québec pourrait négocier des arrangements permanents lui permettant à la fois d'obtenir une équivalence fiscale définitive, ajustée aux coûts réels de ses programmes, et de maîtriser pleinement ses programmes. Toutefois, au cours des quinze années qui suivent, de 1966 à 1981, le gouvernement fédéral déploie une stratégie pour niveler et banaliser le statut particulier déjà octroyé au Québec. Pendant ce temps, les gouvernements qui se succèdent à Québec finissent par perdre de vue le sens politique initial de « l'opting out » et à pratiquer une sorte de sommolence. Paradoxalement, au cours des années 80 et même 90, le Québec est toujours la seule province à avoir des points d'impôt pour le RAPC. Cependant, il demeure anachroniquement soumis aux contraintes des arrangements provisoires de 1965, ce qui veut dire qu'il ne tire aucunement les dividendes politiques et financiers recherchés dans les années 60
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