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Préservation et Gestion Durable de la Zone Humide de Bagré :Analyse des Enjeux, Menaces et Défis Pour la Conservation de l'EcosystÚme
Cet article vise Ă analyser lâincidence de la gestion actuelle sur la pĂ©rennisation des biens et services Ă©cosystĂ©miques offerts par la zone humide de BagrĂ©. Une approche thĂ©orique, des focus groupe et des entretiens individuels semi-dirigĂ©s ont permis de collecter des donnĂ©es sur les enjeux, dĂ©fis et menaces en considĂ©rant les dimensions du dĂ©veloppement durable. Les rĂ©sultats dâanalyse montrent que la gestion des zones humides au Burkina repose sur la convention de Ramsar et est rĂ©gie par un cadre institutionnel, rĂ©glementaire et lĂ©gislatif diversifiĂ©. Le ComitĂ© National Ramsar assure en principe la coordination des interventions des acteurs directs et indirects engagĂ©s pour la gestion de la zone humide de BagrĂ© et de ses ressources naturelles. De lâopinion des acteurs entretenus, les enjeux majeurs sont la crĂ©ation dâemploi et le dĂ©veloppement des services sociaux. Lâenjeu liĂ© Ă la conservation de lâĂ©cosystĂšme est mineur. 52% exprime une satisfaction du mode de gestion, 95% propose une amĂ©lioration de lâapproche, 81% suggĂšre lâadoption dâautres approches pour les fiscs et 97% voit des conflits dĂ©couler dâune gestion libre. Les facteurs dĂ©mographiques, environnementaux et climatiques sont des menaces pesant sur les efforts de gestion. Les redevances et les fiscs imposĂ©s aux producteurs pour leur accompagnement accroissent leur vulnĂ©rabilitĂ©. Lâintensification de lâagriculture familiale et les investissements privĂ©s impactent lâenvironnement. Lâautonomisation des acteurs directs, la construction dâune Ă©conomie inclusive, et la conservation de lâĂ©cosystĂšme, restent des dĂ©fis Ă relever. Pour contribuer Ă amĂ©liorer les rĂ©sultats de gestion, lâapproche participative intĂ©grĂ©e est suggĂ©rĂ©e pour la zone humide de BagrĂ©.
This article aims to analyze the impact of current management on the sustainability of ecosystem goods and services offered by the BagrĂ© wetland. A theoretical approach, focus groups and individual semi-structured interviews made it possible to collect data on issues, challenges and threats by considering the dimensions of sustainable development. The analysis results show that wetland management in Burkina is based on the Ramsar Convention and is governed by a diverse institutional, regulatory and legislative framework. The Ramsar National Committee is in principle responsible for coordinating the actions of direct and indirect actors involved in the management of the BagrĂ© wetland and its natural resources. In the opinion of those involved, the major challenges are job creation and the development of social services. The issue of ecosystem conservation is minor. 52% expressed satisfaction with the management method, 95% proposed an improvement in the approach, 81% suggested the adoption of other approaches for tax purposes and 97% saw conflicts arising from free management. Demographic, environmental and climate factors are threats to management efforts. Royalties and taxes imposed on producers for their support increase their vulnerability. The intensification of family farming and private investments impact the environment. The empowerment of direct actors, the construction of an inclusive economy, and the conservation of the ecosystem, remain challenges to be met. To help improve management outcomes, an integrated participatory approach is suggested for the BagrĂ© wetland. 
Examen de la gestion et stratégies de protection des berges du Lac Bam à Kongoussi au Centre-Nord du Burkina Faso
La dĂ©gradation du lac Bam au Burkina Faso prĂ©occupe les acteurs nationaux et internationaux. Le prĂ©sent travail vise principalement Ă contribuer Ă la connaissance des facteurs de dĂ©gradation et des stratĂ©gies de gestion durable. SpĂ©cifiquement, il voudrait identifier les acteurs impliquĂ©s dans la gestion des berges ; examiner les raisons ou les causes de dĂ©gradation ; identifier les stratĂ©gies de restauration. Alors, des recherches bibliographiques et des interviews ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans cinq villages riverains, auprĂšs de cent quarante producteurs ; sept ONG et Associations, trois services publics dĂ©concentrĂ©s, un service de la collectivitĂ© territoriale et un chef coutumier. Les rĂ©sultats rĂ©vĂšlent des mĂ©rites et des insuffisances dans les missions assignĂ©es aux acteurs. La principale raison de lâoccupation des berges demeure la quĂȘte permanente de la ressource en eau. Les sĂ©cheresses, les mauvaises pratiques culturales, la dĂ©forestation et les problĂšmes dĂ©mographiques sont des causes de dĂ©gradation caractĂ©risĂ©es par des indices de sĂ©vĂ©ritĂ©s importants allant de 1,1 Ă 1,4. Les producteurs proposent quatre alternatives Ă lâoccupation des berges. Sept points de rĂ©flexion sont Ă©galement exposĂ©s. Toutefois, le succĂšs des stratĂ©gies repose sur une volontĂ© de changement chez les producteurs et les moyens matĂ©riels et financiers ainsi que lâidentification de circuits dâĂ©coulement des produits.Mots clĂ©s: Lac Bam, dĂ©gradation, facteurs, berges, stratĂ©gies de protection
Préservation et Gestion Durable de la Zone Humide de Bagré : Analyse des Enjeux, Menaces et Défis Pour la Conservation de l'EcosystÚme
Cet article vise Ă analyser lâincidence de la gestion actuelle sur la pĂ©rennisation des biens et services Ă©cosystĂ©miques offerts par la zone humide de BagrĂ©. Une approche thĂ©orique, des focus groupes et des entretiens individuels semi-dirigĂ©s ont permis de collecter des donnĂ©es sur les enjeux, dĂ©fis et menaces en considĂ©rant les dimensions du dĂ©veloppement durable. Les rĂ©sultats dâanalyse montrent que la gestion des zones humides au Burkina repose sur la Convention de Ramsar et est rĂ©gie par un cadre institutionnel, rĂ©glementaire et lĂ©gislatif diversifiĂ©. Le ComitĂ© National Ramsar assure en principe la coordination des interventions des acteurs directs et indirects engagĂ©s pour la gestion de la zone humide de BagrĂ© et de ses ressources naturelles. De lâopinion des acteurs interrogĂ©s, les enjeux majeurs sont la crĂ©ation dâemploi et le dĂ©veloppement des services sociaux. Lâenjeu liĂ© Ă la conservation de lâĂ©cosystĂšme est mineur. 52 % exprime une satisfaction du mode de gestion, 95 % propose une amĂ©lioration de lâapproche, 81% suggĂšre lâadoption dâautres approches pour les fiscs et 97 % voit des conflits dĂ©couler dâune gestion libre. Les facteurs dĂ©mographiques, environnementaux et climatiques sont des menaces pesant sur les efforts de gestion. Les redevances et les fiscs imposĂ©s aux producteurs pour leur accompagnement accroissent leur vulnĂ©rabilitĂ©. Lâintensification de lâagriculture familiale et les investissements privĂ©s impactent lâenvironnement. Lâautonomisation des acteurs directs, la construction dâune Ă©conomie inclusive, et la conservation de lâĂ©cosystĂšme, restent des dĂ©fis Ă relever. Pour contribuer Ă amĂ©liorer les rĂ©sultats de gestion, lâapproche participative intĂ©grĂ©e est suggĂ©rĂ©e pour la zone humide de BagrĂ©.
This article aims to analyze the impact of current management on the sustainability of ecosystem goods and services offered by the BagrĂ© wetland. A theoretical approach, focus groups, and individual semi-structured interviews made it possible to collect data on issues, challenges, and threats by considering the dimensions of sustainable development. The analysis results show that wetland management in Burkina is based on the Ramsar Convention and is governed by a diverse institutional, regulatory, and legislative framework. The Ramsar National Committee is in principle responsible for coordinating the actions of direct and indirect actors involved in the management of the BagrĂ© wetland and its natural resources. In the opinion of those involved, the major challenges are job creation and the development of social services. The issue of ecosystem conservation is minor. 52% expressed satisfaction with the management method, 95% proposed an improvement in the approach, 81% suggested the adoption of other approaches for tax purposes and 97% saw conflicts arising from free management. Demographic, environmental, and climate factors are threats to management efforts. Royalties and taxes imposed on producers for their support increase their vulnerability. The intensification of family farming and private investments impact the environment. The empowerment of direct actors, the construction of an inclusive economy, and the conservation of the ecosystem remain challenges to be met. To help improve management outcomes, an integrated participatory approach is suggested for the BagrĂ© wetland. 
Préservation et Gestion Durable de la Zone Humide de Bagré :Analyse des Enjeux, Menaces et Défis Pour la Conservation de l'EcosystÚme
Cet article vise Ă analyser lâincidence de la gestion actuelle sur la pĂ©rennisation des biens et services Ă©cosystĂ©miques offerts par la zone humide de BagrĂ©. Une approche thĂ©orique, des focus groupe et des entretiens individuels semi-dirigĂ©s ont permis de collecter des donnĂ©es sur les enjeux, dĂ©fis et menaces en considĂ©rant les dimensions du dĂ©veloppement durable. Les rĂ©sultats dâanalyse montrent que la gestion des zones humides au Burkina repose sur la convention de Ramsar et est rĂ©gie par un cadre institutionnel, rĂ©glementaire et lĂ©gislatif diversifiĂ©. Le ComitĂ© National Ramsar assure en principe la coordination des interventions des acteurs directs et indirects engagĂ©s pour la gestion de la zone humide de BagrĂ© et de ses ressources naturelles. De lâopinion des acteurs entretenus, les enjeux majeurs sont la crĂ©ation dâemploi et le dĂ©veloppement des services sociaux. Lâenjeu liĂ© Ă la conservation de lâĂ©cosystĂšme est mineur. 52% exprime une satisfaction du mode de gestion, 95% propose une amĂ©lioration de lâapproche, 81% suggĂšre lâadoption dâautres approches pour les fiscs et 97% voit des conflits dĂ©couler dâune gestion libre. Les facteurs dĂ©mographiques, environnementaux et climatiques sont des menaces pesant sur les efforts de gestion. Les redevances et les fiscs imposĂ©s aux producteurs pour leur accompagnement accroissent leur vulnĂ©rabilitĂ©. Lâintensification de lâagriculture familiale et les investissements privĂ©s impactent lâenvironnement. Lâautonomisation des acteurs directs, la construction dâune Ă©conomie inclusive, et la conservation de lâĂ©cosystĂšme, restent des dĂ©fis Ă relever. Pour contribuer Ă amĂ©liorer les rĂ©sultats de gestion, lâapproche participative intĂ©grĂ©e est suggĂ©rĂ©e pour la zone humide de BagrĂ©.
This article aims to analyze the impact of current management on the sustainability of ecosystem goods and services offered by the BagrĂ© wetland. A theoretical approach, focus groups and individual semi-structured interviews made it possible to collect data on issues, challenges and threats by considering the dimensions of sustainable development. The analysis results show that wetland management in Burkina is based on the Ramsar Convention and is governed by a diverse institutional, regulatory and legislative framework. The Ramsar National Committee is in principle responsible for coordinating the actions of direct and indirect actors involved in the management of the BagrĂ© wetland and its natural resources. In the opinion of those involved, the major challenges are job creation and the development of social services. The issue of ecosystem conservation is minor. 52% expressed satisfaction with the management method, 95% proposed an improvement in the approach, 81% suggested the adoption of other approaches for tax purposes and 97% saw conflicts arising from free management. Demographic, environmental and climate factors are threats to management efforts. Royalties and taxes imposed on producers for their support increase their vulnerability. The intensification of family farming and private investments impact the environment. The empowerment of direct actors, the construction of an inclusive economy, and the conservation of the ecosystem, remain challenges to be met. To help improve management outcomes, an integrated participatory approach is suggested for the BagrĂ© wetland. 
Caractérisation de la Dynamique des Feux et del'Evolution du Couvert dans le Parc du W Burkina Faso, Bénin et Niger.
Abstract not availableJRC.H-Institute for environment and sustainability (Ispra
Allometric equations for below-ground biomass of four key woody species in West African savanna-woodlands
Accurate estimates of both above-ground biomass (AGB) and below-ground biomass (BGB) are essential for estimating carbon (C) balances at various geographical scales and formulating effective climate change mitigation programs. However, estimating BGB is challenging, particularly for forest ecosystems, so robust allometric equations are needed. To obtain such equations for savanna-woodlands of the West African north sudanian zone, we selected four common native woody species (Anogeissus leiocarpa (DC.) Guill. & Perr., Detarium microcarpum Guill. & Perr., Piliostigma thonningii (Schumach.) Milne-Redh. and Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn.). At two sites in Burkina Faso, we determined the BGB of 30 trees of each of these species by excavation, and measured various above-ground dimensional variables. The root: shoot ratio varied widely among the species, from 0.1 to 3.4. Depending on the species, allometric equations based on stem basal area at 20 cm height, basal area at breast height and tree height explained 50-95% of the variation in BGB. The best generic equation we obtained, based on basal area at 20 cm, explained 60% of the variation in BGB across the species. Three previously published generic allometric equations underestimated BGB by 8 to 63%. The presented equations should significantly improve the accuracy of BGB estimates in savanna-woodlands and help avoid costly needs to excavate root systems.Peer reviewe
The condition of pastoral resources of a land of reception and transit for transhumant herders: the Kotchari territory (Southeastern Burkina Faso)
Kotchari pasturelands, which include a portion
of the W National Park, were characterized by three complementary methods: an analysis of a colour
composition of an Aster image, a floristical analysis and a pastoral survey. Nine pastoral landscape units
with diverse tree cover were described, they include ten agrostological groups. The landscape units located
outside the protected area, especially on thin to fairly deep soils, show the highest density in ligneous species
and the highest herbaceous richness as well as the least dominance between species. Conversely, herbaceous
phytomass and ligneous cover are higher in the protected area, particularly on the deep hydromorphic soils
units. In addition, these units are more or less heterogeneous, some containing several agrostological groups.
In general, the pasture lands located outside the protected area tend to be the most degraded: in some of
them there is a regeneration of trees and a decrease of perennial herbaceous species. In all, although the
phytomass is rather abundant and the pastoral values are acceptable in most units, those located outside the
W park appear not very interesting in terms of pastoral use. Their ability to produce herbaceous regrowth
after vegetation fires is low, the landscape is highly fragmented and the access to some units is not possible
all year long. The pastoral status of the pastoral units inside the protected area, which have the highest phytomasses
and the best pastoral values, is clearly much better. The strong interest of transhumant herders in
this region seems guided on the one hand by the quality and availability of forage that is better at the end of
the dry season than in their home grazing territory, and on the other hand by the opportunity of illegal use of
pastoral resources in protected areasLes pùturages du terroir de Kotchari, qui incluent une portion du Parc national du W, ont été caractérisés par trois méthodes complémentaires: une analyse en composition colorée d'une image satellitaire Aster, une analyse
floristique et une enquĂȘte pastorale. Neuf unitĂ©s paysagĂšres pastorales plus ou moins densĂ©ment boisĂ©es qui comprennent dix groupements agrostologiques ont Ă©tĂ© dĂ©crites. Celles situĂ©es Ă l'extĂ©rieur de l'aire protĂ©gĂ©e prĂ©sentent la densitĂ© en ligneux la plus Ă©levĂ©e et la strate herbacĂ©e la
plus riche en espÚces avec la dominance entre espÚces la moins marquée, surtout sur les sols minces à moyennement profonds. La phytomasse herbacée sur pied et le recouvrement ligneux apparaissent en revanche plus élevés dans l'aire protégée, notamment dans les unités sur sols profonds
hydromorphes. Par ailleurs, ces unités sont plus ou moins hétérogÚnes, certaines renfermant plusieurs groupements agrostologiques. De maniÚre générale, il y a une tendance à la dégradation des pùturages dans les unités situées en dehors de l'aire protégée: certaines d'entre elles présentent
un début d'embuissonnement et les herbacées pérennes y sont en diminution. Au total, malgré une phytomasse globalement satisfaisante et des valeurs pastorales acceptables, la plupart des unités situées hors du parc W apparaissent peu intéressantes au plan pastoral. Leur potentiel en
repousses herbacées aprÚs les feux est faible, les milieux sont fortement fragmentés et il est impossible d'accéder à certaines d'entre elles toute l'année. Le statut pastoral des unités pastorales à l'intérieur de l'aire protégée, qui ont les plus fortes phytomasses et les meilleures
valeurs pastorales, est clairement bien meilleur. Le fort attrait des transhumants pour ce terroir semble s'expliquer par une production fourragĂšre meilleure et plus disponible en fin de saison sĂšche que dans les territoires d'attache d'une part, par l'usage possible des ressources
interdites des aires protégées d'autre part
Nouveaux risques dans les bas-fonds des terroirs soudaniens. Une Ă©tude de cas au Burkina Faso
Dans la région soudanienne du Burkina Faso riche en bas-fonds, ces derniers représentent une facette du paysage inondable et fertile, ayant une fonction contre-aléatoire à travers des productions diversifiées en milieu humide en saison des pluies, et en contre-saison. Les activités de bas-fond permettent de réduire la vulnérabilité des groupes les plus exposés, comme les petites exploitations, les femmes et les jeunes, mais les arrangements fonciers restent précaires. C'est aussi un paysage particuliÚrement changeant avec des actions d'aménagement collectif hydraulique, rizicole et maraßcher. Les changements climatiques en cours atténuent l'aléa de la sécheresse sauf en début de saison, et un risque accru d'inondations est apparu. Ces tendances renforcent l'aléa du régime de l'eau, limitant les rendements, ce qui requiert des innovations dans les domaines technique et organisationnel, qui devront prendre en compte explicitement la dimension sociale et environnementale des bas-fonds
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