The condition of pastoral resources of a land of reception and transit for transhumant herders: the Kotchari territory (Southeastern Burkina Faso)

Abstract

Kotchari pasturelands, which include a portion of the W National Park, were characterized by three complementary methods: an analysis of a colour composition of an Aster image, a floristical analysis and a pastoral survey. Nine pastoral landscape units with diverse tree cover were described, they include ten agrostological groups. The landscape units located outside the protected area, especially on thin to fairly deep soils, show the highest density in ligneous species and the highest herbaceous richness as well as the least dominance between species. Conversely, herbaceous phytomass and ligneous cover are higher in the protected area, particularly on the deep hydromorphic soils units. In addition, these units are more or less heterogeneous, some containing several agrostological groups. In general, the pasture lands located outside the protected area tend to be the most degraded: in some of them there is a regeneration of trees and a decrease of perennial herbaceous species. In all, although the phytomass is rather abundant and the pastoral values are acceptable in most units, those located outside the W park appear not very interesting in terms of pastoral use. Their ability to produce herbaceous regrowth after vegetation fires is low, the landscape is highly fragmented and the access to some units is not possible all year long. The pastoral status of the pastoral units inside the protected area, which have the highest phytomasses and the best pastoral values, is clearly much better. The strong interest of transhumant herders in this region seems guided on the one hand by the quality and availability of forage that is better at the end of the dry season than in their home grazing territory, and on the other hand by the opportunity of illegal use of pastoral resources in protected areasLes pâturages du terroir de Kotchari, qui incluent une portion du Parc national du W, ont été caractérisés par trois méthodes complémentaires: une analyse en composition colorée d'une image satellitaire Aster, une analyse floristique et une enquête pastorale. Neuf unités paysagères pastorales plus ou moins densément boisées qui comprennent dix groupements agrostologiques ont été décrites. Celles situées à l'extérieur de l'aire protégée présentent la densité en ligneux la plus élevée et la strate herbacée la plus riche en espèces avec la dominance entre espèces la moins marquée, surtout sur les sols minces à moyennement profonds. La phytomasse herbacée sur pied et le recouvrement ligneux apparaissent en revanche plus élevés dans l'aire protégée, notamment dans les unités sur sols profonds hydromorphes. Par ailleurs, ces unités sont plus ou moins hétérogènes, certaines renfermant plusieurs groupements agrostologiques. De manière générale, il y a une tendance à la dégradation des pâturages dans les unités situées en dehors de l'aire protégée: certaines d'entre elles présentent un début d'embuissonnement et les herbacées pérennes y sont en diminution. Au total, malgré une phytomasse globalement satisfaisante et des valeurs pastorales acceptables, la plupart des unités situées hors du parc W apparaissent peu intéressantes au plan pastoral. Leur potentiel en repousses herbacées après les feux est faible, les milieux sont fortement fragmentés et il est impossible d'accéder à certaines d'entre elles toute l'année. Le statut pastoral des unités pastorales à l'intérieur de l'aire protégée, qui ont les plus fortes phytomasses et les meilleures valeurs pastorales, est clairement bien meilleur. Le fort attrait des transhumants pour ce terroir semble s'expliquer par une production fourragère meilleure et plus disponible en fin de saison sèche que dans les territoires d'attache d'une part, par l'usage possible des ressources interdites des aires protégées d'autre part

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