17 research outputs found

    Au large de Villeneuve-lĂšs-Maguelone – L’épave de la Jeanne-Élisabeth (EA 6479)

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    L’opĂ©ration de fouille 2015 s’est poursuivie dans le but de finir le dĂ©gagement de la zone arriĂšre de la coque partiellement ouverte l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le secteur de la cale n’a pas apportĂ© de donnĂ©e supplĂ©mentaire du point de vue de la culture matĂ©rielle contrairement Ă  la zone de l’entrepont particuliĂšrement riche cette annĂ©e. En effet, l’entrepont arriĂšre ne semble pas avoir Ă©tĂ© affectĂ© par le pillage au-delĂ  de la zone de lest rĂ©siduel encore en place. Cette zone traditionnellement rĂ©ser..

    Transporter, conserver en mer au XVIIIe siÚcle, de la diversité vers la standardisation

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    International audienceCet article propose de dĂ©crire diffĂ©rents modes de conditionnement des denrĂ©es transitant par bateau au cours du XVIIIe siĂšcle. Pour cela, la distinction est faite entre cargaison et produits destinĂ©s Ă  la vie des hommes embarquĂ©s. La diversitĂ© des terres cuites, de la production verriĂšre, des contenants en bois et en matiĂšres organiques seront abordĂ©s Ă  l’aune de la Jeanne Élisabeth, brick de commerce suĂ©dois armĂ© au cabotage international et naufragĂ© en 1755 devant Villeneuve-lĂšs-Maguelone (HĂ©rault). Enfin, le navire sera prĂ©sentĂ© comme contenant lui-mĂȘme tant dans ses amĂ©nagements spĂ©cifiques que dans le plan de chargement

    L’épave de la Jeanne-Élisabeth, 1755 (Villeneuve-lĂšs-Maguelone, HĂ©rault). 2008-2016, bilan de huit campagnes de fouilles

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    International audienceThe wreck of the Jeanne-Elisabeth, 1755 (Villeneuve-lĂšs-Maguelone, HĂ©rault). 2008-2016, an overview of eight excavation campaigns.The Jeanne-Elisabeth is a Swedish merchantman that was lost during a storm on 14 November 1755, very close to the Languedoc-Roussillon coast in the French Mediterranean. On board the ship were ten Swedish sailors and eleven passengers of different nationalities, including two Frenchmen, whose bodies were found the next morning on the shore. This vessel of 200 tons and 25-metres length, probably snow-rigged, sailing from Cadiz to Marseille, carried 24,360 silver Spanish piasters minted in Mexico and Peru. A secondary cargo consisted of high added-value goods such as dyestuffs. The looting of this site in 2007 led to a Customs investigation and, the following year, to an archaeological evaluation by the DRASSM. The exceptional nature of the preserved remains and archaeological material has made the Jeanne-Elisabeth a reference site in terms of 18th century naval architecture and material culture.La Jeanne-Élisabeth est un navire de commerce suĂ©dois perdu lors d’une tempĂȘte le 14 novembre 1755 sur les cĂŽtes du Languedoc-Roussillon (MĂ©diterranĂ©e française) Ă  quelques encablures de la plage. À son bord, le navire compte dix marins suĂ©dois et onze passagers de diffĂ©rentes nationalitĂ©s dont deux Français dont les corps seront retrouvĂ©s le lendemain sur le rivage. Ce brick de 200 tonneaux et 25 m de long, probablement grĂ©Ă© en senau, transporte entre Cadix et Marseille 24 360 piastres d’argent espagnoles frappĂ©es au Mexique et au PĂ©rou. Une cargaison secondaire se compose de marchandises Ă  forte valeur ajoutĂ©e comme des produits tinctoriaux. Le pillage de ce site en 2007 conduit Ă  une enquĂȘte douaniĂšre et l’annĂ©e suivante Ă  son expertise archĂ©ologique par le Drassm. Le caractĂšre exceptionnel des vestiges et des mobiliers conservĂ©s font de la Jeanne-Élisabeth un site de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d’architecture navale et de culture matĂ©rielle du XVIIIe siĂšcle

    Analyse et datation d’une ancre en fer dĂ©couverte au large de La Grande-Motte (34)

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    International audienceEn 2016, deux ancres en fer ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans la baie d’Aigues-Mortes lors de prospections magnĂ©tiques*. MĂȘme si leur typologie laissait supposer une attribution antique, ces ancres, de par leurs dimensions exceptionnelles et en l’absence de tout contexte archĂ©ologique, mĂ©ritaient d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©es plus avant. L’anneau d’une des ancres a pu ĂȘtre dĂ©coupĂ© et a fait l’objet de deux datations radiocarbone. Des observations mĂ©tallographiques et des analyses chimiques inclusionnaires de l’alliage ferreux ont Ă©tĂ© menĂ©es au prĂ©alable afin d’évaluer la teneur en carbone du mĂ©tal, son hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et les possibilitĂ©s de contaminations. Ces analyses ont Ă©galement permis d’avancer quelques hypothĂšses quant Ă  la fabrication de l’objet lui-mĂȘme. Par ailleurs, l’étude botanique et chimique des rĂ©sidus fibreux dĂ©couverts sous l’épaisse couche de concrĂ©tions a mis en Ă©vidence les restes d’une emboudinure et apportĂ© quelques Ă©lĂ©ments d’informations quant Ă  sa nature. Les rĂ©sultats d’analyses et les datations radiocarbone rĂ©alisĂ©es sur le fer et les restes d’emboudinure seront prĂ©sentĂ©s et commentĂ©s au regard des connaissances disponibles pour ces Ă©lĂ©ments de navigation en mĂ©diterranĂ©e dans l’AntiquitĂ©. *Les prospections et sondages ayant abouti Ă  la dĂ©couverte des ancres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par le Groupe de Recherche en ArchĂ©ologie Navale sous la direction de Max GuĂ©rout et de SĂ©bastien Berthaut-Clarac

    Dating of a ring on one of the largest known Roman iron anchors (La Grande-Motte, France): Combined metal and organic material radiocarbon analysis

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    International audienceUnderwater operations conducted along the southern French coast have unveiled two large, isolated anchors of iron. The largest ever found in the ancient Mediterranean, they reveal that Roman merchantmen moored in Aigues-Mortes Bay. A combination of analyses focusing on the ring, which belonged to one of the two anchors, offered the opportunity to collect data from isolated anchors and to document their production. Radiocarbon analysis, conducted for the first time on this type of object, determined that they were manufactured in the early imperial period. Another key discovery was a layer of fibers found in a concretion from the ring, which revealed rare remnants of ropes impregnated with pitch that could correspond to puddening. The replication of similar analyses on rings belonging to other anchors would provide a better understanding of this crucial component for ancient mooring

    Analyse et datation d’une ancre en fer dĂ©couverte au large de La Grande-Motte (34)

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    International audienceEn 2016, deux ancres en fer ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans la baie d’Aigues-Mortes lors de prospections magnĂ©tiques*. MĂȘme si leur typologie laissait supposer une attribution antique, ces ancres, de par leurs dimensions exceptionnelles et en l’absence de tout contexte archĂ©ologique, mĂ©ritaient d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©es plus avant. L’anneau d’une des ancres a pu ĂȘtre dĂ©coupĂ© et a fait l’objet de deux datations radiocarbone. Des observations mĂ©tallographiques et des analyses chimiques inclusionnaires de l’alliage ferreux ont Ă©tĂ© menĂ©es au prĂ©alable afin d’évaluer la teneur en carbone du mĂ©tal, son hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et les possibilitĂ©s de contaminations. Ces analyses ont Ă©galement permis d’avancer quelques hypothĂšses quant Ă  la fabrication de l’objet lui-mĂȘme. Par ailleurs, l’étude botanique et chimique des rĂ©sidus fibreux dĂ©couverts sous l’épaisse couche de concrĂ©tions a mis en Ă©vidence les restes d’une emboudinure et apportĂ© quelques Ă©lĂ©ments d’informations quant Ă  sa nature. Les rĂ©sultats d’analyses et les datations radiocarbone rĂ©alisĂ©es sur le fer et les restes d’emboudinure seront prĂ©sentĂ©s et commentĂ©s au regard des connaissances disponibles pour ces Ă©lĂ©ments de navigation en mĂ©diterranĂ©e dans l’AntiquitĂ©. *Les prospections et sondages ayant abouti Ă  la dĂ©couverte des ancres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par le Groupe de Recherche en ArchĂ©ologie Navale sous la direction de Max GuĂ©rout et de SĂ©bastien Berthaut-Clarac
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