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    La vie économique dans le roman québécois (1956-1983) : représentations, histoire et pratiques

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    Cette thĂšse propose une analyse, par le prisme de l’imaginaire social, d’Ɠuvres littĂ©raires quĂ©bĂ©coises qui mettent en scĂšne la vie Ă©conomique, depuis la phase d’essor industriel qui marque l’aprĂšs-guerre jusqu’aux annĂ©es 1980. Conjuguant l’histoire culturelle et la sociocritique, nous Ă©tudions les reprĂ©sentations de la vie Ă©conomique, leurs conditions de possibilitĂ©, de production et de circulation. Notre travail s’intĂ©resse Ă  la dimension idĂ©ologique et politique des classes populaires, des ouvriers et des ouvriĂšres fictifs chez des auteurs marginaux (Jean-Jules Richard, Pierre GĂ©linas, Germain Archambault, Maurice Gagnon et Élisabeth Vonarburg) et d’autres plus connus (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine NoĂ«l). Tout comme la figure de l’écrivain, le personnage du travailleur est un « foyer normatif complexe » (Hamon, 1984). En croisant l’analyse de diffĂ©rentes productions culturelles avec la lecture approfondie de romans choisis, nous interrogeons le prĂ©sumĂ© dĂ©sintĂ©rĂȘt de la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise envers les questions qui concernent la vie Ă©conomique. Nous tentons d’abord de repenser les catĂ©gories de l’histoire littĂ©raire, soit le rĂ©alisme, le rĂ©gionalisme, le « documentaire » et le roman social. Une analyse du discours des Ă©crivains et des critiques dans les pĂ©riodiques rĂ©vĂšle les diffĂ©rentes dĂ©finitions du rĂŽle social de la littĂ©rature et de l’écrivain qui circulent dans les annĂ©es 1950. La rĂ©ception contrastĂ©e des romans sociaux signale leur qualitĂ© littĂ©raire parfois moyenne, mais un enthousiasme pour les reprĂ©sentations du « milieu ». Articulant histoire, politique et travail industriel, les romans de Pierre GĂ©linas et de Jean-Jules Richard offrent un point de vue informĂ© par une sensibilitĂ© communiste sur les grĂšves ouvriĂšres de l’époque. Dans leurs Ɠuvres, tout comme dans celles publiĂ©es Ă  la revue et aux Éditions Parti pris, les reprĂ©sentations des femmes proposent par leur complexitĂ© une perspective Ă©clairante sur la vie Ă©conomique. La figure du chauffeur de taxi, coureur des bois (et des rues) moderne, tĂ©moigne exemplairement de l’exploration de la marginalitĂ© et de la mobilitĂ© qu’on retrouve dans plusieurs parutions de la maison d’édition. Le dernier chapitre s’attache Ă  la figure de la mĂ©nagĂšre et Ă  la question du travail mĂ©nager. En Ă©tudiant Maryse de Francine NoĂ«l et Le Silence de la CitĂ© d’Élisabeth Vonarburg, nous rĂ©Ă©valuons les prĂ©supposĂ©s selon lesquels le rĂ©alisme serait la forme privilĂ©giĂ©e de la reprĂ©sentation Ă©conomique.This thesis proposes an analysis, through the prism of the imaginaire social, of literay works that represent economic life, from the industrial boom that marked the post-war period to the 1980s. Combining cultural history and sociocriticism, we study the representations of economic life, their conditions of possibility, production and circulation. Our work focuses in particular on the ideological and political dimension of the working classes and of fictitious workers among marginal authors (Jean-Jules Richard, Pierre GĂ©linas, Germain Archambault, Maurice Gagnon and Élisabeth Vonarburg) and others who are better known (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine NoĂ«l). As the figure of the writer, the worker is a “complex normative focus” (Hamon, 1984). By crossing the analysis of different cultural productions with the reading of specific novels, the thesis questions the supposed disinterest of QuĂ©bec literature for economic life. We first attempt to rethink the categories and oppositions of literary history: realism, regionalism, “documentary” and the social novel. An analysis of the discourse of writers and critics in periodicals sheds light on the different definitions of the social role of literature and of the writer circulating in the 1950s discourse. The contrasting reception of social novels indicates the average literary quality of some of those literary works but a certain enthusiasm for social representations. Articulating history, politics and industrial work, the novels of Pierre GĂ©linas and Jean-Jules Richard offer a marginal point of view on the workers' strikes of the time informed by a communist sensibility. In their works, as in those published in the review and in Éditions Parti pris, the representations of women offer, by their complexity, a significant perspective on economic life. The exploration of marginality and mobility in the publishing house's publications creates the figure of the taxi driver, a modern-day coureur des bois. The last chapter focuses on the figure of the housewife and on the issue of housework. By studying Francine NoĂ«l's Maryse and Élisabeth Vonarburg's Le Silence de la CitĂ©, we reassess the presupposition that realism is the preferred form of economic representation

    Discovery of new variable number tandem repeat loci in multiple Cryptosporidium parvum genomes for the surveillance and investigation of outbreaks of cryptosporidiosis

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    Cryptosporidium parvum is a protozoan parasite causing gastro-intestinal disease (cryptosporidiosis) in humans and animals. The ability to investigate sources of contamination and routes of transmission by characterisation and comparison of isolates in a cost- and time-efficient manner will help surveillance and epidemiological investigations, but as yet there is no standardised multi-locus typing scheme. To systematically identify variable number tandem repeat (VNTR) loci, which have been shown to provide differentiation in moderately conserved species, we interrogated the reference C. parvum Iowa II genome and seven other C. parvum genomes using a tandem repeat finder software. We identified 28 loci that met criteria defined previously for robust typing schemes for inter-laboratory surveillance, that had potential for generating PCR amplicons analysable on most fragment sizing platforms: repeats ≄6 bp, occurring in tandem in a single repeat region, and providing a total amplicon size of <300 bp including 50 bp for the location of the forward and reverse primers. The qualifying loci will be further investigated in vitro for consideration as preferred loci in the development of a robust VNTR scheme

    Note de gérance

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    Une politique de l’ennui

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    À partir d’une analyse de trois Ɠuvres quĂ©bĂ©coises contemporaines qui mettent en jeu diffĂ©rentes formes d’ennui, nous tenterons de voir comment celui-ci ouvre provisoirement un espace de subjectivation critique. Retraite (2014) et RĂ©novation (2016) de Renaud Jean ainsi que La Vie littĂ©raire (2014) de Mathieu Arsenault ne prennent pas le parti d’une subversion ou d’une rupture esthĂ©tique particuliĂšre : ces auteurs n’ont pas nĂ©cessairement une « posture engagĂ©e ». On y retrace plutĂŽt diffĂ©rentes formes d’ennui, qui semble chaque fois moins un Ă©tat passif qu’une rĂ©action Ă  une rĂ©alitĂ© sociale, particuliĂšrement le travail et le discours Ă©conomique de l’activitĂ© et de la performance. L’ennui trace ainsi dans ces Ɠuvres les contours d’une subjectivitĂ© critique

    Note de gérance

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    Inventaire pour non-liseurs

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    LES ESTHÉTIQUES DÉMOCRATIQUES EN QUESTION : ReprĂ©sentation du travail et mĂ©moire ouvriĂšre dans La mĂ©moire du papier et Querelle de Roberval

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    Partant du constat, dans le discours critique, d’une « absence » de roman Ă  propos de la rĂ©alitĂ© Ă©conomique, je fais l’hypothĂšse que ce type de roman, s’il constitue historiquement une « littĂ©rature du cliché », se modifie avec la publication d’un certain nombre de rĂ©cits au tournant de la dĂ©cennie 2010. J’explore dans un premier temps les diffĂ©rentes dĂ©nominations de ce « genre » de roman Ă  partir des rĂ©sultats de recherches dans les revues et les journaux numĂ©risĂ©s de BAnQ. Je suggĂšre que le « roman social » est une catĂ©gorie opĂ©rante bien que non dominante pour accueillir, selon la formule de Nelly Wolf, les « esthĂ©tiques dĂ©mocratiques ». Dans un deuxiĂšme temps, je propose une analyse sociocritique de deux « romans sociaux » : La mĂ©moire du papier de Nicolas Tremblay (2016) et Querelle de Roberval de Kevin Lambert (2018). En analysant les reprĂ©sentations du travail et de la mĂ©moire ouvriĂšre que proposent ces romans, je montre qu’ils investissent le stĂ©rĂ©otype liĂ© au « roman social » tout en le renouvelant, l’un par le genre fantastique, l’autre par une reprĂ©sentation dialectique de la sexualitĂ© homosexuelle.Based on the recognition, in critical discourse, of an “absence” of novels dealing with economic reality, my hypothesis is that this type of novel, historically forming a “literature of clichĂ©,” was modified by the publication of a certain number of narratives at the turn of the 2010 decade. I start by exploring the various designations of this novelistic “genre,” using the results of searches in BAnQ’s digitized periodicals and newspapers. I suggest that the “social novel” is an operative, though not a dominant, category in which to inscribe what Nelly Wolf refers to as “democratic aesthetics.” I then provide a sociocritical analysis of two “social novels”: La mĂ©moire du papier by Nicolas Tremblay (2016) and Querelle de Roberval by Kevin Lambert (2018). My analysis of the representations of labour and workers’ memory in these novels shows that they invest the stereotype associated with the “social novel” while also renewing it – in one case by using the fantastic genre, in the other through a dialectical representation of homosexual sexuality.Partiendo de la constataciĂłn, en el discurso crĂ­tico, de una ‘ausencia’ de novela sobre el tema de la realidad econĂłmica, emito la hipĂłtesis de que este tipo de novela, si bien constituye histĂłricamente una ‘literatura de cliché’, se modifica con la publicaciĂłn de cierto nĂșmero de relatos al finalizar la dĂ©cada de 2010. En un primer momento, exploro las diversas denominaciones de este ‘tipo’ de novela a partir de los resultados de investigaciones en las revistas y los periĂłdicos digitales de Banco y Archivos nacionales de Quebec (BAnQ). Sugiero que la ‘novela social’ es una categorĂ­a operante, aunque no dominante, para aceptar, segĂșn la fĂłrmula de Nelly Wolf, las ‘estĂ©ticas democrĂĄticas’. En una segunda etapa, propongo un anĂĄlisis sociocrĂ­tico de dos ‘novelas sociales’: La mĂ©moire du papier (La memoria del papel), de Nicolas Tremblay (2016), y Querelle de Roberval (Pelea de Roberval), de Kevin Lambert (2018). Al analizar las representaciones del trabajo y la memoria obrera que proponen dichas novelas, demuestro que invierten el estereotipo ligado a la ‘novela social’, a la vez que la renuevan, una con el gĂ©nero fantĂĄstico y la otra con una representaciĂłn dialĂ©ctica de la sexualidad homosexual
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