13 research outputs found

    Évaluation de l’ingestion des fourrages par les dromadaires sur les pĂąturages sahĂ©lien et subhumide au Mali

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    RĂ©sumĂ©: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires dont l’un en zone sahĂ©lienne (400 – 500 mm/an) Ă  Niono et l’autre en zone subhumide (800 – 1 000 mm/an) Ă  Sotuba ont Ă©tĂ© suivis au pĂąturage pendant 12 mois. Chaque mois, quatre dromadaires sont suivis par quatre observateurs sur chaque site. Les pĂąturages Ă©taient plus riches en protĂ©ines Ă  Niono (12,58 – 14,53 % MS) comparativement Ă  ceux de Sotuba (8,20 – 9,07 % MS). La digestibilitĂ© de la matiĂšre sĂšche a variĂ© entre 43,83 % et 44,28 % MS Ă  Sotuba et 47,20 et 48,64 % MS Ă  Niono. L’ingestion de la matiĂšre sĂšche Ă©tait de 5,56 kg/jour/tĂȘte Ă  Niono contre 4,96 kg Ă  Sotuba. Il n’a pas Ă©tĂ© observĂ© de diffĂ©rence significative entre les deux sites. À Sotuba, la quantitĂ© ingĂ©rĂ©e a Ă©tĂ© significativement plus Ă©levĂ©e pendant la saison sĂšche froide (5,27 ± 0,33 kg) que pendant la saison des pluies (4,80 ± 0,32 kg). Celle de la saison sĂšche chaude (5,04 ± 0,17 kg) a Ă©tĂ© intermĂ©diaire entre les deux saisons. Le mĂȘme constat a Ă©tĂ© fait Ă  Niono (7,18 ± 0,46 kg) en saison sĂšche froide ; (4,66 ± 0,24 kg) en saison des pluies et (5,14 ± 1,09 kg) en saison sĂšche chaude. La connaissance de ces quantitĂ©s ingĂ©rĂ©es permettra de mieux gĂ©rer la complĂ©mentation des animaux sur les deux sites

    Assessment of Forage Intake by Dromedaries in the Sahelian and Sub-humid Pastures of Malib-humid Pastures of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Moussa, M. et al. (2020). Évaluation de l’ingestion des fourrages par les dromadaires sur les pĂąturages sahĂ©lien et subhumide au Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: RĂ©sultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 293-306.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372RĂ©sumĂ©: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires dont l’un en zone sahĂ©lienne (400 – 500 mm/an) Ă  Niono et l’autre en zone subhumide (800 – 1 000 mm/an) Ă  Sotuba ont Ă©tĂ© suivis au pĂąturage pendant 12 mois. Chaque mois, quatre dromadaires sont suivis par quatre observateurs sur chaque site. Les pĂąturages Ă©taient plus riches en protĂ©ines Ă  Niono (12,58 – 14,53 % MS) comparativement Ă  ceux de Sotuba (8,20 – 9,07 % MS). La digestibilitĂ© de la matiĂšre sĂšche a variĂ© entre 43,83 % et 44,28 % MS Ă  Sotuba et 47,20 et 48,64 % MS Ă  Niono. L’ingestion de la matiĂšre sĂšche Ă©tait de 5,56 kg/jour/tĂȘte Ă  Niono contre 4,96 kg Ă  Sotuba. Il n’a pas Ă©tĂ© observĂ© de diffĂ©rence significative entre les deux sites. À Sotuba, la quantitĂ© ingĂ©rĂ©e a Ă©tĂ© significativement plus Ă©levĂ©e pendant la saison sĂšche froide (5,27 ± 0,33 kg) que pendant la saison des pluies (4,80 ± 0,32 kg). Celle de la saison sĂšche chaude (5,04 ± 0,17 kg) a Ă©tĂ© intermĂ©diaire entre les deux saisons. Le mĂȘme constat a Ă©tĂ© fait Ă  Niono (7,18 ± 0,46 kg) en saison sĂšche froide ; (4,66 ± 0,24 kg) en saison des pluies et (5,14 ± 1,09 kg) en saison sĂšche chaude. La connaissance de ces quantitĂ©s ingĂ©rĂ©es permettra de mieux gĂ©rer la complĂ©mentation des animaux sur les deux sites.Abstract: As part of a climate change adaptation program, two herds of dromedaries, one in the Sahelian zone (Niono, 400-500 mm/year) and the other in the sub-humid zone (Sotuba, 800-1000 mm/year) have been monitored on pasture for 12 months. Every month, four dromedaries were monitored by four observers in each site. The protein content of pastures was higher in Niono (12.58-14.53% DM) than in Sotuba (8.20- 9.07% DM). Dry matter digestibility varied between 43.83-44.28% DM in Sotuba and 47.20-48.64% DM in Niono. The dry matter ingestion level was 5.56 kg/day/ head in Niono, compared with 5.1 kg in Sotuba. No significant difference was noticed between the two sites. In Sotuba, the amount ingested was much higher during the cold dry season (5.27 ± 0.33 kg) than during the rainy season (4.80 ± 0.32 kg). That of the hot dry season (5.04 ± 0.17 kg) was intermediate between the two seasons. The same observation was made in Niono: 7.18 ± 0.46 kg in the cold dry season; 4.66 ± 0.24 kg in the rainy season and 5.14 ± 1.09 kg in the hot dry season. Awareness of these values will help improve feed supplementation for animals in both sites

    Main Pathologies of Newly Introduced Dromedaries in Southern Sahel and in Subhumid Zones of Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Baradji, I. et al. (2020). Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahĂ©lienne-Sud et subhumide du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: RĂ©sultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 335-350.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372RĂ©sumĂ©: Deux troupeaux de dromadaires ont Ă©tĂ© introduits en fĂ©vrier 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahĂ©lienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, situĂ©e en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abritĂ© cette espĂšce animale. Les animaux ont Ă©tĂ© suivis de 2013 Ă  2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes Ă  Sotuba ou deux Ă  trois visites par semaine Ă  Niono. Ils ont subi des dĂ©parasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nĂ©cessitĂ© durant la saison sĂšche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils Ă©taient tous vaccinĂ©s deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les donnĂ©es collectĂ©es ont portĂ© sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantitĂ©s de produits utilisĂ©s dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbiditĂ© a baissĂ© au cours des trois ans de suivi de 40 % Ă  13 % Ă  Niono et de 17 % Ă  13 % Ă  Sotuba. Les principales pathologies ont Ă©tĂ© les parasitoses externes et internes aussi bien Ă  Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espĂšce Hyaloma spp Ă©tait la plus frĂ©quente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des Ă©chantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constituĂ© chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a Ă©tĂ© l’espĂšce la plus frĂ©quente (41 Ă  100 % Ă  Sotuba) et 41 Ă  98 % Ă  Niono. Le coĂ»t sanitaire d’entretien du dromadaire a Ă©tĂ© en moyenne de 1 540 F CFA/tĂȘte/an Ă  Sotuba, 1 130 F CFA Ă  Niono. Le coĂ»t de la prophylaxie a Ă©tĂ© le poste budgĂ©taire le plus coĂ»teux avec un coĂ»t annuel de 2 280 F CFA par animal Ă  Sotuba et 1 184 F CFA Ă  Niono comparativement au coĂ»t de traitement de 767 F CFA Ă  Sotuba et 646 F CFA Ă  Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les Ă©leveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude.Abstract: In February 2013, a herd of dromedaries was introduced in the ranch of the Agronomic Research Station of Niono, located in the Sahelian zone of Mali and another one in the Agricultural Research Station of Sotuba, located in the sub-humid zone, both stations having never housed this animal species before. These animals were monitored from 2013 to 2015 from a health perspective through daily visits (in Sotuba) or two to three visits per week (in Niono). They were ridded of gastrointestinal and blood parasites twice a year and of external parasites whenever necessary during the dry season, but every month during the rainy season. In addition, they were all vaccinated twice a year against pasteurellosis and blackleg. The data collected focused on the number of sick animals, the number of dead animals and the price and quantities of veterinary products used in treatment and prophylaxis. The morbidity rate dropped from 40% to 13% in Niono and from 17% to 13% in Sotuba over the three years. The main pathologies were external and internal parasitosis, dermatitis and injuries in both Niono and Sotuba. The most common the external parasite was Hyaloma spp (92.3%), followed by Amblyomma sp (3.8%) and Boophilus spp (3.8%). In Sotuba, 50% of the samples had a low egg per gram (EPG) level, while the average level and heavy level were 25% each. Among gastrointestinal parasites, Trichostrongylus sp was the most common one (41% to 100% in Sotuba and 41% to 98% in Niono). The average health care cost of dromedary maintenance was 1,540 CFA/head/year in Sotuba and 1,130 CFA in Niono. The cost of prophylaxis was the most expensive budget item with an annual cost of 2,280 F CFA per animal in Sotuba and 1,184 F CFA in Niono compared to the cost of treatment of 767 F CFA in Sotuba and 646 F CFA in Niono. This information makes it possible to better advise dromedary farmers with regard to the maintenance of their herds in the study areas

    Diagnosis of the Dromedary Farming System in the Region of Kidal in North-eastern Mali

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Ouologuem, B. et al. (2020). Diagnostic du systĂšme d’élevage du dromadaire dans la rĂ©gion de Kidal au Nordest du Mali. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: RĂ©sultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 279-292.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372RĂ©sumĂ©: En 2012, la rĂ©gion de Kidal dĂ©tenait 52,9 % du cheptel de dromadaires du pays. MalgrĂ© son importance numĂ©rique et socio-Ă©conomique, peu de donnĂ©es sont disponibles sur cet Ă©levage. Pour combler cette lacune une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e en 2011 sur un Ă©chantillon de 194 exploitations. Au total, 74,3 % des interviewĂ©s (chef de mĂ©nage ou personne la plus impliquĂ©e dans l’élevage), ne font que l’élevage comme activitĂ© ; les autres le combinent avec d’autres activitĂ©s telles que le commerce. Le dromadaire est la seule espĂšce Ă©levĂ©e par 55,8 % des Ă©leveurs, tandis que 29,5 % dĂ©tenaient des dromadaires, des ovins et des caprins. DiffĂ©rents types de dromadaires sont Ă©levĂ©s dans la zone. Quatre classes de troupeaux ont Ă©tĂ© identifiĂ©es : 1) petits troupeaux, jusqu’à 50 dromadaires ; 2) troupeaux moyens de 50 Ă  100 tĂȘtes ; 3) grands troupeaux de 100 Ă  150 tĂȘtes et 4) trĂšs grands troupeaux >150 tĂȘtes. La taille moyenne du troupeau Ă©tait de 75,7 ± 3,4 tĂȘtes (de 10 Ă  266 tĂȘtes). Quatre-vingt-quinze pourcents des Ă©leveurs ne vaccinaient pas leurs animaux et 84 % ne les dĂ©parasitaient pas. Les principales pathologies Ă©taient les charbons (50 %) et les dermatoses (12,5 %). Le taux de mortalitĂ© des chamelons Ă©tait de 14,4 % contre 8,4 % pour l’ensemble du troupeau. L’ñge Ă  la premiĂšre saillie Ă©tait de trois ans pour 65 % des Ă©leveurs et quatre ans pour 20 %. La production dĂ©clarĂ©e de lait trait Ă©tait de 2,6 l/jour pendant la saison des pluies et 1,3 l/ jour durant la saison sĂšche. Le lait caillĂ© Ă©tait dans 73,9 % des cas le principal produit transformĂ© Ă  partir du lait de dromadaire. Le lait frais et le caillĂ© sont autoconsommĂ©s. Pour le quart de la population enquĂȘtĂ©e, le dromadaire constitue la seule source de revenu du mĂ©nage, tandis que pour les 75 %, la contribution du dromadaire varie entre 90 % et 60 %. Les principales difficultĂ©s sont l’alimentation, les pathologies et la faible organisation des Ă©leveurs.Abstract: In 2012, the region of Kidal held 52.9% of the national dromedary herd. Despite the numerical and socioeconomic importance of dromedary farming, there is little data on this activity. To fill this gap, a survey was conducted in 2011 with a sample of 194 farms using a questionnaire administered to the head of the household or directly to the person in charge of the farming. A total of 74% of respondents were engaged in dromedary farming as their main activity, while 25.7% combined this activity with others, including trade. Dromedary was the only species reared by 55.8% of farmers, while 29.5% had sheep and goat in addition to dromedaries. Different types of dromedaries were reared in Kidal. Four classes of herds were identified: (1) small herds with up to 50 heads; (2) medium herds, between 50 and 100 heads; (3) large herds, 100 to 150 heads; and (4) very large herds, more than 150 heads. The average herd size was 75.7 ± 3.4 heads, with extremes of 10 and 266 heads. Ninety-five percent (95%) of farmers did not vaccinate and 84% did not deworm their herds. The main diseases were anthrax (50%) and animal dermatosis (12.5%). The mortality rate of young dromedaries was 14.4%, compared with 8.4% for the whole herd. The first mating age was 3 years for 65% of farmers and 4 years for 20% of them. The reported milk production was 2.6 l/day during the rainy season and 1.3 l/day during the dry season. In 73.9% of cases, sour milk was the primary product processed from dromedary milk. Fresh milk and sour milk were self-consumed. For a quarter of the surveyed population, dromedaries were the only source of household income, while for 75% of them, the contribution of these animals varied between 90% and 60%. The main challenges facing dromedary farmers were related to feed, diseases and poor farmer organization

    Principales pathologies des dromadaires nouvellement introduits en zones sahélienne-Sud et subhumide du Mali

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    RĂ©sumĂ©: Deux troupeaux de dromadaires ont Ă©tĂ© introduits en fĂ©vrier 2013 dans le ranch de la Station de Recherche Agronomique de Niono sis en zone sahĂ©lienne et dans la Station de Recherche Agronomique de Sotuba, situĂ©e en zone subhumide du Mali, sites qui n’ont jamais abritĂ© cette espĂšce animale. Les animaux ont Ă©tĂ© suivis de 2013 Ă  2015 sur le plan sanitaire par des visites quotidiennes Ă  Sotuba ou deux Ă  trois visites par semaine Ă  Niono. Ils ont subi des dĂ©parasitages contre les parasites gastro-intestinaux et sanguins deux fois par an, contre les parasites externes en cas de nĂ©cessitĂ© durant la saison sĂšche mais tous les mois durant la saison des pluies. En plus, ils Ă©taient tous vaccinĂ©s deux fois par an contre la pasteurellose et le charbon symptomatique. Les donnĂ©es collectĂ©es ont portĂ© sur le nombre d’animaux malades, d’animaux morts, le prix et les quantitĂ©s de produits utilisĂ©s dans les traitements et la prophylaxie. Le taux de morbiditĂ© a baissĂ© au cours des trois ans de suivi de 40 % Ă  13 % Ă  Niono et de 17 % Ă  13 % Ă  Sotuba. Les principales pathologies ont Ă©tĂ© les parasitoses externes et internes aussi bien Ă  Niono qu’à Sotuba, les dermatoses et les blessures. Parmi les parasites externes, l’espĂšce Hyaloma spp Ă©tait la plus frĂ©quente (92,3 %), suivie par Amblyomma sp (3,8 %) et Boophilus spp (3,8 %). À Sotuba, 50 % des Ă©chantillons avaient un niveau de nombre d’oeufs par gramme (OPG) faible, tandis que le niveau moyen et le niveau lourd ont constituĂ© chacun 25 %. Dans les parasitoses gastro-intestinales, Trichostrongylus sp a Ă©tĂ© l’espĂšce la plus frĂ©quente (41 Ă  100 % Ă  Sotuba) et 41 Ă  98 % Ă  Niono. Le coĂ»t sanitaire d’entretien du dromadaire a Ă©tĂ© en moyenne de 1 540 F CFA/tĂȘte/an Ă  Sotuba, 1 130 F CFA Ă  Niono. Le coĂ»t de la prophylaxie a Ă©tĂ© le poste budgĂ©taire le plus coĂ»teux avec un coĂ»t annuel de 2 280 F CFA par animal Ă  Sotuba et 1 184 F CFA Ă  Niono comparativement au coĂ»t de traitement de 767 F CFA Ă  Sotuba et 646 F CFA Ă  Niono. Ces informations permettent de mieux conseiller les Ă©leveurs de dromadaires dans l’entretien de leurs troupeaux dans les zones d’étude

    Comportement des dromadaires adultes sur pùturages sahélien et subhumide au Mali : Description des principales activités

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    RĂ©sumĂ©: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires adultes ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s en zone sahĂ©lienne (400 - 500 mm/an de pluies) Ă  Niono et en zone subhumide (800 - 1 000 mm/an) Ă  Sotuba et suivis au pĂąturage pendant 12 mois pour Ă©tudier leur comportement au pĂąturage. Chaque mois, 4 dromadaires ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans chacun des deux troupeaux et suivis pendant 7 jours depuis leur sortie du parc jusqu’au retour au parc. Les principales activitĂ©s de chaque animal ont Ă©tĂ© notĂ©es durant une minute par intervalle de 15 minutes. À la fin du suivi, les donnĂ©es ont Ă©tĂ© agrĂ©gĂ©es entre les trois saisons : saison des pluies (juin - septembre), saison sĂšche froide (octobre - fĂ©vrier) et saison sĂšche chaude (mars - mai). Le temps de broutage (63,7 %) et celui de marche (25,4 %) observĂ©s Ă  Niono ont Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©s qu’à Sotuba respectivement 53,3 % et 19,4 %. Par contre, le temps de repos a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ© Ă  Sotuba (25,5 %) qu’à Niono (8,8 %). Le temps consacrĂ© au broutage a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ© pendant la saison des pluies (80,0 % Ă  Niono et 65,0 % Ă  Sotuba) que durant la saison sĂšche froide (62,0 % Ă  Niono et 58,0 % Ă  Sotuba) et la saison sĂšche chaude (60,0 % Ă  Niono et 59,0 % Ă  Sotuba). Le temps de repos dans la position dĂ©bout a Ă©tĂ© de 65,5 % Ă  Niono contre 40,1 % Ă  Sotuba, tandis que celui du repos en position couchĂ©e a Ă©tĂ© de 21,9 % Ă  Niono contre 51,8 % Ă  Sotuba. Les animaux prenaient plus de temps de rumination Ă  Niono (21,6 %) comparativement Ă  Sotuba (6,6 %). Les dromadaires font moins de dĂ©placement et plus de repos en zone subhumide que sur pĂąturage sahĂ©lien

    Diagnostic du systĂšme d’élevage du dromadaire dans la rĂ©gion de Kidal au Nordest du Mali

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    RĂ©sumĂ©: En 2012, la rĂ©gion de Kidal dĂ©tenait 52,9 % du cheptel de dromadaires du pays. MalgrĂ© son importance numĂ©rique et socio-Ă©conomique, peu de donnĂ©es sont disponibles sur cet Ă©levage. Pour combler cette lacune une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e en 2011 sur un Ă©chantillon de 194 exploitations. Au total, 74,3 % des interviewĂ©s (chef de mĂ©nage ou personne la plus impliquĂ©e dans l’élevage), ne font que l’élevage comme activitĂ© ; les autres le combinent avec d’autres activitĂ©s telles que le commerce. Le dromadaire est la seule espĂšce Ă©levĂ©e par 55,8 % des Ă©leveurs, tandis que 29,5 % dĂ©tenaient des dromadaires, des ovins et des caprins. DiffĂ©rents types de dromadaires sont Ă©levĂ©s dans la zone. Quatre classes de troupeaux ont Ă©tĂ© identifiĂ©es : 1) petits troupeaux, jusqu’à 50 dromadaires ; 2) troupeaux moyens de 50 Ă  100 tĂȘtes ; 3) grands troupeaux de 100 Ă  150 tĂȘtes et 4) trĂšs grands troupeaux >150 tĂȘtes. La taille moyenne du troupeau Ă©tait de 75,7 ± 3,4 tĂȘtes (de 10 Ă  266 tĂȘtes). Quatre-vingt-quinze pourcents des Ă©leveurs ne vaccinaient pas leurs animaux et 84 % ne les dĂ©parasitaient pas. Les principales pathologies Ă©taient les charbons (50 %) et les dermatoses (12,5 %). Le taux de mortalitĂ© des chamelons Ă©tait de 14,4 % contre 8,4 % pour l’ensemble du troupeau. L’ñge Ă  la premiĂšre saillie Ă©tait de trois ans pour 65 % des Ă©leveurs et quatre ans pour 20 %. La production dĂ©clarĂ©e de lait trait Ă©tait de 2,6 l/jour pendant la saison des pluies et 1,3 l/ jour durant la saison sĂšche. Le lait caillĂ© Ă©tait dans 73,9 % des cas le principal produit transformĂ© Ă  partir du lait de dromadaire. Le lait frais et le caillĂ© sont autoconsommĂ©s. Pour le quart de la population enquĂȘtĂ©e, le dromadaire constitue la seule source de revenu du mĂ©nage, tandis que pour les 75 %, la contribution du dromadaire varie entre 90 % et 60 %. Les principales difficultĂ©s sont l’alimentation, les pathologies et la faible organisation des Ă©leveurs

    Behavior of Adult Dromedaries in the Sahelian and Sub-humid Pastures of Mali: Description of Main Activities

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    Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Moussa, M. et al. (2020). Comportement des dromadaires adultes sur pĂąturages sahĂ©lien et subhumide au Mali : Description des principales activitĂ©s . In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: RĂ©sultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 361-374Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372RĂ©sumĂ©: Dans le cadre d’un programme d’adaptation au changement climatique, deux troupeaux de dromadaires adultes ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s en zone sahĂ©lienne (400 - 500 mm/an de pluies) Ă  Niono et en zone subhumide (800 - 1 000 mm/an) Ă  Sotuba et suivis au pĂąturage pendant 12 mois pour Ă©tudier leur comportement au pĂąturage. Chaque mois, 4 dromadaires ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans chacun des deux troupeaux et suivis pendant 7 jours depuis leur sortie du parc jusqu’au retour au parc. Les principales activitĂ©s de chaque animal ont Ă©tĂ© notĂ©es durant une minute par intervalle de 15 minutes. À la fin du suivi, les donnĂ©es ont Ă©tĂ© agrĂ©gĂ©es entre les trois saisons : saison des pluies (juin - septembre), saison sĂšche froide (octobre - fĂ©vrier) et saison sĂšche chaude (mars - mai). Le temps de broutage (63,7 %) et celui de marche (25,4 %) observĂ©s Ă  Niono ont Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©s qu’à Sotuba respectivement 53,3 % et 19,4 %. Par contre, le temps de repos a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ© Ă  Sotuba (25,5 %) qu’à Niono (8,8 %). Le temps consacrĂ© au broutage a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ© pendant la saison des pluies (80,0 % Ă  Niono et 65,0 % Ă  Sotuba) que durant la saison sĂšche froide (62,0 % Ă  Niono et 58,0 % Ă  Sotuba) et la saison sĂšche chaude (60,0 % Ă  Niono et 59,0 % Ă  Sotuba). Le temps de repos dans la position dĂ©bout a Ă©tĂ© de 65,5 % Ă  Niono contre 40,1 % Ă  Sotuba, tandis que celui du repos en position couchĂ©e a Ă©tĂ© de 21,9 % Ă  Niono contre 51,8 % Ă  Sotuba. Les animaux prenaient plus de temps de rumination Ă  Niono (21,6 %) comparativement Ă  Sotuba (6,6 %). Les dromadaires font moins de dĂ©placement et plus de repos en zone subhumide que sur pĂąturage sahĂ©lien.Abstract: As part of a climate change adaptation program, two herds of adult dromedaries, one in the Sahelian zone (Research Station of Niono, 400-500 mm/year of rain) and the other in the sub-humid zone (Research Station of Sotuba, 800-1000 mm/year of rain) have been reared and monitored on pasture for 12 months for their grazing behavior. Every month, 4 dromedaries were identified in each of the two herds and were monitored for 7 days from their departure from the park to their return. The main objective was to compare the herd behaviors within and between seasons and zones. Individual animal activities were recorded for one minute at 15-minute intervals. At the end of the monitoring, data were aggregated for each of the three seasons: rainy (June-September), cold dry (October-February) and hot dry (March-May). The grazing (63.7%) and walking (25.4%) times observed in Niono were higher than those observed in Sotuba, i.e. 53.3% and 19.4% respectively. On the other hand, resting time was higher in Sotuba (25.5%) than in Niono (8.8%). Grazing time was higher during the rainy season (80.0% in Niono and 65.0% in Sotuba) than in the cold dry season (62.0% in Niono and 58.0% in Sotuba) and in the hot dry season (60.0% in Niono and 59.0% in Sotuba.). Standing resting time was 65.5% in Niono, compared with 40.1% in Sotuba, while lying resting time was 21.9% in Niono, compared with 51.8% in Sotuba. Animals took longer time to ruminate in Niono (21.6%) than in Sotuba 6.6%. Dromedaries walk less and rest more in the sub-humid zone pasture than in that of the Sahelian zone

    Pollution assessment around a big city in West Africa reveals high concentrations of microplastics and microbiologic contamination

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    International audienceMarine pollution around West African big cities is of major concerns. Nevertheless, few attempts have been performed so far particularly on microplastic assessment. We had led first survey targeting microplastic in West African coastal waters (2016); and evaluated on the same sites microbiological contamination as well as marine sediment toxicity and mercury content. Thus, neuston marine water samples were collected over Dakar a highly populated West African city. The average abundance was around 258 954 microplastic particles per km2 and 37 442 for macroplastics. One station, downstream from the major wastewater plant, contained high abundance of microplastic particles of over 945 000 and 190 000 macroplastics. The offshore station had a lower abundance of microplastics and macroplastics. It was observed that the stations found with highest level of microbiological pollution were related to highest microplastics abundance and the presence of major effluents, suggesting wastewaters inputs and microbiological pollution favoured by microplastics and macroplastics as vector. No correlation was observed between microplastics and/or macroplastics and sediment toxicity neither mercury level, which appeared low in all studied sites. However, high level of ecotoxicity were often found near effluents. Such results are a first step within the framework of encouraging awareness and actions in West Africa
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