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    La relation entre les pouvoirs publics français et la population harkie lot-et-garonnaise de 1962 à nos jours : regards sur des pratiques administratives postcoloniales

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    In France, the expression “second generation” of Harkis is a surprising sociological and historical reality, because an administrative status would become a hereditary characteristic. The main theme of this study is the transmission of an identity. This transmission is publicly conveyed by the associations whose members are in conflict with the authorities. Thus, the relation between the French authorities and the Harki population from1962 to nowadays composes the backbone of our research. After a presentation of the historiographical debates, the management by the French State of this population, its material and symbolic effects are examined on a departmental scale. The chosen place of investigation is Lot-et-Garonne, where the Reception Center for the Repatriated Settlers from Algeria in Bias (or CARA) and the Reception Center for the French people of Indochina on the nearby municipality of Sainte-Livrade (or CAFI) are located. Their comparative approach helps in the analysis of the treatment by the State of this sociopolitical question in newly decolonized France. The management of Harki families in Lot-et-Garonne can be studied according to three periods: 1 - from 1962 until the middle of the 1970’ this management is characterized by a certain improvisation and a sense of urgency; 2 - the first revolt of 1975 opens the second period which is marked by the passage from a colonial question to a question of immigration with a real research of solutions; 3 - the rebellion of 1991 inaugurates the third phase in the course of which the leaders establish a policy based on an intensified social accompaniment and a historic repair. This plan confirms the double label of the Harki population which forms a singular socio-historical community.En France, l’expression de "deuxième génération" de Harkis renvoie à une réalité sociologique et historique pour le moins surprenante, car un statut administratif serait devenu une caractéristique héréditaire. Le fil d’Ariane de cette étude est la transmission d'une identité. Cette transmission se traduit publiquement par les associations dont les membres s’engagent dans un conflit latent avec les pouvoirs publics. Ainsi, la relation entre les pouvoirs publics français et la population harkie de 1962 à nos jours constitue l'épine dorsale de notre recherche. Après une présentation des débats historiographiques, la gestion étatique de cette population, ses effets matériels et symboliques sont examinés à l’échelle départementale. Le terrain d’investigation choisi est le Lot-et-Garonne, où se situent le Centre d'Accueil des Rapatriés d'Algérie à Bias, et le Centre d’Accueil des Français d’Indochine sur la commune voisine de Sainte-Livrade. Leur approche comparative aide à l’analyse du traitement par l'Etat de cette question sociopolitique dans une France fraîchement décolonisée. L’administration des familles harkies lot-et-garonnaises s’articule autour de trois phases : 1- de 1962 jusqu’au milieu des années 1970, celle-ci se caractérise par une certaine improvisation et une gestion de l’urgence ; 2 - la première révolte de 1975 ouvre la seconde période marquée par le passage d’une question coloniale à une question d’immigration avec une réelle recherche de solutions ; 3 - la rébellion de 1991 inaugure la troisième phase durant laquelle les dirigeants instaurent une politique basée sur un accompagnement social renforcé et une réparation historique. Ce dispositif entérine la double étiquette de la population harkie qui forme une communauté socio-historique singulière

    La question harkie en France : entre déni historique et éruption mémorielle

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    Le thème des harkis fait partie de ces multiples phénomènes générationnels d’oubli. Longtemps reniée par notre mémoire nationale, l’image du harki cache désormais tout un lot de stéréotypes, sources également de nombreux malentendus liés au manque de travaux scientifiques. Le long silence officiel sur cette question a laissé le champ libre aux guerres des mémoires, des mémoires privatisées, très souvent instrumentalisées. Au-delà d’un certain vide historiographique, au sein de la cellule familiale, cette chape de silence a engendré des troubles identitaires forts. Se mettent alors en place diverses stratégies, notamment la quête de réparation. Mais quelle réparation pour une perte d’identité ? Dans un contexte marqué par le devoir de mémoire, la production littéraire portant sur les harkis résulte essentiellement d’écritures mémorielles dont les acteurs sont les enfants de harkis eux-mêmes. Ces auteurs tentent de décrire la réalité des harkis, nettement plus complexe d’ailleurs que le traditionnel antagonisme franco-algérien de la décolonisation, et se lancent dès lors dans une réhabilitation du harki. Les sillons de la mémoire algérienne sont complexes et se veulent désormais détachés des instrumentalisations passées. Quels aspects caractérisent cette nouvelle prise de parole qui aspire à donner une historicisation ?Khemache-Girard Katia. La question harkie en France : entre déni historique et éruption mémorielle. In: Les oubliés de l’histoire. Actes du 134e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Célèbres ou obscurs : hommes et femmes dans leurs territoires et leur histoire », Bordeaux, 2009. Paris : Editions du CTHS, 2012. pp. 129-141. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 134-8

    The relation between the French public authorities and the Harki population of Lot-et-Garonne from 1962 to nowadays : viewpoint on postcolonial administrative practices

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    En France, l’expression de "deuxième génération" de Harkis renvoie à une réalité sociologique et historique pour le moins surprenante, car un statut administratif serait devenu une caractéristique héréditaire. Le fil d’Ariane de cette étude est la transmission d'une identité. Cette transmission se traduit publiquement par les associations dont les membres s’engagent dans un conflit latent avec les pouvoirs publics. Ainsi, la relation entre les pouvoirs publics français et la population harkie de 1962 à nos jours constitue l'épine dorsale de notre recherche. Après une présentation des débats historiographiques, la gestion étatique de cette population, ses effets matériels et symboliques sont examinés à l’échelle départementale. Le terrain d’investigation choisi est le Lot-et-Garonne, où se situent le Centre d'Accueil des Rapatriés d'Algérie à Bias, et le Centre d’Accueil des Français d’Indochine sur la commune voisine de Sainte-Livrade. Leur approche comparative aide à l’analyse du traitement par l'Etat de cette question sociopolitique dans une France fraîchement décolonisée. L’administration des familles harkies lot-et-garonnaises s’articule autour de trois phases : 1- de 1962 jusqu’au milieu des années 1970, celle-ci se caractérise par une certaine improvisation et une gestion de l’urgence ; 2 - la première révolte de 1975 ouvre la seconde période marquée par le passage d’une question coloniale à une question d’immigration avec une réelle recherche de solutions ; 3 - la rébellion de 1991 inaugure la troisième phase durant laquelle les dirigeants instaurent une politique basée sur un accompagnement social renforcé et une réparation historique. Ce dispositif entérine la double étiquette de la population harkie qui forme une communauté socio-historique singulière.In France, the expression “second generation” of Harkis is a surprising sociological and historical reality, because an administrative status would become a hereditary characteristic. The main theme of this study is the transmission of an identity. This transmission is publicly conveyed by the associations whose members are in conflict with the authorities. Thus, the relation between the French authorities and the Harki population from1962 to nowadays composes the backbone of our research. After a presentation of the historiographical debates, the management by the French State of this population, its material and symbolic effects are examined on a departmental scale. The chosen place of investigation is Lot-et-Garonne, where the Reception Center for the Repatriated Settlers from Algeria in Bias (or CARA) and the Reception Center for the French people of Indochina on the nearby municipality of Sainte-Livrade (or CAFI) are located. Their comparative approach helps in the analysis of the treatment by the State of this sociopolitical question in newly decolonized France. The management of Harki families in Lot-et-Garonne can be studied according to three periods: 1 - from 1962 until the middle of the 1970’ this management is characterized by a certain improvisation and a sense of urgency; 2 - the first revolt of 1975 opens the second period which is marked by the passage from a colonial question to a question of immigration with a real research of solutions; 3 - the rebellion of 1991 inaugurates the third phase in the course of which the leaders establish a policy based on an intensified social accompaniment and a historic repair. This plan confirms the double label of the Harki population which forms a singular socio-historical community

    Antibiotic prophylaxis in preterm premature rupture of membranes at 24–31 weeks’ gestation: Perinatal and 2‐year outcomes in the EPIPAGE‐2 cohort

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    International audienceObjectiveTo compare different antibiotic prophylaxis administered after preterm premature rupture of membranes to determine whether any were associated with differences in obstetric and/or neonatal outcomes and/or neurodevelopmental outcomes at 2 years of corrected age.DesignProspective, nationwide, population-based EPIPAGE-2 cohort study of preterm infants.SettingFrance, 2011.SampleWe included 492 women with a singleton pregnancy and a diagnosis of preterm premature rupture of membranes at 24–31 weeks. Exclusion criteria were contraindication to expectant management or indication for antibiotic therapy other than preterm premature rupture of membranes. Antibiotic prophylaxis was categorised as amoxicillin (n = 345), macrolide (n = 30), third-generation cephalosporin (n = 45) or any combinations covering Streptococcus agalactiae and >90% of Escherichia coli (n = 72), initiated within 24 hours after preterm premature rupture of membranes.MethodsPopulation-averaged robust Poisson models.Main Outcome MeasuresSurvival at discharge without severe neonatal morbidity, 2-year neurodevelopment.ResultsWith amoxicillin, macrolide, third-generation cephalosporin and combinations, 78.5%, 83.9%, 93.6% and 86.0% of neonates were discharged alive without severe morbidity. The administration of third-generation cephalosporin or any E. coli-targeting combinations was associated with improved survival without severe morbidity (adjusted risk ratio 1.25 [95% confidence interval 1.08–1.45] and 1.10 [95 % confidence interval 1.01–1.20], respectively) compared with amoxicillin. We evidenced no increase in neonatal sepsis related to third-generation cephalosporin-resistant pathogen.ConclusionIn preterm premature rupture of membranes at 24–31 weeks, antibiotic prophylaxis based on third-generation cephalosporin may be associated with improved survival without severe neonatal morbidity when compared with amoxicillin, with no evidence of increase in neonatal sepsis related to third-generation cephalosporin-resistant pathogen

    Recent Books and Dissertations on French History

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