6 research outputs found

    Genome-wide analysis of a collective grave from Mentesh Tepe provides insight into the population structure of early neolithic population in the South Caucasus

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    Abstract Despite the localisation of the southern Caucasus at the outskirt of the Fertile Crescent, the Neolithisation process started there only at the beginning of the sixth millennium with the Shomutepe-Shulaveri culture of yet unclear origins. We present here genomic data for three new individuals from Mentesh Tepe in Azerbaijan, dating back to the beginnings of the Shomutepe-Shulaveri culture. We evidence that two juveniles, buried embracing each other, were brothers. We show that the Mentesh Tepe Neolithic population is the product of a recent gene flow between the Anatolian farmer-related population and the Caucasus/Iranian population, demonstrating that population admixture was at the core of the development of agriculture in the South Caucasus. By comparing Bronze Age individuals from the South Caucasus with Neolithic individuals from the same region, including Mentesh Tepe, we evidence that gene flows between Pontic Steppe populations and Mentesh Tepe-related groups contributed to the makeup of the Late Bronze Age and modern Caucasian populations. Our results show that the high cultural diversity during the Neolithic period of the South Caucasus deserves close genetic analysis

    Mentesh Tepe, an early settlement of the Shomu-Shulaveri Culture in Azerbaijan

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    International audienceExcavations at Mentesh Tepe, western Azerbaijan, have unearthed Neolithic levels dated to an early stage of the Shomu-Shulaveri Culture, with a specific material culture and several inhumations among which a multiple burial. At that stage, already a full domestication of plants and animals is evident. Many questions have been raised concerning the origins of this culture, and its end is also still obscure. Relations with societies in the north-Mesopotamian area have again recently been evidenced at its beginnings. Mentesh Tepe, with its exceptional succession of occupations from the Neolithic to the Early Bronze Age, could help providing some clues for the links between the Neolithic and the Chalcolithic periods. The site is presented here under different points of views (architecture, burials, material culture) but in a preliminary stage since many studies are still in progress. Questions are raised about the climate and the apparent absence of pre-and post-Shomu-Shulaveri Culture possibly due to silting or erosion processes linked with the mobility of the Caspian Sea level

    Serris (Seine-et-Marne), ZAC du Couternois : "La Pièce du bois des Dames" : rapport de fouille

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    L’habitat découvert sur le site de la "ZAC du Couternois" à Serris est situé à proximité du village sur la parcelle "La pièce du bois des Dames" d’une superficie d’environ 5,3 hectares.Il est localisé à environ 1 km au sud-ouest des sites "Le Pré Chêne" fouillé en 2007 et des "Ruelles" fouillé de 1989 à 1997.La fouille présentée ici concerne l’occupation principale du haut Moyen Âge, mais aussi les vestiges antérieurs.Quelques silex de la période néolithique ont été mis au jour sur l’ensemble du site, ces éléments confirment une occupation des lieux avec sans doute un habitat proche.Pour la période protohistorique, les vestiges correspondent à des fossés (dont un peut être lié à un chemin), des fosses et des puits datables de l’âge du Fer qui font échos sans doute aux découvertes réalisées sur des parcelles voisines comme par exemple celles du "Clos Trouble".La fouille a permis de mettre au jour une occupation antique établie de part et d’autre d’un chemin daté du Ier au IIIe siècle ap. J. C. Il s’agit d’un système parcellaire, de puits, et d’un nombre important de céramiques découvertes sans doute à mettre en relation avec d’autres structures, mais difficiles à synthétiser du fait de la superposition de cette étape d’occupation avec les suivantes datées du haut Moyen Âge.Les études palynologiques et carpologiques réalisées sur le site montrent un retour d’une couverture forestière à la fin du IIIe siècle. Après trois siècles de hiatus, l’occupation du haut Moyen Âge est caractérisée par un nombre important de bâtiments qui réinvestit les lieux. Dès la seconde moitié du VIe siècle, l’habitat se développe sur l’ensemble de la parcelle, de part et d’autre d’un chemin. Cet ensemble se caractérise par la présence de nombreuses constructions sur poteaux, de fours domestiques, de fosses et de fossés, ainsi que des silos, des puits et des fonds de cabanes. Des inhumations, réparties au sein de l’habitat viennent compléter ce tableau. L’ensemble périclite à la fin du Xe siècle ou au tout début du XIe siècle. Pour les périodes suivantes, seuls quelques rares fossés et un chemin sont documentés et il semble que ces terres soient dévolues à la culture. L’analyse archéologique de ce hameau ne saurait être dissociée de celle des sites voisins découverts depuis 1989. Les données palynologiques de l’ensemble des sites sont parfaitement complémentaires.Le fonctionnement de ces différents pôles d’unités agricoles, artisanales, aristocratiques, funéraires et cultuels montrent la variété et la complexité des formes de l’habitat tel qu’il peut se développer aux VIIe -VIIIe siècles. Les évolutions à l’époque carolingiennes nous conduisent vers une autre logique : resserrement de l’habitat privilégié autour du cimetière et de l’espace cultuel, réorganisation de l’habitat paysan en unités, y compris sur le site du "Pré Chêne".L’abandon de l’habitat de Serris Couternois, au début du XIe siècle s’inscrit dans un phénomène majeur de réorganisation de l’habitat dans un contexte d’expansion du terroir qui marque l’ensemble de ce secteur et aboutit aux créations de nouveaux villages et à l’implantation d’un maillage de fermes fortifiées

    Vigneux-sur-Seine, Le Clos de la Régale (Essonne, Île-de-France): Rapport de fouille archéologique 2015

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    International audienceLe site de Vigneux-sur-Seine « Le Clos de la Régale » (Essonne) a été fouillé en 2007/2008 sur une surface de 5,5 ha, préalablement à la réalisation d’un aménagement pavillonnaire. La parcelle occupe un rebord de plateau bordé par l’Oly, un ru affluent de la Seine, et présente une forte déclivité nord-est. Le site est fréquenté depuis le Bronze final, avec une sépulture à incinération, à priori isolée. Ces occupations pérennes ne concernent toutefois que La Tène C2 / D1, l’Antiquité et le Moyen-âge
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