95 research outputs found
Acute respiratory failure in the elderly: etiology, emergency diagnosis and prognosis
INTRODUCTION: Our objectives were to determine the causes of acute respiratory failure (ARF) in elderly patients and to assess the accuracy of the initial diagnosis by the emergency physician, and that of the prognosis. METHOD: In this prospective observational study, patients were included if they were admitted to our emergency department, aged 65 years or more with dyspnea, and fulfilled at least one of the following criteria of ARF: respiratory rate at least 25 minute(-1); arterial partial pressure of oxygen (PaO(2)) 70 mmHg or less, or peripheral oxygen saturation 92% or less in breathing room air; arterial partial pressure of CO(2 )(PaCO(2)) ≥ 45 mmHg, with pH ≤ 7.35. The final diagnoses were determined by an expert panel from the completed medical chart. RESULTS: A total of 514 patients (aged (mean ± standard deviation) 80 ± 9 years) were included. The main causes of ARF were cardiogenic pulmonary edema (43%), community-acquired pneumonia (35%), acute exacerbation of chronic respiratory disease (32%), pulmonary embolism (18%), and acute asthma (3%); 47% had more than two diagnoses. In-hospital mortality was 16%. A missed diagnosis in the emergency department was noted in 101 (20%) patients. The accuracy of the diagnosis of the emergency physician ranged from 0.76 for cardiogenic pulmonary edema to 0.96 for asthma. An inappropriate treatment occurred in 162 (32%) patients, and lead to a higher mortality (25% versus 11%; p < 0.001). In a multivariate analysis, inappropriate initial treatment (odds ratio 2.83, p < 0.002), hypercapnia > 45 mmHg (odds ratio 2.79, p < 0.004), clearance of creatinine < 50 ml minute(-1 )(odds ratio 2.37, p < 0.013), elevated NT-pro-B-type natriuretic peptide or B-type natriuretic peptide (odds ratio 2.06, p < 0.046), and clinical signs of acute ventilatory failure (odds ratio 1.98, p < 0.047) were predictive of death. CONCLUSION: Inappropriate initial treatment in the emergency room was associated with increased mortality in elderly patients with ARF
COVID-19 symptoms at hospital admission vary with age and sex: results from the ISARIC prospective multinational observational study
Background:
The ISARIC prospective multinational observational study is the largest cohort of hospitalized patients with COVID-19. We present relationships of age, sex, and nationality to presenting symptoms.
Methods:
International, prospective observational study of 60 109 hospitalized symptomatic patients with laboratory-confirmed COVID-19 recruited from 43 countries between 30 January and 3 August 2020. Logistic regression was performed to evaluate relationships of age and sex to published COVID-19 case definitions and the most commonly reported symptoms.
Results:
‘Typical’ symptoms of fever (69%), cough (68%) and shortness of breath (66%) were the most commonly reported. 92% of patients experienced at least one of these. Prevalence of typical symptoms was greatest in 30- to 60-year-olds (respectively 80, 79, 69%; at least one 95%). They were reported less frequently in children (≤ 18 years: 69, 48, 23; 85%), older adults (≥ 70 years: 61, 62, 65; 90%), and women (66, 66, 64; 90%; vs. men 71, 70, 67; 93%, each P < 0.001). The most common atypical presentations under 60 years of age were nausea and vomiting and abdominal pain, and over 60 years was confusion. Regression models showed significant differences in symptoms with sex, age and country.
Interpretation:
This international collaboration has allowed us to report reliable symptom data from the largest cohort of patients admitted to hospital with COVID-19. Adults over 60 and children admitted to hospital with COVID-19 are less likely to present with typical symptoms. Nausea and vomiting are common atypical presentations under 30 years. Confusion is a frequent atypical presentation of COVID-19 in adults over 60 years. Women are less likely to experience typical symptoms than men
Analyses isotopiques de radionucleides et les enjeux de la miniaturisation
International audienc
Application des traceurs isotopiques Pb-Pb, Sm-Nd et Lu-Hf à la compréhension de l'histoire archéenne du bouclier canadien et à la formation de la croûte continentale
Le bouclier précambrien du Canada, entité géologique d'importance majeure située au coeur du continent nord-américain, expose les roches les plus anciennes de notre planète datant du début de l'Archéen. Il se compose en grande partie de segments crustaux formés et stabilisés il y a plus de 2.7 milliards d'années (2.7 Ga). La géochimie isotopique, combinée à des approches géochronologiques et géochimiques, apporte des éléments essentiels pour mieux comprendre la formation et la stabilisation de la croûte continentale.
Cette thèse présente les résultats d'études isotopiques réalisées au sein du bouclier canadien dans deux entités géologiques distinctes: la zone centrale {core zone) du craton de Churchill située au sud de la Baie d'Ungava; et les sous-provinces de La Grande et de Nemiscau situées dans la partie nord-est de la Province du Supérieur, à l'est de la Baie d'Hudson. Chacun des trois chapitres principaux de cette thèse est un article destiné à être publié dans une revue scientifique internationale. Les résultats isotopiques présentés se sont grandement appuyés sur la spectrométrie de masse à ionisation thermique et la mise au point de nouvelles techniques analytiques, par spectrométrie ICP-MS à secteur magnétique et système de multi-collection, notamment pour ce qui concerne la systématique des isotopes du Lu et de l'Hf.
Le premier article fait l'objet d'une étude isotopique Pb-Pb et Sm-Nd de gneiss et de roches plutoniques affleurant le long de la baie d'Ungava et imbriqués, au Paléoprotérozoïque (ca. 1.8 Ga), entre les ceintures orogéniques du Nouveau-Québec et des Torngat. Les données isotopiques montrent clairement que cette core zone est en fait une portion de croûte archéenne ayant déjà subi, contrairement à ce que l'on pensait, des processus de haut grade métamorphique (amphibolite supérieur à granulite) dès la fin de l'Archéen. D'un point de vue géologique, on élimine dans ce travail les modèles qui rattachaient cette portion de croûte à la province du Rae, située plus au nord de même qu'à la Province du Nain située à l'est. Nos travaux permettent plutôt de souscrire pour un rattachement à la Province du Supérieur. Le comportement des éléments U, Th et Pb mis en évidence grâce à une étude à l'échelle minérale réalisée sur des feldspaths potassiques montre une diminution des rapports U/Pb et une augmentation des rapports Th/U au sein du réservoir crustal lors de l'événement métamorphique ayant transformé ces roches en gneiss aux environs de 2.6 Ga. De plus, le couplage avec les isotopes du Nd permet de mettre en évidence l'importance des phénomènes de différenciation intracrustale et d'anatexie affectant cette portion de croûte à 1.8 Ga.
Le second article présente une étude multi-isotopique Pb-Pb, Sm-Nd et Lu-Hf du socle granitoïde et des roches plutoniques mis en place, dans un laps de temps de près de 300 millions d'années (2.9-2.6 Ga), dans les sous-provinces de La Grande et de Nemiscau au nord-est de la Province du Supérieur. Les signatures isotopiques évoluées en Nd, Hf et Pb du socle tonalitique (complexe de Langelier) daté entre 2.8 et 2.9 Ga démontrent que ces roches ne proviennent pas d'un apport juvénile direct du manteau. Elles requièrent l'existence d'une croûte encore plus ancienne dans la région et nos modélisations suggèrent l'existence d'une croûte âgée d'au moins 3.2 Ga. Les plutons syn- à tardi-tectoniques mis en place entre 2.73 et 2.62 Ga présentent des compositions isotopiques reflétant des contextes tectoniques distincts. D'une part, les plutons situés dans la partie septentrionale de la sous-province (domaine de La Grande) possèdent des compositions isotopiques en Pb, Nd et Hf plus enrichies que ceux situés dans sa partie méridionale (domaine de la Rivière Eastmain). Cette distinction est mise en lien avec la présence d'un socle tonalitique au nord, et son absence au sud. D'autre part, les compositions isotopiques observées s'expliquent très bien dans un modèle de mélange à deux pôles entre un réservoir mantellique appauvri en éléments incompatibles, comme celui défini plus au sud dans la sous-province de l'Abitibi, et un réservoir crustal ayant les caractéristiques isotopiques propres au socle présent à l'affleurement (complexe de Langelier). En comparaison, les compositions isotopiques des plutons post-tectoniques tranchent nettement et requièrent, sur toute la région étudiée, la contribution d'un socle ancien ou de sédiments dérivés de ce socle. Ceci est interprété comme résultant de l'épaississement de la croûte continentale suite à son chevauchement du nord vers le sud. Dans l'ensemble, nos résultats tranchent fortement avec les données disponibles pour des intrusions contemporaines mises en place dans la partie méridionale de la Province du Supérieur {e.g. sous-provinces de l'Abitibi et du Pontiac): elles témoignent de l'importance du recyclage crustal dans la partie nord du craton, tandis que sa partie sud s'est vraisemblablement formée en milieu de plateau ou d'arcs océaniques.
Le troisième article est une étude géochimique et isotopique (Hf-Nd-Pb) de séquences volcaniques mafiques présentes dans les sous-provinces de La Grande et de Nemiscau. Elle met en évidence la présence d'un réservoir mantellique appauvri sous la sous-province de La Grande. L'argument le plus porteur est la signature isotopique en Hf des komatiites (séquence du Lac Guyer) qui est identique à celle des séquences classiques de komatiites étudiées en Abitibi. Dans le cas des séquences de basaltes, la géochimie des éléments majeurs, des éléments traces et la systématique Sm-Nd sont ambiguës quant à l'interaction de ces magmas avec la croûte continentale pendant leur mise en place; toutefois, la systématique Lu-Hf montre clairement que la composition des basaltes a été modifiée par interaction avec des matériaux enrichis et se montre le meilleur discriminant pour reconnaître les processus de contamination crustale. Ces résultats sont en accord avec le contexte tectonique continental où l'on retrouve ces basaltes de même qu'avec les résultats isotopiques en Pb, Nd et Hf obtenus pour les roches felsiques recoupant ces mêmes séquences (article 2)
Radionuclide measurements by mass spectrometry and radiometric techniques: differences and complementarities
International audienceThis presentation compares mass spectrometry and radiometric techniques for radionuclide identification and measurement
Développement analytique pour des mesures isotopiques par spectrométrie de masse en tandem dans le domaine du nucléaire
International audienceDans le domaine du nucléaire la mesure isotopique est nécessaire à toutes les étapes du cycle du combustible depuis l'extraction de l'uranium jusqu'au retraitement du combustible irradié et au stockage des déchets radioactifs. La mesure isotopique intervient aussi pour la surveillance de l'environnement, le contrôle du respect des traités internationaux ou encore la qualification des matériaux enrichis en isotopes stables. Ces derniers sont produits pour des objectifs industriels dans différents domaines tels que la santé ou encore la recherche technologique. La spectrométrie de masse à source plasma à couplage inductif (ICP-MS) occupe aujourd'hui une place majeure dans les laboratoires du nucléaire pour des mesures isotopiques en raison de la très grande sensibilité de la technique. Une des limitations majeures de cette technique repose sur la présence d'interférences spectrales et non spectrales qui nécessitent le plus souvent d'associer des mesures isotopiques précises à des étapes de purification chimique. L'introduction des cellules de collision-réaction en ICPMS a permis la résolution directe d'interférences spectrales au sein même de l'instrument. L'objectif de cette présentation est de présenter différentes applications du laboratoire en utilisant les cellules de collision-réaction et de présenter les avantages majeurs que présente la spectrométrie de masse à source plasma triple quadripôle pour des applications nucléaires et pour a caractérisation de matériaux enrichis à des fins plus industrielles. La présentation abordera notamment les derniers résultats de mesures isotopiques acquises avec les instruments de dernière génération au LANIE et des intercomparaisons entre eux sur plusieurs systématiques isotopiques seront présentées. L'utilisation du gaz d'oxygène comme gaz de réaction pour améliorer l'analyse des isotopes mineurs de l'uranium avec des précisions supérieures à celes atteintes auparavant sera illustré en exemple
Separation and isotope ratio measurements of actinides and lanthanides in spent nuclear fuel samples by CE-MC-ICP-MS
International audienceCapillary electrophoresis (CE) was hyphenated to Multi-Collector Inductively Coupled Plasma MassSpectrometry (MC-ICP-MS) to perform isotope ratio measurements for actinides (U, Pu, Am, and Cm)and lanthanide fission products (Nd, Sm, Eu, and Gd) in a spent nuclear fuel sample. A capillaryelectrophoresis-inductively coupled plasma mass spectrometry (CE-ICP-MS) method was developedusing either a-HMBA or a-HIBA as electrolytes, demonstrating the ability of alpha-hydroxycarboxylicacids to perform the concurrent separation of actinides and lanthanides in a simulated sample anda spent Mixed Oxide (MOX) fuel sample. Isotope ratios for U, Pu, Am, and Cm as well as Nd, Sm, Eu, andGd were then determined by CE-MC-ICP-MS in two injections of approximately 30 nL of the spent MOXfuel sample. The relative standard deviations were in the per-mil range, similar to the ones obtained bytwo-step offline chromatography followed by Thermal Ionisation Mass Spectrometry (TIMS). The use ofCE as the separation method lowered the sample quantity (in the pg range for Pu, Am, Cm andlanthanides, in the ng range for U) and waste volume production (a few hundred mL) as compared tocommonly used chromatography methods. CE-MC-ICP-MS therefore makes it possible to measuremultiple isotope ratios at a per-mil level of uncertainty without the need for prior offline chemicalseparation
- …