21 research outputs found

    Environmental benzene exposure assessment for parent-child pairs in Rouen, France

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    International audienceThere is a lack of data on environmental benzene exposure in children. In this study, we compared personal benzene exposure and inhalation uptake in a group of children to those of their parents. We also compared levels of urinary benzene metabolites, trans, trans-muconic acid (MA) and hydroquinone (HQ), for those two groups, and assessed the correlation between personal benzene exposure and urinary MA and HQ concentrations. The study was performed on 21, 2-3-year-old children and their parents recruited on a voluntary basis among non-smokers from the three largest day-care centers of the town of Rouen in France. Average benzene concentrations were measured over 5 consecutive days with diffusive. samplers. The following simultaneous measurements were carried out: personal exposure of the parents, concentrations inside and outside the day care centers, and inside the volunteer's bedrooms. Morning and evening urine samples were collected during the same period. Benzene personal exposure levels were 14.4 +/- 7.7 mug/m(3) and 11.09 +/- 6.15 mug/m(3) in parents and children, respectively. Benzene inhalation uptake estimates were 2.51 +/- 1.23 mug/kg/day in the group of parents and 5.68 +/- 3.17 mug/kg/day in the group of children. Detectable levels of MA and HQ were found in 85% and 100% of the samples, respectively. Intra-individual variation of urinary MA and HQ concentrations expressed as a coefficient of variation (CV) ranged from 63 to 232% and from 13 to 144%, respectively. Mean values of MA and HQ (in mg/g creatinine) were 1.6- and 1.8-fold higher in the group of children than in the group of parents (P=0.008 and P<0.0001, respectively). Significant correlations between metabolites levels and benzene were not found

    Évaluation des risques biologiques pour les personnels de soins : de l’évaluation a priori Ă  l’expĂ©rimentation

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    But de l’étudeL’exposition des personnels de soins aux risques biologiques est inhĂ©rente Ă  l’activitĂ© professionnelle dans ce milieu, mais les mĂ©thodes d’évaluation de ces risques sont encore limitĂ©es. L’objectif de ce travail est double : d’une part, Ă©laborer un guide d’évaluation Ă  partir des donnĂ©es de la littĂ©rature biomĂ©dicale et des donnĂ©es locales d’hospitalisation ou d’analyses microbiologiques, pour les germes les plus couramment rencontrĂ©s en milieu de soins, d’autre part, valider l’utilisation d’un impacteur mono-Ă©tage dans l’évaluation des expositions. MatĂ©riel et mĂ©thode Ce travail s’est dĂ©roulĂ© selon deux grands axes : synthĂšse des informations existantes, identification et synthĂšse des documents scientifiques existants portant sur l’exposition des personnels de soins aux agents biologiques et sur les circonstances des expositions, puis rĂ©alisation et validation d’un guide des expositions a priori aux risques biologiques en milieu de soins. Utilisation d’un impacteur mono-Ă©tage pour Ă©valuer la prĂ©sence de staphylocoques rĂ©sistant Ă  la mĂ©thicilline dans les chambres de patients infectĂ©s ou colonisĂ©s par ce germe. Les prĂ©lĂšvements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur des milieux gĂ©losĂ©s sĂ©lectifs, et les souches retrouvĂ©es ont Ă©tĂ© comparĂ©es aux souches portĂ©es par les patients. RĂ©sultats Les documents de synthĂšse sur les expositions des soignants aux risques biologiques, sur les contextes des expositions et sur les recommandations en termes de vaccinations basĂ©es sur les prescriptions rĂ©glementaires et les connaissances scientifiques ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s et sont disponibles sur le site Internet http://wwww.chu-rouen.fr/mtph. Il concerne une vingtaine de germes reconnus comme les principaux risques biologiques en milieu de soins. Les rĂ©sultats obtenus avec l’impacteur mono-Ă©tage confirment qu’il peut ĂȘtre valablement utilisĂ© pour mesurer l’exposition aĂ©rienne aux germes cultivables

    Asthme professionnel allergique aux liliacĂ©es : Ă  propos d’un cas

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    International audienceLes allergies professionnelles sont en trĂšs forte augmentation en France. L’asthme professionnel peut ĂȘtre provoquĂ© par divers allergĂšnes, selon les corps de mĂ©tiers. Nous allons prĂ©senter un cas d’asthme professionnel Ă  la tulipe, diagnostiquĂ© en consultation pluridisciplinaire de mĂ©decine du travail et allergologie.MĂ©thodesUne femme de 51 ans, fleuriste, Ă©tait atteinte de toux, dyspnĂ©e et rhino-conjonctivite lors de l’effeuillage de tulipes, mais ne prĂ©sentait ni altĂ©ration de l’état gĂ©nĂ©ral ni fiĂšvre. Des tests de provocation bronchique Ă  la tulipe ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en milieu hospitalier. Des prick + prick-tests Ă  la tulipe Ă©taient rĂ©alisĂ©s avec le pistil, la feuille, l’étamine, la tige, la sĂšve de la fleur. Ils ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s chez deux tĂ©moins sains.RĂ©sultatsLe test de provocation bronchique Ă  la mĂ©tacholine ainsi que celui Ă  l’effeuillage de tulipes Ă©taient positifs. L’asthme Ă  la tulipe Ă©tait donc confirmĂ©. Les prick-tests Ă  la tulipe n’étaient positifs que chez la patiente, confirmant le mĂ©canisme allergique IgE mĂ©diĂ©. Cliniquement, l’éviction de la tulipe par le changement de poste de travail a permis l’amendement complet de la symptomatologie.DiscussionL’asthme professionnel Ă  la tulipe est peu connu. Seuls quatre autres cas similaires ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment dĂ©crits dans la littĂ©rature. La tulipe est plus connue en dermato allergologie car son allergĂšne majeur, la tulipaline A, est responsable d’allergies de contact frĂ©quentes, croisĂ©es avec d’autres fleurs.ConclusionNous rapportons un cas exceptionnel d’asthme professionnel Ă  la tulipe chez une fleuriste. Son diagnostic de certitude nĂ©cessite une mĂ©thodologie rigoureuse et chronophage, facilitĂ©e par le cadre d’une consultation pluridisciplinaire de mĂ©decine du travail et d’allergologie

    Imagerie tomodensitomĂ©trique thoracique aprĂšs exposition Ă  l’amiante

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    International audienceThe complementary examination recommended in France for the follow-up of populations previously exposed to asbestos is the thoracic computed tomography (CT) examination, without injection of contrast product, with millimetric sections. The most frequently observed abnormalities related to this exposure are localized fibrosis of the parietal pleura (or pleural plaques), a benign condition with no therapeutic issue but involving significant medico-social issues in France (in particular recognition as an occupational disease, compensation by the Fund compensation for asbestos victims). In a French study, involving more than 5,000 subjects previously exposed to asbestos, discrepancies in interpretation were reported according to the expertise of the doctor in charge of interpreting the CT scan (substantial percentage of false positives, and even higher frequency of false negatives for pleural plaques when comparing the interpretation of the radiologist who performed the examination and that of a radiologist expert in thoracic imaging). Given the medico-social issues and from a perspective of social equity, it seems important to be very rigorous in the technical methods of carrying out and interpreting the chest CT examinations performed in the follow-up assessments after exposure to asbestos, in particular with a view to medico-social requests. It is recommended that the occupational physician involved in asbestos post-exposure follow-up, and also the physician in charge of examining a case for compensation, request a re-reading by an expert physician based on the tools offered by the Haute AutoritĂ© de santĂ© and updated in 2019.L’examen complĂ©mentaire recommandĂ© en France pour le suivi des populations antĂ©rieurement exposĂ©es Ă  l’amiante est l’examen tomodensitomĂ©trique (TDM) thoracique, sans injection de produit de contraste, avec des coupes millimĂ©triques. Les anomalies les plus frĂ©quemment observĂ©es liĂ©es Ă  cette exposition sont une fibrose localisĂ©e de la plĂšvre pariĂ©tale (ou plaques pleurales), affection bĂ©nigne sans enjeu thĂ©rapeutique mais comportant des enjeux mĂ©dico-sociaux importants en France (notamment reconnaissance en maladie professionnelle, indemnisation par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante). Il a Ă©tĂ© rapportĂ© dans une Ă©tude française, portant sur plus de 5000 sujets antĂ©rieurement exposĂ©s Ă  l’amiante, des discordances d’interprĂ©tation en fonction de l’expertise du mĂ©decin en charge de l’interprĂ©tation de l’examen TDM (pourcentage substantiel de faux positifs et pourcentage encore plus Ă©levĂ© de faux nĂ©gatifs, pour les plaques pleurales). Compte tenu des enjeux mĂ©dico-sociaux et dans une perspective d’équitĂ© sociale, il apparaĂźt important d’ĂȘtre trĂšs rigoureux dans les modalitĂ©s techniques de rĂ©alisation et d’interprĂ©tation des examens TDM thoraciques rĂ©alisĂ©s dans les bilans de suivi aprĂšs exposition Ă  l’amiante, en particulier en vue de demandes mĂ©dico-sociales. Il est recommandĂ© que le mĂ©decin du travail impliquĂ© dans le suivi post-exposition Ă  l’amiante, comme le mĂ©decin en charge de l’instruction d’un dossier en vue d’indemnisation, sollicite une relecture par un mĂ©decin expert s’appuyant sur les outils proposĂ©s par la Haute AutoritĂ© de santĂ© et mis Ă  jour en 2019

    RÎle des SPST (Services de Prévention et de Santé au Travail) pour la traçabilité des expositions, le SPE (Suivi Post-Exposition) et le SPP (Suivi Post-Professionnel) : cadre juridique, questions à traiter, outils disponibles et recommandations de la Société française de médecine du travail

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    National audienceThe purpose of these recommendations is to clarify the legal framework, delineate the role of occupational health services and make recommendations on the implementation of the visits prior to post-exposure or post professional survey.L’objectif de ces recommandations est de prĂ©ciser le cadre juridique, dĂ©limiter le rĂŽle des Services de prĂ©vention et de santĂ© au travail et effectuer des recommandations sur la mise en Ɠuvre des visites en vue d’un suivi post-exposition ou post-professionnel

    Arguments pour une possible transmission par voie aérienne du SARS-CoV-2 dans la crise COVID-19

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    International audienceLa connaissance des modes de transmission du SARS-CoV-2 est un Ă©lĂ©ment fondamental dans l’élaboration des stratĂ©gies de prĂ©vention en santĂ© au travail et en santĂ© publique dans le cadre de la gestion de crise du Covid-19. Le SARS-CoV-2 est retrouvĂ© dans les voies aĂ©riennes des patients, y compris asymptomatiques. Les donnĂ©es rĂ©centes de la littĂ©rature suggĂšrent un risque de transmission du SARS-CoV-2 par voie aĂ©rienne qui a probablement Ă©tĂ© sous-estimĂ©, notamment via des aĂ©rosols gĂ©nĂ©rĂ©s par la toux ou les Ă©ternuements, mais aussi plus simplement la parole et la respiration, et donc la composition est majoritairement le fait de particules dont le diamĂštre est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 ÎŒm. Des donnĂ©es prĂ©liminaires montrent la prĂ©sence d’ARN viral dans l’air et sur des surfaces distantes des patients sources. Cependant, il est important de noter que la dĂ©tection de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique viral par RT-PCR ne signifie pas que le virus soit vivant et infectant. En fonction de donnĂ©es sur la quantification du pouvoir infectant des aĂ©rosols de petite taille et si l’hypothĂšse d’une telle transmission Ă©tait confirmĂ©e, les indications de port des protections respiratoires de type FFP2 mĂ©riteraient d’ĂȘtre Ă©largies, notamment en milieu de soin
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