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    Difficultés diagnostiques de l'asthme du nourrisson par les médecins généralistes de Haute-Normandie (enquête qualitative)

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    L'asthme du nourrisson défini historiquement comme tout épisode dyspnéique avec sibilants qui se reproduit au moins trois fois avant l'âge de 2 ans et ceci quels que soient l'âge de début, l'existence ou non de stigmates d'atopie et la cause apparemment déclenchante est un diagnostic difficile, entraînant un retard diagnostique. Quelles sont les difficultés que rencontrent les médecins généralistes lors du diagnostic de cette pathologie ? Pour répondre à cette question, j'ai réalisé une recherche qualitative en interrogeant des médecins généralistes de Haute-Normandie à leur cabinet. Ainsi, huit grandes difficultés sont observées : l'incertitude de l'évolution de l'asthme du nourrisson, l'absence de certitude diagnostique, la terminologie variée, l'inquiétude parentale, la formation, le diagnostic préférentiel des formes sévères, le déni du diagnostic et le manque de pratique. Toutes ces difficultés sont responsables d'un frein dans la prise en charge de l'enfant. Des solutions peuvent être imaginées : questionnaire clinique stéréotypé, prendre le temps de bien expliquer aux parents la pathologie pour juguler leur inquiétude, rassurer médecins et parents sur l'évolution de l'asthme du nourrisson et bannir le florilège de terminologie ; un schéma synthétique présentant une bonne démarche diagnostique est proposé. Le diagnostic précoce de l'asthme du nourrisson est important pour une meilleure prise en charge de l'enfant, à court terme et en vue de préserver son capital pulmonaire ; cela permet aussi de faire figurer cet antécédent dans son historique médical.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Valeur pronostique des anomalies cytogénétiques dans les lymphomes folliculaires

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    Les lymphomes folliculaires sont caractérisés par un profil évolutif contrasté : ils progressent de façon indolente, alternant rémissions et rechutes mais demeurent finalement réfractaires aux thérapeutiques actuelles. Les études portant sur les anomalies cliniques présentes au moment du diagnostic n'ont pas permis d'élaborer un véritable index pronostique des lymphomes folliculaires. L'avènement des techniques cytogénétiques a ouvert une voie de recherche supplémentaire : peut-on dire que la t(14 ;18) et les anomalies chromosomiques additionnelles et récurrentes telles que les délétions 6p ou 17q constituent un reflet fidèle de l'agressivité des lymphomes folliculaires ? Notre étude rétrospective fondée sur l'observation de 115 patients montre le rôle pronostique indépendant d'un ECOG compris entre 2 et 4 chez 18 patients (p=0.01) mais surtout permet de définir un groupe de 35 malades porteurs d'au moins une des trois anomalies cytogénétiques suivantes : trisomie 8, délétion 6q23-26, délétions 17p. Ce groupe présente une survie globale écourtée (26.9 mois, p<10-5) et un risque de transformation élevé. En analyse multicentrique, la trisomies 8 et les délétions 17p ont un rôle pronostique indépendant (respectivement p=0.0001 et p=0.001). A l'inverse, nous confirmons que la t(14 ;18) ne joue aucun rôle prépondérant sur la survie des lymphomes folliculaires. La mise en place d'études cytogénétiques à grande échelle associée à des protocoles thérapeutiques ad hoc permettrait d'identifier de nouveaux facteurs pronostiques significatifs et d'évaluer l'intérêt des traitements agressifs chez ces lymphomes folliculaires à fort potentiel évolutif (en terme de survie, transformation et toxicité).ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Rilpivirine in HIV-1-positive women initiating pregnancy: to switch or not to switch?

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    International audienceBackgroundSafety data about rilpivirine use during pregnancy remain scarce, and rilpivirine plasma concentrations are reduced during second/third trimesters, with a potential risk of viral breakthroughs. Thus, French guidelines recommend switching to rilpivirine-free combinations (RFCs) during pregnancy.ObjectivesTo describe the characteristics of women initiating pregnancy while on rilpivirine and to compare the outcomes for virologically suppressed subjects continuing rilpivirine until delivery versus switching to an RFC.MethodsIn the ANRS-EPF French Perinatal cohort, we included women on rilpivirine at conception in 2010–18. Pregnancy outcomes were compared between patients continuing versus interrupting rilpivirine. In women with documented viral suppression (<50 copies/mL) before 14 weeks of gestation (WG) while on rilpivirine, we compared the probability of viral rebound (≥50 copies/mL) during pregnancy between subjects continuing rilpivirine versus those switching to RFC.ResultsAmong 247 women included, 88.7% had viral suppression at the beginning of pregnancy. Overall, 184 women (74.5%) switched to an RFC (mostly PI/ritonavir-based regimens) at a median gestational age of 8.0 WG. Plasma HIV-1 RNA nearest delivery was <50 copies/mL in 95.6% of women. Among 69 women with documented viral suppression before 14 WG, the risk of viral rebound was higher when switching to RFCs than when continuing rilpivirine (20.0% versus 0.0%, P = 0.046). Delivery outcomes were similar between groups (overall birth defects, 3.8/100 live births; pregnancy losses, 2.0%; preterm deliveries, 10.6%). No HIV transmission occurred.ConclusionsIn virologically suppressed women initiating pregnancy, continuing rilpivirine was associated with better virological outcome than changing regimen. We did not observe a higher risk of adverse pregnancy outcomes
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